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Un visiteur
3,5
Publiée le 3 janvier 2014
Franchement un peu déçu par ce film d'auteur sulfureux ( mais pas assez) malgré quelques références au grand Pasolini. ça manque de poésie et certaines scènes sont inutiles et ennuyeuses , la fin est pour ma part hyper décevante La photo sur certaines scène est sublime et les acteurs très crédibles sont émouvants, le rôle du tentateur en "sosie" de Jésus magnifique de candeur , celui de Satan très sexuel ) et le père Adam torturé par tous ces ados et jeunes hommes , il y a même le traître ( Judas = Blondie") et la femme infidèle. Heureux que ce film est pu sortir en Pologne avec succès et en Europe, les mentalités évoluent et la tolérance également grâce au cinéma
pas le Chef-d'œuvre à lequel je m'attendais, mais quand même un excellent film d'auteur. le scénario est crédible, les interprètes charismatiques, la photographie soignée. pour un pays réputé pauvre culturellement comme la Pologne, c'est un vrai tour de force. de plus, le sujet de l'homosexualité dans l'église est un énorme défi dans ce pays encore aujourd'hui ultra catho rétrograde et borné. à quand un film de ce genre en France?
Il est assez étonnant que ce soit de Pologne que nous arrive un film qui apostrophe de façon aussi franche l'église catholique, tout à la fois à propos du mariage des prêtres que de l'homosexualité. Une Pologne considérée, sans doute à juste titre, comme un des bastions du catholicisme le plus fermé, disons même le plus obtus, une Pologne qui, pourtant, a enregistré 200 000 entrées pour "AIME et fais ce que tu veux" de Malgorzata Szumowska. Ce film peut donc être considéré comme un film important d'un point de vue sociologique. D'un point de vue cinématographique, il est globalement réussi même si certaines scènes souffrent de « défauts par excès » : certaines trop longues, comme celle qui se déroule dans un champ de maïs, certaines trop exagérées, frôlant même le grotesque, comme celle qui voit le personnage principal, le Père Adam, s’enivrant d'alcool et de danse sous le portrait de Benoit XVI. Par contre, le plan final apporte un élément de surprise très intéressant. Nul doute qu'on reparlera de Malgorzata Szumowska.
Une approche très sensible sur l'engagement dans l'Eglise, porter son message en ce qu'il a de meilleur. Mais comment renoncer à ses sentiments, à ses besoins d'amour et d'affection quand on est un homme ? Le choix est-il incontournable ?