Derniers Avis : Gone Girl - Page 14

Une belle jeune femme blonde disparait mystérieusement le jour de son cinquième anniversaire de mariage. Une histoire qui fait saliver les médias américains. Au détriment de Nick, le mari de la disparue, qui voit les évènements le dépasser. Cette histoire critique l'information transmise par les chaînes d'infos, qui se révèlent amatrices d'histoires tordues et qui n'imagineraient jamais une autre vision d'un scénario. On pourrait citer un certain Choderlos de Laclos avec ses "Liaisons Dangereuses". Une oeuvre qui symbolsr bien le film. Celui-ci est mené par des acteurs d'exceptions, autant Ben Affleck que son double féminin, tous les deux époustouflants. Un film machiavélique, intelligent et critique aussi sur la vision des femmes, qui doivent vraiment se liberer et ne pas essayer de suivre un modèle. De plus, le cadrage est typique de David Fincher, très propre. Du travail de professionnel.

David Fincher est certainement le réalisateur le plus fascinant du moment tant sa filmographie ne comporte aucune fausse note. Dire que Gone Girl est son meilleur film n'aurait aucun sens. Car ce serait son meilleur film depuis le précédent soit Millenium. Gone Girl interroge quasiment toute sa filmographie. L'enquête tortueuse rappelle celle de Zodiac. Le thème de la manipulation renvoie à The Game. Et il y a un twist final comme dans Seven. Gone Girl m'a aussi fait penser à Liaison Fatale avec Michael Douglas et Glenn Close. D'ailleurs, quand on se souvient que Glenn Close avait reçu des lettres de menace quant à sa prestation dans le film d'Adrian Lyne, je me demande comment a réagi le public américain en voyant l'interprétation de Rosamund Pike ! Le film est autant le portrait d'un couple en apparence lisse et sans histoire qui s'effondre petit à petit que celui d'un homme broyé par l'enquête policière et les médias que celle d'une femme...dont je ne révélerai rien mais qui est le plus complexe que j'ai pu voir au cinéma ! Mais ce serait dévoiler toute l'intrigue du film. Là où Fincher semble avoir une opinion assez pessimiste sur le mariage, il magnifie en revanche cette relation frère-soeur. La police étant à l'ouest, la sœur est en fait l'unique bouée de sauvetage de Nick Dunne (Ben Affleck inexpressif comme à l'accoutumée mais bizarrement c'est moins gênant ici). La seule personne en qui il peut avoir complètement confiance. Alors je conçois que la fin peut frustrer mais c'est signe que Fincher n'a pas voulu céder à la tentation d'une fin "facile". Il a voulu manipuler le spectateur jusqu'au bout et c'est réussi. Il est, avec Scorsese, le seul réalisateur pour qui j'ai envie de dire : grouille-toi. La suite.

David Fincher est l'un des plus grands réalisateurs actuels, presque chaque film semblant dévoiler une nouvelle facette de son talent. C'est indéniablement le cas de « Gone Girl » qui, après un « Millénium » remarquablement mis en scène mais souffrant (légèrement) de passer après la version suédoise, vient rappeler à quel point le cinéaste est aussi un créateur, capable de mener à bien des projets aussi ambitieux que séduisants. Pourtant, tout n'est pas forcément parfait : peut-être un peu trop long, légèrement bavard... Mais j'ai presque envie d'écrire « qu'importe ». Car malgré ce léger souci de concision, on sent d'emblée la patte d'un auteur de haut vol, ce malaise presque envoûtant accentué par la belle et sombre photographie, donnant à l'œuvre beaucoup d'allure et de mystère. J'ai beau avoir vu venir à des kilomètres le spoiler: retournement à mi-parcours
, cela ne m'a en définitive pas gêné tant il est bien amené, construit, réalisé avec précision et surtout remarquablement écrit, avec ce qu'il faut de cynisme et de méchanceté pour le rendre encore plus fort. Alors c'est sûr que si vous venez tout juste de vous marier (voire pour les autres!), le film risque de vous faire l'effet d'une douche glacée, mais lorsqu'on y repense, quelle intelligence, quel regard acéré, quelle force dans la manière de développer les différents enjeux de l'intrigue sans jamais sacrifier sa dimension ténébreuse et au fond assez machiavélique. Enfin, si les seconds rôles sont globalement excellents (mention spéciale à l'étonnante Carrie Coon en frangine aussi cash que bienveillante), on retiendra surtout cet étonnant « couple » où Ben Affleck surprend en mari cherchant à contrôler au maximum les événements avec un succès très relatif, et surtout Rosamund Pike dans un rôle de spoiler: femme fatale aussi sensuelle que vénéneuse
 : une très belle trouvaille. Bref, sans être le chef-d'œuvre espéré, « Gone Girl » reste de ces films qui vous marquent durablement, nous laissant sur une impression de cauchemar éveillé aussi brillant que troublant : du grand art.

j ai vu ce film sans aucune penser je n est rien vu a ce propo mais pu**** qu il est superbe, un ben affleck ennorme.
le casting rien a dire l intrigue et l histoire est parfaite le problem c est qu il traine un peu en longeur.

Etonnamment bon film (n'étant pas fan de Ben Affleck). On ne voit pas le temps passé, la dynamique du film est plutôt bien choisie et l'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout. Pas de faute de raccord apparent ou de raccourci scénaristique. J'en reste encore scotché.

Seven, Fight Club, The Game, Benjamin Button, The Social network. C'était déjà diversifié ! Et bien avec Gone Girl, c'est encore une nouvelle surprise ! On change de décors, on quitte les caves sombres, on s'en va visiter la petite bourgeoisie intellectuelle. Amy, séduisante jeune femme, mariée depuis quelques années à Nick, disparaît mystérieusement. Les médias s'emparent de cette affaire qui s'annonce sordide. Peu à peu, les préoccupations et les intentions de tous deviennent de plus en plus floues. Ces non-dits qui émergement peu à peu font douter, nous poussent à nous méfier. Ces histoires jurent avec l'apparente élégance de nos protagonistes et de leur situation.
Roman noir par excellence, procès des médias, thérapie d'un couple névrosé, c'est un peu de tout ça ! Le tout servi par une Rosamund Pike qui brille drôlement par sa présence pour une disparue.

Tiré d'un roman de Gillian Flynn, David Fincher dépeint le cauchemar que peut devenir le couple et son mariage en apparences trompeuses, ce qu'il faut bien le dire, devient de plus en plus courant dans la société occidentale actuelle . La photographie est toujours aussi sobre chez le metteur en scène, un choix très judicieux pour un tel sujet, la B.O. de Trent Reznor est glaciale et colle parfaitement à l'ambiance, quant aux acteurs principaux, on aurait pu espérer un peu mieux de leur implication sur le film tant on a l'impression qu'ils récitent leurs textes sans conviction . Un thriller psychologique de très bonne facture qui renouvelle (un peu) le genre .

Le maître du thriller D. Fincher signe une fois de plus un sacré morceau de sa filmographie par un film des plus puissants tant par l'adaptation impeccable d'un bestseller qui en jette par son contenu, que par une réalisation totalement maîtrisée qui permet une immersion complète dans ce que le film tend à dire. Et ce qui frappe immédiatement ici, c'est la monté crescendo de la tension qui a du mal à se lancer dans les 20 premières minutes, par l'alternance de flashback et de scènes assez fragiles dans ce qu'elles exposent, pourtant une fois la phase d'exposition posée, le scénario explose littéralement et de manière incroyable, donnant non seulement tout son sens aux premières minutes et justifiant parfaitement le parti pris dans la mise en scène plus molle, mais aussi renversant totalement la vapeur concernant la direction que prend l'intrigue, laissant immédiatement sur le cul pour tout à coup relancer la donne de manière impressionnante au sujet du déroulement de l'intrigue. Ainsi à partir de ce moment la, tout ce qui est proposé fonctionne à merveille, troublant tout du long par certaines révélations qui sont parfaitement intégrée à l'intrigue créant de plus en plus d'intérêt pour le scénario, et les nombreuses situations inattendues sont à chaque fois une réussite, et cela concerne également le rôle des personnages principaux, trouvant toujours plus d'écho dans le développement de l'intrigue. De plus, cela va de paire avec une place très importante de chacun des protagonistes pour donner un relief encore plus appréciable au développement scénaristique, que se soit à travers le rôle du mari assez intelligemment mis en scène pour que le doute fonctionne tout du long ou à travers le récit initial de ce couple qui est fait par l'intermédiaire du journal intime d'une femme qui trouve son importance au fur et à mesure des événements, et cela de manière assez impressionnante. Car la clé de voûte de ce film, étant donné que cela reste l'adaptation d'un roman et que le scénario reste quand même en grande partie au crédit de son auteur ici, ce qui fait clairement toute la différence avec l'œuvre d'origine c'est une mise en scène archi bien pensée, d'une originalité implacable dans sa façon de raconter cette histoire hors norme, l'aspect narratif étant d'une singularité à toute épreuve, parvenant donner de l'importance à chaque vecteur de narration que se voit le rôle du journal intime, celui des flashbacks introductifs ou tout simplement par l'élément temporel puisque l'ensemble du scénario suit du début à la fin les conséquences d'une disparition inexpliquée, du début de l'enquête, au dénouement et cela en passant par les étapes incontournables comme le voyeurisme "people", aux suspicions de tout genre, jusqu'à la place si prend l'installation du doute, élément sûrement le plus convaincant de ce film par sa manière de jouer subitement de ce sentiment. En effet, il est difficile de discerner le vrai du faux dans les premiers temps par une mise en scène qui parvient à brouiller les pistes, un scénario très creusé mais surtout une interprétation de haut vol qu'offre B. Affleck dans ce thriller, puisque rien que le comportement de son personnage sème un doute affreux quand a sa bonne foi, et à la fois ne le mettant jamais a l'écran en position de coupable, pas forcément évidement vue la manière dont est établi me scénario mais qui est de très grande qualité ici. Tout aussi intelligemment, D. Fincher se joue très subtilement des codes du genre, et cela prend tout son sens lors de la scène clé du film qui lui permet ainsi d'exposer tout un tas d'autres éléments dans ce thriller tout en créant la surprise de la même façon incroyable du début à la fin pour un final qui traine un peu pour exposer une chose compréhensible assez vite, mais sacrément bien amenée, et laissant tout aussi circonspect que lors de l'événement charnière du film, pour autant il est capable d'établir visuellement une violence toujours aussi acerbe et obscure, sans non plus en abuser pour une fois de plus donner la plus grosse place à l'ambiance et ses personnages. Alors bien évidement que le casting est important ici puisqu'il port une partie importante de ce qui est exposé, que ce soit B. Affleck qui est bluffant et capable de maintenir le suspense simplement par son interprétation ou R. Pike qui propose ici sans aucun doute son meilleur rôle, surtout dans la puissance qu'elle donne à son personnage mais aussi par sa place assez incroyable au cœur du scénario, l'illustrant de façon incroyable, néanmoins de nombreux second rôle trouve aussi leur importance comme la sœur au franc parlé proposant quelques dialogues bien sympas, la flic qui ne tombe pas dans les clichés trop faciles et même N. Patrick Harris trouve sa place, offrant une performance assez inhabituel de sa part mais qui fonctionne impeccablement, donc c'est clairement l'addition de ce cercle de personnages créant chacun à sa manière un aspect qui entoure une disparition, cela étant une poutre maîtresse de l'intérêt porté à l'ensemble de ce thriller assez singulier. Alors même le film à tendance à avoir du mal à démarrer réellement malgré une qualité indéniable de ce qui est exposé et de la façon dont cela est amené, et cela leur se ressentir également au sein de quelques scènes moins prenantes, on ne peut être que transporté dans cette longue aventure durant laquelle on passe par tout un tas d'émotion bien distincte mais aussi par toute les moments clés qui constitue ce genre d'événement, allant très loin dans le détail et de manière très réussie étant donné que chacun des éléments sont passionnant et en plus traité de telle manière que plus on en apprend, plus on est intrigué, pour plus d'une fois créer la surprise, et cet aspect la du film fonctionne parfaitement!

J'avais peur d'avoir peur; mais en fait pas du tout. C'est une sorte de thriller dans lequel on se prend tout de suite au jeu. On voit pas le temps passé. Le scénario est très original et ça fait du bien! L'actrice est vraiment fabuleuse. Il y a pleins de rebondissements, je vous défie de deviner la fin! :)

Encore un film grandiose de Fincher, on finirait par se lasser ! Tout est excellent dedans, le jeu d'acteurs (Rosamund Pike et Ben Affleck forment un sombre duo, pour notre plus grand plaisir), le scénario (incroyablement tordu et ficelé à la perfection jusqu'au sadique dénouement) et surtout la réalisation (David Fincher nous prouve une nouvelle fois quel cinéaste il est, notamment de part la beauté de l'image et sa fluidité dans l'action). La psychologie des personnages est incroyablement complexe - le personnage de Rosamund Pike est foutrement tordu! - et le réalisateur parvient à mettre mal à l'aise le spectateur grâce à une atmosphère glauque toute en noirceur ! Chapeau bas monsieur Fincher !

Le nouveau Fincher, Donc bien obligé de le regarder et franchement je pense au cinéma, niveau retournement de situation et ascenseur émotionnel on fait difficilement mieux, tant le film est bien réalisé.

Si l'on devait citer une discipline complexe à maîtriser, on pourrait sans doute évoquer la recherche olfactive d'un vent disparu dont la senteur exquise aurait laissé de telles traces dans le slip des convives que ces derniers chercheraient sans cesse à en reproduire les efffets.

Dans Gone Girl, c'est Ben Affleck qui s'y colle, après avoir largué une flatulence blonde si démentielle qu'elle convoque jusqu'aux grandes instances civiques de tout un pays. Avec son air un peu benêt et ses sauts d'humeur, l'acteur est en effet parfait pour maintenir le suspense sur sa culpabilité et nous invite à nous demander s'il n'aurait pas lui-même sequestré jalousement son pet de lendemain de fête dans les volutes onctueuses de ses draps souillés.

On n'en dira pas plus ici sur le scénario sinon que ce dernier est particulièrement malin et que Ben Affleck et son pet ont un passif compliqué, fait de passion, d'amour, de lutte et d'une quantité non négligeable de papier toilette.

On s'attardera plus sur la mise en scène glaçante et glacée d'un David Fincher en pleine forme qui semble aimer filmer son pet disparu à tel point qu'on ne peut que jubiler devant toutes les effluves qu'il déploie dans un manège où l'on ne sait jamais qui est l'enfumé de l'enfumeur.

Bravo !

Moi-même me suis laissé lentement entraîner dans cette spirale diabolique au fumet si délicieux qu'elle me fit me souvenir de mon enfance chérie où ma tendre maman me pardonnait tous les écarts venteux chers aux enfants joueurs en lavant mes dessous avec amour lorsque le soleil à son zénith titillait doucement ma peau lisse et assoiffée de vie - Marcel Prout

Sans aucun doute, dans Gone Girl, Rosamund Pike va relayer Glenn Close (Liaison Fatale) au rang de petite écolière. Woua ... elle vous met vraiment l'angoisse. Du grand art !

Ouais, Fincher le retour ! Ouf, on a retrouvé le meilleur réalisateur américain depuis 20 ans, quand il s'en donne la peine, celui de Seven, Zodiac et Panic Room, ce dernier d'ailleurs auquel les couleurs et l'atmosphère font parfois penser. Virtuose du montage, grand directeur d'acteur (même Ben Affleck est bon), maitre des cadrages et travellings... le spectateur se régale. Ajouté à cela, un propos ultra-misanthrope et pas seulement misogyne... Si le personnage de Rosamund Pike (extraordinaire et qui a gagné ses galons de grande garce du 7e art) est gratiné, celui composé par Ben Affleck n'est en effet pas franchement glorieux... Et Fincher, qui s'était un peu égaré sur les trois derniers films, retrouve ici ses pulsions anarcho-nihilistes déjà aperçues dan Fight Club et Seven, et ça fait du bien. Le mariage est ici dynamité, tant mieux, ça change des comédies romantiques faussement politiquement incorrectes et réellement conformistes sur ce point. Idem les journalistes et la foule de bons et braves contribuables, que le premier tordu venu arrive à manipuler. Bref, tout le monde en prend un peu pour son grade, et c'est jouissif, parce que Fincher, même s'il est dans la fiction, sait rester dans la mesure et éviter la caricature. Et surtout, surtout, et Dieu que ça fait du bien par les temps qui courent, Gone Girl bénéficie d'un scénario charpenté et assez imprévisible, même pour un gros reloud blasé comme moi !

Super film : la première partie qui présente la disparition , leur rencontre , les médias , les associations , l'enquête etc est tres bien : on s'ennui pas du tout et la seconde partie ( le reste ) super avec l'avocat , l'engrenage etc bref je spoil pas mais ce qui m'a plus moyennement ( d'où le -0,5 à la note ) c'est la fin qui selon moi est un peu brouillon ;-( ;-)