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    Quai des Orfèvres
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 décembre 2012
    Pas grand chose à dire film magnifique, mise en scène impeccable, les acteurs sont fabuleux.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    « ça va peut-être te paraître extraordinaire mais Maurice est ma flamme. Oh il n’a pas l’air de brûler mais il m’éclaire. »

    Après avoir réalisé deux des plus grands films noirs français de tous les temps (L’Assassin Habite au 21, 1942 et Le Corbeau, 1943), qui lui vaudront d’être suspect de collaboration dans l’immédiat après-guerre, Henri-Georges Clouzot, le maître inégalé du suspense à la française s’attaque une troisième fois à une adaptation du romancier belge Stanislas-André Steeman, après l’adaptation de Le Dernier des Six, réalisé par Georges Lacombe, 1941 et la réalisation de L’Assassin. Dans les rôles titres, on retrouve la pétillante Suzy Delair, alors compagne de Clouzot et, elle, assez justement blacklistée pour ses prises de position collaborationnistes durant la guerre, Louis Jouvet et Charles Dullin, deux des plus grands comédiens du théâtre populaire du XXème siècle, un encore tout jeune Bernard Blier, Simone Renant, hélas tombée dans l’oubli et celui qui deviendra l’un des seconds rôles les plus efficaces et les plus attachants des comédies noires (notamment via Georges Lautner et Michel Audiard), Robert Dalban, dans un petit rôle. Au rayon des surprises, on notera l’hommage à Bourvil en photo, vers la 24ème minute et à Charles Trenet à la 48ème.

    Ce que l’on peut mettre en relief dans l’oeuvre de Clouzot, c’est la mise en abyme de la caméra, voyeuse, que l’on retrouve ici et dans son dernière film, La Prisonnière (1968), de manière flagrante, mais également dans de tout petits détails d’autres de ses réalisations comme, par exemple, le décolleté suggestif de Véra Clouzot nettoyant le sol dans Le Salaire de la Peur (1953). Le corps de la femme ainsi érotisé par le regard, celui du ou de la photographe, ou par celui du spectateur, de la spectatrice, est sans conteste l’un des thèmes secondaires récurrents du maître, comme une sorte de recherche esthétique de la frontière de la transgression, thème aujourd’hui largement dépassé, mais aussi de la possession perverse (ici Charles Dullin en vieux libidineux, là Laurent Terzieff en amateur d’art inquiétant), thème autrement plus contemporain, d’autant que la jalousie est également un personnage présent dans presque toutes ses œuvres, comme l’ombre de la mort dans un triangle maléfique (Les Diaboliques, 1955), jusqu’à devenir le thème central de son film inachevé, L’Enfer (1964, dont le scénario fut repris par Claude Chabrol en 1994). En poussant encore un pont plus loin, on peut aussi évoquer, sujet sulfureux pour l’époque, l’homosexualité féminine, l’attirance ressentie par Dora/Simone Renant pour Jenny/Suzy Delair, et, plus tard, le lien mystérieux qui unit Véra Clouzot à Simone Signoret (Les Diaboliques) et la fascination d’Elizabeth Wiener pour Dany Carrel (Le Prisonnière). Enfin, il y a chez Clouzot l’espoir de revanche du prolétaire, Yves Montand dans Le Salaire, Bernard Fresson dans La Prisonnière, Suzy Delair.

    Si l’on excepte la diction nasillarde et suraiguë des interprètes de l’époque, on devra admettre que Clouzot est systématiquement en avance de quelques décennies sur son époque, par son audace narratrice (également dans ses dialogues, dignes de Simonin ou d’Audiard, parfois, jusque dans les traits anar) et visuelle (sa maîtrise des ombres et du relief qui préfigure Melville), hélas snobée par Truffaut qui voyait en Hitchcock un précurseur, sans comprendre qu’un autre génie du suspense et du mal oeuvrait à quelques encâblures de la Nouvelle Vague. L’histoire raconte que Truffaut s’en excusera plus tard.

    Tout en étant daté, ce Quais des Orfèvres, film à tiroirs, beaucoup plus dense que ne le laisse penser l’intrigue prétexte (encore un McGuffin?), bien moins sombre aussi, n’a rien perdu de sa superbe, c’est un chef d’oeuvre intemporel, un classique parmi les classiques du cinéma mondial.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2013
    J'ai été déçu de ce Clouzot, parce que j'adore Clouzot en général, mais là j'ai trouvé Quai des orfèvres en dessous des qualités du réalisateur. Certes, on retrouve une vraie maîtrise en terme de mise en scène, mais je trouve qu'il a déjà mieux fait en terme de réalisation, je pense par exemple aux Diaboliques. Et puis il y a un vrai problème de scénario, parce que quand même les enjeux sont très pauvres, c'est bien là que le bas blesse principalement. C'est d'ailleurs décevant de la part de Clouzot, car en général il a des scénarios en bétons derrière lui. Alors on retrouve avec plaisir les dialogues et certains de ses comédiens fétiches, mais même là, les dialogues sont pas inoubliables, à part quelques petites répliques sympas. En gros, c'est pas un mauvais film, mais tout est un peu moins bien que dans les bons Clouzot, du coup ça reste décevant.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2015
    Un vieux film policier qui vaut par ses personnages attachants et tout particulièrement l'inspecteur (Louis Jouvet) avec sa diction épouvantable et sa répartie hilarante. Pour ce qui est des jeux de "lumière" pour lesquelles Clouzot est celebre, rien de bien folichon (d'autant plus que c'est en noir et blanc), juste une utilisation excessive de projecteurs avec des ombres incohérentes (voir meme 3 ombres pour un meme personnage).
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Est-ce en raison du nom de son réalisateur que ce film bénéficie de tant d'éloges? Car honnêtement, le grand Clouzot nous a habitués à beaucoup mieux. Ce "thriller" d'époque est certes passablement bien mené. Mais la fin aurait pu être ô combien plus recherchée et retorse. Surtout de la part d'un génie comme Clouzot. De la loin pas le meilleur film de ce dernier en tout cas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 août 2011
    Amusant mais peu innovant cependant. Le final manque de fantaisie.
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2010
    Je l’ai vu au cinéma lors d’une diffusion spéciale. Le film semble d’actualité, originale et plein d’humour. L’un des rares film d’après guerre pas du tout ennuyeux.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    En flic retors Louis Jouvet est excellent. Dommage tout de même que le reste du film ne soit pas du même niveau, notamment le couple Blier/ Delair.
    carbone144
    carbone144

    89 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2024
    Une pépite agréable à suivre ; un scénario aux petits oignons ; et que dire de Louis Jouvet, cette "gueule", et son personnage d'inspecteur humain et efficace, à la répartie farouche... Clouzot nous livre là une nouvelle oeuvre magistrale qu'il ne faut surtout pas rater.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2020
    Un chef-d'oeuvre qui ne vieillit pas au fil des visionnages (5 en 40 ans !). Si l’histoire policière est banale et pas originale, elle n’a ici que peu d’importance. Tout est dans les atmosphères parfaitement rendues, tant celle de la PJ que celle d’un music-hall. Ambiances transcendées par une caméra virevoltante et une mise en scène de virtuose, primée à Venise. Et tout ça avec des interprétations magnifiques – Suzy Delair, Bernard Blier, Simone Renant – et l’Interprétation avec un grand I de Louis Jouvet au sommet. Maniant avec génie la froideur et l’ironie pour cacher sa profonde humanité dans une société très noire et peu glorieuse, déjà !
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2020
    S'intéressant davantage aux ressentis des personnages et à leurs déboires psychologiques face au meurtre dans lequel ils sont impliqués qu'à l'enquête policière elle-même, Clouzot nous livre un récit sur un couple entre lyrisme et sarcasmes sans que les personnages ne nous intéressent tout à fait. Justes dans leurs interprétations, les comédiens restent menés par le captivant Louis Jouvet qui confère humanité et professionnalisme à un homme aux caractéristiques cinématographiquement originales pour l'époque. La truculence de certains dialogues ainsi que la dynamique de la mise en scène rythmée par de savoureux moments musicaux renforce la réussite de cet hybride générique. Très plaisant.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2020
    Assez atypique, Quai des Orfèvres s'éloigne des classiques films noirs français et s'inspire plutôt du cinéma noir américain. Un climat poisseux et oppressant où le Paris du juste après guerre est parfaitement reconstitué, une histoire aux personnages ambivalents et très bien écrits, où leur tendresse se mêle parfois à la dureté. Une histoire d'amour qui passe par tout ses états. Finalement c'est une histoire passionnante où l'étrange atmosphère prédomine sur la résolution de l'énigme. Clouzot, dans son meilleur film, est moins intéressé par le côté policier que par le rapport trouble entre tous ces personnages fragiles au coeur tendre. Tout du grand film passionné. La mise en scène est remarquable, sertie de très beaux mouvements de caméra, aux plans soignés et à la musique originale et pétrie de tension. Clouzot, qui a pris bien des distances avec le roman de Steeman, s'intéresse bien plus aux rapports ambigüs entre les deux femmes, l'allusion saphique est manifeste, de même que la sexualité où des allusions sont fréquentes. La première heure du film frôle le chef d'oeuvre, le rythme est alors tendu et la photographie brillante. La partie policière n'en reste pas moins bien rendu en partie de par la façon dont le cinéaste gère les plans où se trouvent de nombreux personnages, parfois mutiques et mystérieux. Le film noir de référence est bien Quai des Orfèvres. La sexualité est bien là, de même que la tendresse qui finit par tout emporter. Suzy Delair, sexy et qui frôle la vulgarité sans réellement l'être, Simone Renant belle et à double jeu, sont remarquables. Quant à Louis Jouvet, dont la voix est pénible, recèle dans son jeu toute la fébrilité et la faiblesse d'un homme fatigué et lassé. Mais son rapport au fils a quelque chose de merveilleux. Un grand film.
    romano31
    romano31

    278 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2018
    Avec Quai des Orfèvres, Clouzot nous embarque dans une enquête policière dans le milieu du music-hall. Et comme toujours avec Clouzot, c'est d'une maîtrise irréprochable. Les acteurs sont excellents, les dialogues sont aux petits oignons et la réalisation est au millimètre près. Le scénario est bien ficelé et nous tient en halène jusqu'au bout et j'ai adoré la répartie de Louis Jouvet, absolument géniale. Bref, un excellent Clouzot qui montre, avec ce troisième film, que le réalisateur avait tout d'un grand.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    L'affiche de ce film est purement magnifique, elle est le condensé graphique de tous les sujets du film. Une réussite comme il n'en existe guère aujourd'hui.
    Henri Georges Clouzot revient au cinéma avec ce film après avoir été mis au banc de la profession à la libération suite au très contesté « Le corbeau ». Avec ce film, il conclura sa trilogie de polars criminels et sociaux débuté par « Le corbeau » et poursuivi par l’excellent « L’assassin habite au 21 ». Lors de sa projection au festival de Venise, il trouvera son cinéma trop bavard, trop dialogué et prendra un virage duquel naitront d’autres chefs d’œuvre : « Les diaboliques », « Le salaire de la peur », « L’enfer »,… Tous ces films qui font de Clouzot un des metteurs en scène majeur du cinéma français.
    Dans ce film tiré d’un roman noir, Clouzot exploite le triangle amoureux criminel ; une des affiches du film le symbolise à merveille. Un homme dévoré par sa jalousie, sa femme séduisante ambitieuse jouant de ses atours avec les autres hommes même si elle aime son homme ; et une amie des deux secrètement amoureuse de l’homme mais bien décidé à ne pas perturber leur amour, un modèle d’abnégation qui l’amènera à se mettre en danger pour eux. Un triangle amoureux un peu original et loin des vaudevilles classiques de l’époque : mari, femme, amant. Le fond criminel du scénario se révèle par contre un prétexte à un traitement des rapports sociaux tout d’abord entre ce trio qui s’aime, a du mal à se le dire et se ment pour se protéger ; mais aussi avec tous les personnages secondaires creusés dont l’inspecteur mais nous reviendront sur ce dernier plus tard. Ce fond proche du cinéma noir américain offre une intrigue peu limpide, les articulations coincent aux entournures, et la résolution est évacuée. Sur ce plan, le film est bien décevant, « L’assassin habite au 21 » est plus percutant ; il ne s’agit pas donc du meilleur polar de Clouzot selon moi. Heureusement que l’arrivée tardive de Louis Jouvet (le fameux inspecteur) fait basculer le film dans une autre dimension et sort le film du plan-plan ronronnant. Bizarre et intriguant, petit à petit il cannibalise le film par son omniprésence autoritaire. On finit par avoir l’impression que la police est partout et est au courant de tout, une sorte de Big Brother d’une ère hors data. Enfin le traitement graphique jouant avec les lumières et les ombres apporte beaucoup au climat tendu du film. Humaniste mais souffrant de carences scénaristiques qui n’en font pas le meilleur Clouzot première période.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2016
    Tout est bon dans ce film : la réalisation, les acteurs - Jouvet toujours formidable et surprenant -, un solide scénario. Mais au final il n'y a pas ce petit plus qui permet de dire que c'est mieux que bien, peut-être parce que l'ensemble manque un peu de tonus et de rugosité.
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