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Christophe L
8 abonnés
379 critiques
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3,0
Publiée le 8 février 2014
A part cet amour soudain de cette homme timide pour cette jeune fille, qui n'est pas démontré dès le début du film, l'ensemble de cette histoire où le drame se profile, est particulièrement bien amenée. La musique, les lieux, l'atmosphère, l'histoire, la réalisation, le jeu des acteurs, tout est en parfaite corrélation. Il manque toutefois le petit truc qui ferait qu'on adhère encore plus. Pour un premier film, c'est très prometteur. Guillaume Brac, Vincent Macaigne, Solène Rigot, autant de jeunes artistes en devenir ! Quand à Bernard Ménez, performance impeccable...
Coup de foudre à Tonnerre ! Tendre, drôle et émouvant, on part à la découverte des secrets de la petite ville de Tonnerre, on regrette juste que le rythme soit irréguliers. Tonnerre mériterait d'être plus condensé, mais le film dégage une belle générosité et sincérité grâce à sa mise en scène et son superbe duo Vincent Macaigne / Bernard Ménez. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
« Tonnerre » est surtout le désordre provoqué, dès les premières minutes du film, par la rencontre de Maxime avec Mélodie, jeune journaliste du quotidien local : c’est un coup de foudre. Mélodie est jouée par Solène Rigot, véritable révélation, souvent désarmante de naturel et au visage à la beauté quasi enfantine rappelant celle de Mélanie Thierry. Visuellement, Brac réenchante les paysages de cette petite ville de l’Yonne par l’emploi de la pellicule 16 mm pour filmer ce territoire et ses habitants. Le grain très piqué de l’image s’accorde merveilleusement avec les chutes de neige de ce décor saisi en plein hiver. Surtout, la photographie fait ressortir les couleurs de manière quasi tranchante. Cela donne un éclat chromatique incomparable à l’image, des tenues de ski à la peau des comédiens, dont la moindre coloration est captée (notamment les rougeurs, qu’elles soient dues au froid ou aux sentiments). Cette poésie du quotidien passe aussi par les situations délicatement comiques, flottantes ou embarrassées que traverse Maxime. Une sorte de torpeur qui recèle pourtant des moments de noirceur d’autant plus inattendus. Guillaume Brac entrelace enfin cette histoire d’apparence commune d’une multitude d’échos, dont le jeu entre le titre et le sujet du film n’est que le premier exemple.
J'ai vu ce film en avant première aux Halles hier soir. J'avais adoré UN MONDE SANS FEMMES. Je ne connaissais pas la ville de Tonnerre et je n'avais rien lu sur le film. Je n'ai pas été déçu. Les acteurs sont extraordinaires, Solène Rigot est ravissante et le père et le fils sont d'une complicité plus vrai que nature ! La musique de Rover est complètement hallucinante. Guillaume Brac est un réal à suivre. Vivement le prochain.
En l'espace de quelques mois, le comédien Vincent Macaigne aura contribué à mettre en lumière 4 réalisateurs français d'une génération nouvelle qui cherche à s'écarter d'un certain type de cinéma, parfois médiocre, parfois de qualité mais, en tout cas, formaté pour la télévision. C'est ainsi que ce sont succédé sur nos écrans "La fille du 14 juillet" d' Antonin Peretjatko, "La Bataille de Solférino" de Justine Triet, "2 automnes 3 hivers" de Sébastien Betbeder et "Tonnerre" de Guillaume Brac. Ce dernier s'était fait remarquer il y a un an avec la sortie couplée du moyen métrage Un Monde sans femme et du court métrage Le Naufragé, deux films ayant déjà Vincent Macaigne en tête d'affiche. S'il traite avant tout de l'histoire d'une jeune femme coincée entre deux amours, "Tonnerre" n'oublie pas de nous montrer les relations entre un fils trentenaire et son père. Commencé dans un registre proche des films de Rivette ou de Rozier, "Tonnerre" vire tendance thriller et film noir à mi parcours : un changement de ton aussi brutal est plutôt rare dans le cinéma hexagonal. Même si, en cherchant la petite bête, on peut regretter un petit quart d'heure pendant lequel l'intérêt s'émousse en fin de première partie, "Tonnerre" installe sans conteste Guillaume Brac parmi les réalisateurs les plus prometteurs du cinéma français. Il excelle à peindre une atmosphère, il sait incruster des détails très justes au milieu d'un tableau global, il passe sans problème d'un genre à l'autre : en résumé, on sent qu'il y a chez lui les germes d'un grand réalisateur.
Quelques scènes fortes mais des longueurs. gout d'inachevé malgré tout, même s'il faut souligner une grande justesse de la mise en scène et des comédiens. Un film intéressant au final.
Vincent Macaigne est la révélation du moment ! On commence à le retrouver un peu partout avec son style bien à lui. Un style baba cool assumé, un timbre de voix légèrement cassé et une attitude non chalande caractérisée ! Bien que son interprétation soit encore appréciable dans "Tonnerre", on perd un peu d'intérêt au fil du récit tant ce dernier est un peu léger au niveau scénaristique. Dommage car malgré le petit budget attribué à ce film, un certain charme s'en dégage mais le contenu manque cruellement d'intensité et la fin de l'histoire parait un peu trop exagérée...