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    Tonnerre
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    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Peut-être un poil ennuyeux mais globalement, je pense que ceux qui iront envie d'aller le voir le film après "un monde sans femme" seront satisfaits, ils trouveront ce qu4ils étaient venus chercher à savoir une ambiance, un portrait de personnage comme vous et moi, avec une histoire que tout le monde pourrait vivre. Le cadre de cette ville convient parfaitement à cette histoire. L'interprétation est très bonne, particulièrement Macaigne qui se révèle comme un acteur bien prometteur tout comme la jeune actrice. Menez est quant à lui étonnant, j'étais pourtant sceptique
    . Ce film sonne très vrai et c'est son principal point fort.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2014
    "Tonnerre" est un film déroutant qui commence comme une comédie romantique et se termine comme un polar angoissant.
    Maxime (Vincent Macaigne au charisme cabossé) est un rocker en panne d'inspiration. Il vient se ressourcer à Tonnerre dans l'Yonne chez son vieux père, veuf et bourru (Bernard Menez à mille lieues de pitreries auquel il nous a accoutumés). Il y rencontre Mélodie, une jeune pigiste, en tombe amoureux, la courtise, la séduit.
    Cette première partie du film est charmante. Elle a le parfum rafraichissant du marivaudage. Maxime a le coup de foudre (à Tonnerre ... c'est un comble) ; Mélodie lui cède bientôt, le rouge aux joues, non sans lui opposer les résistances d'usage.
    Puis, le film bascule. Car Mélodie se refuse à Maxime qui part en vrille. Sa colère le dispute à son chagrin. Il verse dans la violence, contre lui-même d'abord, contre les autres ensuite.
    Cette seconde partie est malaisante. D'un côté, on est touché par le désarroi de ce grand garçon maladroit, amoureux jusqu'à l'excès comme on l'est à 16 ans. De l'autre, on n'adhère pas à cette dérive obsessionnelle, trop excessive, trop violente, mal filmée, pas assez crédible pour être totalement convaincante.
    Ami cinéphile, j'aurais une question à te poser en MP si tu as vu ce film : qu'advient-il de Mélodie à la fin ?
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2014
    Pour son premier film, le réalisateur s’appuie sur une première partie où les éléments du récit se mettent en place, pendant que la caméra s’attarde sur les contours de la Bourgogne et de ses charmes. Une fois la carte postale envoyée, on passe enfin aux choses sérieuses à travers les rapports qu’entretiennent un rocker revenu au pays natal et la journaliste locale. Vincent Macaigne a lui aussi du mal à trouver le bon rythme, mais une fois bien embrayé, on retrouve le grand comédien . Face à lui, Solène Rigot ("17 filles) a la réplique plus que juste .Elle joue de la même manière, sans naturalisme, mais au plus près de son personnage, bien dessiné. Bernard Menez qui joue sur son profil est excellent, lui aussi, sans en faire des tonnes dans le registre benêt.
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    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Vincent Macaigne et Solene Rigot sont désarmant et interprètent leurs rôles avec une magnifique sensibilité. Une jolie réalisation de Guillaume Brac dont j'ai adoré son interview pour Les Cahiers du Cinéma ou il résume tout d'ailleurs. Après, ce n'est pas un " Grand " film il ne faut pas allé crié au génie mais il faut bien reconnaître qu'il y a une atmosphère et une alchimie qui forme un tout. Les paysannes de l'Yonne sont splendide et la neige c'est peut être un peu cliché mais quand c'est bien fait comme ici, j'en reste la bouche ouverte. Beaucoup de drôlerie et de scène cocasse ( Bernard Menez est fantastique ) et les amateurs de foot vont bien se marré car oui Olivier Kapo et Cédric Hengbart on tout deux un plan de reconversion pour leurs après carrière. Pour en revenir au plus intéressant, il est facile de s'identifié à Maxime et de ressentir son abandon et sa trahison et puis ensuite c'est pour elle qu'on à de l'empathie car il devient psychopathe ! Mais la fin est trop magnifique et Mélodie m'a ému, mais ce ne n'est rien à coté de se bon gueuleton du père et de cette magnifique ballade à vélo.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    Du frais, du vivant, du beau.

    Guillaume Brac n'a ici pas eu peur de décevoir ou de perturber. Il tente, assume et réussi une mise en scène personnelle et bien sentie qui annonce un souffle nouveau - bien que l'histoire se passe quasi exclusivement en hiver - sur le cinéma français.
    Porté par un Vincent Macaigne qui campe son personnage à la perfection, aux allures d'ogre chétif, on reste doucement scotché par l'étrange sensation fantastique qui se dégage du film.

    Un véritable coup de maître.
    reggie miller
    reggie miller

    165 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2014
    1h15 d'exposition chiante à mourir puis 25 dernières minutes assez chouette. Est-ce que ça suffit ? Pour moi, non. Le cinéma français se perd à vouloir à tout prix être réaliste. Qui veut encore transcender les choses, nous faire vivre autre chose que notre propre quotidien dans une salle obscure ? Qui ? Les frères Larrieu, Alain Resnais... Ils sont si peu...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 février 2014
    Intéressant bien qu’inégal, le premier long métrage de Guillaume Brac a les défauts et les inconvénients d’un film volontairement très dépouillé, tantôt un peu trop anodin tantôt réellement hypnotisant. Un difficile équilibre que Tonnerre sait toutefois progressivement apprivoiser une fois son intrigue définitivement basculée dans le tragique, sans nul doute le point fort de l’ensemble.

    Tourné à Tonnerre et dans ses environs dans des conditions plus ou moins volontairement proches de l’amateurisme (la plupart des acteurs ne sont pas professionnels à l’exception des 4 personnages principaux), Tonnerre est un film au principe de départ simple : exilé dans la province la plus sordide qui soit en plein hiver, le rocker raté Maxime contemple le vide de sa vie, rencontre une jeune fille sur laquelle reporter sa frustration de ne pas être ce qu’il voudrait être et s’emballe un peu trop.

    Sans être follement original, ce précepte peut largement suffire à construire un long métrage cohérent et bien rempli, le thème de la passion amoureuse virant à la folie pure et simple restant l’un des plus sûrs moyens de retenir l’attention d’un spectateur. Tonnerre sait d’ailleurs parfaitement exploiter ce filon par moments, notamment dans une dernière partie tout à fait réussie, la très grande sobriété de la mise en scène de Guillaume Brac et la quasi absence de bande son pendant des séquences entières du film installant habilement une tension uniquement alimentée par les non-dits et les emportements de Vincent Macaigne. Cette peinture froide d’une province aussi silencieuse qu’angoissante où les panoramas sur la nature inanimée sont tout sauf des natures mortes est sans doute en partie rendue possible par la volonté de filmer en 16 millimètres, un choix technique apportant un aspect réaliste quasi-documentaire à l’œuvre de Guillaume Brac, qualité particulièrement bienvenue quand sa machine dramatique se met en place.

    On regrettera en revanche peut-être, moi oui en tout cas, que Guillaume Brac ne se soit pas contenté d’explorer cette voie et cherche assez clairement à parfois faire de son film une gentille peinture douce-amère de la vie provinciale pas toujours très fine. L’image d’Epinal des gentils provinciaux frustres mais excentriques est en effet un peu grosse et n’apporte pas grand-chose au film, les pitreries parfois inspirées de Bernard Menez ne suffisant pas à complètement crédibiliser une première partie moins drôle et spirituelle qu’elle voudrait l’être et qui fait un moment craindre le dérapage artistique.

    Il faut aussi dire que si la beauté toute sauvage des scènes d’extérieur est à mettre au rayon des réussites du film, il est difficile de dire la même chose des nombreuses scènes en intérieur auxquelles Guillaume Brac a volontairement voulu donner un côté rétro pas très subtil (je n’invente pas, c’est vraiment le cas). Ce choix peut-être défendable artistiquement (il voulait apparemment ainsi souligner le fait que le présent appartienne déjà au passé, et l’amour avec donc …) accouche malheureusement de séquences d’une laideur visuelle assez incompréhensible où décors et visages sont plongés dans une lumière jaunie faisant plus penser à un mauvais film policier des années 60 qu’à un pari visuel.

    Cette étrange esthétique et un hésitant comique burlesque, alliés à des performances d’acteurs disons discutables de certains des copains amateurs de Guillaume Brac, restent heureusement surtout circonscrits à la première partie et s’effacent peu à peu quand Vincent Macaigne se trouve rattrapé par la tragédie, inscrivant le film dans un registre dramatique intelligemment manié.

    spoiler: Si une fin un peu moins vague et bâclée aurait sans doute encore ajouté au crédit d’un premier long métrage globalement bien mené, on ne peut cela dit pas enlever à Tonnerre d’avoir
    l’audace d’explorer jusqu’au bout une certaine esthétique dépressive, et d’en faire un vrai moment de cinéma et pas seulement une contemplation du vide à peine maquillée comme c’est parfois le cas de projets similaires. Il y a ainsi véritablement un petit quelque chose de fascinant dans la patte de Guillaume Brac même si l’on ne met pas complètement le doigt sur ce que c’est. À suivre donc dans les années à venir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 février 2014
    Un excellent film avec une histoire simple et très crédible, peut-être d'ailleurs tirée de faits réels. C'est un drame, nous ne sommes pas dans la France d'en haut, dans le bling-bling, nous sommes avec des gens ordinaires, leur quotidien, leurs galères et leurs espoirs. Les acteurs et actrices sont très bons et surtout ils n'en font pas trop, ils sont naturels. Je conseille ce film dès qu'il passera près de chez vous, il mérite le déplacement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2014
    Belle histoire d'amour avec un grand"A", paysage grandiose, la présence de Vincent Macaigne, son phrasé si particulier, y est pour beaucoup.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2014
    Parfois, le froid peut rapprocher les corps égarés. De temps en temps, une ville morte perdue au fin fond de la Bourgogne peut donner lieu à des rencontres mémorables, mais à des films qui le sont moins. Quelquefois, nous sentons que le temps s'est faufilé dans la pellicule pour nous faire sentir de terribles impatiences où l'attente de l'être cher devient pesante, et le poids des années difficile à supporter. Bienvenue à Tonnerre, où un rockeur, son père et une jeune journaliste vont tenter de vivre.

    Ici, l'ambiance est hivernale, fixée dans le temps, telle les habitants figés dans leur propre quotidien, terne et sans saveur. Parmi eux, un extraterrestre au nom de Maxime, rockeur déséquilibré de trente ans. Avec cet homme et après La bataille de Solférino, l'excellent Macaigne campe un nouveau personnage fragile, abîmé, inconstant. L'amour peut aussi vite nous faire pousser des ailes que nous les brûler. Attention alors aux conséquences qu'il engendre, car elles peuvent être terribles.

    Tonnerre traîne toutefois en longueur et sa lenteur lancinante lassera probablement l'auditoire, notamment lors de l'épilogue. Malgré ce souci rythmique, le réalisateur recèle de bonnes intentions, comme le fait d'interroger son héros sur la place qu'on occupe sur cette Terre. Cette question renvoie à la propre condition de ce sentimental déprimé. Idem pour cette relation père / fils faite de non-dits et de rancœurs, qui réussit par décoller à certains moments sans vraiment nous toucher. Enfin, sa liaison amoureuse est elle aussi sensible mais manque d'originalité pour vraiment nous accrocher.

    Finalement, le film tout entier ressemble à une sorte d'anecdote humaine, peu mémorable mais bienveillante, qui, à certains moments, réchauffe également nos cœurs. Pourquoi ? Parce qu'on sent émerger de ce chaos quelque chose qui ressemble à de l'amour.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2014
    La petite musique de Brac, déjà bien rôdée dans « un monde sans femme » et « Le Naufragé », se met ici en place avec sa justesse et son acuité habituels, au risque (déjà) de la redite : Macaigne reprend son attachant personnage de gentil looser « adulescent », on retrouve avec plaisir le cadre provincial et ses touches de vérisme avec des seconds rôles non professionnels… Il y a aussi la découverte de Solène Rigot qui amène une véritable vibration romanesque, ainsi que le personnage du père joliment esquissé par Menez. Tout cela est attachant, mais ronronne un peu… Et c’est là que Brac, sans doute conscient des limites de son système, joue la rupture : la fille se barre et le héros part en vrille. Du coup, le mélodrame, puis le thriller, s’invitent dans le récit. La bascule fonctionne à merveille et le film devient imprévisible, voir inquiétant, tout comme son personnage principal : Jusqu’où va-t-il aller ? Est-il vraiment fou amoureux ou juste terriblement blessé dans son amour propre ? Où commence l’obsession amoureuse et à quel point se détache-t-elle de son objet pour fonctionner sur le mode du refoulé ?… Le fait que Macaigne reproduise (de façon plus radicale) une situation vécue par son père plus jeune et qui reste un traumatisme pour le fils nous conforte dans cette complexité. Cette opacité est salvatrice pour le cinéma de Brac qui est toujours sur le fil de la chronique naturaliste. Après une très belle parenthèse dans un chalet au milieu des neiges, le récit se clôt sur un bouleversant acte d’amour (le faux témoignage de la jeune fille) et un retour du fils vers le père (à vélo, forcément) qui laisse à penser que le personnage de Macaigne n’a fait que régler ses comptes avec lui (tout comme Brac avec Rozier). Mine de rien « Tonnerre » revitalise avec panache un certain cinéma naturaliste français, plutôt moribond ces dernières années. Espérons que le réalisateur évite le piège de la redite et ouvre définitivement son cinéma au souffle romanesque dont il est visiblement capable.
    David Z.
    David Z.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Ce fut donc Brac et Macaigne avec un bel opus qui vient heurter un romantisme d'un autre âge dans lequel on voudrait encore croire - je voudrais - à la dure réalité, celle qui vous rattrape et vous plaque sol avec force pour un retour à la normale presque rassurant pour les observateurs. Tout ça manque un peu de Chablis, mais dépeint bien l'indéfinissable tension qui règne dans une histoire qu'on voudrait tant voir durer mais dont on sait dès le départ qu'elle ne se survivra pas.
    Le film aurait aussi pu s’appeler "l'homme mort", mais ça aurait été moins subtil dans ce terroir. Avec "Tonnerre", on a bien l'illusion d'une montée.
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2014
    Je mets 1 étoile. Parce que ce qu'après avoir savouré la bande-annonce de "Tonnerre", j'avais l'espoir de voir un long poème dans la neige avec des comédiens détonants dont l'excellent Vincent Macaigne. Et puis, patatras. A refaire. Tout est vraiment à refaire (direction d'acteur, montage, mise en scène...). Quelle déception!
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2014
    j'avais adoré un Monde sans Femme, et j'attendais beaucoup de ce second film. je n'ai pas été déçu. si le premier était très mélancolique et plein d'humour, celui-ci est plus terre à terre. un homme dans sa trentaine s'amourache d'une jeune femme, et bien évidemment, ça tourne court. le plus étonnant réside dans la manière inattendue avec laquelle il va prendre les choses... je n'en dit pas plus.
    et, cerise sur la gâteau, Bernard Menez dans le rôle du papa!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 février 2014
    Voilà un sujet bien traité…le temps de la première demi-heure. Le retour en terres paysannes d’un trentenaire un brin empêtré dans ses rêveries d’enfance, les difficultés propres aux petits bourgs où tout se sait et où chacun se croit obligé d’intervenir dans la vie privée d’autrui, les non-dits responsables d’un malaise de longue date entre un père et un fils. Hélas, le propos s’évapore dés le moment où le focus est placé sur la conflictuelle relation amoureuse. Vincent Macaigne finit par lasser dans ce registre d’éternel ado qu’il traine de rôle en rôle, d’autant que le film s’aventure de manière assez maladroite dans le polar. La ville de Tonnerre n’a alors plus aucune raison d’être, elle devient un simple prétexte pour une histoire banale qui aurait pu avoir lieu n’importe où. Idem concernant la notoriété perdue du rockeur, élément accessoire de la dramatique. Reste les beaux moments d’émotion lors des trop rares scènes communes avec le père (le revenant Bernard Ménez). Les derniers plans tentent de restituer l’ancrage local d’origine, figure imposée qui pointe bien trop tardivement pour convaincre.
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