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Votre avis sur Yves Saint-Laurent ?
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Yetcha
Un très bon biopic qui nous en montre un peu plus sur la face cachée de cet homme qui révolutionna la couture en France et partout dans le monde. Un homme décidé, fier de ses positions et de ses choix, sûrement dû à son homosexualité assumée. On ne le répétera jamais assez, Pierre Niney et Guillaume Gallienne sont criants de vérité dans leur interprétation, à tel point qu'on croirait voir un film documentaire à de nombreuses reprises. Néanmoins, le film nous laisse un peu sur notre faim en traitant parfois trop vite certains sujets et en traînant un peu trop sur d'autres, mais cela n'est qu'un avis très subjectif forcément!
Premier biopic de 2014 sur YSL avant celui de Bertrand Bonello en fin d'année, cet "Yves Saint-Laurent" de Jalil Lespert se concentre en réalité sur la relation du grand couturier avec son pygmalion Pierre Bergé. D'ailleurs, Lespert occulte toute la jeunesse de Saint-Laurent, de même qu'il clôt son film en 1976.
Instructif et documenté, comme on peut décemment l'attendre d'une biographie, l'œuvre pêche toutefois par académisme, et en devient presque anecdotique.
On peut aussi s'interroger sur l'aspect "vu et approuvé" par Bergé, même si on est loin d'une hagiographie.
Heureusement, "Yves Saint-Laurent" peut s'appuyer sur l'interprétation habitée de Pierre Niney et sur la justesse de Guillaume Gallienne, qui contribuent à rendre ce biopic intéressant, à défaut d'être inoubliable.
Instructif et documenté, comme on peut décemment l'attendre d'une biographie, l'œuvre pêche toutefois par académisme, et en devient presque anecdotique.
On peut aussi s'interroger sur l'aspect "vu et approuvé" par Bergé, même si on est loin d'une hagiographie.
Heureusement, "Yves Saint-Laurent" peut s'appuyer sur l'interprétation habitée de Pierre Niney et sur la justesse de Guillaume Gallienne, qui contribuent à rendre ce biopic intéressant, à défaut d'être inoubliable.
N'étant pas du tout un passionné de mode et de haute couture, j'ai beaucoup aimé ce film, ne serait-ce déjà par la performance et interprétation exceptionnelle de Pierre Niney qui porte tout le film sur les épaules, et de m'avoir fait découvrir des aspects de la personnalité de Yves Saint Laurent que j'ignorais complètement et le rendant extrêmement attachant et émouvant ! J'étais pourtant très réticent et j'en ressors ébloui, étonné et surpris ! A voir et à découvrir absolument sans aucun à-priori !
Biopic très réussi sur Yves Saint-Laurent, de ses débuts à son apogée. De nombreuses scènes émouvantes, comme ce dernier défilé accompagné de Callas chantant "La mama morta". Mais l'essentiel de la force du film repose sur l'interprétation exceptionnelle de Pierre Niney, manifestement habité par le personnage.
peut dire ce qu'on veut sur les partis pris du réalisateur, sa façon de choisir l'histoire intime plutôt que la Grande histoire, mais une chose est certaine: la prouesse des deux comédiens, et particulièrement de Niney est époustouflante !!! Ça sent le César !!
Un bon portrait d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, formidablement interprétés par les excellents comédiens de la Comédie-Française Pierre Niney et Guillaume Gallienne : ils sont bluffants. Surtout Pierre Niney qui a fait tout pour ressembler à son personnage, en parlant du comportement corporel et facial totalement réussi.
Mode, sexe, drogue, jalousie, tabou, etc. il y a presque tout comme genre pour définir une bonne biographie, reste à savoir si c'est véridique ou pas. Dieu seul le sait, comme l'on pourrait dire. Mais on s'en fout ! Seulement, ce qui est important, l'image d'Yves Saint Laurent est tout bonnement trompeuse. Lorsque l'on voit sur scène ou sur les médias et qu'on n'en sait presque rien sur lui, on a l'impression que c'est un homme sage, poli et gentil... mais non. C'est surprenant de l'apprendre ainsi, pas au point d'être ahuri bien sûr.
Un bémol. Lequel ? La réalisation de Jalil Lespert est pauvre, pas à 100% manque d'énergie et un peu de poésie — parce que la mode est une inspiration, mais je suis quand même persuadé qu'il pouvait faire mieux. En tous cas, je ne reproche pas le côté scénario basé sur la biographie de Laurence Benaïm, dont le dialogue est plutôt réussi. Seul le choix des acteurs est vraiment bon : on reconnait bien les personnages après avoir prononcé leur nom, d'une manière de se dire "Ah ! ouais... il/elle lui ressemble".
Pour finir, le film est bien complété, grâce aux deux grands comédiens. Et j'aimerai revenir au dialogue pour mieux le développer : il y a de l'humour noir et de l'ironie. D'ailleurs j'en ai découvert un bien meilleur (pour moi, personnellement) : "Yves Saint Laurent est timide" dit une femme. "Moi aussi.
Ça va être riant", lui prévient un homme hilare. Et un autre homme lui corrige d'un ton amical "Vous avez tort. Les timides mènent le monde". J'adore !
Mode, sexe, drogue, jalousie, tabou, etc. il y a presque tout comme genre pour définir une bonne biographie, reste à savoir si c'est véridique ou pas. Dieu seul le sait, comme l'on pourrait dire. Mais on s'en fout ! Seulement, ce qui est important, l'image d'Yves Saint Laurent est tout bonnement trompeuse. Lorsque l'on voit sur scène ou sur les médias et qu'on n'en sait presque rien sur lui, on a l'impression que c'est un homme sage, poli et gentil... mais non. C'est surprenant de l'apprendre ainsi, pas au point d'être ahuri bien sûr.
Un bémol. Lequel ? La réalisation de Jalil Lespert est pauvre, pas à 100% manque d'énergie et un peu de poésie — parce que la mode est une inspiration, mais je suis quand même persuadé qu'il pouvait faire mieux. En tous cas, je ne reproche pas le côté scénario basé sur la biographie de Laurence Benaïm, dont le dialogue est plutôt réussi. Seul le choix des acteurs est vraiment bon : on reconnait bien les personnages après avoir prononcé leur nom, d'une manière de se dire "Ah ! ouais... il/elle lui ressemble".
Pour finir, le film est bien complété, grâce aux deux grands comédiens. Et j'aimerai revenir au dialogue pour mieux le développer : il y a de l'humour noir et de l'ironie. D'ailleurs j'en ai découvert un bien meilleur (pour moi, personnellement) : "Yves Saint Laurent est timide" dit une femme. "Moi aussi.
Ça va être riant", lui prévient un homme hilare. Et un autre homme lui corrige d'un ton amical "Vous avez tort. Les timides mènent le monde". J'adore !
J'avais envie de voir ce film car la bande annonce en donnait l'envie. Mais une fois le film terminé on se rends compte que c'est vraiment pas terrible du tout. Le personnage principal joue très bien son rôle, en attendant je m'attendais à voir l'histoire d'un personnage célèbre qui a bouleversé la mode. Et non pas des scènes de drogues/alcools et de cul à tout va. Les bons films français? On les cherche encore... Pas celui-ci en tout cas.
Yves Saint Laurent, célèbre personnalité française de la haute couture a également eu droit à son film personnel comme beaucoup de personnages célèbres dans le monde (« Jobs » avec Apple). Ici, on nous retrace avec pertinence le parcours de cette icône de la mode de manière à la fois délicate et sensuelle.
Le scénario d’un Biopic est d’ores et déjà tracé. La difficulté étant de choisir les moments pertinents afin d’éveiller l’émotion du spectateur. Pour ce dernier banal, il sera forcément conquit. Pour un spectateur connaisseur en la matière, il y aura forcément une grosse déception. Néanmoins, Jalil Lespert réussit à nous embarquer dans le Paris d’antan avec une réalisation particulièrement soignée et froide, gonflé par les interprétations magistrales de Pierre Niney et Guillaume Galienne qui jouent leurs rôles avec passion.
Il est donc assez difficile de ne pas craquer devant ce film malgré les erreurs historiques et un remplissage omniprésent. Si non, l’œuvre de Lespert séduit tout comme Yves Saint Laurent le faisait à l’époque.
Le scénario d’un Biopic est d’ores et déjà tracé. La difficulté étant de choisir les moments pertinents afin d’éveiller l’émotion du spectateur. Pour ce dernier banal, il sera forcément conquit. Pour un spectateur connaisseur en la matière, il y aura forcément une grosse déception. Néanmoins, Jalil Lespert réussit à nous embarquer dans le Paris d’antan avec une réalisation particulièrement soignée et froide, gonflé par les interprétations magistrales de Pierre Niney et Guillaume Galienne qui jouent leurs rôles avec passion.
Il est donc assez difficile de ne pas craquer devant ce film malgré les erreurs historiques et un remplissage omniprésent. Si non, l’œuvre de Lespert séduit tout comme Yves Saint Laurent le faisait à l’époque.
Une icone de la mode dans tous ses états aussi bien géniaux que maniaco-dépressif avec toujours cette tendance iconoclaste frisant l'autodestruction. Un portrait magnifiquement brossé et soutenu par ses acteurs mais on regrettera l'éclipse (volontaire?) de la fin de sa vie ...
Yves Saint Laurent, un personnage que je ne connaissais que de nom et de réputation, sa vie et son parcours m'étaient totalement inconnu, j'ai donc pris ce long métrage avant tout comme informatif. J'ai d'abord eu peur au biopic fade et mal exploité made in France, mais je dois dire qu'il m'a plutôt surpris, surtout que ce n'était pas gagné étant donné que je ne m'intéresse pas du tout à la haute couture, la réalisation est bonne, tout comme l'esthétisme et on se laisse vite embarquer par l'histoire. L'atout principal du film est très nettement l'interprétation du duo Pierre Niney-Guillaume Gallienne, absolument sensationnel et très bien mis en scène, le reste du casting est également globalement de qualité, notamment la délicieuse Charlotte Le Bon en muse. Les thématiques abordées sont plutôt simplistes mais fonctionnent, le film reste captivant en majeure partie, cependant je me demande vraiment si la vie de Yves Saint Laurent méritait tant que cela d'être adaptée à l'écran ... Oui car au final on ne sait pas très bien où on va, c'est en quelque sorte une ode à la création artistique mais le scénario manque d'éléments de réflexion et de tournants majeurs, le film se termine bizarrement et on a une cruelle impression de "tout ça pour ça ?". Je ne regrette cependant pas ce visionnage, il m'aura appris des infos sur le célèbre couturier ainsi que de remarquer le réel talent de Pierre Niney, cela reste un bon biopic, je ne sais pas si la version de Bertrand Bonello avec Gaspard Ulliel fera mieux mais ça sera intéressant de les comparer.
La vie de Yves Saint Laurent. la biographie s'intéresse à la création de la maison de couture d'Yves Saint-Laurent. Le personnage est haut en couleurs et parfaitement interprété par Pierre Niney, celui de Pierre Bergé l'est tout autant par Guillaume Galienne. C'est à peu près tout ce que l'on peut en dire. Le film est bien réalisé mais aucune séquence n'imprime la mémoire, ou très peu. C'est dommage.
Le premier biopic sur Yves Saint Laurent(avant un second en cette même année 2014...),pour un film majoritairement creux et superficiel. Et terriblement scolaire aussi. Jalil Lespert a voulu produire le portrait le plus fidèle possible,mais il tombe souvent dans le piège de l'hagiographie. Les zones d'ombres du célèbre couturier ne sont que peu évoquées. Il est présenté tout du long comme un artiste introverti,précautionneux,presque porte par son entourage. Son histoire d'amour avec Pierre Bergé entre le coup de foudre initial et la raison ultérieure est correctement représentée mais prend trop de place dans l'histoire. Et du coup,la révolution sur la mode et les défilés passe au second plan. La narration est fluide,sans être renversante. La reconstitution est soignée,mais dérange tant elle apparaît lisse,avec cette photographie à l'ancienne qui rend le film figé et jamais en mouvement. Les points forts demeurent bien sûr les performances mimétiques de Pierre Niney(qui s'est mis à fumer,et à adopter le timbre de voix caractéristique)et de Guillaume Gallienne(en compagnon toujours solide et entreprenant).
le scénario manque de dynamisme et d'originalité , alors qu'il y avait de la matière avec YSL . J'ai préféré celle de Gainsbourg
Pauvre téléfilm luxueux, narrant la vie agitée d'un créateur pété de thunes dès sa naissance, doué et joli garçon, mais mal dans sa peau, pauvre chou. Je l'avais volontairement raté lors de sa sortie en début d'année, à peu près sûr du résultat. Eh bien, j'étais en dessous de la vérité. Le film tombe dans tous les travers du biopic scolaire, en opérant une sélection de "morceaux choisis" dans la vie du couturier - qui ne présente absolument aucun intérêt, tant on est en peine de s'identifier à quiconque dans cet univers de jet-set complètement déconnecté du réel. Voix off auto-satisfaite qu'on croirait écrite par Pierre Bergé lui-même, acteurs condamnés à un terne mimétisme, défilés interminables de robes authentiques, tunnels d'ennui. Ça pue le fric facile, l'arrogance de classe : on en est réduit à feuilleter Paris-Match dans la salle d'attente jusqu'à l'écœurement, tandis que le dentiste nous fait longuement poireauter. Pas le moindre point de vue, pas la plus petite distance critique : Lespert joue frontal et premier degré, comme s'il voulait qu'on s'apitoie sur le sort de ces grands fauves tourmentés et odieux, tartinant son film de travellings lascifs, dégoulinant de violons sirupeux dorés sur tranche. Et pour finir, il nous gratifie de l'examen de sortie à l'école de maquillage de Maubeuge, dont le thème cette année était : les effets spéciaux "vieillissement". Sous des croutes séchées de carton poudré, Gallienne tente de conserver une contenance, en vain. Une catastrophe, mais le public a adoré (1 600 000 entrées). Tant mieux pour les finances du cinéma français, et pour Pierre Niney, charmant garçon propulsé au rang de star pour ce mauvais rôle, et qui fera sûrement beaucoup mieux à l'avenir. On attend maintenant le Bonello, mais la présence de Léa Seydoux au générique n'augure rien de bon...
Yves Saint-Laurent: l’un des plus grands couturiers français aux côtés de Christian Dior, Coco Chanel ou Pierre Cardin. L’un des couturiers les plus connus au monde. Un styliste insolite dont l’impact s’est fait ressentir bien au-delà des limites de la sphère vestimentaire. Comme je le disais dans l’une de mes précédentes critiques (celle qui portait sur le film retraçant la vie de Piaf), le biopic est un genre casse-gueule. Soit ça passe, soit ça casse. Et bien, en ce qui concerne celui de Jalil Lespert, ça casse. C’est un vrai ratage. En effet, le réalisateur ne nous apprend que dalle sur Yves Saint-Laurent. On savait qu’il était homosexuel, buvait beaucoup et se droguait. Moi y a un truc qui m’énerve, c’est de voir un film dont toutes les scènes font office de remplissage pour masquer un scénario squelettique, c’est ce que fait Lespert en nous balançant des scènes dans lesquelles le personnage qu’il met en scène se fait galocher, faire des pepi ou se fait sodomiser dans une boite de nuit. En gros, typiquement le genre de trucs dont on a vraiment rien à secouer. C’est long, c’est lent, on se fait iech de la première à la dernière minute. Personnellement, la vie de YSL et le personnage ne m’ont jamais intéressé, mais tout de même, je pense que le couturier aurait mérité un tout autre hommage. Passons à la suite. En ce qui concerne Pierre Niney, j’avais deux doutes le concernant. Tout d’abord, s’il n’était pas trop « vert » pour jouer ce type de rôle. Et ensuite, quelle serait la qualité de son interprétation. Et je dois bien admettre que je suis très étonné. Le jeune acteur, pensionnaire de la comédie française se montre convaincant. Par moments, il est presque méconnaissable. Quant à Guillaume Galienne, je vais me laisser aller à la subjectivité la plus primaire, étant donné que ce bonhomme me sort par les yeux. Il ne m’a rien fait, mais c’est physique, je peux pas voir sa bobine. Je l’ai trouvé insupportable. Pour résumer les choses brièvement, ce « Yves Saint-Laurent », c’est encore beaucoup de bruit pour pas grand chose.
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