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    Love Is Strange
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    73 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    51 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2016
    Histoire sans intérêt d’un vieux couple d’homosexuels (39 ans de vie commune) qui vient de se marier à New-York et qui doit vendre son appartement, ne pouvant payer le crédit car l’un deux [Alfred Molina, 61 ans, à la longue filmographie et qui jouait le peintre Diego Rivera, l’époux volage de Frida Kahlo dans « Frida » (2003) de Julie Taymor) vient d’être viré (il travaillait pour la chorale de l’église de son quartier) à cause de l’officialisation de son homosexualité. Chacun retourne vivre dans la famille, l’un chez sa nièce, l’autre chez un neveu. La cohabitation n’est pas toujours facile…
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2014
    Un œuvre sur l'amour, sur vieillir ensemble et les liens avec la famille, les amis.... Le temps qui passe. Un bonheur à découvrir. Une histoire de couple et du temps qui passe. L'amour avec un immense A
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2014
    Deux ans après avoir réussi à offrir au cinéma indépendant américain l’une de ses plus belles histoires d’amour homosexuelle avec Keep the lights on, Ira Sachs continue à développer la part de sensibilité de ces récits passionnels qui en manquent trop souvent dans leurs représentations filmiques. Pour cela, le réalisateur parvient à créer un couple réunissant deux acteurs talentueux mais dont la carrière semblait au point mort, John Lithgow, révélé par les premiers films de Brian DePalma au début des années 80, mais qui n’a, ces dernières années, excellé que dans le rôle du tueur Trinité dans la série Dexter, et Alfred Molina, révélé quant à lui par un tout petit rôle dans le premier Indiana Jones en 1981 et qui n’a plus été mémorable depuis son rôle du Dr. Octopus dans Spider-Man 2 il y a déjà dix ans. Un tandem brillant dont le jeu décuple la moindre émotion du film. De ce couple de sexagénaires, tel qu’on a peut l’habitude d’en voir (les romances gays étant généralement doublées de l’émancipation d’au moins un de ses jeunes héros), le script débute par leur mariage puis par ses conséquences négatives lorsque l’un des deux se fait licencier de l’institution chrétienne où il travaille. La charge contestatrice pour le mariage gay et contre le conservatisme religieux pourrait dès lors le principal vecteur scénaristique mais c’est davantage dans la direction d’une fable humaniste et une comédie dramatique que Love is Strange trouve ses repères et réussit à offrir des scènes résolument amusantes et attendrissantes. Comme son titre l’indique, c’est bien d’amour qu’il est question ici, que celui-ci soit homo ou hétérosexuel, et que la sensibilité de l’écriture (débordante de bien-pensance diront peut-être les plus cyniques) interroge moins sur la barrière du sexe que sur le problème de l’âge auquel on le vit.
    Laurent M.
    Laurent M.

    8 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2014
    Un film profond, qui joue sur l'émotion avec justesse, aborde des sujets de société avec pudeur et une rare délicatesse. On a le sentiment de vivre avec les personnages, de ressentir avec eux, de découvrir comme eux que dans la vie, on est finalement entouré de gens dont on se croit proche en toutes circonstances, mais dont finalement on ne veut que s'éloigner lorsqu'on les connait dans leur intimité. Les acteurs sont parfaits (mention spéciale à Marisa Tomei, surprenante), la réalisation simple et efficace. C'est une histoire triste mais tellement touchante qu'on en ressort heureux, avec même l'impression d'avoir vu un petit chef d'oeuvre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 134 abonnés 5 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Ira Sachs peint New York à la manière de Woody Allen. La même façon d'errer le soir ou de boire un verre dans un bar cosy.
    L'histoire est belle et touchante. Le regard qu'il pose sur les acteurs est léger et en même temps légèrement en retrait. Toujours ce problème d'appartement qu'il reprendra dans Brooklyn et une fin très belle digne d'un Gus Van Sant avec le soleil couchant et l'amour qui passe aux générations suivantes.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Chronique sensible et cruelle mais un peu trop mollassonne d’une romance contrariée entre deux hommes qui se marient après plusieurs décennies de vie commune, portée par un casting attachant. 2,75
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    309 abonnés 2 950 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2020
    cette chronique évoque les conséquences pour l'environnement familial, d'une décision de l'église (qui montre qu'elle peut rendre des gens malheureux plutôt que de faire preuve de soutien et de compassion). mais ce récit reste en permanence en surface, n'approfondissant pas les situations, à l'image du final, expéditif et qui tombe subitement par surprise! seule la tendresse de ce couple mis à mal (et peut importe qu'il soit homosexuel) reste touchante. il y avait bien mieux à proposer!
    FaRem
    FaRem

    8 565 abonnés 9 472 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Je ne sais pas trop quoi dire ni penser de ce film, d'un côté, on a deux grands acteurs qui portent vraiment le film en interprétant un couple simple et touchant, mais de l'autre côté, on a une histoire qui manque d'enjeu, je ne vois pas trop l’intérêt de transposer ça sur grand écran peut être que dans une série ça aurait plus de gueule histoire de développer le passé, car là, cette tranche de vie est un peu trop monotone à mon goût bien que le film se laisse regarder sans soucis et sans ennui.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2015
    Love is Strange : L’amour est étrange. Sans être autobiographique, c’est dans son propre vécu et dans celui de ces amis qu’Ira Sachs est allé puiser la matière de son dernier film, et c’est une chanson des années 50 qui lui donne son titre. Dès les premières images du film, nous faisons connaissance avec Ben et George, se réveillant côte à côte. C’est le matin de leur mariage. Ben a 71 ans, il est retraité, George doit avoir une petite dizaine d’années en moins, il est professeur de musique dans une école catholique. Ils sont ensemble depuis 39 ans. Bien que l’homosexualité de George et sa vie en couple soient connues de sa hiérarchie et de la plupart des parents d’élèves, la situation, acceptée jusqu’alors, évolue très défavorablement du fait de ce mariage : George est licencié. Conséquences : vente de leur appartement par manque de revenus, obligation de se séparer, provisoirement pensent-ils, pour aller vivre chacun de son côté. Ben, accueilli par son neveu Elliot et, Kate, la femme de ce dernier, se retrouve à partager la chambre de son petit neveu Joey. George, quant à lui, reste dans leur ancien immeuble, couchant sur le canapé du salon chez Roberto et Ted, deux policiers vivant en couple. La complicité qui les lie rend d’autant plus difficile à vivre cette séparation qu’ils espèrent très brève. Certes, ils auraient pu rester ensemble chez une amie pouvant les loger tous les deux, mais Poughkeepsie est à 2 heures de New-York, rendant difficile la recherche d’un nouveau travail pour George ainsi que celle d’un nouvel appartement compatible avec leurs revenus. C’est par de tels biais qu’Ira Sachs aborde de façon très fine les sujets qui viennent se greffer sur le sujet principal : la société catholique qui continue de s’opposer au mariage homosexuel, le prix des logements à New-York, le combat des homosexuels pour se faire servir dans des bars lorsqu’ils arrivent en couple, l’évolution d’un adolescent, Joey, son amitié ambiguë avec son condisciple Vlad et son premier flirt avec une fille de son âge. Musicalement, cette excellente comédie dramatique douce-amère est avant tout bercée par le piano de Chopin
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 170 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2016
    "Love is strange", chronique new-yorkaise sur les joies, tracas, drames et vicissitudes de la vie dans les grandes cités illustre par sa délicatesse, son humour et sa sobriété ce qui manque le plus souvent à la production courante française dans un genre dont beaucoup pensent qu'il relève d'une spécialité nationale. Ira Sachs, réalisateur juif et revendiqué homosexuel ne cache pas sa dette au cinéma de Woody Allen dans lequel il puise l'humanité de ses personnages rarement dupes d'eux-mêmes. Un recul et une dérision qui manquent trop souvent aux personnages des comédies dramatiques françaises où l'épaisseur du trait frise parfois la caricature et par ricochet nuit à la vraisemblance du propos, sabordant la plupart du temps très vite l'implication du spectateur. A ceci il faut ajouter l'incapacité chronique à sortir les intrigues du milieu bourgeois sans tomber dans le pittoresque grossier ou infantile. Rien de tout cela donc chez Ira Sachs. Le couple que forment Ben (John Lithgow) et George (Alfred Molina) fait la joie de leurs familles et amis par la plénitude de leur union qui dure depuis plus de trente ans. Leur mariage est donc une apothéose fêtée dans la joie. Loin semble dès lors, le temps du ghetto où il fallait se cacher dans les bars et lieux de rencontres clandestins que Ben évoque malgré tout avec nostalgie se rappelant l'époque des combats pour le droit à la différence. Mais Ben et George ont sans doute trop présumé d'une apparente normalisation de l'homosexualité. Il ne fallait pas en effet espérer que l'institution religieuse où enseigne George puisse passer si facilement de la tolérance à l'officialisation d'une pratique encore réprouvée par les plus hautes instances. La perte de son emploi par George change donc radicalement la donne, contraignant le couple à vendre son appartement nous rappelant la dure réalité sociale de nos sociétés qui n'autorisent plus guère d'incident de parcours. C'est alors que la solidarité familiale va être mise à l'épreuve. Ben et George aussitôt mariés se retrouvent séparés, chacun accueilli chez un parent le temps de surmonter cette situation . Ira Sachs jouant moderato cantabile, montre l'équilibre toujours difficile à trouver entre envie de venir en aide et refus naturel de toute intimité à être partagée. La cohabitation des générations s'avère malgré tout fructueuse par un enrichissement mutuel et l'acceptation des différences de chacun. Les saynètes tantôt cocasses tantôt émouvantes s'enchainent avec la plus grande fluidité nous menant vers un dénouement qui nous rappelle que malgré tout la vie reste la plus forte . Comme son modèle, Ira Sachs s'avère un formidable directeur d'acteurs, laissant les grands professionnels que sont John Lithgow, Alfred Molina et Marisa Tomei conduire jusqu'à bon port ce navire dont la soute est remplie d'une humanité communicative.
    Benito G
    Benito G

    662 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    Surprenant qu'un réalisateur Américain tente d'aborder ce sujet pour réaliser un film. Ainsi soit il, le film même s'il subsiste une certaine lenteur presque général mais ou malgrè cela. On se prend aux personnages (même les secondaires qui deviendraient presque des personnages faisant parties des personnages principaux) et ce qui pourrait manquer. C'est l'émotion, qui à mon goût n'est pas assez "prononcé" (mais je pense que sinon cela aurait pu tomber dans le mélo ou dans le too much). L'histoire est en adéquation avec les sujets actuels (couple ""agé"" homsexuel, problème de travail, d'argent...). Certains penseront que le film va nous bombarder du sujet "principal" ; celui-ci du couple homosexuel qui va entre guillemet fasse à des problèmes se déchirer. Mais ce n'est absolument pas le cas. LE film est d'une finesse à toute épreuve et l'on ressort conquis (pourtant le film va à un rythme relativement lent, mais l'on se laisse prendre au jeu et on suit les mésaventures des personnages qui pourraient arrriver à tout le monde...). Ce qui nous permet, aussi , de prendre un peu de recul et de réfléchir sur la société actuelle ; et l'analyse de la vie des homosexuels à notre époque (loi passée ou non). Un film franc, sincère ; qui m'a plus que surpris. Mais dont je ne regrette absolument pas ma séance et que je conseille à tout cinéphile. Une très bonne surprise!
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    Hastur64
    Hastur64

    221 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2015
    Les films traitant de l'homosexualité ou ayant comme personnages principaux des personnages gays sont rares du fait de la frilosité des producteurs face à un thème peu fédérateur voire carrément clivant. Quand c'est le cas c'est toujours un peu les mêmes axes qui sont utilisés, à savoir : la découverte douloureuse de l'homosexualité ou la difficulté de construire une vie amoureuse quand on est de cette orientation. En tout cas les personnages sont toujours des ados, de jeunes adultes voire des adultes dans la petite trentaine. Un film avec des personnages d'hommes âgés en couple est donc une rareté voire une première ! Ira Sachs nous tresse ici une histoire touchante d'un couple d'hommes qui après 39 ans de vie commune se passent enfin la bague au doigt. Malheureusement cette officialisation d'une relation connue de tous va amener le couple dans une précarité financière qui les oblige à se séparer de leur appartement et à vivre hébergés par la famille et les amis et donc de vivre paradoxalement séparés. Si les deux personnages sont gays, finalement cette thématique n'est pas unique, le réalisateur y parle aussi des habitudes et du refuge que constitue la cellule du couple, des rapports parents/adultes - enfants. On assiste donc à une chronique tendre sur ces deux hommes séparés pour la première fois en 40 ans et qui assistent un peu perdus à la vie, si différente de la leur, de ces deux autres cellules familiales qu'ils envahissent malgré eux. Le couple formé par John Lithgow et Alfred Molina est vraiment très touchant et si loin des stéréotypes véhiculés encore aujourd'hui sur les couples de même sexe. La fin très touchante vient clore un drame vraiment très délicat et très émouvant. Un film qui fait un contrepoids avec les manifestations de ces dernières années contre l'ouverture du mariage aux personnes homosexuelles et qui fait aussi la part belle aux couples matures loin du jeunisme que véhicule souvent la thématique. À voir vraiment sans hésitation.
    Fritz L
    Fritz L

    180 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    J’avoue que j’ai beaucoup de difficulté à parler de ce film. Cette approche d’un vieux couple qui va rencontrer les pires difficultés après s’être marié est à la fois touchante, et un peu facile tout de même. Ira Sachs, réussit à saisir toute la complicité amoureuse entre ces deux hommes, dans ce qu’il y a de plus ordinaire, mais aussi par ces instants où l’un et l’autre ne cessent de se charmer, ou de témoigner leur indéfectible affection après 40 ans passés ensemble. Cette crédibilité sentimentale repose sur le jeu parfait et toute en subtilité d’Alfred Molina et de John Lihtgow. Certaines scènes provoquent même un sourire béat par la montée en puissance de tendresse (la scène du bar entre autre). Il est dommage par contre que le réalisateur n’ait pas poussé son étude de comportements un peu plus en détail. Leur situation financière critique n’est qu’à peine évoquée, et ne connaissant pas réellement leur vécu, cela peut laisser penser qu’ils sont tous des velléitaires, ce qui vient amoindrir notre empathie. Leur environnement n’est pas en reste. L’attitude de la famille ou des amis tient du parfois du cliché et quelques scènes sont un peu convenues. La fin est également dérangeante par son ambigüité toute empreinte de remords… mais lesquels ? Il n’en reste pas moins que Ben et George sont des personnages profondément attachants, de ceux que l’on aimerait compter parmi nos amis.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Ira Sachs parvient à distiller une mélancolie qui évoque souvent Woody Allen (une référence revendiquée), par sa façon de filmer -magnifiquement- New York et par la noirceur qui se cache derrière la légèreté apparente. (...) Une jolie surprise bercée par des Nocturnes et des Préludes de Chopin : un vrai plaisir d'automne.

    LA SUITE :
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Comédie dramatique douce-amère où finalement le sujet n'est pas en soit l'homosexualité ou la vieillesse mais plus l'amour et la vision des autres aussi proches soient-ils. Sans fioriture et en toute simplicité, on vit chaque instant intensément avec tendresse et émotion porté notamment par un duo d'acteurs de très haute voltige.
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