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    Gone Girl
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    2 035 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Gone Girl un chef-d'oeuvre ? Oui ! ... pendant une heure. Un véritable petit bijou. Malheureusement le film en fait 2h30, et la suite nous donne à voir l'enquête policière la plus bâclée et invraisemblable de l'histoire du cinéma. On a envie de se lever dans la salle pour apostropher la flic aveugle. Le reste des réactions des personnages est incompréhensible et le film devient un mix étrange entre SexCrime et la Guerre des Roses... Raté.
    tifdel13
    tifdel13

    89 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Critique garantie sans spoilers !

    Nick Dunne devient rapidement le suspect n°1 de la police quand sa femme Amy disparaît mystérieusement… C’est le pitch simple mais terriblement efficace de Gone Girl. Cet été, on portait aux nues Les Gardiens de la galaxie, cet automne, on ne se lassera pas de louer le dernier David Fincher. Le réalisateur de Seven et The Social Network parvient avec une facilité déconcertante à s’emparer du roman de Gillian Flynn qui paraît souvent inadaptable lors de sa lecture. Ceux qui ont lu et adoré Les apparences (en français), ne seront pas déçus.
    Seul (petit) point noir au tableau : Neil Patrick Harris, erreur de casting malgré lui ! Après dix années passées dans la peau de Barney Stinson (How I Met Your Mother), difficile pour l’acteur de nous le faire oublier. On ne voit pas ici Desi Collings, l’amoureux transi d’Amy Dunne mais Barney qui se serait trompé de plateau. On pardonne sans mal cet impair à Fincher, tant le reste de la distribution est idéale (mention à Tyler Perry dans le rôle de l’avocat truculent Tanner Bolt et Carrie Coon dans celui de Margo, sœur jumelle de Nick). Même Ben Affleck, qui nous a davantage convaincu en tant que réalisateur ces dernières années (The Town, Argo), est impeccable. Entre les mains d’un cinéaste surdoué, l’acteur nous fait oublier en moins de trois heures ces rôles les plus désastreux. Mais la star de Gone Girl, c’est la fille du titre. On connaissait déjà depuis dix ans le talent de Rosamund Pike, actrice britannique dont la beauté hitchcockienne inonde l’écran. Déjà magnétique en James Bond Girl dans Meurs un autre jour, tout en finesse dans la peau de Jane Bennett dans Orgueil et préjugés et pleine de charme dans Jack Reacher, elle fait preuve ici d’un génie sans nom. Rendez-vous en février prochain pour assister au sacre annoncé d’une actrice jusqu’ici bien trop sous-exploitée.
    Aidé par Gillian Flynn chargée du scénario de l’adaptation de son propre œuvre, Fincher signe avec Gone Girl, un thriller hors normes dont l’humour noir dédramatise l’atmosphère anxiogène doublé d’une satire des médias et du mariage. On conseille d’ailleurs à ceux qui viennent de convoler en justes noces ou s’apprêteraient à le faire de s’abstenir… Les autres, courez sans tarder découvrir LE film de la rentrée !

    Venez découvrir ma critique en intégralité et en avant-première sur mon site ScreenReview !
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juillet 2015
    Un début de film assez bien ficelée puis arrive le moment où le scénariste a le fil rouge qui touche le fil bleu en se demandant comment se sortir de tout ceci. Le film bascule alors du thriller à la SF dans un monde où les inspecteurs, notamment le FBI, sont dotés d'un QI inférieur à 75.

    Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    David Fincher revient aux affaires avec un thriller au scénario décoiffant, à la violence psychologique intense et continue, et à l'interprétation parfaite. La méticulosité et l'exigence du cinéaste transpirent dans chaque plan et apportent beaucoup de profondeur à un ensemble déjà très riche : entre affaires de couple, révélations de l’enquête policière et grand ballet des médias, le programme est copieux et peu avare en uppercuts, maltraitant systématiquement le spectateur à chaque fois qu'une éclaircie semble possible. Mais, malgré les chocs infligés par le déroulement de l'histoire (et il y en a !), l'ensemble manque de relief notamment en terme de rythme, et n'accompagne guère les envolées scénaristiques. Un verre à moitié plein en ce qui me concerne, accompagné néanmoins de la nette sensation d'avoir assisté à un spectacle unique : jugez par vous-même !
    LeFilCine
    LeFilCine

    182 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Après Millenium, le nouveau thriller de David Fincher ravira sans aucun doute les fans du genre et les admirateurs du réalisateur. La mise en scène est haut de gamme, le rythme efficace : pour un film de deux heure trente, il faut le dire, c'est de l'excellent travail. Mais une fois ceci dit, que reste-t-il de Gone Girl ? Une histoire improbable, aux rebondissements alambiqués, et aux personnages non incarnés. Certes, le résultat n'est pas déplaisant, le scénario plutôt efficace, les seconds rôles sont très bons, mais cela ne fonctionne pas : tension et suspens ne sont pas là ! Le film est très nettement découpé en trois parties : la première, très classique, manque de cohérence et s'étire en longueur. La deuxième, beaucoup plus intéressante, suscite envie et curiosité. Mais la troisième et dernière partie, qui a le mérite d'être originale, tourne au surréaliste et à l'improbable. Rosamund Pike se débrouille pas trop mal mais son personnage est trop souvent illisible voire même assez pathétique. Quant à Ben Affleck, est-ce l'écriture de son personnage ou son jeu, mais dans tous les cas il semble terriblement peu concerné. David Fincher nous laisse clairement sur notre faim avec sa Gone Girl !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Je dois avouer que tenir un suspens aussi captivant sur une durée aussi longue (le film dure 2h29 !) est une vraie prouesse cinématographique que le réalisateur David Fincher (Alien 3, Seven, The Game, Panic Room ...) réussit avec brio !
    Tout est impeccable dans ce film : des acteurs brillants, une histoire génialement tordue mais palpitante et un savoir-faire évident du réalisateur pour les thrillers machiavéliques.
    Un film qui sort vraiment du lot !
    moket
    moket

    541 abonnés 4 348 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    David Fincher explore une nouvelle fois les tréfonds de l'âme humaine dans cet excellent thriller. Ici, il s'intéresse plus particulièrement à la vie de couple, aux apparences, aux médias (l'acharnement médiatique et le "tout pour le scoop")... Le scénario manipule habilement le spectateur. Ben Affleck parvient encore à surprendre en ajoutant toute une palette de nuances à son jeu et Rosamund Pike est exceptionnelle. Un film à ne manquer sous aucun prétexte !
    dougray
    dougray

    243 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2015
    David Fincher est un des meilleurs réalisateurs de ces vingt dernières années et s’offre le luxe, depuis quelques années, de surprendre à chaque nouveau film, souvent annoncé comme un plantage assuré et qui parvient à convaincre les plus récalcitrants. Après le fantastique "The Social Network" (qui traitait de la naissance de Facebook) et le remake plus que réussi de "Millenium", il s’attaque à l’adaptation du roman "Les apparences" de Gillian Flynn qui partait avec un double handicap : le risque de décevoir les lecteurs qui connaissent les rebondissements qui font tout l’intérêt du livre et la présence, en tête d’affiche, de Ben Affleck qui a su s’imposer comme réalisateur à Hollywood mais qui peine encore à faire l’unanimité sur son jeu. Mais, Fincher a su démontrer un flair infaillible pour les castings et prouve, une fois encore, qu’il ne s’est pas trompé en allant chercher, chez l’acteur, ce que lui reproche ses détracteurs : un jeu parfois trop monolithique traversé par des sourires de circonstances. Et ce sont ses défauts qui permettent au réalisateur de crédibiliser son propos en distillant le doute dans l’esprit du spectateur quant à sa responsabilité dans la disparition de sa femme. Ben Affleck campe, ainsi, Nick, un parfait modèle de l’américain typique (avec sa carrure de footballeur, sa mâchoire carré, sa fossette tellement viril au menton, son goût pour le triptyque télé-bière-canapé…) qui voit sa femme disparaître dans des circonstances particulièrement inquiétantes… mais qui reste, pour autant, très calme, poli et souriant avec tout le monde ! En égratignant son héros trop parfait par des défauts assez encombrants spoiler: (menteur, infidèle, égoïste, potentiellement violent…)
    , Fincher contraint le spectateur à se mettre dans la peau des personnages, qui peinent à comprendre ses réactions alors que les indices s’accumulent contre lui… spoiler: ce qui rend le twist scénaristique, qui arrive à mi-bobine et qui sera le premier d’une longue liste, d’autant plus terrible pour le public !
    Le coup de génie de Fincher est incontestablement de s’être servi de son intrigue pour dresser un portrait au vitriol du rêve américain qui voit l’idylle d’un jeune couple amoureux virer au cauchemar, sous les huées haineuses d’une société qui réclame vengeance sur la base d’informations déformées par le prisme médiatique. Car, plus que l’enquête sur la disparition (qui est déjà passionnante en soi), c’est bien cet état des lieux (avec la place des médias dans la société) qui est au centre du film, avec ce constat amer que, dans une société où tout va trop vite, les apparences priment toujours sur la réalité. Fincher ne sombre pas, pour autant, dans la leçon de morale pesante, et ce grâce, d’une part, à l’humour noir qui traverse le film du début à la fin (et qui vient considérablement aérer le récit) et, d’autre part, à la qualité de l’interprétation. Car, outre un Ben Affleck formidable, on retrouve la méconnue Carrie Coon en formidable sœur protectrice, l’inattendu Neil Patrick Harris en ex névrosé, un Tyler Perry étonnement crédible en avocat star ou encore la trop rare Kim Dickens en inspecteur tenace. La grande surprise du film reste, néanmoins, la prestation extraordinaire de Rosamund Pike, épouse parfaite sur touts les plans spoiler: qu’on découvre peu à peu bouffée par ses démons intérieurs (elle fait parfaitement ressentir toute la frustration de celle dont l’enfance a été volée par son modèle papier, créé par ses parents qui l’ont bien plus aimé qu’elle)
    . L’évolution de son personnage, sa transformation physique ou encore son incroyable regard sont autant de prouesses qui font d’elle une sérieuse prétendante à l’Oscar. Dès lors, que peut-on reprocher au film ? spoiler: Certains y ont vu une dérive misogyne mais les défauts si masculins de Nick ainsi que le rôle si touchant de sa sœur interdisent, à mon sens, un tel jugement (sauf à considérer qu’un rôle de femme à l’écran doit être forcément pacifique).
    Tout au plus, pourra-t-on considérer que le scénario est, parfois, un peu trop tiré par les cheveux spoiler: (le plan d’Amy, malgré quelques imprévus, se déroule un peu trop facilement)
    mais force est de constater que les quelques rebondissements qui flirtent, parfois, avec le peu vraisemblables renforcent le final qui restera comme spoiler: un grand moment d’injustice qui s’inscrit dans la grande tradition des films de Fincher (de "Alien 3" à "Zodiac" en passant par "Seven").
    "Gone Girl" est, donc, une époustouflante réussite dont le sujet et son traitement ferait presque passer au second plan, la superbe photographie, la discrète mais efficace BO et l’extraordinaire qualité de la mise en scène qui brille par son montage audacieux et son rythme incessant. Bref, "Gone Girl" est sûrement un des meilleurs films du maître... et peut-être le meilleur film de l'année !
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2014
    « Gone girl » est un film qui n’a pas que des qualités mais… qui n’en est pas loin quand même ! Rien à redire sur le casting. Ben Affleck et surtout Rosamund Pike incarnent avec beaucoup de justesse un couple heureux en apparence, mais en réalité à la dérive. Si lui prouve une fois de plus qu’il est un très bon acteur qui a juste, de temps en temps, fait des mauvais choix, cette dernière livre une composition dont on reparlera quand il faudra distribuer des médailles et des prix d’interprétation, vous verrez… Les seconds rôles ont leur importance et ils sont nombreux, avec une mention spéciale à Carrie Coon en sœur-jumelle-courage et Niel Patrick Harris dans un rôle dont, malheureusement, on peut difficilement parler sans dévoiler une partie importante de l’intrigue. Parce que l’intrigue, on y vient, elle est solide, elle est complexe, elle connait un puis deux puis trois rebondissements. Il ne faut pas se fier au petit résumé d'Allociné. Je ne peux pas trop en dire car à sa moitié, le film prend un virage à 180° et il faut garder le suspens pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas encore le livre. Voilà un scénario charpenté, qui tient en haleine pendant presque 2h30 sans jamais faiblir. Dix fois, vingt fois l’intrigue est sur le fil et peut basculer, on ne sait pas comment tout cela va finir, rien de téléphoné, on est sur la brèche tout le temps, c’est même un peu éprouvant pour les nerfs ! Le scénario est touffu, mais on ne lâche jamais le fil, il y a des flash back par dizaines mais on comprends tout. Si on ajoute à cela le talent de David Fincher (mais de dire qu’un film de Fincher est un très bon film va finir par devenir un pléonasme !) qui soigne tout (décors, photographie, habillage musical), qui filme les scènes clés avec le talent d’un Tarantino (et c’est un sacré compliment dans ma bouche), qui se permet même le luxe de quelques pointes d’humour çà et là , alors on doit se rendre à l’évidence : on est devant un sacré bon polar comme on aimerait en voir beaucoup, beaucoup plus souvent ! En réalité, « Gone girl » est plus qu’un polar ou qu’un thriller. C’est une giclée de vitriol sur le mariage, sur les rancœurs qui pourrissent au sein d’un couple, sur la part de manipulation que l’un peut exercer sur l’autre, sur la frustration qui peut elle aussi conduire, tout doucement, à la rancune et à la haine. Et puis, Fincher asperge aussi de son acide sulfurique, au passage, les médias américains. Accuser de mener des enquêtes à charge en parallèle de la police, de désigner les coupables qui lui convienne, de les clouer au pilori, la presse américaine de Fincher est sans éthique, sans déontologie et incapable, forcément, de la moindre autocritique. Evidemment, si on connait le livre de Gillian Flynn qui s’appelle en français, je crois « Les apparences », on aura peut-être moins de plaisir à se laisser mener par le bout du nez par Fincher, on sera peut-être plus critique que je ne le suis. Surtout que j’ai cru lire quelque part que la fin avait été changée par l’auteur-scénariste elle-même, ce qui est inhabituel. Au rayon des petits bémols, mais vraiment pour chipoter, on peut regretter quelques détails peu crédibles à la fin du film, éventuellement un fin qui tire un peu en longueur aussi. « Gone girl » se termine sur une note cynique, assez amorale, qui ne plaira peut-être pas à tout le monde mais moi, qui me va bien.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Voici un moment que Fincher s'est imposé comme l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération, mettant la suprême intelligence de sa mise en scène au service de matériels divers et variés, pour le meilleur ("The Social Network" avec le brillant Sorkin) ou le moins bon ("Millenium", qui tournait à vide). "Gone Girl", adaptation patiente, ultra-précise mais impressionnante d'un autre thriller, appartient déjà au meilleur de la filmographie de Fincher. On connaissait déjà le style distancié, faussement froid de Fincher, on découvre ici une direction d'acteurs supérieure, qui lui permet de créer l'un des plus beaux personnages de psychopathe que l'on ait vu depuis longtemps, et qui marque durablement : il suffit de voir la tête des couples - en particulier - sortant de la salle ! Admirable aussi la manière dont Fincher (un peu comme Kubrick avec Cruise dans "Eyes Wide Shut") a su utiliser en faveur du film le manque de crédébilité endémique de Ben Affleck, pour la transposer dans son personnage de mari douteux, harcelé par les medias impitoyables (et stupides... jolie critique, soit dit en passant). On appréciera évidemment que le film ne sacrifie pas à la tentation du happy end, et du bouclage bien serré de son scénario policier, pour nous offrir une fin en forme d'infinie torture, et, à peine remis du choc, on pourra toujours réfléchir sur la vision terriblement pessimiste du couple offerte par "Gone Girl".
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Un thriller qui se casse la figure moins de 5 minutes après avoir commencé, qui enchaîne les incohérences, les illogismes et tout le monde crie au chef d'œuvre ?! Parfois, je trouve le monde bizarre. Le film ne s'améliore jamais après son départ raté. Il y a bien une dizaine de minutes excellentes mais elles sont entourées de vide absolu, de bavardages inutiles, de scènes ridicules et ne tenant pas debout. À aucun moment l'histoire d'amour n'est crédible, les détails non plus, quant aux personnages ils sont exaspérants, impossible de s'attacher à l'un d'entre eux. Et je ne parle pas de l'interprétation de Ben Affleck, en dessous de tout. Vraiment, je ne comprends pas l'engouement autour de ce film !!
    andika
    andika

    107 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Ce film est très intéressant. Il joue sur les apparences justement et nous montre bien qu'il ne faut pas toujours se fier à ce que l'on voit. C'est fou à quel point la narration, selon le point de vu, nous raconte des choses totalement différentes alors qu'il s'agit de la même histoire. Ce qui semble un temps idyllique se transforme en cauchemar. Un mari aimant peut devenir le plus grand des sociopathes selon les apparences. Une femme délaissée et victime peut également se montrer redoutable et vengeresse.

    C'est encore un film méta, qui se regarde. D'une part, il nous montre que les apparences sont trompeuses et il nous trompe également quant à son genre, à son histoire et c'est vraiment bien fait, on est bien scotché à son fauteuil.

    Ce qu'il est possible de déplorer finalement, c'est que le délire n'aille pas assez loin dans la manipulation et la perversité, genre où David Fincher excelle, notamment dans Seven. Mais on sent que le réalisateur s'est fait très plaisir sur une scène particulière qui emploie vraiment à bon escient les talents de Rosamund Pike. Que dire de cette comédienne si ce n'est qu'elle nous livre ici une performance sublime ? Découverte il y a un certain temps déjà en James Bond girl, elle ne cesse de s'affirmer.

    Gone Girl vaut vraiment la peine d'être vu, car il y a de l'inattendu, de la surprise, de l'étonnement et surtout, de la profondeur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 juin 2020
    S'i n'a pas l'aura de la réputation qui le précède il n'est toutefois pas en reste et demeure malgré tout un thriller correct.
    Finalement son principal couac c'est de n'être que bien trop conventionnel.

    Dans une discussion animé sur un forum de discussion centré autour de son cas, je l'ai qualifié de manière un peu goguenarde et provocatrice je l'admets, de "téléfilm 2.0".
    Nous sommes presque tous tombés par inadvertance (ou non) sur un téléfilm de l'après-midi avec en toile de fond un enlèvement ou un thriller. Ne serait-ce qu'en regardant d'un oeil tout en s'occupant à côté. Dans la très grande majorité des cas, le mécanisme dans lequel circule la trame est à peu près toujours le même et sans surprises.
    Mais il y a une deuxième catégorie ou certains d'entre eux arrivent à tirer leur épingle du jeu en nous offrant quelques rebondissement inattendus et une histoire plus prenante tout en reprenant tous les préceptes du téléfilm.

    "Gone Girl" lui, je le mettrais dans une troisième catégorie. Celle du "téléfilm 2.0" une sorte de nec plus ultra avec évidemment un casting de choix, une durée rallongée, des plans et un jeu de lumière plus affinés. Le tout saupoudré d'une B.O plus haletante et en étant bien sûr calibré spécialement pour le cinéma.

    Comparer ce film à ce qu'un téléfilm peut offrir de mieux est donc un peu réducteur mais c'est un peu l'impression que j'ai eu.

    Malgré une Rosamund Pike qui distille toute une palette de son jeu d'actrice Et un twist central très bien amené, "Gone Girl" n'est pas un film marquant en cause notamment, son manque d'identité et de personnalité, qui lui fait ombrage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2019
    David Fincher nous propose une fois de plus avec Gone Girl, un thriller grandiose doté d'une réalisation parfaite et d'un scénario de Gillian Flynn d'une ingéniosité et d'une intelligence rare. L'histoire de ce couple incarné par Ben Affleck, très bon comme d'habitude et Rosamund Pik, impressionnante par sa performance dans son rôle d'une crédibilité absolue, qui s'enlise dans le mariage et qui ne fait qu'accroître ce malaise inéluctable. Fincher "trimbale" le spectateur comme il sait si bien le faire en passant d'une intrigue à une autre, en transmettant une angoisse et une atmosphère pesante avec un final pour le moins inattendu.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Chaque film (dix au total depuis 1992) de David Fincher constitue un évènement à sa sortie. "Gone girl" n'a pas dérogé à la règle, réussite commerciale autant que critique. Souvent comparé à ses débuts à Ridley Scott pour son cinéma essentiellement visuel né de son passé de réalisateur de vidéo clips, Fincher s'en écarte un peu depuis "Zodiac", s'appuyant sur un classicisme mettant davantage l'intrigue et le sous-texte en avant. Nous sommes dans un thriller, genre de prédilection du réalisateur, tiré du roman éponyme de Gillian Flynn dont elle a écrit elle-même le scénario. Derrière une intrigue assez classique qui vaut surtout pour ses retournements complets de point de vue, Fincher se livre à une charge très acide contre les médias de son pays. Les méandres sinueuses de l'enquête quant à la disparition d'Amy (Rosamund Pike), la femme de Nicolas Dunne (Ben Affleck), le jour de leur cinquième anniversaire de mariage sont clairement dessinées par les médias qui devant cet épais mystère influent directement sur son déroulement. Fincher démontre que selon l'attitude de Nicolas face à la caméra lors des interviews nombreuses générées par cette affaire qui passionne les foules, la police orientera ses pistes dans une direction ou une autre révélant ainsi son incapacité à travailler sereinement. Billy Wilder dans un autre décor et sur un autre prétexte avait lui aussi dénoncé l'impudeur et le cynisme des médias avec "Le gouffre aux chimères" (1951). Le couple modèle montré dans les flashbacks introductifs s'avère vite insupportable par l'autosatisfaction que procure au deux protagonistes leur amour soi-disant unique et Fincher s'y prend à merveille pour insinuer le doute sur cette construction forcément artificielle. On sait d'emblée que derrière la façade rose bonbon de ce bonheur, tapis dans une villa ultra chique mais sans âme, se cache une réalité plus complexe et moins idyllique. La disparition d'Amy va nous y plonger en révélant progressivement la véritable nature de leur relation. Ben déboussolé par le déferlement médiatique est en permanence appelé à la rébellion par sa sœur jumelle qui tient le bar du village où lui et sa femme se sont retirés suite à la perte de leur job new-yorkais. Ben Affleck dont on ne cesse de louer le virage à 360 degrés qu'il a su donner à sa carrière est parfait dans ce rôle qui demande tout à la fois du charisme mais aussi une dose certaine de fatuité. Pour son premier grand rôle qui ne devrait pas la mener très loin de l'Oscar, Rosamund Pike rejoint d'emblée les grandes psychopathes du thriller américain. Ce casting pas évident au départ est au diapason du cinéma un peu froid de David Fincher qui s'est parfois perdu dans la longueur de son film aux invraisemblances un peu grossières et dont le déroulement s'avère vite prévisible pour les habitués du genre. Un très bon cru qui ne méritait peut-être pas toutes les éloges dont la presse s'est répandu depuis sa sortie. Mais Fincher ne démontre t-il pas lui-même dans son film que l'influence des médias a parfois une portée auto-réalisatrice ?
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