AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,4
298 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur On the Milky Road ?
5
7 critiques
4
18 critiques
3
11 critiques
2
7 critiques
1
3 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
c'est la première fois que j'ai envie de noter un film que les critiques de Télérama et le monde. descendent, c'est n'importe quoi.
ce film est magique ,drôle, émouvant , les images ,la musique les acteurs ,les animaux participent à une poésie dont on du mal à sortir à la fin de la séance .
allez-y
ce film est magique ,drôle, émouvant , les images ,la musique les acteurs ,les animaux participent à une poésie dont on du mal à sortir à la fin de la séance .
allez-y
Près d’une décennie sépare les deux dernières fictions réalisées par Emir Kusturica : Promets-moi, sélectionné en 2007 dans la compétition officielle du festival de Cannes et donc, On the milky road, présenté dans celle du festival de Venise 2016. Une longue attente prolongée par une distribution tardive du film sur les écrans français, dix mois après sa présentation à la Mostra de Venise. Et, pour ne rien cacher, à notre impatience s’était greffée une certaine anxiété nourrie par une réception plutôt fraîche du film par la presse spécialisée. Nous vous livrons notre verdict. Critique complète sur notre blog ciné : incineveritasblog.wordpress.com
Un excellent Kusturika, avec un emploi toujours aussi excellent et réussi des animaux, des personnages ayant des "trognes", de la musique, de la fête débridée. Tout ceci sur un fond sombre de guerre, éclairé toutefois par l'amour. J'ai trouvé l'intrigue captivante, elle tient en haleine, mais la dimension symbolique est toujours présente et il est facile d'en saisir de bonnes bribes.
La note médiocre de la presse ? Pas d'inquiétude, le groupe de presse LeMonde L'Obs Télérama applique simplement la règle serbe=mal, bosniaque=bien, dont ce film remet en question la généralité !
La note médiocre de la presse ? Pas d'inquiétude, le groupe de presse LeMonde L'Obs Télérama applique simplement la règle serbe=mal, bosniaque=bien, dont ce film remet en question la généralité !
.La dernière fois que j'ai été complètement bouleversé par un film et une histoire, c'était en 2002 avec "Parle avec elle" de Pedro Almodovar.
Ce soir, il vient de m'arriver la même chose avec "On the milky way" de Emir Kusturica. Ce film est pour moi un chef d'oeuvre et je vous encourage à aller le voir sans faute.
Je n'ai pas envie de raconter l'histoire pour que vous ayez le plaisir de la découvrir. Dans ce film, on retrouve l'univers baroque de Kusturica avec sa musique, de l'humour, de la tendresse, de la sensibilité, de l'amour, des paysages splendides. Les comédiens principaux sont parfaits dans leur rôle, en particulier Monica Belluci. Je n'ai qu'une envie, c'est de retourner le voir le plus vite possible.
Il n'y a que deux cas dans lequel je vous déconseillerais d'aller le voir :
1) l'histoire se passe pendant la guerre des Balkans, il y a donc des scènes qui peuvent heurter par leur violence
2) si vous êtes ophiophobe (phobie incontrôlable des serpents)
Ce soir, il vient de m'arriver la même chose avec "On the milky way" de Emir Kusturica. Ce film est pour moi un chef d'oeuvre et je vous encourage à aller le voir sans faute.
Je n'ai pas envie de raconter l'histoire pour que vous ayez le plaisir de la découvrir. Dans ce film, on retrouve l'univers baroque de Kusturica avec sa musique, de l'humour, de la tendresse, de la sensibilité, de l'amour, des paysages splendides. Les comédiens principaux sont parfaits dans leur rôle, en particulier Monica Belluci. Je n'ai qu'une envie, c'est de retourner le voir le plus vite possible.
Il n'y a que deux cas dans lequel je vous déconseillerais d'aller le voir :
1) l'histoire se passe pendant la guerre des Balkans, il y a donc des scènes qui peuvent heurter par leur violence
2) si vous êtes ophiophobe (phobie incontrôlable des serpents)
Je suis tellement étonnée de mauvaises critiques que Télérama (1 étoile) entre autres ont donné à ce merveilleux film.
Un super beau film... touchant, émouvant... il est plein de belles images...
A voir et revoir et revoir...
Un super beau film... touchant, émouvant... il est plein de belles images...
A voir et revoir et revoir...
Trois années ont été nécessaires pour réaliser cette fresque délirante qui raconte l’histoire d’amour entre Kosta (Emir himself) et Nevesta (Monica Bellucci) sur fond de conflit yougoslave. L’univers baroque et extravagant du réalisateur serbe à l’imagination débordante n’a rien perdu de sa poésie et de sa virulence. Il pousse le curseur de la fantaisie très très loin et multiplie les scènes burlesques et oniriques. Même si j’ai été séduite par intermittence (la scène d’ouverture est extraordinaire), son style tonitruant, reconnaissable entre tous, a cependant perdu de son pouvoir de fascination. Trop de bruit, trop de fureur, un récit surchargé et confus qui frôle parfois le grand n’importe quoi, sans parler des effets spéciaux plutôt vilains. Un serpent buveur de lait, un faucon qui danse, un ours mangeur d’oranges, des oies qui se baignent dans le sang de cochon ou une poule qui ne pond qu’en sautillant… Ce joyeux bestiaire, ajouté au fracas des bombes et de la musique tzigane finit par lasser. J’ai eu la sensation d’avoir passé deux heures dans le tambour d’une machine à laver. J’en suis sortie essorée, lasse… et déçue.
Très très beau film : qui met magnifiquement bien en avant la nature avec de superbes plans sur les paysages, qui filme avec humour les animaux et qui dévoile de la poésie en chacun des personnages.
Cependant, il y avait certaines longueurs dans la deuxième moitié du film qui laissaient régulièrement penser à une fin proche.
Je regrette beaucoup que le titre "français" soit en anglais : une vraie traduction était, selon moi, tout à fait pertinente, aurait été parlante et aurait mis le film plus en valeur : "Sur la voie lactée".
Cependant, il y avait certaines longueurs dans la deuxième moitié du film qui laissaient régulièrement penser à une fin proche.
Je regrette beaucoup que le titre "français" soit en anglais : une vraie traduction était, selon moi, tout à fait pertinente, aurait été parlante et aurait mis le film plus en valeur : "Sur la voie lactée".
Je suis sorti boulversé du cinéma ce soir. Je n'ai pas trouvé le scénario de ce film vraiment renversant, mais tout le reste m'a ému. Je ne connais pas le réalisateur (qui joue étalement le 1er rôle), mais j'ai l'impression que ce film a été fait par quelqu'un qui a profondément été marqué par la guerre. Et ce ne sont pas les scènes de bataille qui m'ont fait penser ça : c'est toute l'innocence massacrée au long du film.
spoiler:
Les moutons, l'âne, tous les animaux tués au cours de ce film sont innocents. Les trois personnages abattus au sniper le sont aussi, pratiquement tout le village massacré et retrouvé brûlé l'est également.
Et au milieu de toute cette innocence détruite de manière inhumaine, l'amour des deux protagonistes, qui semble n'avoir aucun sens au milieu de cette violence, mais dont la fin du film nous rappelle le caractère indispensable.
Pour finir, ce n'est pas un film à regarder pour son histoire, mais pour son contexte, ses détails, sa musique (de toute beauté) et son âme. Car oui, ce film a vraiment une Âme, et c'est quelque chose qui est très, très rare dans le cinéma je trouve. Je pense qu'il est nécessaire de le visionner plusieurs fois, pour vraiment tout saisir, quelques scènes m'ont échappées, comme spoiler: les deux scènes avec le serpent, dont je n'ai pas encore saisi la signification.
Un film qui vaut vraiment le détour.
Et au milieu de toute cette innocence détruite de manière inhumaine, l'amour des deux protagonistes, qui semble n'avoir aucun sens au milieu de cette violence, mais dont la fin du film nous rappelle le caractère indispensable.
Pour finir, ce n'est pas un film à regarder pour son histoire, mais pour son contexte, ses détails, sa musique (de toute beauté) et son âme. Car oui, ce film a vraiment une Âme, et c'est quelque chose qui est très, très rare dans le cinéma je trouve. Je pense qu'il est nécessaire de le visionner plusieurs fois, pour vraiment tout saisir, quelques scènes m'ont échappées, comme spoiler: les deux scènes avec le serpent, dont je n'ai pas encore saisi la signification.
Un film qui vaut vraiment le détour.
Film un peu déjanté comme souvent dans le monde de Kusturica je trouve que certaines scènes sont proches de Fellini par contre le film est moins réussi en seconde partie. mais dans l'ensemble cette folie est hors norme.
Pour tout ceux qui ont aimé Le temps des gitans.
Pour découvrir l'acteur Kusturica mis en scène par lui même.
Pour une Monica Belluci nature et plus belle que jamais.
De la violence certes mais son monde est sans filtre tout comme lui.
Pour découvrir l'acteur Kusturica mis en scène par lui même.
Pour une Monica Belluci nature et plus belle que jamais.
De la violence certes mais son monde est sans filtre tout comme lui.
des belles scènes d amour et d humour au départ suivi par des scènes de guerre et de surrėalime.le tout dans un style indescriptible et bien sûr les scènes avec des animaux avec des symboliques dont on n'a pas toujours les clés....
D’entrée, on plonge dans l’univers de Kuristica, déjanté, loufoque, bor……., énorme, truffé de gags (pas toujours amusants car trop répétitifs)
spoiler:
. Des thèmes surprenants spoiler:
(le serpent, Big Brother) spoiler:
auraient mérité une meilleure exploitation pour, au moins, leur donner un sens dans le scénario d’ensemble. A partir de sa moitié, ce long film (2h ) devient une romance bateau, faites de longueurs et de redites qui m’ont fait espérer la fin et qui se termine sur un mélo indigne de Kurustica. Conclusion mi-figue mi-raisin qui, à ma grande déception de K.phile, m’empêche de recommander ce film à mon entourage.
. Des thèmes surprenants spoiler:
(le serpent, Big Brother) spoiler:
auraient mérité une meilleure exploitation pour, au moins, leur donner un sens dans le scénario d’ensemble. A partir de sa moitié, ce long film (2h ) devient une romance bateau, faites de longueurs et de redites qui m’ont fait espérer la fin et qui se termine sur un mélo indigne de Kurustica. Conclusion mi-figue mi-raisin qui, à ma grande déception de K.phile, m’empêche de recommander ce film à mon entourage.
Cinéphiles 44
On the Milky Road est basé sur trois faits réels et une imagination débordante. Le film serbe raconte le parcours quotidien de Kosta, qui chaque jour, traverse le feu des balles pour transporter du lait pour les soldats. Mais sa routine est bouleversée par l’arrivée d’une belle réfugiée italienne. L’histoire d’amour est inévitable, mais cette passion devra faire face à de nombreuses péripéties. Entre musiques et chants, bagarres, guerres et amours, ce joyeux bordel de pulsions et chaos nous fait comprendre que nous sommes bien dans un film d’Emir Kusturica, devant et derrière la caméra. Après l’obtention de deux Palmes d’Or, Papa est en voyage d’affaire en 1985 et Underground en 1995 et le très connu Chat noir, chat blanc, le cinéaste cultive son talent dans la poésie et la violence, dans la précision et l’anarchie. Tourné en Bosnie-Herzégovine, le film a nécessité quatre ans de tournage. Monica Bellucci est sublime comme toujours et Sloboda Micalovic est une étonnante découverte. Poussif à l’extrême, ce genre de long-métrage caricatural n’a jamais mis tout le monde d’accord. Mais à trop vouloir insister et exagérer, On the Milky Road aurait tout de même gagné à être un peu moins long.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
"On the Milky Road" film serbe écrit et réalisé par Emir Kusturica, sorti en 2017.
Nous y retrouvons tout l'univers de Kusturica, la guerre de Yougoslavie, un style baroque, des personnages exubérants, des situations fantasques, un environnement fabuleusement bordélique et la musique, ici composée par Stribor Kusturica, le fils d'Emir Kusturica.
Un film généreux en durée, généreux en décors, généreux aussi en décors naturels, magnifique photographie, sens du cadrage, beau travail de la couleur, réalisation de haute qualité.
Avec Emir Kusturica dans le rôle principal, en duo avec Monica Bellucci, de formidables acteurs serbes et macédoniens moins connus et des animaux fabuleux.
3 ans de tournage pour un film haletant, tonitruant, drôle et cruel, inventif, beau, bien fait.
Kusturica ne fait pas dans le petit film banal.
Nous y retrouvons tout l'univers de Kusturica, la guerre de Yougoslavie, un style baroque, des personnages exubérants, des situations fantasques, un environnement fabuleusement bordélique et la musique, ici composée par Stribor Kusturica, le fils d'Emir Kusturica.
Un film généreux en durée, généreux en décors, généreux aussi en décors naturels, magnifique photographie, sens du cadrage, beau travail de la couleur, réalisation de haute qualité.
Avec Emir Kusturica dans le rôle principal, en duo avec Monica Bellucci, de formidables acteurs serbes et macédoniens moins connus et des animaux fabuleux.
3 ans de tournage pour un film haletant, tonitruant, drôle et cruel, inventif, beau, bien fait.
Kusturica ne fait pas dans le petit film banal.
Après plusieurs années sans réaliser de fiction, Kusturica nous revient enfin et pour la première fois, si je ne m’abuse, à la fois devant et derrière la caméra. Si sa prestation d’acteur est un peu faiblarde, sa mise en scène est elle par contre tout à fait réjouissante. Beaucoup de vie, beaucoup d’humour, beaucoup d’imagination, des personnages haut en couleurs, une musique joyeuse et festive, bref, tout ce qui fait un film de Kusturica.
« On the milky road » est un mélange plutôt réussi d’Underground » et de « La vie est un miracle ». Sur le fond, le propos est moins complexe que dans les grands films du cinéaste des années 90 mais rappeler que l’amour vaut mieux que la guerre peut paraître naïf mais se révèle toujours essentiel par les temps qui courent. La deuxième partie du film est la plus réussie, la plus émouvante et la plus inventive.
Quant à Monica Bellucci, les rides qui apparaissent avec le temps n’enlèvent rien à sa beauté et elle n’a peut-être jamais été aussi touchante dans son rôle de réfugiée.
On a vraiment l’impression que les mauvais papiers dans la presse jugent plus les propos parfois discutables du cinéaste que son remarquable travail de créateur, toujours aussi visionnaire.
« On the milky road » est un mélange plutôt réussi d’Underground » et de « La vie est un miracle ». Sur le fond, le propos est moins complexe que dans les grands films du cinéaste des années 90 mais rappeler que l’amour vaut mieux que la guerre peut paraître naïf mais se révèle toujours essentiel par les temps qui courent. La deuxième partie du film est la plus réussie, la plus émouvante et la plus inventive.
Quant à Monica Bellucci, les rides qui apparaissent avec le temps n’enlèvent rien à sa beauté et elle n’a peut-être jamais été aussi touchante dans son rôle de réfugiée.
On a vraiment l’impression que les mauvais papiers dans la presse jugent plus les propos parfois discutables du cinéaste que son remarquable travail de créateur, toujours aussi visionnaire.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse