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x-worley
148 abonnés
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4,0
Publiée le 11 octobre 2014
Bon clairement j'ai adoré ce film. Je m'attendais a prendre une claque et franchement j'ai pas été déçu. Y a vraiment qu'avec Fincher qu'on voie ça. Une fois plus on est scotché a son siège, on est happé dés les premières secondes dans cette histoire, c'est virtuose(flash-back), c'est haletant de bout en bout. L'image est a tombée, tout est la pour nous mettre dans l'ambiance( la bo est absolument génial) et et ça fonctionne a mort. Et quand le puzzle commence a se mettre en place c'est encore plus énorme, les acteurs sont tous impeccables. Nan franchement y a pas de tromperies sur la marchandise la, c'est une claque ce film.
Interminable. On passe le 1er tiers du film à attendre qu'on nous dévoile ce qu'on a déjà deviné, le 2e tiers à regarder sa montre, et le 3e à regretter de ne pas avoir pris une place en bord de rangée pour s’éclipser discrètement.
Quand David Fincher se mêle de la relation en couple, ça donne ce genre de film. Si l'exercice visuel et scénique est réussi (comme d'habitude quand on s'appelle Fincher), le scénario, quant à lui, est très (trop?) séquencé. Des fondus au noir et des crescendos sonores peut-être inutiles? Le rythme a beau être soutenu, ça va beaucoup trop loin par la suite, tellement loin... Et c'est étrange car le film est bon, voire très bon (fincher oblige) mais la fin laisse réellement de marbre. Ce n'est pas un film policier, ce n'est pas un film de suspens, c'est un film social à l'américaine. Si le film n'avait pas été une adaptation, peut-être aurait-il gagné en puissance?
Lorsque je suis allé voir "Gone Girl", j'avais un peu d'appréhension quant au fait que le film soit réalisé par David Fincher. Après avoir vu "Millenium" que je trouve être un très bon thriller, je commençais à apprécier ce réalisateur qui rend des ambiances très sombres et manie à perfection l'art de surprendre le spectateur. Auréolé par les critiques et les spectateurs, je commençais à attendre beaucoup de ce film. Et le moins que je puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu. Débutant tranquillement, le film ne nous laisse pas attendre plus longtemps puisque 5-10 minutes après l'entame de ce long métrage, l'intrigue est lancée. Peu à peu on s'attache à Nick Dunne (le personnage incarné par Ben Affleck) et à sa femme disparue que l'on découvre à l'aide de multiples flashbacks. Cependant, au fur et à mesure de l'enquête, on en vient à douter de l'innocence de Nick et de sa possible culpabilité dans le meurtre de sa femme... Axé en 3 parties très bien orchestrées, l'on va de surprises en surprises et l'on ne compte plus le nombre de fois où l'on se demande lequel du mari ou de la femme est le vilain de l'histoire. Montant en intensité du début jusqu'à la toute fin des 2 heures 20, ce film est un grand cru de David Fincher porté par des acteurs excellents dans leurs rôles et un scénario (bien que tiré du best-seller de Gillian Flynn, "Les Apparences") bien ingénieux malgré quelques erreurs scénaristiques.
Certainement pas le chef d'oeuvre auquel je m'attendais au vue des critiques élogieuses de la bobosphère............ Apparemment il faut avoir lu le livre, car sinon il y a beaucoup de choses qui vont paraître obscures ou incohérentes ou encore traitées trop rapidement, comme les deux voleurs, la folle au selfie, le père malade et surtout le rôle prépondérant et destructeur des parents qui pour le coup est totalement passé à la trappe et pourtant cela explique la folie de la girl..... Et puis il y a Ben Affleck, chantre des bobos, qui joue encore en écartant les bras pour faire genre j'ai des biceps....... bref, ce film a été vendu comme une dénonciation du mariage, de l'apparence et de l'Amérique bien sûr....... Je ne vois pas le rapport avec le mariage, chacun fait ce qu'il peut dans ce truc et depuis quelques temps tout le monde veut se marier, alors....... j'y ai vu pour ma part, une dénonciation des médias (tous les médias) et d'une pauvre fille dont l'enfance a été détruite par des parents psychologues, on voit où peut mener la psychologie........
Quelle claque, ça fait longtemps que je n'avais pas vu pareil film. A l'image d'un "prisoners" qui l'année dernière avait fait un tabac et qui pourtant ne fait pas parti de la lignée des blockbusters, gone girl nous offre un immense moment de cinéma de 2h et 30 minutes. David Fincher qui faisait son grand retour, retour attendu par tous les cinéphiles tellement sa qualité de réalisateur n'est plus à démontré, nous dépeint le monde cruel des médias, la cruauté qu'ils ont à se délecter de la vie d'autrui, parfois horrible comme la disparition de la femme de Nick Dunne. Le scénario est bon et contrairement à ce qu'ont pu dire certaines personnes je ne le trouve pas si linéaire que cela, la tension monte crescendo. La fin est d'ailleurs assez surprenante bien qu'on se doutait spoiler: qu'Amy devait trouver une solution de replis pour avoir sa vengeance vis à vis de son mari . Le casting est très bon, Rosamund Pike est bluffante, elle est joue à la perfection son rôle de femme malsaine et prête à tout spoiler: pour prendre sa revanche , Ben Affleck est très bon aussi et ça fait plaisir car auparavant ces performances en tant qu'acteur (et non réalisateur) était bancales. Les seconds rôles ne sont pas à oublier non plus, Neil Patrick Harris, Tyler Perry, Carrie Coon et Kim Dickens font un boulot impeccables. Pour éviter d'en dévoiler trop je vais pas m'étendre plus sur l'histoire mais sachez qu'elle est surprenante et qu'elle ne laisse insensible personne. Franchement je n'ai rien de plus à dire à part que si vous avez aimé les thrillers n'hésitez pas et foncez vite au cinéma.
Une paisible bourgade du Missouri. Amy et Nick Dunne vont fêter leurs noces de bois - c'est-à-dire leurs 5 ans de mariage - juste après l'Independence Day. Amy, grande intellectuelle, est facétieuse. Elle a pris l'habitude d'organiser une "chasse aux trésors" à l'intention de son époux ce jour-là, avec des indices à trouver et des pistes à explorer. Mais Amy disparaît ce matin du 5 juillet... Gillian Flynn adapte son livre à succès pour le grand écran, et c'est David Fincher qui signe la mise en scène. Ce dixième long métrage du cinéaste est une vraie réussite. A deux ou trois "ventres mous" près, le récit (qui dure 2 h 30) tient en haleine rapidement, faussement "classique" en apparence. C'est la psychologie (finement utilisée) qui détermine l'évolution de l'histoire, et ses rebondissements. Au-delà du "polar", c'est une étude de moeurs qui est proposée, à la fois resserrée sur le couple Amy/Nick, et élargie (et compliquée) par la présence constante d'un "choeur" renouvelé - médiatique - totalement oppressant. Les deux protagonistes, Amy/Rosamund Pike et Nick/Ben Affleck, sont époustouflants. Autour d'eux, gravitent des personnages secondaires (Margo, la jumelle de Nick, l'enquêtrice de police opiniâtre, l'avocat de Nick...), tous utiles, et fort bien campés aussi. La réalisation est au cordeau, le montage de même. Un très haut niveau de cinéma.
"Gone Girl", ou le film (avec "Mommy") qui a le plus fait parler de lui en cette rentrée 2014... En effet le nouveau Fincher a mis tout le monde d'accord : que ce soit chez la critique, on ne peut plus élogieuse, que chez les spectateurs, tous béats d'admiration... Eh bien je dois dire que j'ai été moi aussi conquis par cet envoûtant thriller. David Fincher joue adroitement, magistralement même, avec les faux-semblants, les fausses pistes, les différents points de vues (Nick ou Amy), et les différents cadres spatio-temporels. En résulte ainsi un film éblouissant, et passionnant. La virtuosité de la technique y est pour beaucoup ; la mise en scène de David Fincher tutoie la perfection, et instaure un climat à la fois de reconnaissance (on s'identifie aux personnages), et d'anxiété, assez troublant. Tout en évoquant des sujets réellement graves comme la manipulation des médias, "Gone Girl" est un film en avance sur son temps, un film hors-conventions impressionnant qu'il faut à tout prix avoir vu, rien que pour son twist surprenant et son habile jeux de rôle pervers. Rosamund Pike est immensément flippante et Ben Affleck étonnant (car pas mauvais du tout) ! Courez-y les amis, mais gare à vous, la deuxième partie est vraiment dérangeante !
Vu sur le tard et après tout le monde. La musique est formidable. Le scénario est tordu, les personnages antipathiques, ça sent la misanthropie, derrière le prétexte d'une critique de la société du spectacle. Faut bien avouer que c'est quand même long et qu'il n'en reste pas grand chose après coup, sinon l'incontestable qualité formelle. Fincher n'est pas manchot, on le sait depuis longtemps, mais c'est un monstre froid, épris de mécanique implacable. La fin ouverte est intrigante, mais le film aurait pu déraper plus élégamment sans un épisode gore, faisant suite à un twist vraiment téléphoné qui amoindrit la force du personnage féminin, dont les mobiles s'avèrent finalement navrants de conformisme. Un film passable, assez peu sympathique, entre deux eaux, et plus finalement conventionnel que subversif.
Revisionnage, avis et note inchangée pour ce 10ème long métrage du cinéaste américain.
Ancienne critique :
Pour ma part Fincher signe ici un chef d'œuvre ainsi que son meilleur film qui est quasi parfait. Un thriller d'une belle envergure qui vous retourne, doté d'une histoire et d'un scénario saisissant et captivant. Tout s'enchaîne à merveille, c'est très bien amené, très bien construit, superbement ficelé et très bien rythmé ce qui fait que les 2h30 de film ne se font absolument pas ressentir et passent super vite. La réalisation est juste impeccable et très belle car on en prend plein les yeux. Les acteurs sont fabuleux avec des jeux d'acteurs impressionnants. Ben Affleck y est très bon, Rosamund Pike dans un rôle complexe à interpréter y est épatante, ainsi que Neil Patrick Harris et Tyler Perry assurent très bien aussi. La fin m'a quelque peu déçu car peut être un brin abrupte et aurait pu être bien meilleure même si elle reste tout de même très bonne. La B.O aussi m'a quelque peu déçu car elle n'appuie pas à fond le film et même si elle reste de qualité, elle aurait pu être plus forte, je relève d’ailleurs une légère apparition de la musique Don’t Fear The Reaper de l’un de mes groupes préférés Blue Öyster Cult mais malheureusement beaucoup trop bref. J’étais en extase aussi devant l’une des plus caisses de ce film, la Jaguar mais là c’est personnel. Il s'agit tout de même ici de mon Fincher préféré, d'un grand film, d'un des meilleurs films de l'année et il me tarde de le revoir car ce film transcende et mérite grandement d'être vu. Ma note : 10/10 !!
"Gone Girl" le meilleur film de David Fincher?!? C'est à mon sens évident! Je n'ai pas décroché une seule seconde, véritablement hapé par cette surprenante intrigue. ça faisait longtemps que je n'avais pas réagit verbalement pendant un film. J'étais seul dans la salle en tête à tête avec l'écran. Scotché pendant 2h30 sur mon siège! Nick et Amy un couple qui vit un bonheur parfait dans le moindre détail. Pourtant cette parfaite idylle sera bousculée le jour de leur cinquième anniversaire orchestré par la disparition de cette dernière. Dès lors, un long cauchemar attend Nick. Très vite, les regards se tournent vers lui et les accusations fusent. Immédiatement, Nick montre un incroyable manque d'empathie pour cette disparition. Un psy pourrait aisément diagnostiquer des traits psychopathiques (sociopathe est le terme employé dans le film) chez cet homme dont le seul effet de cette disparition est la crainte de se retrouver en prison. Aucune émotion ne transparait sur son visage. Il interroge même la police en leur demandant s'il doit être inquiet. D'ailleurs, il ne montre pas plus d'émotions envers son père qu'il dépose comme un colis devant sa maison de retraite. Toujours dans le paraitre de montrer des émotions qui ne semblent jamais authentiques. Peut on pour autant penser qu'il est le monstre capable du meurtre de sa bien aimée? C'est sans compter le génie de Fincher qui s'amuse avec le spectateur. "Je sais tout, j'ai tout vu....mais je ne vous dirais rien" à l'image du chat de ce couple régulièrement filmé. Probablement le seul témoin du drame. Un homme égoïste, nigaud qui n'a pour seul moyen de défense de se confesser par le biais de la télévision qui elle même sanctifie la pureté et l'innocence de la femme parfaite. Une intrigue solide qui avance tout le long du métrage avec force. Le cinéaste plonge les deux mains dans le cadavre de ce marriage pourri. Il trifouille ainsi dans ce corps putride Jusqu'à un bain de sang final des plus déconcertant. Le nouveau film de Fincher est vraiment magistral! Des coups de théâtre et des tiroires qu'il ouvre à l'infini pour surprendre encore et encore. Je pense que Ben Affleck signe ici son meilleur rôle. Froid et inquiétant puis....ben vous verrez! lol. Quand à la fameuse scène de nu qui a fait le buzz...C'est vraiment très furtif (euphémisme). Sa partenaire à l'écran, Rosamund Pike, est juste incroyable, belle et charismatique. Le tout orchestré par une musique lancinante qui n'est pas sans rappeler l'atmosphère étrange de Twin Peaks. Ainsi qu'une image des plus soignée. Un thriller psychologique plus que réussit avec toutefois une fin perturbante. Allez...Direct dans mon top 10 de cette année 2014!
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4,0
Publiée le 7 février 2017
« Ce qui compte ici, c'est pas ce que je suis, c'est l'apparence que je donne ! » Dans ce thriller machiavèlique et alambiquè de David Fincher, Ben Affleck est apparemment un homme banal dont la jolie femme, jouèe par Rosamund Pike, disparaît lors de leur cinquième anniversaire de mariage! Tirè de ce roman de Gillian Flynn, « Les apparences » , le scènario a ètè ècrit par l'auteur du roman elle-même qui ne s'est d'ailleurs pas gênèe pour changer complètement la fin! spoiler: Ça commence comme un suspense à la Hitchcock, de cette disparition et de la voix de cette jeune femme marièe via son journal intime avec des scènes de flashbacks qui nous aident à comprendre ce qu'ètait le couple Dunne! Puis, au bout d'une heure, "Gone Girl" rebondit complètement en devenant autre chose qu'un simple suspense hitchockien! il devient un film sur la sociètè entière, à savoir comment on attaque sa moitiè en se servant des mèdias et des rèseaux sociaux! Ben Affleck est excellent mais c'est Rosamund Pike, très investie, qui impressionne! Nommèe à très juste titre pour l'Oscar de la meilleure actrice, elle dut laisser la statuette à Julianne Moore pour "Still Alice". Ce qui fut loin de faire l'unanimitè au vue de la performance « monstrueuse » qu'elle donne à l'ècran! C'est efficace et labyrinthique à souhait comme souvent chez Fincher! De plus, le film a des tas de tiroirs, de nombreux coups de thèâtre, une violence psychologique qui peut choquer et une confrontation (d'anthologie) en flash-back entre Affleck et Pink qui ressemble à une bande annonce et qui vaut assurèment son pesant de cacahuètes! A signaler que "Gone Girl" est la première fiction a avoir ètè tournèe en 6K, c'est à dire en ultra haute dèfinition, ce qui permet d'avoir une superbe prècision d'image dans les nombreux plans sombres...
Après son remake de Millénium, esthétiquement glacial mais finalement peu original, David Fincher continue dans le thriller en adaptant le best-seller de Gillian Flynn "Les Apparences". Au programme : une mise en scène d'une sobriété désarmante pour l'amateur des figures de style bluffantes et un scénario en béton armé qui risque de faire date dans le thriller cinématographique. Car avec Gone Girl, Fincher utilise le classicisme le plus épuré pour en faire une surprise époustouflante où l'on ne peut en sortir qu'ébahi par une telle maîtrise et un tel savoir-faire... Un couple qui bat de l'aile, un mari infidèle, une épouse qui disparaît, une enquête de police qui piétine et une dégringolade faramineuse dans un enfer sans fin. Fincher utilise le cruel monde contemporain pour s'acharner contre ce pauvre Nick (Ben Affleck, désormais clairement une valeur sûre), désarçonné à sa manière par la disparition de sa femme (Rosamund Pike dans le rôle de sa vie) mais accusé de meurtre par les médias avides de sujets croustillants. Il suffit d'un sourire nerveux à côté de la photo de sa femme ou d'une voisine qui prétend être la meilleure amie de son épouse et tout peut basculer et la vérité prendre le visage que chacun veut bien lui donner. Et plus le film avance, plus les apparences vont être trompeuses tandis que le scénario s'enfonce dans une rare abîme faite de coups de théâtre impressionnants. Car, arrivés à la moitié du métrage, la vérité éclate aux yeux du spectateurs, ce qui n'empêchera pas le réalisateur de continuer l'aventure avec plus de malice et d'ingéniosité. Le but désormais n'est donc pas de savoir les réelles motivations des protagonistes coupables mais bel et bien de découvrir comment tout cela va finir. Et c'est le souffle coupé que nous allons attendre, scotchés à notre siège, le fin mot de cette histoire déboussolante interprété à la perfection, filmée de manière extrêmement simple pour mieux mettre en avant l'intensité d'un suspense maîtrisé du début à la fin. Réjouissez-vous : le David Fincher nouveau est arrivé et il frappe là où on l'attend le moins.
Dès la première scène, on sent la tension. Un homme est penché sur sa femme et se demande ce qu’il y a dans sa tête… il pense même à l’ouvrir pour le découvrir ! Lorsque la jeune et belle femme disparait, le mari est tout de suite accusé. Il faut dire que le journal intime de l’épouse raconte la dégradation de la vie intime et privé de ce couple à l’apparence parfaite. La jeune femme disparue a une image lisse et irréprochable. Elle est une victime parfaite. Le mari, bel homme, sourit aux conférences de presse et ne montre rien de son inquiétude. Il devient vite le bourreau idéal, la presse, les médias, tout le monde s’acharne sur lui. Ensuite l’intrigue se tisse. Entre cynisme et jeu de piste, on reste à l’affût et complètement pris par l’intrigue. L’histoire bascule dans l’absurde et la manipulation. Ce que l’on va découvrir est pire que ce que l’on pensait… Tout nous hypnotise, la beauté de la jeune femme, l’attitude ambigue du mari, la musique, la réalisation brillante, l’intrigue, le morbide, la cruauté, le cynisme..;
Le duo d’acteurs est par-fait ! Rosamund Pike est surprenante. Belle, lisse, irréprochable, auteure d’une franchise littéraire populaire, elle incarne à merveille cette victime. Et lorsque l’histoire prend une autre tournure, elle se transforme. Etonnante ! Ben affleck est parfait, son ambiguité du début fait place à un personnage lucide et froid. Les seconds rôles sont moins mis en valeur mis à part Neil Patrick Harris même si on ne le voit que très peu.
Elégant, cynique, passionnant. Gone Girl est un film à ne manquer sous aucun prétexte
David Fincher et les thrillers, c'est une longue histoire d'amour. Il suffit que je cite le nom de se7en pour que cette phrase prenne tout son sens. A ce titre, gone girl parvient pour moi à égaler se7en. On assiste à une affaire policière centrée sur la disparition d'Amy, la femme de Nick. Bien sûr c'est Nick qui est accusé du meurtre de sa femme. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce film a un scénario en béton, et qu'il donne de l'ampleur aux personnages. En effet, ceux-ci sont mis en valeur tout au long du film, ne sont pas manichéens, et leur personnalité se révèle au fûr et à mesure que progresse l'histoire. La mise en scène est très bonne, et Fincher, comme à son habitude, enchaîne les twists les plus imprévisibles, surprenants et ingénieux. L'ambiance, glauque et oppressante, est très travaillée, certains passages sont carrément choquants, et les acteurs sont très bons : Ben Affleck joue bien et Rosamund Pike est impressionnante. Je conclue en disant que gone girl est un excellent thriller, un film qui a sa place dans le panthéon des films de David Fincher, et que je suis franchement dégouté qu'il n'ait même pas obtenu une nomination aux oscars dans la catégorie meilleur film. A voir.