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Daniel C.
152 abonnés
721 critiques
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2,0
Publiée le 12 octobre 2014
Une salle bondée, des spectateurs enchantés d'avoir été tenus en haleine durant près de deux heures et demie. Mais voilà, pour ma part, je déplore qu'un film pareil fasse un carton, alors que des films plus modestes ou même de qualité ne fassent que peu d'entrées. Ici, il y a tous les ingrédients du film américain : on pense américain, on raisonne en américain, la presse, la télévision, la police, la justice, le couple, le voisinage, les liens familiaux, l'automobile, le dollar, le milieu professionnel, tout sonne américain. Et moi, je n'aime pas qu'un modèle, quel qu'il soit, me soit imposé. J'ai plaisir à aller aux Etats Unis, j'ai plaisir à découvrir l'Amérique, mais je n'aime pas lorsqu'un modèle prêt à penser m'est imposé. Alors, le suspense est au rendez-vous, mais ce que ce film provoque ne me plaît pas.
A lire les critiques enthousiastes le succès du film tient au suspens haletant. C est peut être mais quand on a lu le livre, le suspens est un peu éventé ! Et comme le film est très fidèle au livre on s ennuie ferme ! En plus il semble que Ben Affleck ait perdu sa sensibilité d acteur en même temps qu il prenait des kilos de muscles. La gonflette ne lui réussit pas.
La bande-annonce était étrangement trompeuse. Car le film est mis en scène comme un drame sur un couple, suivant ses hauts et ses bas. Et Fincher révèle tardivement les propos de son oeuvre : le thriller et le thème de la manipulation. Et ce qui fait la force du film, à savoir montrer un jeu de manipulation extrême de bout en bout à la sauce drama suivant le quotidien d'un couple ordinaire, le réalisateur se permet une critique ahurissante de la société américaine et de la surmédiatisation des faits divers et des affaires judiciaires. Chaque commentateurs faisant le procès d'un suspect, les journalistes faisant l'enquête à la place de la police et influençant la population et par conséquent le cours de l'enquête judiciaire et le verdict du procès. L'image, comme la pellicule du film, est trompeuse, facile à manipuler, à sortir une scène de son contexte en rajoutant une voix-off par exemple qui oriente le spectateur dans l'interprétation de la scène. D'un autre côté, le film échoue à créer du suspense, de la tension, en évitant de reprendre les codes de mise en scène du thriller qu'est le film, donnant une sensation étrange, décalée au spectateur. Et de ce point de vue là, le film est un échec, incapable de passionner le spectateur pour cette fiction. Fincher essaye d'en faire une tragédie moderne et réaliste, abandonnant le côté fun, immersif et prenant, le potentiel du film restera inexploité jusqu'au final. Un mélange osé entre Un élève doué et La Guerre des Rose.
" Gone Girl " est le nouveau film de David Fincher , réalisé 2 ans après " Millenium: les hommes qui n'aimaient pas les femmes ". Passé maître dans le genre du thriller, le cinéaste ne parvient cependant pas à retrouver la qualité de son précédent film. Certes, dans le cas de " Gone Girl ", la mise en scène est maîtrisée de bout en bout. Pourtant, le scénario est le principal point faible de l'œuvre. Prévisible, il ne provoque guère de surprise. De plus, le mystère entourant le film est entièrement résolu au bout de la moitié du métrage. Le scénario accumule les grosses ficelles et perd en crédibilité. Certaines scènes frôlent le grand guignolesque. Fincher, en essayant d'étudier la vie d'un couple, met en scène des personnages caricaturaux qui accumulent des clichés. De plus, sa " soi-disant " critique des médias n'est développée avec aucune subtilité. La musique de Trent Reznor et d' Atticus Ross est inexistante. Elle n'a aucun impact. Cette force et cette tension musicale que les 2 compositeurs arrivaient à créer en travaillant sur " The Social Network " et " Millenium" à ici totalement disparue. Seul les acteurs principaux et la mise en scène sauvent " Gone Girl " de la bêtise. Ni le scénario, ni le message que veut faire passer le cinéaste, ne sont suffisamment forts pour justifier la longueur du film.
J'attendais ce film avec impatience , je suis donc allée le voir en mettant la barre très haute à l'image du réalisateur David Fincher! Malgré un scénario et une histoire incroyable cela n'a pas pris pour moi, trop de lourdeur dans les dialogues et trop d'incohérence dans cette tumulte du couple .... Entre les flash back de la première partie et le "dénouement" rapide de la seconde on s'y perd un peu et je suis déçue... Reste un jeu d'actrice magistral pour la belle et douce Rosamund Pike et Ben Affleck convaincant mais un brin flegmatique.... A voir 1 fois!
Fincher a fait mieux.Si on retrouve sa pâte dans la réalisation et dans le rythme, le scénario est un peu invraissemblable, et ben Affleck pas le meilleur comédien du monde (il devrait se cantoner à la réalisation, bien meilleur) le côté diabolique de l'héroine n'est pas assez expliqué, analysé...Bref 2h30 qui auraient pu être mieux !
David Fincher dépeint les sociopathes avec un rare talent (Fight-club, Zodiac), mais son dernier film "Gone girl" n'est malheureusement pas plus abouti dans la forme, ni dans le fond qu'un téléfilm de début d'après-midi (i.e. "vengeance mortelle" "amour toxique"...). La première partie est ratée : l'utilisation d'une succession de courts flash-back pour raconter le début de l'histoire d'amour entre Nick et Amy la met à distance du spectateur et finalement rend les personnages assez inconsistants, la découverte d'indices successifs à charge contre Nick est également mise à distance avec la trop grande importance donnée par le film au traitement médiatique de l'affaire et ce au détriment du déroulement de l'enquête de police, enfin le jeu trop monotone et sans intensité de Ben Affleck impacte défavorablement la toute première partie du film. Cette première partie ratée fait que le premier twistspoiler: : Nick s'est fait piégé , tombe à plat dès lors que le personnage de Nick est inconsistant et qu'on a du mal à croire spoiler: au coté inquiétant de Ben Affleck qui offre un visage de poisson lune durant tout le film. Le deuxième twist :spoiler: Amy est en vie et à mis en place cette machination pour nuire à son époux qui était sur le point de la quitter pour une plus jeune maitresse tombe également à plat, dès lors que l'on comprend assez rapidement qui avait un intérêt à se venger de Nick. Le troisième twist : spoiler: Amy réapparait en faisant croire qu'elle a été sequestrée durant 30 jours par un de ses ex déséquilibré qu'elle a du tuer est peu crédible dès lors qu'il se greffe sur un récit assez superficiel de la psychologie de chacun des protagonistes. Le twist final : spoiler: est ridicule dès lors que l'on ne saisit pas en quoi la pression médiatique pour un homme qui en a souffert pourrait l'obliger à rester avec une femme qu'il déteste et qu'il craint . Alors qu'en réalité le livre spoiler: établissait le portrait de deux sociopathes, en choisissant de n'en retenir qu'un seul, David Fincher fait œuvre de simplification. Faire un film psychologique sans psychologie poussée des personnages est au final une erreur et un spectacle peu divertissant.
Film a eviter a tt prix ! Moi qui m'attendait a grd film par un realisateur et des acteurs de renom, je suis sorti du cine decue.
La premiere parti du film tres bien realisé rien a dire. Cependant la deuxieme parti du film tourne au ridicule et cela devient mm un nanar comme les telefilm difusé lapres midi sur tf1 ou m6.
Attention spoiler :
Le FBI et les enqueteurs qui gobent les dires dune femme remplie de sang avec un passé suspect et le mari qui est mm pas capable de placé des micros ds sa maison pour faire avouer sa femme....
Tt simplement ridicule. Jui dsl pour ceux qui ont peut etre aimer.
On ressort alors de la salle partagé. Est-ce le pire film de Fincher ou le pire thriller. Fincher est un excellent cinéaste, et clairement l’un des meilleurs en matière de thriller. Comment peut-il alors offrir un film de cette fausseté ? La seule once de vérité provient d’un personnage inattendu : l’avocat, joué par Tyler Perry. Il est le seul à voir les choses telles qu’elles sont et le dit lui-même dans le film : « c’est tordu ». Pour voir la suite de la critique sur The Cinester :