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    Quai des Orfèvres
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    114 critiques spectateurs

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    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Est-ce en raison du nom de son réalisateur que ce film bénéficie de tant d'éloges? Car honnêtement, le grand Clouzot nous a habitués à beaucoup mieux. Ce "thriller" d'époque est certes passablement bien mené. Mais la fin aurait pu être ô combien plus recherchée et retorse. Surtout de la part d'un génie comme Clouzot. De la loin pas le meilleur film de ce dernier en tout cas.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2015
    Signé Henri-Georges Clouzot, Quai des orfèvres est un grand classique du film noir, toujours absolument magnifique. La mise en scène est géniale, les dialogues éblouissants. Louis Jouvet, dans un rôle de flic loquace et un brin fantasque, Bernard Blier, dans celui d'un mari jaloux et naïf, et Suzy Delair, qui interprète une ambitieuse et imprudente chanteuse de cabaret, nous offrent des prestations mémorables. Une merveille.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2015
    A l'époque où il réalise ce film, Henri-Georges Clouzot venait de voir la levée de suspension. Ce dernier avait été banni à vie du milieu du cinéma suite à son film « Le Corbeau » qui déclencha une vive polémique au point de s'attirer les foudres de la presse communiste et de la Résistance et de se voir interdit de diffusion. Fort heureusement, la sanction fut annulée. Si cela n'avait pas été le cas, nous aurions été privés de ces chefs-d'oeuvres que sont « Le salaire de la peur » et « Les diaboliques ». « Quai des Orfèvres » signe donc le retour aux affaires du père Clouzot. Un retour un peu mitigé pour ma part car il ne s'agit pas du meilleur polar du cinéaste. D'ailleurs, ça commence pas bien. Le début est assez long et entrecoupé de scènes de chant assez désagréables. En fait, concrètement, il faut attendre l'entrée en scène de Louis Jouvet pour que le film bascule dans une autre « dimension ». A titre personnel, j'ai toujours été épaté par ces acteurs qui, par leur seule présence, modifiaient du tout au tout l'apparence d'un film. Et ceux qui sont capables de faire ça se comptent sur les doigts d'une main. D'ailleurs, si le film se regarde agréablement, c'est en grande partie grâce à Jouvet, tout bonnement brillant dans son rôle de flic je m'en foutiste mais rusé. Personne n'est en mesure de lui tenir la dragée haute. Pas même le grand Bernard Blier, encore jeune à l'époque. La mise en scène vive et les dialogues incisifs masquent certaines faiblesses, comme une enquête conventionnelle menée et résolue d'une manière un peu simplette pour ne pas dire un peu fantaisiste sur la fin. Le niveau global est correct, mais Clouzot a fait bien mieux. Il se rattrapera dans les années suivantes.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2015
    Pour le Paris des années 40, pour l'ambiance délicieuse, les acteurs mythiques, Jouvet toujours extraordinaire et une enquête minutieuse avec un couple qui a peur mais qui ne sait rien de l'autre. C'est vraiment bien. "Cela fait 2 heures que je suis devant cette table à répondre à des questions idiotes..... Et moi ça fait 10 ans que je suis là à les poser!!!!!"
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Tavernier disait au cours d'une interview qu'il tenait ce film pour un chef d'oeuvre et que c'était le meilleur de Clouzot. Je ne partage pas cet avis. Je ne suis pas sûr du tout qu'aujourd'hui il ferait encore plus de 5 millions d'entrées en salle. Certes, deux ans après la guerre, les gens étaient avides de se distraire et il n'y avait pas encore beaucoup de choix. La télévision n'existait pas encore, et tout le monde n'avait pas la TSF ! Et puis, les anciennes stars d'avant-guerre arrivaient encore, mais pour plus longtemps, à faire recette avant d'être envoyées à la retraite par le public et la jeune vague d'acteurs montante. Je n'ai pas été tenu en haleine par ce film d'autant que le rythme en est interrompu par des chansons comme "son tralala" devenues aujourd'hui des "scies musicales" et sans intérêt pour l'action si tant est qu'elle existe ici ! Cette exhumation permet néanmoins de revoir d'anciens acteurs renommés et le retour de Clouzot après une mise en quarantaine au lendemain de la guerre pour sa conduite durant celle-ci...Quant à Louis Jouvet, on aime ou on déteste !
    willycopresto
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    108 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Quai des orfèvres de H.G. CLouzot qui ne cesse de m'éblouir avec le temps. Remarquable scénario et brillants dialogues, excellence du jeu des acteurs, Jouvet en tête. Bernard Blier y est bouleversant, mais aussi Suzy Delair dont les chansons nous font frémir, Simone Renant, remarquable en amoureuse transie de Jenny, et, dans les seconds rôles, Pierre Larquey, Charles Dullin, Robert Dalban, Raymond Bussières, tous d'une confondante justesse. Ce film brille de par son intelligence et sa lucidité. Je n'échangerai aucun film américain, aussi bien fait soit-il, contre ce modèle du genre empreint d'une poésie tragique n'excluant pas l'humour et que l'on peut revoir inlassablement...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2015
    Un film rondement mené, léger dans son interprétation et dans son écriture, excellent de bout en bout. Clouzot, le maître du film noir français fait dans l'histoire un peu badine et nous offre un film assez brillant dans sa forme mais aussi dans l'écriture de ses personnages. La mise en scène est dynamique, moderne et magnifiquement rythmée par une bande musicale au diapason. Cette belle réalisation s'accompagne d'une histoire très agréable servie par des personnages complexes,attachants tour à tour vils ou sympathiques. Blier joue un suspect très convaincant et Jouvet s'offre une prestation tout en malice et en légèreté. Suzy Delair est également brillante dans le rôle de la femme follement amoureuse mais pas toute blanche. Bref, une vraie réussite et un très beau moment de cinéma.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2015
    Je l ai redécouvert, j ai adoré. Ce que j ai préféré c est cette plongée dans la France de l après guerre et dans le milieu des cabarets parisiens. C est criant de vérité. Le trio amoureux entre le personnage du mari jaloux, de la femme carriériste qui veut réussir pour fuir sa misère passée et le l amie amoureuse en secret est aussi particulièrement réussi. Le film réussi la performance d avoir traversé le temps, que ce soit au niveau du rythme de la mise en scène, il n a pas pris une ride. Même le jeu des acteurs ce qui est souvent une marque du temps, passe très bien, le jeu de Louis Jouvet par exemple à un côté second degrés très amusant. Bref une pépite qui traverse les décennies et qui gardé aujourd'hui toute sa beauté.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2015
    Un vieux film policier qui vaut par ses personnages attachants et tout particulièrement l'inspecteur (Louis Jouvet) avec sa diction épouvantable et sa répartie hilarante. Pour ce qui est des jeux de "lumière" pour lesquelles Clouzot est celebre, rien de bien folichon (d'autant plus que c'est en noir et blanc), juste une utilisation excessive de projecteurs avec des ombres incohérentes (voir meme 3 ombres pour un meme personnage).
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Après deux années de mise au placard forcé à la libération, Clouzot fait son retour sur grand écran avec Quai Des Orfèvres. Le réalisateur s’empare d’un sujet qui lui tient particulièrement à cœur, la jalousie, et en fait l’axe central de ce polar cynique d’après-guerre. L’interprétation solide du quatuor principal (Louis Jouvet, Bernard Blier, Suzy Delair et Simone Renant) et la mise en scène magnifique font oublier le coté un peu mou et gentillet de l’intrigue. Une fois de plus Clouzot aborde en toute décontraction des sujets pourtant tabous à l’époque (homosexualité, métissage…).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 juin 2014
    L'enquête et l'intrigue sont peut-être un peu simplistes mais le film m'a plu pour ses acteurs et ses réplique cultess ( en particulier Louis Jouvet ) , son ambiance particulière , les thèmes de la suspicion et des préjugés qui y sont soulevés
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Tout est excellent, la mise en scène, le montage, le jeu des acteurs, la gouaille de Suzy Delair qui nous chante "mon petit tralala", Jouvet qui domine le film, Blier en jaloux obsessionnel, Simone Renant en lesbienne refoulée et même Charles Dulin en vieux cochon. L'intrigue policière est habile (en fait on est bluffé jusqu'au dénouement). Deux critiques cependant : La musique un peu envahissante de Francis Lopez et le côté "Défense de la police" un peu trop appuyé (le coup du bébé barbu, une fois suffisait, mais deux fois…) On n'est pas passé loin du chef d'œuvre.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Si le titre laisse croire à un film axé sur le célèbre service judiciaire parisien, dès les premières minutes on comprend que le cœur de l'intrigue est tout autre à savoir les relations ambivalentes du couple Blier-Delair. Les affaires sérieuses ne démarrent évidemment qu'avec l'arrivée en scène de Louis Jouvet, véritable appât de la production comme le révèle d'ailleurs l'affiche. Handicapé par un scénario quelque peu pantouflard, "Quai des orfèvres" s'avère largement inférieur à des films comme "Casque d'or" pour appréhender le milieu des apaches, ou comme "L'aveu" pour comprendre le fonctionnement de la machine judiciaire. L'ambiance très 30's permettra toutefois de passer un agréable moment.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Comment ne pas être sous le charme de Louis Jouvet (et des autres) dans ce polar simple en apparence mais si terriblement fouillé jusque dans ses moindres détails? Certains déplorent une partie purement policière un peu basique. Pourtant, tout est dit dans le film: "On s'excite, on s'emballe, on croit qu'çà va être une belle affaire et çà finit comme d'habitude: en pipi de chat". Ce qui est le lot de la majorité des enquêtes. Ce ne sont pas les flics d'hier ou d'aujourd'hui qui me contrediront! Tout le génie d'H. G. Clouzot étant d'avoir su habiller les divers protagonistes, même ceux aux comportements les moins avouables - nous sommes en 1947 - d'une humanité allant de la plus noble à la plus vile avec un œil de chirurgien. Du grand art comme on n'en fait plus...
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2014
    Grand classique du cinéma français, "Quai des Orfèvres" se regarde, aujourd’hui, avec l’œil nostalgique de cette époque tellement désuète de l’après-guerre… mais ne doit pas, pour autant, être considérée comme une œuvre poussiéreuse de cinémathèque. En effet, sous ses airs d’enquête policière classique (adapté d’un roman de Stanislas-André Steeman, auteur un peu oublié aujourd’hui), "Quai des Orfèvres" s’avère être une formidable photographie de l’époque, magnifié par les prestations de ses acteurs et le talent du son metteur en scène, le génial Henri-Georges Clouzot. La recette parait simple mais Clouzot savait, mieux que quiconque à l’époque, distiller une ambiance délicieusement macabre (le jeu d’ombre et de lumière et la qualité du noir et blanc est un régal) tout en soignant, avec une particulière attention, ses personnages qui brillent par leur richesse. C’est, d’ailleurs, la formidable écriture des personnages qui permet au film de tirer son épingle du jeu et d’aller au-delà de la seule enquête policière ou de l’intrigue vaudevillesque qu’on aurait pu craindre. Ainsi, Clouzot fait du mari jaloux (Bernard Blier, formidable de dévouement) un musicien de seconde zone, éclipsé artistiquement par son épouse mais totalement épris d’elle… ce qui permet de comprendre son caractère possessif et sa relative lâcheté. Son épouse (Suzy Delair, extraordinaire en vedette de music-hall capricieuse) s’éloigne, également, des sentiers battus puisque son arrivisme exacerbé est presque excusé par son amour sincère par son mari. L’amie du couple (Simone Renant, intrigante) n’est pas le personnage le moins surprenant puisque Clouzot nous trompe, dans un premier temps, sur l’objet de son désir pour mieux ne le dévoiler par des subtiles allusions (ce qui s’avère particulièrement osé, d’ailleurs, pour l’époque). Enfin, bien qu’il tarde à faire son entrée, le rôle le plus marquant du film est sans conteste celui de l’inspecteur Antoine (campé par un Louis Jouvet époustouflant de charisme, avec sa diction si particulière et sa présence si imposante), le réalisateur ayant fait le choix de ne jamais le rendre sympathique dans ses relations avec les suspects mais lui conférant un passé et un fils le rendant finalement humain. Ces personnages magnifient, donc, l’intrigue qui brille, par ailleurs, par ses faux-semblants (la résolution est loin d’être évidente) et qui prend place dans l’ambiance si particulière du Quai des orfèvres avec ses flics qui ne comptent pas leurs heures, ses journalistes qui attendent dans le couloir le moindre scoop ou encore ses interrogatoires à l’ancienne. Enfin, une fois n’est pas coutume, "Quai des Orfèvres" ne souffre pas d’un rythme trop lancinant et bénéficie de dialogues particulièrement bien écrits (les tirades du commissaire Antoine sont autant de merveilles !). Clouzot s’autorise même un peu de fantaisie en truffant son film de moments plus légers (la chanson "son p’tit tralala", qui reste longtemps en tête, la remarque du futur mort sur ses préférences artistiques, les piques du commissaire Antoine…) et pousse même le vice jusqu’à conclure son film par un happy end un peu artificielle mais plutôt réconfortant. "Quai des Orfèvres" est donc un petit bijou qui n’a pas usurpé sa flatteuse réputation et qui rappelle, s’il en était encore besoin, que Clouzot était bien l’un de nos plus grands metteurs en scène.
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