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    Quai des Orfèvres
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    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2020
    Assez atypique, Quai des Orfèvres s'éloigne des classiques films noirs français et s'inspire plutôt du cinéma noir américain. Un climat poisseux et oppressant où le Paris du juste après guerre est parfaitement reconstitué, une histoire aux personnages ambivalents et très bien écrits, où leur tendresse se mêle parfois à la dureté. Une histoire d'amour qui passe par tout ses états. Finalement c'est une histoire passionnante où l'étrange atmosphère prédomine sur la résolution de l'énigme. Clouzot, dans son meilleur film, est moins intéressé par le côté policier que par le rapport trouble entre tous ces personnages fragiles au coeur tendre. Tout du grand film passionné. La mise en scène est remarquable, sertie de très beaux mouvements de caméra, aux plans soignés et à la musique originale et pétrie de tension. Clouzot, qui a pris bien des distances avec le roman de Steeman, s'intéresse bien plus aux rapports ambigüs entre les deux femmes, l'allusion saphique est manifeste, de même que la sexualité où des allusions sont fréquentes. La première heure du film frôle le chef d'oeuvre, le rythme est alors tendu et la photographie brillante. La partie policière n'en reste pas moins bien rendu en partie de par la façon dont le cinéaste gère les plans où se trouvent de nombreux personnages, parfois mutiques et mystérieux. Le film noir de référence est bien Quai des Orfèvres. La sexualité est bien là, de même que la tendresse qui finit par tout emporter. Suzy Delair, sexy et qui frôle la vulgarité sans réellement l'être, Simone Renant belle et à double jeu, sont remarquables. Quant à Louis Jouvet, dont la voix est pénible, recèle dans son jeu toute la fébrilité et la faiblesse d'un homme fatigué et lassé. Mais son rapport au fils a quelque chose de merveilleux. Un grand film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    L'affiche de ce film est purement magnifique, elle est le condensé graphique de tous les sujets du film. Une réussite comme il n'en existe guère aujourd'hui.
    Henri Georges Clouzot revient au cinéma avec ce film après avoir été mis au banc de la profession à la libération suite au très contesté « Le corbeau ». Avec ce film, il conclura sa trilogie de polars criminels et sociaux débuté par « Le corbeau » et poursuivi par l’excellent « L’assassin habite au 21 ». Lors de sa projection au festival de Venise, il trouvera son cinéma trop bavard, trop dialogué et prendra un virage duquel naitront d’autres chefs d’œuvre : « Les diaboliques », « Le salaire de la peur », « L’enfer »,… Tous ces films qui font de Clouzot un des metteurs en scène majeur du cinéma français.
    Dans ce film tiré d’un roman noir, Clouzot exploite le triangle amoureux criminel ; une des affiches du film le symbolise à merveille. Un homme dévoré par sa jalousie, sa femme séduisante ambitieuse jouant de ses atours avec les autres hommes même si elle aime son homme ; et une amie des deux secrètement amoureuse de l’homme mais bien décidé à ne pas perturber leur amour, un modèle d’abnégation qui l’amènera à se mettre en danger pour eux. Un triangle amoureux un peu original et loin des vaudevilles classiques de l’époque : mari, femme, amant. Le fond criminel du scénario se révèle par contre un prétexte à un traitement des rapports sociaux tout d’abord entre ce trio qui s’aime, a du mal à se le dire et se ment pour se protéger ; mais aussi avec tous les personnages secondaires creusés dont l’inspecteur mais nous reviendront sur ce dernier plus tard. Ce fond proche du cinéma noir américain offre une intrigue peu limpide, les articulations coincent aux entournures, et la résolution est évacuée. Sur ce plan, le film est bien décevant, « L’assassin habite au 21 » est plus percutant ; il ne s’agit pas donc du meilleur polar de Clouzot selon moi. Heureusement que l’arrivée tardive de Louis Jouvet (le fameux inspecteur) fait basculer le film dans une autre dimension et sort le film du plan-plan ronronnant. Bizarre et intriguant, petit à petit il cannibalise le film par son omniprésence autoritaire. On finit par avoir l’impression que la police est partout et est au courant de tout, une sorte de Big Brother d’une ère hors data. Enfin le traitement graphique jouant avec les lumières et les ombres apporte beaucoup au climat tendu du film. Humaniste mais souffrant de carences scénaristiques qui n’en font pas le meilleur Clouzot première période.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2020
    S'intéressant davantage aux ressentis des personnages et à leurs déboires psychologiques face au meurtre dans lequel ils sont impliqués qu'à l'enquête policière elle-même, Clouzot nous livre un récit sur un couple entre lyrisme et sarcasmes sans que les personnages ne nous intéressent tout à fait. Justes dans leurs interprétations, les comédiens restent menés par le captivant Louis Jouvet qui confère humanité et professionnalisme à un homme aux caractéristiques cinématographiquement originales pour l'époque. La truculence de certains dialogues ainsi que la dynamique de la mise en scène rythmée par de savoureux moments musicaux renforce la réussite de cet hybride générique. Très plaisant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Jenny est une chanteuse de music-hall qui aspire à mieux. Elle accepte l’invitation d’un homme riche qui peut l’aider dans sa carrière, malgré les réticences de son mari. Jaloux, il se rend alors chez lui et découvre son corps assassiné. Un inspecteur de la Police Judiciaire se saisit de l’enquête et bien entendu le mari de Jenny est suspecté. C’est dans une ambiance qui respecte tous les codes du film noir, que Clouzot s’entoure de comédiens tous plus convaincants les uns des autres. Le cinéaste s’amuse à mettre en scène leurs doutes et mensonges, leurs vérités et embarras. Personne n’est tout noir ou tout blanc. Tout vacille à un moment ou un autre dans des situations immorales et la police n’est pas exemptée de cette façade. Sous ses apparences simplistes et sans enjeux scénaristiques, “Quai des Orfèvres” s’avère être un classique du cinéma français d'après-guerre.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    12 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Revu pour la première fois au cinéma, après l'avoir vu plusieurs fois à la télé.
    À la fois film policier et comédie, peinture du milieu du spectacle parisien populaire, servi par une distribution parfaite, c'est du cinéma populaire de haute facture.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2020
    Un chef-d'oeuvre qui ne vieillit pas au fil des visionnages (5 en 40 ans !). Si l’histoire policière est banale et pas originale, elle n’a ici que peu d’importance. Tout est dans les atmosphères parfaitement rendues, tant celle de la PJ que celle d’un music-hall. Ambiances transcendées par une caméra virevoltante et une mise en scène de virtuose, primée à Venise. Et tout ça avec des interprétations magnifiques – Suzy Delair, Bernard Blier, Simone Renant – et l’Interprétation avec un grand I de Louis Jouvet au sommet. Maniant avec génie la froideur et l’ironie pour cacher sa profonde humanité dans une société très noire et peu glorieuse, déjà !
    Ge0kok0
    Ge0kok0

    4 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2020
    Une œuvre majeure de Clouzot tirée de l'inspiration littéraire de Steeman. Même en noir et blanc cette adaptation a fière allure et ne semble pas avoir prit une ride.
    Difficile de s'adapter à la conversation et les intonations des protagonistes de l'époque dans les premier acte mais l'adaptation est rapide.
    Un e d'après guère austère en plein mois de décembre ou fume le tabac à coup de canon.

    Une Enquête policière frôlant avec l'absurdité, brillamment menée, visant le trio de la même rue pour l'assassinât d'un homme riche et malsain.
    Certain tableau sont cocasses comme celui du "tapissage" et d'interrogatoires.

    Au final une Police a deux vitesses source de polémique et de crainte pouvant arranger une situation en fonction des envies pour garder les pieds propres.

    Un grand film Français plein d'audace incontournable.
    regis L.
    regis L.

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Un des meilleurs films de Henri Georges Clouzot. Un film, qui malgré son âge, est très plaisant à regarder
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2020
    Grand classique du cinéma français, un polar noir sublime, à l'atmosphère poisseuse, avec quelques longueurs certes, mais porté par des dialogues savoureux et une sublime galerie de personnages, notamment un énorme Louis Jouvet.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    Suite aux deux injustes années d’interdiction de travail auxquelles il fût condamné à la Libération à cause de la réalisation du Corbeau, Henri-Georges Clouzot arrive à retrouver les plateaux de cinéma avec un nouveau modèle de film policier, Quai des orfèvres.
    En effet, cette enquête à propos d’un meurtre est une magnifique réussite où tous les personnages, à commencer par celui de Maurice Martineau, entraînent l’empathie du spectateur. Cela provient notamment du fait que cette histoire pourrait facilement arriver dans la vie quotidienne malgré un enchaînement de circonstances assez rare que l’on découvrira à la fin. En outre, le scénario se permet d’inclure certains thèmes assez audacieux pour l’époque comme le métissage du fils de l’inspecteur Antoine et surtout le lesbianisme assez clair de Dora.
    En plus de cette histoire tout à fait crédible, le spectateur est impliqué dans celle-ci grâce à une distribution éblouissante. Que ce soit pour les premiers rôles ou les seconds, nous sommes face à du très haut niveau : Louis Jouvet, Simone Renant, Suzy Delair (qui était alors la compagne du réalisateur et qui avait, elle, clairement des sympathies pour le régime d’Occupation mais qui n’avait été condamnée qu’à trois mois de suspension de travail), Pierre Larquey, Charles Dullin, Robert Dalban et surtout Bernard Blier éblouissant dans son rôle d’un pathétique homme jaloux soupçonné d’un meurtre qu’il n’a pas eu le temps de commettre.
    La musique de Francis Lopez et d’Albert Lasry, de son côté, est très réussie et met en avant, comme c’était assez habituel à l’époque, plusieurs chansons dont le célèbre Avec son tralala interprété par Suzy Delair.
    Tout cela est orchestré par un Henri-Georges Clouzot à la réalisation classique mais extrêmement précise et sans faille. Il suffit de voir la séquence où l’inspecteur Antoine allume sa pipe avec un morceau de papier où est noté l’adresse de Brignon : le cinéaste joue brillamment la carte du suspense avec la disparition progressive mais lente de cette preuve !
    Ainsi, avec Quai des orfèvres, Henri-Georges Clouzot prouve que ses problèmes avec les comités d’Épuration n’ont en rien entamé son talent de cinéaste et signe un des grands classiques du film policier français.
    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2019
    Bon film de clouzot mais pas le meilleur. Blier n'est pas a la hauteur même s'il se défend bien. Jouvet par contre, il casse la baraque ... Les dialogues sont populaires et crédibles ...
    CaMéo Gironde
    CaMéo Gironde

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Hommage aux petites gens de cabaret, le film constitue une charnière dans l’histoire du cinéma français par la peinture de mœurs qu’il propose. Au sortir de la grisaille des années de l’Occupation, contemporain de Sartre et Camus, il développe une certaine vision de l’homme et de l’humanité que l’on a pu qualifier de « noire » : homme sans dieu, fasciné par ses propres zones d’ombre, jeté dans un monde absurde, et souvent victime d’une organisation sociale qui fait de lui une victime, et que seul l’amour — quelle qu’en soit la forme —, peut justifier.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2018
    Deuxième long métrage que je découvre de ce cinéaste Français qui avait beaucoup de talents après "L'assassin habite au 21", monsieur Henri-Georges Clouzot qui fait du travail plus que remarquable méritant reconnaissance avec "Quai des orfèvres" !! Un polar qui date des années 40 avec une superbe intrigue autour d'un meurtre, on voit les faits sous différents angles avec des personnages impliqués et un inspecteur de police qui connait son métier qui est très malin pour retrouver le ou les coupables. Le scénario co- écrit par Henri-Georges Clouzot ménage le suspense et on suit l'enquète avec intérèt en se demandant comment ça va se finir. La mise en scène, tourné bien souvent pendant la nuit et dans des décors de rue, de restaurant, d'une salle de spectacle ou du commissariat et qui joue avec les lumières souvent obscures nous ménager le mystère, les plans sont magnifiques. Quant aux acteurs, ils sont formidables, de Louis Jouvet en inspecteur de police qui est grandiose au couple joué par Suzy Delair et Bernard Blier plus le reste du casting, ils sont tous excellents. "Quai des orfèvres" est un chef d'oeuvre du cinéma Français et il me tarde de creuser la filmographie du cinéaste Henri-Georges Clouzot qui donne très envie.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Ce drame de la jalousie débute sur les répétitions et le succès éclatant de Jenny, chanteuse. Ce succès attire les hommes déjà conquis, Martineau, son mari, est réduit au rôle d’observateur inquiet de voir filer son épouse entre ses doigts. Peu à peu, cette jalousie se transforme en enquête criminelle dont le suspect numéro 1 est Martineau.

    Ce qui frappe dans le quai des Orfèvres, c’est le montage fragmenté. Clouzot suit une même action dans plusieurs espace-temps. En complément de la photographie d’Armand Thirard et du casting, le film est une claque visuelle.
    romano31
    romano31

    278 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2018
    Avec Quai des Orfèvres, Clouzot nous embarque dans une enquête policière dans le milieu du music-hall. Et comme toujours avec Clouzot, c'est d'une maîtrise irréprochable. Les acteurs sont excellents, les dialogues sont aux petits oignons et la réalisation est au millimètre près. Le scénario est bien ficelé et nous tient en halène jusqu'au bout et j'ai adoré la répartie de Louis Jouvet, absolument géniale. Bref, un excellent Clouzot qui montre, avec ce troisième film, que le réalisateur avait tout d'un grand.
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