Gone girl (En français, fille partie), correspond moins au film que le titre du roman Les apparences, que je n'ai pas lu, mais qui doit être très intéressant.
Bon en gros le film aurait mieux fait de s'appeller, Les apparences que fille partie.
Bref on a le deuxième meilleur film du meilleur réalisateur, David Fincher.
Franchement ce sont les plus belles couleurs qu'on ait pu réaliser jusque là, un teint très pâle, désaturé et maitrisé, comme celui-ci.
Après j'ai vu Gothika de Mathieu Kassovitz qui est passé devant, mais bref les couleurs sont magnifiques.
Comme dans tous les Fincher on est au bord de la crise de nerfs et on se sent très mal à la fin de la projection.
C'était déjà insoutenable avec L'étrange histoire de Benjamin Button mais ça a été pire avec Gone girl, qui nous présente la plus grosse psychopathe de l'histoire devant Hannibal Lecter.
Une histoire auto destructrice thème récurrent chez Fincher, que l'on avait déjà vu dans Fight club avec le schizophrène qui prépare de faire sauter des tours
Ou encore dans Seven avec le plus ou moins suicide de John Doe.
C'est une histoire absolument implacable et immorale
On a une intervention nocive des médias, autre thème récurrent chez Fincher, que l'on avait déjà vu dans The social network où l'on découvrait le parcours de Marc Zuckerberg jeune quand il créerait Facebook.
Ou encore dans Fight club avec le meurtrier qui se fait passer pour un journaliste et en profite pour tuer toute la famille du policier.
On a un dénouement traumatisant, superbe technique pour rendre le film plaisant que Fincher utilise en permanence, notamment dans Seven avec la scène de la boîte, dans The game avec la découverte de la vérité ou encore avec L'étrange histoire de Benjamin Button avec ces derniers plans qui font chialer quand Benjamin meurt.
Je ne vais pas spolier mais franchement si au stade des 2 heures de film, on m'avait dit que le plan d'ouverture allait en fait être la fin du film, je crois que j'aurais pété un câble et je n'aurais pas compris comment ça aurait pu être possible.
Bref ce dénouement est inattendu et angoisse profondément.
On a une scène de prise de sang, chose que l'on voit souvent chez Fincher, une fois de plus, notamment dans Alien 3, ou Panic room avec l'horrible piqure.
Cette prise de sang perturbera des années après, encore tous les phobiques de cette opération médicale, je peux vous le dire. Je le déconseille aux moins de 16 ans.
Et on a des meurtres, chose omniprésente chez Fincher, mais je ne vais pas dire de qui. 5/5