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Un visiteur
3,5
Publiée le 24 février 2014
Encourageant pour le cinéma marocain. Pour apprécier le film il faut bien connaitre Casablanca. Cela reste un très bonne production marocaine qui n'a pas à rougir du résultat final, loin de la.
Enfin, un film maghrébin qui sort des clichés folkloriques et qui nous montre le vrai visage du Maroc d'aujourd'hui, des personnages de chair et de sang, avec les mêmes défauts que les notres. C'est un de ces polars urbains, modernes, comme beaucoup d'entre nous les apprécient spontanément lorsqu'ils sont américains. "Zéro" n'a rien à envier à ceux-là. Il a autant de punch, sinon plus.
Allez le voir, un film plein d'émotion et de réalité !!
Zéro Marocain, de Nour-Eddine Lakhmari, avec Younès Bouab, Mohamed Majd, Sonia Okacha, Zineb Samara. Chez Nour-Eddine Lakhmari, le bleu est la couleur du polar. Il baigne Casablanca au petit jour dans une lumière entre chien et loup. Il dessoule les noctambules aux idées noires, dessine les coupes d’une ville défraîchie où l’indigence le dispute aux magouilles et au tout-à-l’égout moral. Casablanca. Le bleu. Zéro : un tocard de la police marocaine mis au placard pour avoir refusé de tremper dans les combines d’un commissaire véreux. Sur près de deux heures, le cinéaste filme la lie urbaine avec un sens évident du cadre et en développant une atmosphère prenante de film policier. L’intrigue serre la psychologie butée du héros, coincé entre un père qui crache des insanités et des glaviots à tout-va et un certain sens de son devoir de flic. Dans une métropole filmée comme une station terminus, le cinéaste concocte un colloque sentimental avec de drôles d’oiseaux de nuit : Zéro évidemment ; Mimi, une jeune prostituée à la gouaille mordante ; Kenza, une doctoresse photogénique qui voit débouler l’humaine condition dans son service d’urgences hospitalières ; et une mère venue à Casa rechercher sa fille de quinze aux abonnés absents depuis des mois. Bien sûr, il y a du louche là-dessous, une histoire de papillons et de tatouages. Mais l’essentiel n’est pas dans les ficelles du suspense : c’est le portrait d’un homme et d’une ville à la dérive qui fait le prix de ce film. N. B.
Ce film porte bien son nom : zéro. L'histoire n'est pas bien ficelée, la société marocaine n'est pas du tout représentée, les scènes cinématographiques sont pas crédible. Un vrai navet