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labellejardinière
87 abonnés
274 critiques
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0,5
Publiée le 9 mai 2015
"Les Jardins du Roi".... Quel "roi" ? Un Louis XIV de fantaisie, incarné par un Britannique de 68 ans - en 1680, quand débute l'histoire (l'historiette, plutôt), le monarque, le "plus grand roi du monde" (comme le superbe "Psyché" de Lully le proclame justement - Lully, merveille musicale à écouter sans modération, au lieu de la musiquette du film....) a 42 ans.... Quels "jardins" ? Ceux de Versailles, que la production à l'économie n'a pas su s'offrir - on a seulement droit à des escapades dans la campagne anglaise (très identifiable) en lieu et place (entre deux vues de chantier boueux). Une succession de marionnettes mal attifées, dans lesquelles un Français (qui connaît la glorieuse Histoire de son pays - espèce il est vrai en voie d'extinction, grâce aux efforts de l'Ed nat) est supposé identifier Madame de Montespan, Monsieur et sa suite (Madame Palatine - la plus ridicule du lot - et l'amant du moment), ce grand séducteur de Lauzun... complète la distribution, jouant les utilités autour du couple du haut de l'affiche : le Belge qui monte, Matthias Schoenaerts (qui a l'avantage de parler un anglais impeccable) en Le Nôtre (rajeuni de 30 ans par les auteurs) et la larmoyante Winslet en "jardinière" pour "Journée de la promotion de la femme", carrément imaginée, elle, par les scénaristes. Cette farce anglaise par Alan Rickman (qui se veut cependant "drame romantique", avant la lettre) est sans aucune saveur - à fuir !
Deuxième film en tant que réalisateur pour l'acteur Alan Rickman après L'invitée de l'hiver (1998, pas vu). C'est joli, c'est mignon, il y a de beaux acteurs, de beaux costumes, de beaux décors (mais rien n'a été tourné en France) de belles fleurs. Mais tout cela est un peu nunuche, un peu trop à l'eau de rose. Il n'y a ni suspens, ni enjeu dramatique, ni épaisseur, que ce soit dans l'histoire d'amour ou dans l'évocation de l'Histoire de France. C'est très académique et quelque peu poussiéreux. On s'ennuie poliment (parce que tout de même : Versailles, le Roi Soleil, Kate, Matthias...), c'est mou et on sait au bout de dix minutes comment cela va se passer et se terminer. C'est cousu de fil blanc et plein de clichés. Alors que l'on aurait pu voir un beau portrait de femme indépendante et en avance sur son temps. Les acteurs ne sont pas mauvais, ils font ce qu'ils peuvent, mais n'ont pas un matériau bien consistant pour nous donner d'avantage. On comprend pour Matthias Schoenaerts (même si le voir en Le Nôtre...) qui commence sa carrière, mais beaucoup moins pour Kate Winslet (même si, apanage des grandes, elle est malgré tout très bien) et Stanley Tucci. Par contre, bizarrement, contrairement à Suite Française ou Enfant 44, que Louis XIV (et toute sa cour) parle couramment l'anglais ne m'a pas du tout gêné. Peut être m'étais-je fait une raison d'entrée...Bref, on apprend pas grand chose sur ces Jardins du roi. Ah si ! Juste que Alan Rickman n'est pas un grand metteur en scène...
J'apprécie beaucoup les films d'époque, les films historiques. Celui-ci est intéressant et très bien réalisé et interprété. Cependant, je l'ai trouvé assez moyen, c'est plat dans l'ensemble et l'on s'ennuie, c'est dommage. Aussi avant de voir enfin le chantier terminé, beaucoup de temps se passe dans l'endroit en construction et dans la boue.
Au fond, on ne peut pas reprocher à Alan Rickman son manque de modestie : celui-ci n'avait visiblement rien d'autre en tête qu'une jolie comédie romantique en costumes, dans un « hommage » à la France sous Louis XIV, mais uniquement centré sur les jardins du Roi (le titre parle de lui-même) et leurs créateurs, sur fond donc d'histoire amoureuse mignonnette. Ce n'est pas méchant, mais tout de même un peu court. Notre cher souverain (interprété par Rickman « himself ») est ici un bon gars bienveillant et assez sensible (ce qui est historiquement très léger), et on a beau sentir une certaine retenue dans la relation entre nos deux héros, celle-ci reste toutefois extrêmement conventionnelle et sans grande surprise. Il faut dire que le budget relativement restreint (comme l'a reconnu lui-même l'acteur-réalisateur) n'aide pas (certains décors et surtout quelques très beaux costumes font toutefois illusion), et si l'angle de regard sur l'Histoire est plutôt original, il n'est pas pour autant propice à un récit passionnant. Heureusement, émerge de ce gentil divertissement un très joli duo de cinéma : Kate Winslet, toujours radieuse dans des tenues semblant avoir été créées pour elle, et Matthias Schoenaerts, aussi inattendu que convaincant dans le rôle du grand jardiner français Le Nôtre. Grâce à eux, le temps passe un peu plus vite, mais nul que cette seconde réalisation de l'excellent comédien anglais ne restera pas dans les mémoires.
C’est une replongée très alternative dans l’Histoire de France que le réalisateur Alan Rickman nous propose. Dans un décor majestueux (mais pas français) ou extrêmement boueux (mais toujours pas français). Les costumes extravagants de l’époque composés beaucoup d’or et de couleurs vives, étaient portés par des gentilhommes pérruqués et fardés comme il se le devait pour les plus riches. Il était donc assez facile de remarquer les deux personnages principaux qu’étaient Sabine de Barra (Kate Winslet) et André Le Nôtre (Matthias Schoenaerts) dont les personnages et les costumes étaient d’une “simplicité” qui allait à contre-pied de tout ce côté ostentatoire et m’as-tu-vu que devait être la cour de Versailles.
On sent quelques longueurs dans le film qui dure presque deux heures et la romance qu’on nous balance entre Sabine de Barra et André le Nôtre est malheureusement déjà vu. C’est une sorte de jeu faussement innocent entre une femme meurtrie et un homme trompé par une femme vénale et superficielle. Sans parler de ces flashbacks et mirages dont est victime le personnage de Kate Winsley, là pour expliquer son mal-être. Ils arrivent comme comme un pavé dans la mare (lire la suite sur le blog)
Un film dont il faut surpasser l'absence de rigueur historique. D'excellents comédiens, quelques moment de grâce mais un scénario un peu faible. Une critique plus détaillée et d'autres sur
C'est un film agréable avec une superbe musique. Les jeux d’acteurs sont bons et les costumes très réussis.
Winslet confirme qu'elle est une grande actrice. Dans ses expressions, elle est vraiment très forte. Elle joue juste.
Rickman, lui, joue parfaitement son rôle de roi : à la fois distant et hautain.
Personnellement je n’ai que deux regrets : qu’on ne voit pas beaucoup le reste des jardins (le film est centré sur le bosquet des Rocailles) et que la spécificité des jardins à la française ne soit pas plus développée.
J'avoue ne pas trop comprendre le bashing dont ce film fait l'objet dans les médias. Ok, c’est pas du cinéma français, mais c’est un film qui parle de notre Histoire. Personnellement ça m’a plus branché que tous les films « biens de chez nous » qu’on nous sert actuellement.
spoiler: Certains critiquent la scène de jardinage avec le roi. Personnellement c’est une de mes scènes préférées. Le fait que Winslet ne se rende pas compte qu’elle parle au roi donne du piquant à la scène. Ça rend le moment assez amusant. Rickman garde quand même une certaine distance dans son personnage du roi. Je ne pense pas qu’on puisse lui reprocher quoi que ce soit de ce côté.
Alan Rickman signe un film au rythme maitrisé, avec une finesse dans les textures, les couleurs, le jeu de la merveilleuse Kate Winslet. Une poésie indéniable mais exprimée avec pudeur. Ce sont d'infimes détails qui progressivement touchent notre coeur. Le film est simple mais doux, léger mais profond. Les leçons que l'on peut en tirer sont nobles. Il n'y a aucune prétention dans ce film et l'affiche n'est pas significative de la finesse que l'on peut y trouver. Les musiques sont parfaites, les costumes et le soin des materiaux sont délicieux. Ce film est superbe comme Alan Rickman, qui brille par une justesse désarmante, comme Kate Winslet, qui est cette rose qui étincelle malgré elle, pure et véritable, dans toute la noblesse possible. Laissez vous embarquer, ce film fait du bien, cette échappée belle est à vivre.
Bon film, dont le sujet tourne autour du bosquet des Rocailles ou salle du Bal des jardins de Versailles. Avec une petite touche de romantisme, ma foi, on passe un bon moment. Mention très bien pour la musique du film et l'excellente interprétation de Kate Winslet !
Film poussif - vu en VF(y est peut être pour un peu, mais pas que)... L'histoire de la rocaille anecdotique.. mais plus les rapports H / F d'époque sont bien mis en avant et montrent quel chemin nous avons parcourus ces derniers 400 ans.....Pas ma cup of tea...Seulement si m'imaginer au centre de la pièce d'eau circulaire en marbre, avec les jets d'eau, et les musiciens au delà des bosquets... assurant une valse viennoise (ou anglaise peut être.../) ..... bon allez redescends.... !! **
Je suis aller voir hier soir (le Dimanche 3 Mai 2015), l'avant-première du film "Les Jardins Du Roi" dans Paris en VOST. Le film est super, magnifique et à certains moments drôle. Pour ma part j'ai vraiment aimée et je le recommande. Allez le voir par vous-même, cela dépend des goûts des gens. Certains n'ont pas aimés le film pour certaines personnes avec qui j'étais dans la salle.
D'ailleurs, dans les titres du film, que ce soit " A Little Chaos" (signifiant : un petit chaos) ou "Les jardins du roi", tout est dit dedans, cela parle des jardins du roi lors de la création du château ainsi que des jardins de Versailles, mais également et surtout d'amour lié au projet de Versailles. Et ce n'est pas non plus un film historique suivant l'histoire de la France à 100%, même loin de là. Dans de nombreuses interview Alan Rickman l'a mentionné. Je dis cela afin de prévenir en cas où, car certaines personnes ce sont plaintes du film pour ce genre de raisons. Les acteurs ont été par ailleurs très bien choisis ^w^
Ce n'est pas non plus un film niais pour ceux qui se poserais la question. Donc aller voir et juger par vous-même, cela peut surement en surprendre plus d'un ^^ D'ailleurs j'irais surement le revoir pour ma part =)
D'une finesse à fleur de peau ce film nous bouleverse par sa grâce artistique. Du cinéma de haut vol comme une ode à la beauté de la nature. Les acteurs sont au diapason et Mlle Winslet ferait hurler un loup depuis la Sibérie.
Très ennuyeux et bourré d'erreurs historiques. Rien à voir avec Le Nôtre et l'art du jardin ; il s'agit d'une pseudo-romance informe. Cela commence mal avec une scène où Louis XIV est dans sa petite famille nucléaire chérie au lever, limite dans un petit pavillon de banlieue, alors que le personnage réel n'en a rien faire de ses femme et enfants légitimes. Et tourner dans une maison en brique typiquement anglaise et faire croire que c'est un hôtel particulier français, c'est vraiment très léger. Fuyez!
Avec Les Jardins du Roi, Alan Rickman souhaitait revenir à un cinéma très shakespearien dans l’âme, un cinéma en costumes de tradition, à la fois romanesque, classieux et délicat, alliant tenue, grâce et prestance. Tout cela, au service d’une histoire remontant le temps pour prendre la direction de la Cour de Louis XIV, racontant la création des fabuleux jardins du Château de Versailles en 1682. Le sujet semble mince mais probablement que la petite histoire derrière la grande méritait d’être déterrée, sublimée et mise en lumière par un cinéaste (qui au passage s’offre le rôle du Roi) auquel on prête volontiers la même crédibilité qu’un Kenneth Branagh pour embrasser le genre. Sauf que, ô surprise, Les Jardins du Roi n’a strictement rien d’une « histoire vraie ». Son personnage principal est une pure invention fictive à des fins mélodramatiques. Partant de ce point, c’est tout le projet qui va s’effondrer comme un château de sable auquel on aurait donné un coup discret dans ses bases fragiles.
Alan Rickman n’avait strictement rien à raconter dans son scénario au-delà de la mise en scène de son cadre à la magnificence flamboyante. Sauf qu’un cadre resplendissant et sculpté avec talent mais sans toile dedans, ne sert à rien en définitive. Les Jardins du Roi s’expose à la même problématique, celle d’être une œuvre minutieusement splendide voire fascinante en appelant à la beauté des grandes toiles historiques de maître, mais gentiment inutile, proche de l’expérience du rien. Un rien certes magnifique, mais un rien quand même. Et c’est là sans doute que toute l’entreprise d’Alan Rickman devient incompréhensible. Sachant que son personnage principal est une pure invention nécessaire à l’embrasement d’une fiction voulue romanesque, pourquoi ne pas être allé jusqu’au bout de la démarche en inventant également de quoi remplir un film aussi affamé qu’un bagnard échappé d’un goulag traversant un long désert.