AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,6
8530 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Yves Saint-Laurent ?
5
92 critiques
4
243 critiques
3
248 critiques
2
163 critiques
1
42 critiques
0
31 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un bon biopic du grand couturier. Yves Saint Laurent est campé par un Pierre Niney qui nous prouve ici l'ampleur de son art. On comprend pourquoi la Comédie Française a eu recours à son talent. Je viens de regarder une interview de YSL de 1959, non seulement Pierre Niney lui ressemble, mais la diction est identique, on croirait presque voir l'original. Guillaume Gallienne, bien qu'impeccable dans son rôle de Pierre Bergé, est plus effacé. Tourné très soigneusement, l'histoire se situe dans les jeunes années de l'artiste, ce qui peut frustrer puisque le reste de sa carrière est balayé, voire inexistant. Ce film réussi à mettre en lumière les contrastes entre son début de carrière lumineux et des années plus sombre et dépravées. Intéressant.
Félix F
Le film est tellement axé sur l'histoire d'amour entre berger et Saint Laurent que l'on tourne en rond pendant 1h30. On ne découvre pas grand chose sur l’ascension de cette homme bouleversé. Si bien que cela en devient long et peu palpitant. Dommage car c'est un personnage qui aurait mérité un Biopic plus approprié à son talent.
shindu77
Deux acteurs principaux de très haute facture pour un film qui est bon mais à qui il manque la petite étincelle mais pour être un excellent film.
Pierre Niney fait une prestation touchante mais dans le fond on ne sait pas trop ce que Yves saint Laurent a apporté à la mode ni ce qui le rend malade. C'est esthetiquement beau mais superficiel.
C'est bien filmé, les robes sont magnifiques mais dans l'ensemble c'est plat, on survole la vie d'Yves Saint Laurent sans jamais vraiment s'arrêter.
Excellents personnages , tous , mais scenario aussi peu interessant que la vie d YSL probablement , alors , oui, agréable à regarder , encore une fois, pour les personnages , mais ce n'est pas assez pour faire un film , hélas.
L'avis est tellement partagé que je ne saurais par où commencer. Pierre Niney... Tout simplement MAGNIFIQUE ! Quelle audace, quelle présence, quel jeu! Rien à redire, cet homme mérite un César ! De même pour son partenaire Guillaume Gallienne, qui démarre 2014 directement en grande pompes dans son rôle d'homme aimant et tiraillé. Ce film est intéressant seulement pour le jeu et la métamorphose des auteurs ainsi que pour les décors et les costumes. Ce couple totalement anti-conformiste dérange mais on adore ce déchirement quitte à en redemander, par acquis de voyeurisme. La trame du film est trop longue parfois (même trop souvent) dans une chronologie beaucoup trop brouillon. On perd trop souvent la notion des années, à croire que le montage final a été bâclé à certains moments. La musique, elle, y est bien placée et cette BO aux notes jazz est très intéressante. 2h00 de film où l'on découvre que sous les 3 lettres de prestige, se cachait un homme maniacodépressif torture par cette obsession du dessin et de la perfection. On va le voir? Oui mais seulement pour pierre et Guillaume...
Les comédiens sont remarquables , les décors et reconstitution des annees 50 et 70 impeccable , le premiere partie du film tres bien. Le gros probleme est la deuxieme partie qui avec la reussite , l'argent , la drogue , les coucheries devient assez ennuyeux et un peu glauque.
J’ai longtemps réfléchis, mais finalement, je ne pouvais pas mettre une autre note. Je ne blâme aucunement l’équipe technique qui a fait un boulot honorable mais à aucun moment pendant tout le visionnage d’Yves Saint Laurent je n’ai eu l’impression de regarder autre chose qu’un film promotionnel d’une heure quarante dans la ligné du truc de Shalimar qui s’était fait bâché par toute la cinesphere. C’est simple on n’a pas ici affaire à du cinéma. Et l’autre là Pierre Niney qui s’est cru aux Etats Unis et pense que c’est en se lançant dans un numéro de mimétisme qu’il va collectionner les récompenses…Le pire c’est qu’alors qu’Yves Saint Laurent est censé être un hommage au génie du couturier, jamais Jalil Lespert ne réussit à nous montrer en quoi celui-ci était génial. Pour pallier à cette lacune, il utilise alors des trucs ultra grossiers comme le premier plan iconique de Saint Laurent de dos face à la mer en train de dessiner ou la voix off de Pierre Berger : « Avec la collection libération tu as fait scandale. La nouvelle femme Saint Laurent porte le smocking comme un défi et patati patatras… » Sans oublier l’écran noir à la fin : « L’œuvre de Saint Laurent fait aujourd’hui l’objet d’expositions dans les plus grands musées du monde ! » Sans blagues ? Mais banane ! C’est censé être du cinéma ! Ne le dit pas, ne l’écrit pas ! Illustre-le !!!! Mais reprenons nos esprits peut être que je me trompe et que c’est plutôt la « formidable histoire d’amour » entre Yves et Pierre que l’auteur a voulu nous montrer. Le problème, c’est que là aussi à part une histoire de michtonneur, je ne vois rien de formidable. Pour pallier à ça, le même procédé est utilisé. Voix off de Pierre Berger : « Une collection d’art c’est un moment de la vie. Beaucoup de nos objets ont été acheté par paires parce que nous les avons choisis regardés et aimé à deux. Aujourd’hui que tu n’es plus là je ne parviens plus à les voir ».
Enfin, Point de grand homme sans tragédie, c’est en tout cas ce qui est inscrit dans l’inconscient collectif. Comme raconter l’histoire d’un homme de bonne famille engagé très jeune par la plus grande maison de haute couture du monde puis pris sous l’aile d’un riche homme d’affaire était un peu trop lisse, on en rajoute des tonnes dans les scènes où il prend de la coke ou dans celles où extenué d’avoir trop travaillé, il s’écroule. C’est une artiste torturé vous comprenez ?
Je n’aime pas avoir l’impression d’être pris pour un idiot et je crois à tort ou à raison qu’avec YSL on essaye de me duper sur la marchandise. Reste a attendre ce que la version avec Gaspard Ulliel va donner.
Enfin, Point de grand homme sans tragédie, c’est en tout cas ce qui est inscrit dans l’inconscient collectif. Comme raconter l’histoire d’un homme de bonne famille engagé très jeune par la plus grande maison de haute couture du monde puis pris sous l’aile d’un riche homme d’affaire était un peu trop lisse, on en rajoute des tonnes dans les scènes où il prend de la coke ou dans celles où extenué d’avoir trop travaillé, il s’écroule. C’est une artiste torturé vous comprenez ?
Je n’aime pas avoir l’impression d’être pris pour un idiot et je crois à tort ou à raison qu’avec YSL on essaye de me duper sur la marchandise. Reste a attendre ce que la version avec Gaspard Ulliel va donner.
Vraiment bof
On apprend très peu du couturier mis à part une jeunesse débridée, fragile, sinon rien
Quel dommage car les acteurs viennent tout de même de la comédie française, mais à quoi bon
On apprend très peu du couturier mis à part une jeunesse débridée, fragile, sinon rien
Quel dommage car les acteurs viennent tout de même de la comédie française, mais à quoi bon
Étonné par l'angle pris mais surtout gêné par l'omniprésence de la cigarette à l'écran. Cette dépendance d'YSL à la cigarette est probablement authentique mais en tant que spectateur non-fumeur elle m'a donné la nausée pendant tout le film. De plus on entend parler que "d'amour entre Bergé et Saint-Laurent" mais on y voit un YSL particulièrement infidèle... Ambiance glauque. Un peu ça va mais trop c'est insupportable.
Aller voir un biopic sur un mec qui ne nous intéresse pas forcément est toujours quelque chose d'assez délicat. Finalement, on va le voir comme n'importe quel autre film dont on ne saurait rien avant la projection, avec éventuellement la perspective d'en apprendre un peu plus sur la personne, et parfois ça fonctionne (j'avais plutôt apprécié le biopic sur Claude François), mais d'autres fois non.
On remarque assez vite que, si les décors et les costumes sont tout bonnement irréprochables (encore heureux quand on sait que certaines robes authentiques d'YSL ont été sorties de leurs musées exclusivement pour le tournage), la mise en scène de Jalil Lespert est en revanche aussi plate et froide que du marbre. Rien que cela empêche déjà de nous sentir impliqués par le film, comme si Lespert prenait un soin maladif à constamment nous laisser en dehors. Mais cela ne peut que rejoindre l'autre problème majeur du film ; paradoxalement (étant donné que le film est chiant comme la mort), tout va beaucoup, beaucoup trop vite. Les événements défilent sans que nous ayons le temps de les appréhender, le film ne prend jamais le temps de créer une once d'émotion ou d'implication, il ne reste finalement qu'à la surface, dans une sorte d'objectivité artificielle agaçante et dans le récit (inintéressant) du début à la fin.
Ce qui vient donner un minimum d'intérêt au film sont les incroyables performances de Pierre Niney et de Guillaume Gallienne, formidables tout au long du film.
Bien que cette première vision de la vie d'YSL ne m'ait absolument pas convaincu, j'attends tout de même de voir ce que va nous proposer le réalisateur de L'Apollonide (Souvenirs de la maison close) en octobre qui, je l'espère, parviendra à combler le manque total de personnalité de Lespert en tant que metteur en scène. Je souhaite en revanche bon courage à Gaspard Ulliel pour faire un meilleur (voir un aussi bon) Yves Saint Laurent que Pierre Niney.
On remarque assez vite que, si les décors et les costumes sont tout bonnement irréprochables (encore heureux quand on sait que certaines robes authentiques d'YSL ont été sorties de leurs musées exclusivement pour le tournage), la mise en scène de Jalil Lespert est en revanche aussi plate et froide que du marbre. Rien que cela empêche déjà de nous sentir impliqués par le film, comme si Lespert prenait un soin maladif à constamment nous laisser en dehors. Mais cela ne peut que rejoindre l'autre problème majeur du film ; paradoxalement (étant donné que le film est chiant comme la mort), tout va beaucoup, beaucoup trop vite. Les événements défilent sans que nous ayons le temps de les appréhender, le film ne prend jamais le temps de créer une once d'émotion ou d'implication, il ne reste finalement qu'à la surface, dans une sorte d'objectivité artificielle agaçante et dans le récit (inintéressant) du début à la fin.
Ce qui vient donner un minimum d'intérêt au film sont les incroyables performances de Pierre Niney et de Guillaume Gallienne, formidables tout au long du film.
Bien que cette première vision de la vie d'YSL ne m'ait absolument pas convaincu, j'attends tout de même de voir ce que va nous proposer le réalisateur de L'Apollonide (Souvenirs de la maison close) en octobre qui, je l'espère, parviendra à combler le manque total de personnalité de Lespert en tant que metteur en scène. Je souhaite en revanche bon courage à Gaspard Ulliel pour faire un meilleur (voir un aussi bon) Yves Saint Laurent que Pierre Niney.
On aurait sans doute préféré que la magistrale incarnation de pierre niney soit soutenue par un traitement plus profond de son talent, par le choix d'une posture plus précisé à ce sujet. Le résultat est davantage un film sur le couple saint-Laurent / bergé et les efforts déployés par ce dernier pour sauver le premier. Il reste un réel talent du réalisateur et une belle émotion.
Brillant. Le film est bien dirigé, on entre sans voyeurisme ni trop de pudeur dans l'histoire d'amour qui a uni ces deux hommes. L'interprétation des deux rôles titre est magistrale. Et quel plaisir de revoir ces créations sublimes ! Beau moment.
Du talent incontestable ! Ce film mérite que des éloges !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse