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Quel bonheur de retrouver David Fincher! A l'aise dans le malaise sur pellicule et grand distillateur de sensations fortes (Fight Club), d'émotions étranges (Benjamin Button, Panic Room), génie des thrillers psychologiques sombres et suintants d'angoisse (Seven, The Game, Zodiac), le surdoué s'était même payé une incursion brillante dans le biopic avec un brûlot sur le créateur de Facebook. A croire qu'il sait tout faire (Ah oui, même la série TV... (House of Cards)). C'est donc en toute confiance que le spectateur amateur de frissons et de manipulation mentale peut légitimement se diriger vers sa salle obscure préférée pour aller déguster le nouveau long(trop?)-métrage Fincherien.
Au niveau du suspense et de la mise en scène, on est sevi. La perfection, presque trop lisse, de cette adaptation du best-seller de Gillian Flynn, racontant la disparition inquiétante d'une femme qui laisse penser à la culpabilité de son mari, reste efficace tout au long des 2h30 de ce polar à l'humour onyx et grinçant. Ben Aflleck et Rosamund Pike développent des trésors de finesse et de grotesque dans leur jeu, portant ce cynique portrait du mariage et de ses petites et grandes lâchetés quotidiennes, sur leurs épaules.
Aucun temps mort, quelques rebondissements étonnants mais pas autant qu'on aurait pu attendre de Fincher, le soufflé finit par retomber doucement au 2/3 pour repartir tutoyer les sommets dans les derniers instants qui achevent le mythe américain du couple bien sous tout rapport et surtout dégoupille une grenade sur les médias et leur flot continu d'informations "buzz" qui tue dans l'ombre la conscience collective du bien et du mal et du respect de la vie de chacun...
Au niveau du suspense et de la mise en scène, on est sevi. La perfection, presque trop lisse, de cette adaptation du best-seller de Gillian Flynn, racontant la disparition inquiétante d'une femme qui laisse penser à la culpabilité de son mari, reste efficace tout au long des 2h30 de ce polar à l'humour onyx et grinçant. Ben Aflleck et Rosamund Pike développent des trésors de finesse et de grotesque dans leur jeu, portant ce cynique portrait du mariage et de ses petites et grandes lâchetés quotidiennes, sur leurs épaules.
Aucun temps mort, quelques rebondissements étonnants mais pas autant qu'on aurait pu attendre de Fincher, le soufflé finit par retomber doucement au 2/3 pour repartir tutoyer les sommets dans les derniers instants qui achevent le mythe américain du couple bien sous tout rapport et surtout dégoupille une grenade sur les médias et leur flot continu d'informations "buzz" qui tue dans l'ombre la conscience collective du bien et du mal et du respect de la vie de chacun...
j ai eu l'impression de regarder une série tv qui traînait en longueurs avec des moments vraiment peu crédibles (notamment l'interrogatoire de la femme après sa fuite)... le jeu vicieux et tordu du bourreau reste très bon, mais j'en attendais plus. reste qu'après se film la décision de se marier sera certainement mûrement réfléchie... pas le thriller du siècle ! promesses non tenue.
Un talent indéniable de toute l'équipe, j'ai été surprise de l'habilité avec laquelle mon esprit a été manipulé ! Pour faire court, un très bon film, à mon sens parfait sur tous les plans, mais malheureusement trop long.
Gone girl est bien en dessous des meilleurs films de David Fincher. Cependant, il a le mérite de donner une image réelle, bien que peu glorieuse, de la société américaine qui cache des pulsions de mort derrière des attitudes et convenances de façade. Après une première partie assez longuette, bien que la système narratif de l'alternance de flash back soit assez réussi, le film devient assez troublant lors de la nouvelle vie de la femme. Rosamund Pike, excellente malgré un rôle ?à la limite de la caricature, incarne une perverse narcissique manipulatrice qui dit disparaître, mourir, ce qu'elle met en pratique réellement. Sa mutation physique et vestimentaire et son errance bizarre avec des sociopathes menaçants est la meilleure partie du film.
spoiler:
On craint alors son assassinat réel (souhaité ?).
Les allusions à Lynch et Hitchcock sont alors nombreuses. Le film est malheureusement trop long sur la fin comme si David Fincher ne savait pas conclure, hésitait entre plusieurs épilogues. Gone girl est aussi guère aimable avec la société américaine. Le couple, heureux à New York, débarque alors dans le Missouri et c'est le déclin avec ses citadins crétins, comme le cinéaste le montre ouvertement. Et puis il y a le pardon du mari à la télévision, vrai faux cul et vrai culte du pardon américain (une allusion à l'affaire Clinton ?). Saluons également l'intéressante relation du mari avec sa soeur (superbe jeu de Carrie Coon). Un film imparfait, parfois ennuyeux mais troublant.
Les allusions à Lynch et Hitchcock sont alors nombreuses. Le film est malheureusement trop long sur la fin comme si David Fincher ne savait pas conclure, hésitait entre plusieurs épilogues. Gone girl est aussi guère aimable avec la société américaine. Le couple, heureux à New York, débarque alors dans le Missouri et c'est le déclin avec ses citadins crétins, comme le cinéaste le montre ouvertement. Et puis il y a le pardon du mari à la télévision, vrai faux cul et vrai culte du pardon américain (une allusion à l'affaire Clinton ?). Saluons également l'intéressante relation du mari avec sa soeur (superbe jeu de Carrie Coon). Un film imparfait, parfois ennuyeux mais troublant.
c'est un bon thriller mais plus le film avance plus la critique des apparences et du mariage parfait fait place à de la surenchère psychopathe et c'est dommage.De plus la fin indécise m'a déçu.
J'ai bien aimé ce film qui nous présente de multiples rebondissements. Ben Affleck est parfait, il suscite de l'empathie (on le plaint, au moins un peu, quand tout le monde se déchaine contre lui) mais aussi du mépris (car il a pas mal de faiblesses, notamment avec la gent féminine, qui font qu'on comprend quand même un peu le déchainement des médias contre lui). Ce film parle aussi beaucoup de faux-semblants (qui sont d'ailleurs à l'origine des multiples rebondissements) et de la différence qu'il peut y avoir entre la vie privé (qui nous dévoile tels qu'on est vraiment) et la vie publique (idéalisée). Donc au total j'ai trouvé ce film très bien, surprenant.
Un bon film du genre, un bon suspense, tien en halène toute la duré du film, a voir sens hésitation.
J'espérais évidemment mieux que 3 étoiles pour un fincher, réalisateur que j'affectionne particulièrement comme tout le monde. Ce n'est pas tant la faute à la réalisation et à la photo, impeccables, ni aux acteurs, que j'ai trouvés plutôt bons (Rosamond Pike surtout parce que ben Affleck quoi...). Non, c'est plus le scénario et ses grosses ficelles qui ne passent pas complètement. Intéressant de poser des méchants de cette sorte, parce que c'est rare, intéressant aussi de poser un regard satirique sur la médiatisation de l'instant, mais la confrontation des deux pose problème puisque le côté ridicule de l'un nuit à la tension de l'autre. Le thriller à la fincher sur la manipulation n'est donc pas le meilleur de sa filmographie, puisque je choisis de ranger ce Gone Girl aux côtés de the game, son autre film dans ce genre, plutôt que social network, fight club ou seven, qui sont bien plus cohérents.
Thriller au rythme très lent, l'intrigue est intéressante, bluffante, captivante et nous tient en haleine jusqu'à la toute fin. Bon jeu d'acteurs. Un film qui joue vraiment avec nos nerfs. Petit bémol pour la fin qui est un peu bancale et pas très crédible.
ferdinand75
Un très bon polar , très astucieux , aux rebondissements multiples. Mais c'est la construction même de l'intrigue , qui est très intelligente.Car tour à tour chacun des protagoniste devient le coupable potentiel.Le scénario est maquiavélique, et les pièges sont multiples. Les deux acteurs principaux sont excellents. Et le dernier retournement final est éblouissant. Un très bon film qui sort un peu des sentiers battus du polar.
Troublant, choquant, surprenant... Les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier cet excellent thriller. Le film prend son temps pour installer le doute, nous mettre sur des fausses pistes, puis nous ramener brutalement à la réalité. C'est bien réalisé, bien joué, efficace.
Une dramatique qui ne m'a pas emballé plus que cela. Le scénario ressemble à celui d'Inside (Andrés Baiz) mais la fin (et un petit peu avant) nous déconcerte. C'est bâclé, c'est pas trop crédible, c'est un peu se foutre du monde et des enquêteurs. On a eu l'impression que les producteurs ont dit à Fincher: "Hey David, t'as plus que 2 bobines et on a toujours pas notre interdit-moins-de-12-ans. Fais quelque chose!"
J'aurais pensé à un dénouement plus élaboré, plus crescendo mais raisonnable quand même, comme dans Prisoners (Denis Villeneuve).
Mais là, rien.
Dommage.
J'aurais pensé à un dénouement plus élaboré, plus crescendo mais raisonnable quand même, comme dans Prisoners (Denis Villeneuve).
Mais là, rien.
Dommage.
Nicolas V
David fincher ( seven, fight club, the game , zodiac, social network , millenium ) et sa mise en scène froide et implacable revient nous choquer avec ce film de cette femme disparue.
Le scénario est plein de rebondissements surprenants. il ne s'agit pas que de se demander si ben affleck est coupable ou non. L'histoire va plus loin.
Le film dure 2h30 et propose une première demie heure pleine de suspense et de rebondissements. S'en suit la vision de la femme disparue . Original et surprenant, gone girl dévoile le coupable assez vite mais reste surprenant jusqu'à la fin.
La mise en scène reste impeccable mais Ben Affeck ne crève pas l'écran et la fin demeure assez bâclée voir inachevée.
Il semblerait cependant que David Fincher ai réussi son film sur le fond en traitant du couple moderne, nu narcissisme, des égaux et du désir dans le couple. Mais en délaissant légèrement la forme en ne nous proposant aucune scène poignante ( sauf celle violente sur le lit ).
Le scénario est plein de rebondissements surprenants. il ne s'agit pas que de se demander si ben affleck est coupable ou non. L'histoire va plus loin.
Le film dure 2h30 et propose une première demie heure pleine de suspense et de rebondissements. S'en suit la vision de la femme disparue . Original et surprenant, gone girl dévoile le coupable assez vite mais reste surprenant jusqu'à la fin.
La mise en scène reste impeccable mais Ben Affeck ne crève pas l'écran et la fin demeure assez bâclée voir inachevée.
Il semblerait cependant que David Fincher ai réussi son film sur le fond en traitant du couple moderne, nu narcissisme, des égaux et du désir dans le couple. Mais en délaissant légèrement la forme en ne nous proposant aucune scène poignante ( sauf celle violente sur le lit ).
Pour un film de David Fincher, je suis plutôt déçu. C'est un film correct mais sans plus. L'histoire n'est guère originale, je ne me suis jamais senti emporté ni manipulé par les nombreuses chausses-trappes de l'intrigue peu crédible. Seule l'interprétation de la femme de Ben Affleck jouée par Rosamund Pike est bluffante. La critique acerbe de la justice expéditive et de la justice spectacle aux Etats-Unis est très réussie, c'est le seul aspect du film qui m'a convaincu...
Très bon film, un peu mou et peut-être un poil trop long. Le scénario est captivant mais reste prévisible au bout de 20 minutes de film. les dernières secondes du film font le lien avec les premières secondes, la réalisation est plutôt bonne, on tente de nous amener dans un sens pour finalement nous surprendre, la tentative est bonne et louable mais les personnages sont peu accrocheurs, autant "elle" que "lui", ils sont même assez irritants pour des raisons totalement différentes. Un film à voir assurément, un film culte ? Non.
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