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Céline C.
12 abonnés
53 critiques
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3,0
Publiée le 18 octobre 2014
Histoire plutôt orientée sur la vie privée d'Yves Saint-Laurent plus que sur son talent de créateur. L'interprétation toutefois de Pierre Niney est époustouflante. Film un peu trop long c'est dommage!!!
J'ai vu ce film à sa sortie en janvier et je l'ai trouvé génial. Il est aussi beaucoup mieux que le deuxième film sur Yves Saint Laurent sorti en sept 2014. J'ai beaucoup aimé que le réalisateur respecte la chronologie de sa vie. Les débuts en Algérie des années 1950 sont un vrai plaisir, les personnages féminins sont vraiment attachants et ses débuts chez Dior sont bien expliqués. Il n'y a pas ce coté choquant trop porté sur le sexe et la drogue comme dans le deuxième film mais au contraire on y voit davantage ses créations en couture. Le jeu de Pierre Niney est vraiment superbe tant dans sa façon d'être, son physique que sa diction. Bravo aussi à Guillaume Gallienne.
Un biopic c'est toujours une gageure . Mais cette fois moi j'ai été convaincu, envoûté, transporté! Le binôme Niney / Gallienne est à couper le souffle, tout d'abord, et puis ce film, cette esthétique, ce tempo nonchalant et envoûtant . La composition est virtuose et je trouve assez détaillée ! Contrairement au Saint Laurent de Bonello Jallil Lespert s'attache à Yves plus qu'à Saint Laurent et rend hommage au génie tourmenté, au garçon tiraillé entre l'ombre et la lumière, dans tous les sens du terme : anonymat et célébrité , drogue rock n'roll et paix .... Ce film est fascinant , cousu main pour un createur comme Saint Laurent . Dramatique , attachant, tyrannique , perdu, infantile , fragile , ironique, désabusé .... A voir vraiment ! Bravo
J'ai aimé les ambiances feutrés, les décors, le jeu d'acteur de Miney et Galienne... petit bémol la fin est un peu simpliste à mon goût, elle n'est pas à la hauteur D'Yves Saint Laurent...
Un film à la gloire de… Pierre Bergé !!?? Malheureusement, il fallait s’y attendre ! Même si l’acteur principal, Pierre Niney, tout en fragilité, sauve la mise, le ton du film et l’omniprésence intéressée et opportuniste de Bergé à l’écran exaspère. Cette omnipotence sournoise et un tel déferlement libertaire viennent quelque peu occulter l’ « œuvre » de Saint-Laurent, englué dans les affres de la création et les tourments artificiels… Dommage.
S’il est emblématique du génie de la haute couture française, Yves Saint Laurent personnalité taciturne et complexe demeure assez méconnu du grand public n’ayant pas envahi loin de là les médias notamment la télévision comme ont pu le faire Paco Rabanne, Gianni Versace ou Karl Lagerfeld d’autres couturiers de sa génération. Huit ans après sa mort en 2008 et en pleine frénésie du biopic, maladie cinématographique importée d’Hollywood, il n’est pas très étonnant de voir la destinée de ce génie créatif torturé portée à l’écran. Mais quand on dit Yves Saint Laurent immanquablement apparait l’ombre tutélaire de Pierre Bergé le compagnon du couturier garant à travers sa fondation de l’intégrité de son œuvre et de sa mémoire. Deux projets s’étant fait jour simultanément, le businessman devenu mécène a choisi d’accorder son imprimatur à celui le plus apte à lui permettre d’orienter le récit selon l’image que lui-même entend donner de son compagnon défunt et de leur relation amoureuse. Bertrand Bonello cinéaste à l’autorité artistique affirmée et reconnue était sans doute moins enclin à subir une quelconque influence au contraire de Jalil Lespert acteur tentant timidement une reconversion dans la réalisation. Cette concession a sans aucun doute donné des moyens inespérés à l’entreprise de Lespert notamment dans l'exposition magnifiée du travail de Saint Laurent qui éclate ici au grand jour. Certains y verront un effacement du réalisateur qui ne servirait que de prête-nom à un Pierre Bergé en quête de reconnaissance. D’un autre côté personne mieux que ce dernier ne connaissait tous les pans de la personnalité contradictoire de Saint Laurent. Reconnaissons à Jalil Lespert d’avoir su tirer de cette mine d’informations une biographie filmée très informative qui certes donne la part belle à Pierre Bergé mais de manière assez objective et sans jamais omettre de rappeler que la part du génie se situait du côté du natif d’Oran débarqué comme un ouragan dans le monde assez conformiste de la mode des années 1950 pour devenir l’assistant de Christian Dior. Le film montre très bien l'univers compassé qu’était alors ce milieu très fermé où les défilés se déroulaient sous les lourdes tentures des salons haussmanniens des grands bourgeois parisiens. Evincé de chez Dior après la disparition brutale de ce dernier, Saint Laurent à la timidité maladive formera une association très productive avec son nouvel amant Pierre Bergé qui lui apportera son intuition et son entregent affairistes. L’homosexualité jamais pleinement assumée par Saint Laurent est sans doute à la base de sa cyclothymie qui l’amènera à alterner à partir des années 60 les phases de réclusion avec celles de débauche. Cette propension à l’auto destruction deviendra rapidement la préoccupation essentielle de Bergé qui s’active en coulisses pour développer tout d’abord puis sauvegarder l’entreprise montée en 1962. L’omniprésence de Pierre Bergé qui est un parti pris compréhensible vu la structure du projet met sans doute en sourdine des aspects de la vie de Saint Laurent hors la présence de son amant mentor. Il aurait sans doute était préférable d’assumer pleinement ce choix de la narration exclusive de la relation passionnée entre les deux hommes en donnant un autre titre au film. Il faudra attendre le film de Bertrand Bonello pour savoir s’il était possible d’éclairer autrement la personnalité de Saint Laurent. Si la visée artistique de Lespert se perd un peu entre les mains de Pierre Bergé, sa direction d’acteurs se révèle particulièrement efficace notamment dans la mise en avant du talent de Pierre Ninet particulièrement troublant dans sa composition du personnage de Saint Laurent qu’il amène complètement à lui. Guillaume Gallienne de son côté se montre parfait malgré une dissonance physique assez marquée avec Pierre Bergé. A regarder ce « Yves Saint Laurent » de bonne facture mais sans grand génie on se dit que le cinéma français a désormais parfaitement intégré les recettes des bons faiseurs hollywoodiens toujours prompts à extraire par le menu les aspérités et faiblesses des célébrités pour les monter en mayonnaise à l’écran. Nous n’en sommes certainement qu’au début d'une longue série.
Alors que le film de Jalil Lespert apporte un regard consensuel, dans sa forme et son fond, du personnage d’Yves Saint-Laurent, le film de Bonello apporte une véritable réflexion analytique sur l’artiste. Sans doute très personnelle, elle reste sans compromission, sans complaisance. Avec en prime, une tentative inédite de montrer le processus de création du génie dans son travail. Le point culminant de cet effort se résumant à la scène où YSL transfigure, sous nos yeux, en quelques secondes, une ancienne ouvrière défraîchie et craintive, en une bombe sexuelle assumée.
Ce n'est certes pas le meilleur biopic de la terre, mais Niney et Gallienne sont renversant dans leurs rôles. Bien plus sages mais bien mieux orchestré que le film de Bonnello... Auraient ils du travailler a deux pour ne faire qu'un film ?
quel navet,le film le plus nul vu a ce jour tellement deçue plus aucune admiration pour ce couturier de genie tellement ce film nous le rend dégoutant.., si il etait encore en vie personne n'oserais ecrire un tel scenario décousu sans queue ni tète ( sans jeu de mots...).abjec t pas l'ombre d'une chose positive sur la vie de ce genie de la mode. comment Bergé n'a t'il pas pu interdire cette infamie qu'est la dégradation de son ami , ou on ne parle que de fric tellement décousu mal filmé nul nul l'amitié et le respect bord........
Pierre Niney quel immence acteur et pourtant si jeune. Le film est vraiment d'une justesse incroyable. Les rôles secondaires sont très convaincants aussi. J'ai été vraiment touché par le duo Galienne Niney qui est plus que crédible. Jalil lespert signe là un bijoux vraiment très juste et magnifique . J'ai revu ce film après la sortie de son concourant 8 mois plus tard. Et je peux définitivement dire que ce film est un chef d'œuvre !!!
Déçue....Jalil lesper n a pas le talent de réalisation dans ce film!!!!il a tout pour en faire un bon film, ce biopic fascinant, des comédiens exceptionnels surtout pierre niney qui est une valeur montante du cinéma français.je suis triste pour pierre que ce film ne soit pas a la hauteur tellement il est dans la peau d Yves saint Laurent.on passe a côté de pleins d histoires,on reçoit tout dans la gueule mais en quelques secondes,rien n est expliqué, a part la destruction de ce grand couturier mais il y avait tellement de choses a montrer aussi.decue déçue déçue......
Parfois très intéressant visuellement, des jeux d'acteurs très sobres et le plus souvent efficaces mais le prisme de départ manque durement d'intérêt du fait de la mise à l'écart du plus gros de la carrière d'Yves Saint Laurent.
Ce film est remarquable de tous points de vue, de la réalisation à la performance des acteurs. Pour ma part, c'est une véritable découverte de l'univers tourmenté de M. Saint-Laurent. Un film qui se passe de tous commentaires, il se regarde tout simplement et vous comprendrez.
Une adaptation cinématographique très artistique. Une créativité poétique et artisanale. En effet, à quelques mois d'intervalle, les deux films retraçant la vie de Yves Saint Laurent n'ont rien à voir...peut-être "complémentaires" comme le soulignait Gaspard Ulliel hier soir au Cineville de Concarneau.