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Un visiteur
1,0
Publiée le 26 octobre 2014
Interminable. On passe le 1er tiers du film à attendre qu'on nous dévoile ce qu'on a déjà deviné, le 2e tiers à regarder sa montre, et le 3e à regretter de ne pas avoir pris une place en bord de rangée pour s’éclipser discrètement.
Un très bon David Fincher, avec une histoire en apparence banale qui va prendre un tournant totalement imprévu à mi-parcours. Ceci explique et justifie la durée relativement longue (2h30 ) du film, qui malgré un rythme assez lent, tient le spectateur en haleine jusqu'à la fin, en déposant une atmosphère de plus en plus pesante au fur et à mesure que l'intrigue se noue, puis se dénoue entre mensonges, perfidie et manipulations (parfois, et c'est mon petit bémol, à la limite de l'incohérence ou du capilotracté) jusqu'à la dernière seconde.
Derrière ce thriller lourd en 3 temps, on y retrouve une réflexion, assez critique et interpellante sur la couverture de l'actualité, la manipulation de foules et l'impact des médias et des émissions à sensations délivrant et déformant l'information, imposant leur vérité au grand public, au mépris de tout objectivité et de retenue. Avec des effets pervers qui vont bien au delà de la simple couverture médiatique et de la recherche du scoop.
Vraiment génial ce film! Il m'a mise en haleine du début jusqu'à la fin L'actrice joue d'une manière incroyable une vraie garce manipulatrice Il nous retourne le cerveau d'une manière très contrôlé J'ai adoré! Ça peut même donner des idées à certaine :)
David Fincher au sommet de son art ! "Gone Girl", malgré une durée de 2h30 environ, sait nous tenir en halène et nous surprendre tout au long du film. Les rôles de Nick (Ben Affleck) et de Amy (Rosamund Pike) sont extrêmement bien tenu durant tout le film, un jeu d'acteur sans fausse note. De plus durant tout le film l'ambiance de renfermement et de tension se ressent et entraîne le spectateur dans le film. Enfin ce film mérite d'être vue en VO, car le doublage ne fait pas ressortir la même émotion que les acteurs originaux. C'est donc un film à voir qui traite de nombreux sujet, et surtout qui s’intéresse à la perversion humaine, Fincher à encore réussi son pari !!
Un film tout simplement épatant du grandiose David Fincher. Une histoire finement écrite, un scénario bourré de suspens et de rebondissements très surprenants. On est totalement baladé ! Super jeu d’acteurs, surtout le duo Rosamund Pike / Ben Affleck vraiment incroyable.
Fincher m'impressionne. Encore. Peu de réalisateurs ont cette constance dans la qualité. Gone Girl vient allonger la liste de ses déjà nombreuses réussites : The Game, Se7en, Fight Club, Benjamin Button et Social Network. Ce qui frappe d'abord dans Gone Girl c'est qu'il évolue et se métamorphose au fil des minutes. Initié comme un polar mâtiné de flash back romantiques, il se transforme en thriller captivant et se promène du coté du documentaire pour mieux explorer le rôle des médias de masse, l'importance de l'opinion publique et sa manipulation par le pouvoir judiciaire. Gone girl traite aussi des relations hommes / femmes et des rôles qu'ils sont sensées épouser, mais aussi de cette promesse impossible que l'on profère lors du mariage : être le meilleur homme que l'on peut être pour le restant de ces jours. A cet égard même la bedaine de Ben Affleck devient justifiée. Gone Girl nous parle aussi (comme l'avait formidablement fait Revolutionnary Road) de la pression sociale, de ce processus sociétal apparemment inexorable qui fait que l'on devient un de ces couples que l'on abhorrait étant jeune. Si la première heure peut être pressentie, Fincher ne nous permet d'être sûr de nous à aucun moment. Et une fois le premier rebondissement dévoilé nous continuons d'être ballotté non plus dans l'incertitude de ce qui s'est passé mais dans ce qui se joue maintenant devant nos yeux. Les pions ont été placés, la partie est lancé et nous sommes plongés deux heures trente durant dans une histoire qui ne relâche jamais son étreinte. Impressionnant de maîtrise, Fincher nous autorise quelques soupapes de décompression toujours bien placées (Am I supposed to know my wife's blood type ?). Mon seul bémol viendra de la conclusion qui non content d'être légèrement invraisemblable nous laisse un goût d'inachevé. J'aurais préféré 15 minutes supplémentaires et un dernier rebondissement qui aurait décrit un renversement du rôle de chasseur et proie. En fait cette fin aurait même permis de finaliser le retournement des rôles en une sorte de boucle. Comme souvent chez Fincher l'excellent scénario n'est pas de lui mais tiré d'un roman. Sa richesse confère une profondeur à l'intrigue et la psychologie des personnages qui permet à chacun des acteurs principaux et secondaires de camper des caractères convaincants. Une scène : La première et la dernière image car elles sont les mêmes et pourtant nos sentiments à leur vision n'ont plus grand chose en commun. Du beau, grand cinéma
Avril 2024: revu avec autant de captivation que la première fois