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Nicolas S
43 abonnés
540 critiques
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4,0
Publiée le 19 octobre 2017
Léger, parfois trivial, voire anecdotique, le film prend son temps avant de déboucher sur un final bouleversant. En cela il ressemble à la vie elle-même. Très beau.
Belle psychologie des personnages ; ce film defend pas mal de choses ; pas cliché. Petit film avec de grands acteurs. Des vies. Tranches de vies urbaines. Plutôt mignon.
Après 39 ans de vie commune, George et Ben (Alfred Molina et John Lithgow) ont pris la décision de se marier. Tout le monde se réjouit, familles et amis, tout le monde applaudit. Enfin non, pas tout le monde! George est vite convoqué par le directeur de l'école religieuse où il enseigne la musique pour lui signifier son licenciement! Jusque là on pouvait tolérer son homosexualité, mais à présent qu'elle est officialisée par un mariage, pas question! C'est la porte! Cette décision brutale va entraîner le couple dans la dégringolade. Non pas qu'ils ne s'aiment plus, bien au contraire, mais les problèmes financiers auxquels ils doivent faire face les obligent à quitter leur appartement cossu et, en attendant qu'ils trouvent quelque chose de plus modeste, à se réfugier, chacun de leur côté, chez leurs proches. Aussitôt mariés, les voilà donc séparés par la force des choses. Et, pour ceux qui veulent bien les accueillir, la cohabitation ne sera pas des plus faciles. C'est un beau film à la fois mélancolique, tendre et cruel qu'a réalisé Ira Sachs. Une histoire d'amour déchirante en même temps que l'histoire de deux solitudes, de deux êtres presque résignés et d'autant plus touchants. 7,5/10
Un film dans la veine de Brooklyn Village, le film suivant de Sachs. Même cadre new-yorkais bourgeois, même mélange de distance et de tendresse pour les personnages, même intérêt pour l’influence d’une situation financière sur les rapports humains, même finesse dans l’analyse de ces rapports et même pureté dans l’émotion. Le film est légèrement moins abouti et rythmé que Brooklyn Village, mais il est tout aussi sous-estimé à mon avis. Sachs a définitivement un style et un regard bien a lui, et les derniers plans du film sont magnifiques. Un cinéaste à suivre.
Présent au dernier festival du film américain de deauville "Love is Strange" réalisé par Ira Sachs raconte l'histoire d'une couple d'hommes contraint après 39 ans de vie commune de vivre séparément. Ira Sachs réalise un film non conventionnel regroupant plusieurs thèmes comme l’égalité devant le mariage, le conservatisme religieux ainsi que la discrimination et l’état de notre système social. Durant plus d'1h30 on est plongé dans la vie de ce couple touchant, on suit avec passion et tristesse leurs mésaventures face à une famille qui n'est peut -être pas si enthousiastes que ça à l'idée de les héberger. Le réalisateur Ira Sachs ne laisse rien au hasard, tous les acteurs sont impliqués, chaque second rôle à son importance. Le personnage de Ben joué par John Lithgow est à l'image du film, mélancolique. On suit ce personnage touchant qui est passionnée d'art et recueilli par son oncle. La réalisation de Ira Sachs est volontairement lente, à la fois fine et touchante, notamment le dernier plan du film en contre-jour de toute beauté dans un New York intimiste. Une réalisation portée par deux excellents acteurs qui crèvent l'écran , ils jouent avec une telle facilité que ça en est déconcertant. Leurs complexité est clairement visible à l'écran. John Lithgow est un acteur qui se diversifie il peut très bien jouer dans un blockbuster ambitieux comme dernièrement dans "Interstellar" mais aussi dans un film intimiste comme « Love is strange ». L'atout principale du film est qu'il ne tombe pas dans les clichés sur les homosexuels il se concentre sur un amour pudique entre deux hommes. Ce n'est peut-être pas un film inoubliable mais ce le genre de film que me fait aimer le cinéma grâce à cette simplicité à nous raconter une histoire touchante et qui nous rappelle que le destin est parfois tragique et peut survenir à n'importe qu'elle moment même au coin d'une bouche de métro...
Une histoire simple -mais pas simpliste- de la vie de tous les jours, presque banale, traitée avec beaucoup de délicatesse. Le fait de traiter le parcourt du combattant d'un couple gay et âgée qui se retrouve en difficulté après la perte du travail de l'un d'entre eux qui les conduit à la perte de son appartement, ne change pas énormément par rapport à une histoire qui aurait été vécue par un couple hetéro et moins âgé. Malheureusement il y a des lacunes qui posent pas mal des questions.
Après le très juste « Keep the lights on », Ita Sachs nous propose un tout nouveau drame filmé avec beaucoup de sincérité, de précision et doté d'une certaine grâce. Les choses prennent places logiquement, intelligemment devant les yeux des spectateurs et grâce à la sonorité et aux musique du film, Ita Sachs réussi à nous présenter New York City comme une ville calme, sereine et apaisée. Ce n'est ni triste, ni joyeux, c'est simple et compliqué comme la vie. J'ai passé un très bon moment!
L'originalité de ce film de facture classique est de s'intéresser à un couple d'homosexuels vieillissant, ce qui n'est si commun au cinéma. Malgré une interprétation solide, le scénario se disperse sur plusieurs thèmes. Tous intéressants mais tous finalement pas totalement traités. L'émotion est toutefois présente et parfois nous submerge.
Un film lent, construit uniquement à partir d'anecdotes décousues, et d'une pudeur extrême, qui laissent insensible du début à la fin, malgré un scénario touchant.
Que c'est lent, voire même presqu'ennuyeux (première heure). Quel manque évident de tonicité (aucun ressort) pour nous raconter une histoire somme toute assez banale. Et qu'il est difficile d'être en empathie avec ce "vieux" couple gay tant l'histoire est - restons lucides - bien trop lisse (l'émotion est saupoudrée à dose homéopathique). Je m'interroge encore sur le propos du réalisateur.
spoiler: Une belle histoire d'un vieux couple qui s'aime depuis plus de trente ans et qui décident de se marier. L'un des deux perd son emploi et chacun va devoir s'installer chez des amis ou dans de la famille. L'amour fait partie de leur quotidien alors que le sort semble se lier un peu contre eux. Ils doivent alors vivre une nouvelle vie ordinaire, un peu éloigné l'un de l'autre.Jusqu'au jour...
Ira Sachs réalise un beau film sur l'homosexualité. John Lithgrow et Alfred Molina incarnent un couple homosexuel qui veulent vivre ensemble en se mariant. Touchant, admirant , marrant, plein de sensibilités.
Le réalisateur et scénariste Ira Sachs, nous invite à suivre le couple George (Alfred Molina) et Ben (John Lightow), ensemble depuis 39 ans et pris en exemple par leurs amis et famille. Deux hommes cultivés, amoureux de leur ville, New-York, décident de se marier. Un événement heureux, qui va malheureusement avoir une conséquence désastreuse sur leurs vies.
Ira Sachs ne signe pas un film militant, il raconte une tranche de vie d’un couple d’hommes âgés, affrontant une situation inconfortable pour eux, mais aussi pour leurs proches, qui doivent les héberger, mais séparément, et des conséquences entre eux. On ne peut faire abstraction du fait, que ce soit un couple gay. Du moins, c’est surtout l’église, qui ne peut fermer les yeux, par manque de tolérance, en renvoyant George, à la suite de leur mariage. Une réaction hypocrite, leur situation étant connue, mais l’officialisation de leur union, les met en opposition avec les croyances de cette institution archaïque.
(...) Ira Sachs ne signe pas un film militant, il raconte une tranche de vie d'un couple d'hommes âgés, affrontant une situation inconfortable pour eux, mais aussi pour leurs proches, qui doivent les héberger, mais séparément, et des conséquences entre eux (...) Le film, Love is Strange aborde avec délicatesse, la place des personnes âgées dans la société (...) c'est aussi un film générationnel (...) C'est une belle histoire émouvante, servi par un duo Alfred Molina et John Lightow, impeccables. Ira Sachs filme leur histoire avec élégance, à l'image de ses acteurs, tout comme la beauté des plans de New-York. Même s'ils sont un peu clichés, on peut passer outre, tant la tendresse qui émane d'eux et de leur amour, rend le film tendre et humain.