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Jonathan M
131 abonnés
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2,5
Publiée le 6 février 2016
Roschdy Zem disait dans une interview de promo il y a quelques jours : "Omar ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt, malgré son formidable parcours". J'ai envie de le soutenir, en pensant, un peu, qu'on est quand même sur la bonne voix. Star Wars l'a démontré récemment. Autre phrase tirée de cet entretien : "Omar a une trajectoire similaire et surprenante avec Rafael". C'est comparer Trappes à l'horreur de l'esclavage. Je ne jouerai pas sur les mots mais il faut faire attention à ce qu'on dit, monsieur. Omar plaît à être l'acteur français le plus populaire. C'est dignement mérité et le seul capable de le supporter. Même si le film en lui même est cousu de façon à ce que l'on ne reste pas insensible, je l'ai malheureusement été. Mais je suis persuadé être dans une minorité. Continu mon gars.
Beau film , très belle photographie , beau jeu d'acteur ( on en profite pour découvrir James ). On se rend compte de la ségrégation raciale dans notre pays il y a encore peu de temps. Très bon moment en famille.
Après être allé voir les Tuches 2, je suis allé voir Chocolat. Ca soulage... ça fait du bien de voir un beau film. Déjà les images sont superbes, c'est très bien fait. Les deux acteurs principaux sont très bons, notamment Omar Sy qui est génial dans le rôle. C'est drôle, beaucoup plus fin qu'il n'y paraît, et ça se passait il y a 100 ans seulement, et ça ça fait réfléchir... C'est aussi émouvant, même triste par moments, mais en tout cas c'est vrai beau film, à voir sans hésiter !
Il faut saluer la polyvalence de Roshdy Zem, qui force le respect de l'autre côté de la caméra avec un sujet porteur mais qui ne manque pas de fond : l'histoire du clown Chocolat, sorti de l'anonymat d'un petit cirque minable par un autre clown inventif qui le repère et l'intègre dans un numéro de duettiste, jusqu'à leur gloire parisienne précédant la déchéance de Chocolat. Non seulement Raphaël Padalli/Chocolat (Omar Sy, tip top) et son compère mentor Footit (James Thiérrée, impressionnant) révolutionnèrent le monde du spectacle dans le Paris du début du XX° siècle, mais il semble qu'ils furent les premiers nez rouges à se produire dans les hôpitaux. On pouvait faire confiance à R.Zem pour distiller un message sociétal politiquement coloré. En ces temps de montée de l'intolérance, de méfiance vis à vis des différences et de protestation des minorités exclues il prend toute sa portée. Mais le fait qu'il réussisse aussi à nous divertir, à nous accrocher à l'histoire d'une destinée aussi hors-norme que tombée dans l'oubli est à souligner.... Il s'appuie pour ça sur un duo qui assure : Omar Sy avec sa bonne humeur toutes dents dehors toujours aussi contagieuse, presque surprenant parfois dans ses contre-emplois, autant que le très efficace James Thiérrée, virtuose de la pantomime qui fait honneur à son Charlot de grand-père... Il s'appuie aussi sur de solides second rôles, et sur une équipe de techniciens haut-de-gamme qui a su créer une France impressionniste plutôt crédible, qu'elle soit misérable ou chatoyante... Roshdy Zem s'est appliqué, il a soigné le boulot sans se presser mais si le rythme retombe à l'occasion je n'ai pas trouvé le temps long. J'ai ri, j'ai senti monter la révolte et même l'émotion, j'ai reluqué les beaux costumes, j'ai détaillé les décors, j'ai vu une voiture de luxe des années 1910, un splendide collector de marque Darracq que je ne connaissais pas et j'ai pris ma leçon d'histoire à l'exposition universelle comme si j'y étais, ça sert aussi à ça le cinoche. Et je n'oublierai plus maintenant d'où vient l'expression "être chocolat"... A Mr Roshdy Zem et toute sa troupe, je dis merci pour ce bon moment...
Bien qu'un peu trop académique et attendu, Chocolat n'en reste pas moins un biopic de qualité, reconstituant le contexte et la personnalité de ce clown noir au destin hors normes et qui l'a dépassé. Surtout, le film frappe fort sur le racisme ordinaire qui régnait à une époque pas si lointaine de la notre, où les gens de couleurs étaient considérés comme des bêtes de foire. Toutefois, il ne sombre pas non plus dans la caricature avec les méchants blancs contre les gentils noirs, arrivant à montrer toutes les ambiguïtés et tourments des personnages, que ce soit Chocolat ou Footit. Même si le film ne m'a pas véritablement transporté niveau émotions, lui manquant un petit "grain de folie", il vaut d'être vu au moins pour ses acteurs, tous magistraux. Omar Sy est certes très bon et toujours solaire, mais James Thiérrée parvint largement à lui donner le change, il est même époustouflant. Derrière c'est un peu le All Star game du cinéma français avec la présence toujours forte notamment de Clothilde Hesme et d'Olivier Gourmet.
Un véritable petit bijou ce film. Absolument parfait. Aussi ne pas manquer le générique de fin spoiler: (on voit le vrai Chocolat filmé par les Frères Lumière !).
J'ai adoré ce film. Un film de très grande qualité, tant dans la réalisation que dans l'interprétation. Cette histoire est non seulement très intéressante mais émouvante et bouleversante. J'ai beaucoup apprécié les deux acteurs principaux.
James Thierrée extraordinaire, Omar Sy émouvant , film profond et sincère, sommes complètement plongés ds le monde du cirque et dans cette histoire vraie. Mais pourquoi personne ne parle de cette merveilleuse Marie, compagne protectrice de Chocolat ! allez voir ce film sans hésiter, en famille ou pas.
Film intéressant, le casting est très bon. Malgré tout, on est loin de la comédie, les scènes de clowns ne sont même pas drôle et l'histoire bien qu'intéressante n'est pas des plus passionnante. A voir mais pas à revoir.
Le biopic vibrant d'un grand clown. Omar Sy et son partenaire à l'écran, James Thierrée, sont vibrants de sincérité en racontant cette histoire. Leur jeu est juste et les sentiments à fleur de peau. Le seul problème est que le long-métrage s'étire en longueur en son milieu. Critique détaillée sur stop ton cinéma !
Roschdy Zem passe pour la quatrième fois derrière la caméra et choisit pour la seconde fois la reconstitution historique d’une histoire vraie, un siècle en avant cependant la précédente étant « Omar m’a tuer ». En l’occurrence, celle de Chocolat, le clown du tout début du XXème siècle qui a fait rire la capitale avec son acolyte et ami Footit avant de sombrer complètement dans l’oubli après la Première Guerre Mondiale. Budget important, grosse tête d’affiche, sujet mettant en exergue le racisme de l’époque et un temps révolu, le metteur en scène a entre les mains tout ce qu’il faut pour faire un grand film… Qui n’est malheureusement pas. Il manque un grand souffle d’émotions dans ce « Chocolat ». Certes tout est beau, la reconstitution du Paris du début du siècle dernier et de la campagne française est appliquée des décors aux costumes. A ce niveau, il n’y a rien à redire. Les acteurs sont tous bien à leur place, d’Omar Sy dans un rôle qu’on dirait écrit pour lui au trop rare James Thierrée en passant par tous les seconds rôles de renom. Et l’histoire nous est contée selon le schéma (trop) habituel de ce genre de film qui voit passer la découverte, les débuts, le succès puis la chute. Une narration tristement linéaire et attendue. Un film dont rien ne dépasse et qui ne nous surprend jamais et c’est peut-être là qu’est son plus gros problème. Le spectacle est joli à regarder, on passe un moment relativement agréable mais jamais rien ne vient allumer l’étincelle dont aurait besoin le long-métrage pour nous sortir de notre torpeur. Surtout que quelques longueurs et redondances, notamment dans la seconde partie, viennent valider cet état de fait. Qui plus est, si on n’est pas fan de cirque, on va pourtant beaucoup en manger. Les numéros ont beau être impeccables, ils sont trop nombreux. Voici donc un grand film historique à la française doublé d’un message pour bien stigmatiser le racisme de l’époque qui montre bien l’impact sociétal qu’a eu ce personnage sur la société parisienne de l’époque. Mais trop consensuel et sans aucun affect (voir la scène finale censée faire pleurer dans les chaumières), « Chocolat » déçoit en dépit de tous les moyens mis en œuvre pour en faire un grand film. Les moins difficiles apprécieront cependant l’aspect studieux de l’ensemble.