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    Quai des Orfèvres
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    114 critiques spectateurs

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    AurelC
    AurelC

    3 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2018
    Je sors juste du cinéma, ou je viens de voir le film pour la première fois en version restaurée, et j'en sors émerveillé. Je m'attendais à un polar sombre, mais en fait non c'est bel et bien une comédie. Tout le sel du film se trouve dans les dialogues géniaux et les relations entre les personnages haut-en-couleur et attachants, qu'on a plaisir à voir s'aimer ou s'affronter. Les acteurs sont aussi géniaux, mais Louis Jouvet est juste phénoménal. La principale qualité du film reste donc son écriture et son interprétation, mais ça n'enlève rien à la qualité de la mise en scène, qui nous plonge avec détail dans le monde du music-hall. Et la restauration a rendu toute sa superbe à la photographie noir et blanc et au travail fait sur la lumière.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2023
    Toujours dans le cadre de la rétrospective HG Clouzot, j’ai revu « Quai des Orfèvres » sorti en 1947 et j’avoue avoir été un peu déçu !
    L’intrigue du célèbre romancier policier belge Stanislas-André Steeman - déjà à l’origine de l’adaptation de « L’assassin habite au 21 » - peut in fine se résumer en 3 lignes … et je trouve que Clouzot a – en quelque sorte – parasité son film avec trop de sons parois criards (piano, chants dont le fameux « avec son fameux p’it tralala », bruits au café-théâtre, bruits lors des interrogatoires, bruits des journalistes à la PJ …) et des images trop denses en nombre de personnages avec une caméra trop mobile ne permettant pas de s’attarder sur la psychologie des personnages et même l’enquête.
    On y retrouve les qualités de Clouzot en termes de noir & blanc et de cadrage (cf. la scène du miroir où on voit Bernard Blier se supposant déjà condamné à la guillotine) mais aussi ses obsessions : mari hyperjaloux interprété par un Bernard Blier bien « mollasson » face à l’exubérance de sa femme, Suzy Delair ; homosexualité latente avec le personnage de Dora (blonde comme bon nombre de femmes dans le cinéma de Clouzot) ; remarques sur la bourgeoisie (« Excusez-moi Madame, nous ne sommes pas les plus forts » dit un chauffeur de taxi lors d’une séance de reconnaissance de suspects) et même suicide avec comme dans « La vérité » la section des vaisseaux du poignet avec – point à souligner – une des toutes premières représentations au cinéma d’une transfusion sanguine effectuée de bras à bras à l’aide d’une seringue de Tzanck … Obsessions également ou mieux fidélité de Clouzot envers ses acteurs fétiches qui jouent des petits rôles tels Charles Dullin en amateur de photos de nus, Raymond Bussières, Pierre Larquey …
    Le personnage d’Antoine – joué comme il se doit à la Jouvet – est troublant : il n’est pas commissaire car il a raté à 2 reprises son examen, et semble très nostalgique d’une jeunesse passée aux colonies où il a été blessé au bras droit (comme Noël Roquevert dans « Le Corbeau ») et n’a pu intégrer l’aviation (cf. le nombre impressionnant d’affiches y faisant allusion au long du film). Il en est revenu veuf avec un petit métis qui – comme son père – n’est pas très doué pour les maths et échouera aussi à son examen mais « aura quand même son mécano pour Noël » car l’enquête menée avec malice et légèreté se clôt comme il se doit un jour de Noël sous la neige.
    Sans les fameuses répliques du grand Louis Jouvet spoiler: (par exemple malgré l’avertissement de son supérieur qui lui dit que vu la personnalité tuée « il faudra mettre des gants », il répond « Je n’ai pas les moyens de m’en payer » ; « C'est un faussaire qui m'a appris l'alphabet et c'est un escroc qui m'a appris la comptabilité » ou encore face à Suzy Delair qui lui explique pourquoi elle lui parait « arriviste », il répond « Moi, je suis le fils d’un larbin »)
    , je pense que ce film n’aurait pas eu le succès qu’il a eu et continue d’avoir spoiler: … car comme le dit Louis Jouvet lui-même « C’est une histoire sordide et comme les histoires sordides, ça se termine en pipi de chat » !
    Gautier J.
    Gautier J.

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    Un film sympathique, mais sans aucun suspense, et bien fade, hormis ses acteurs attachants, si on le compare aux grands Clouzot que sont "Le Corbeau" et "Les Diaboliques" !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Un très bon polar français de l'après-guerre, où Clouzot dépeint avec précision le milieu des nuits parisiennes, avec sa gouaille et ses grandes gueules, ses petites pépées et ses intrigues amoureuses. La mécanique est connue mais elle est troussée ici avec suffisamment de savoir-faire pour ne jamais ennuyer, les comédiens rivalisant avec un réel talent dans une atmosphère sombre à souhait. Jouvet est impayable, Blier égal à lui-même (déjà) et Suzy Delair tient la dragée haute sans difficulté. De la belle ouvrage, messieurs-dames, avec ce qu'il faut de fausses pistes et de machiavélisme pour tenir le spectateur en haleine.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Un film très puissant très solide à la mise en scène absolument brillante. Une image en noir et blanc parfaite, Des nuances de gris . Les petits métiers de Paris superbement filmés. Le acteurs sont formidables, Blier à son Top nous démontre tout son talent. C''est aussi une fable satirique qui dénonce tous les travers de la société "petite bourgeoise" . Une grande réussite.Une oeuvre majeure.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Comme à son habitude, Henri-George Clouzot nous pond une oeuvre fantastique avec une mise en scène d'une grande maîtrise. Ce film policier comprend ce qu'il faut de suspens et de rebondissements et est soutenu par un casting en or. Il n'y a rien à redire sur ce classique du cinéma français qui mérite amplement sa réputation.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Clouzot c'est bien le "génie" qui doigtait les poupées barbie et giflait ses acteurs?
    Un sadique pervers ou je me trompe?
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2017
    Film de 1947. Brignon, un vieux producteur harceleur tourne autour de la chanteuse et femme du pianiste,Bernard Blier, (Weinstein ne date pas d’hier). Alors que celui-ci décide de le tuer il découvre Brignon mort dans sa villa de Passy.
    Aucun personnage n’est innocent, malgré sa grande humanité avec l’adoption d’un enfant venu des colonies sur lequel il veille, l’inspecteur finit par abuser de sa position pour obtenir les faveurs d’une femme.
    Savoureuses répliques de l’inspecteur incarné par Louis Jouvet. Utilisation du miroir.
    Des passages contre la délation rappellent les heures sombres de l’épuration à laquelle Clouzot fut confronté : un personnage qui refuse de livrer son témoignage à la police et, comme l’a noté Sylvie Lindeperg, une adresse notée sur un vieil exemplaire des Lettres françaises, organe culturel du PCF qui fut un instrument de délation contre Clouzot à la Libération.
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Un très bon film de très bons acteurs une intrigue intéressante bref du très grand cinéma qui n à pas pris une ride et que l on ne sait plus faire.....
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Lorsqu'un long-métrage ambitionne à ce point le chef d'œuvre, ses faux-pas paraissent d'autant plus décevant. Et "Quai des Orfèvres" ne fait que confirmer cela. Toutefois, Clouzot parvient à livrer un film d'un grande qualité, tout en provoquant une frustration certaine.

    En effet, dans ce récit, celui d'un meurtre menant à une succession d'accusations, est marqué par la maitrise de son auteur. Film sur la culpabilité, il surprend tout d'abord grâce à sa galerie de personnages, quatuor infernal pourtant dépeint avec une grande tendresse, notamment l'inspecteur Antoine (immense Louis Jouvet) apparaissant comme une figure policière classique dans un premier temps, avant de dévoiler une douceur et une portée mélancolique bien plus forte.

    Clouzot met en scène cette enquête avec dynamisme et tension, à l'image de la fuite du music-hall, jouée par deux fois, mais dont le renouvellement - peur d'être attrapé d'abord, puis que la fuite soit découverte ensuite - fait de cette scène miroir un double pivot dramatique. Ensuite, le cinéaste parvient à donner vie à des microcosmes évoluant simultanément : celui de la troupe évidemment, mais aussi du fameux quai des Orfèvres, deux lieux d'effervescence et de communauté que Clouzot parvient à capter afin de les inscrire au sein de l'œuvre, pourtant intimiste, en faisant le théâtre de tragédies du quotidien.

    Les rebondissements s'enchainent, les protagonistes se dévoilent davantage et les thématiques se complexifient, le tout jusqu'à un point d'orgue tragique spoiler: : Maurice, pourtant innocent, se suicide en prison pour sauver sa femme
    . Cependant, ce que l'on pensait comme étant la conclusion, en accord avec la douce noirceur du film, est rattrapée par un dernier retournement de situation qui, si il n'est pas non plus grotesque, vient se poser en contradiction avec une évolution dramatique menée avec brio. Le long-métrage déçoit donc par son final, faisant de "Quai des Orfèvres" une œuvre immense, tant d'un point de vue formel que thématique, mais inaboutie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Toujours un film merveilleux, tant par l'intrigue remarquablement mise en scène par Clouzot, que par la performance des acteurs, du chef opérateur, de la musique et des décors qui font tout renaître avec nostalgie le Paris d'avant-guerre. Bref, un chef d'oeuvre.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2016
    Tout est bon dans ce film : la réalisation, les acteurs - Jouvet toujours formidable et surprenant -, un solide scénario. Mais au final il n'y a pas ce petit plus qui permet de dire que c'est mieux que bien, peut-être parce que l'ensemble manque un peu de tonus et de rugosité.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2016
    Très déçu par ce deuxième film que je vois du réalisateur. Loin d'être mauvais pour autant, j'ai trouvé que ça s'éternisait vachement, même si on a de beaux moments bien tendus. Louis Jouvet est excellent et j'adore ce genre de personnages irrévérencieux, sarcastiques quand il faut. C'est mon deuxième filmde Clouzot et franchement je suis toujours assez surpris de la manière dont il les construit. Avec le personnage principal qui arrive presque à un tiers du film, qu'il n'est pas ce qu'il prétend être à son introduction, j'aime plutôt bien mais ça contribue à la sensation de longueur du film, on a l'impression qu'il ne démarre que sur le tard. Après la mise-en-scène est assez bonne et l'intrigue sympathique, avec des traits hitchcockien pour le transfert d'identification. Par contre la fin est assez surprenante, à la fois en happy-end et immorale, pernicieuse. Je ne sais pas trop quoi en penser. En tout cas c'est loin d'être mauvais mais ça ne m'a pas emballé, encore moins que L'Assassin habite au 21 en fait. trop de longueurs, de digressions. C'est pas antipathique mais ça tourne autour du pot.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Un superbe film noir du cinéma français. Louis Jouvet, le policier déterminé, et Bernard Blier, l'assassin, dominent ce film avec excellence. La version avec Daniel Auteuil et Gérard Depardieu est une pâle copie à côté de ce chef-d'œuvre. Les acteurs principaux sont sublimes et impriment toute leur force à cette solide intrigue. Ce métrage est un pur chef-d’œuvre du grand cinéaste qu'était Henri-Georges Clouzot.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Une des œuvres les plus marquantes de H.G. Clouzot, Quai des Orfèvres mélange monde du spectacle et enquête policière autour d'un meurtre avec brio. Il bénéficie surtout d'une écriture fantastique qui rend le film particulièrement jouissif malgré son grand âge. L'excellence atteinte par les différents aspects du film en fait un incontournable du cinéma français : ses qualités intemporelles et sa liberté de ton devraient en surprendre plus d'un !
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