Mon compte
    Quai des Orfèvres
    Note moyenne
    4,1
    1466 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Quai des Orfèvres ?

    114 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    46 critiques
    3
    33 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Jenny est une chanteuse de music-hall qui aspire à mieux. Elle accepte l’invitation d’un homme riche qui peut l’aider dans sa carrière, malgré les réticences de son mari. Jaloux, il se rend alors chez lui et découvre son corps assassiné. Un inspecteur de la Police Judiciaire se saisit de l’enquête et bien entendu le mari de Jenny est suspecté. C’est dans une ambiance qui respecte tous les codes du film noir, que Clouzot s’entoure de comédiens tous plus convaincants les uns des autres. Le cinéaste s’amuse à mettre en scène leurs doutes et mensonges, leurs vérités et embarras. Personne n’est tout noir ou tout blanc. Tout vacille à un moment ou un autre dans des situations immorales et la police n’est pas exemptée de cette façade. Sous ses apparences simplistes et sans enjeux scénaristiques, “Quai des Orfèvres” s’avère être un classique du cinéma français d'après-guerre.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Comme à son habitude, Henri-George Clouzot nous pond une oeuvre fantastique avec une mise en scène d'une grande maîtrise. Ce film policier comprend ce qu'il faut de suspens et de rebondissements et est soutenu par un casting en or. Il n'y a rien à redire sur ce classique du cinéma français qui mérite amplement sa réputation.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Un film très puissant très solide à la mise en scène absolument brillante. Une image en noir et blanc parfaite, Des nuances de gris . Les petits métiers de Paris superbement filmés. Le acteurs sont formidables, Blier à son Top nous démontre tout son talent. C''est aussi une fable satirique qui dénonce tous les travers de la société "petite bourgeoise" . Une grande réussite.Une oeuvre majeure.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2015
    Pour le Paris des années 40, pour l'ambiance délicieuse, les acteurs mythiques, Jouvet toujours extraordinaire et une enquête minutieuse avec un couple qui a peur mais qui ne sait rien de l'autre. C'est vraiment bien. "Cela fait 2 heures que je suis devant cette table à répondre à des questions idiotes..... Et moi ça fait 10 ans que je suis là à les poser!!!!!"
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2014
    Grand classique du cinéma français, "Quai des Orfèvres" se regarde, aujourd’hui, avec l’œil nostalgique de cette époque tellement désuète de l’après-guerre… mais ne doit pas, pour autant, être considérée comme une œuvre poussiéreuse de cinémathèque. En effet, sous ses airs d’enquête policière classique (adapté d’un roman de Stanislas-André Steeman, auteur un peu oublié aujourd’hui), "Quai des Orfèvres" s’avère être une formidable photographie de l’époque, magnifié par les prestations de ses acteurs et le talent du son metteur en scène, le génial Henri-Georges Clouzot. La recette parait simple mais Clouzot savait, mieux que quiconque à l’époque, distiller une ambiance délicieusement macabre (le jeu d’ombre et de lumière et la qualité du noir et blanc est un régal) tout en soignant, avec une particulière attention, ses personnages qui brillent par leur richesse. C’est, d’ailleurs, la formidable écriture des personnages qui permet au film de tirer son épingle du jeu et d’aller au-delà de la seule enquête policière ou de l’intrigue vaudevillesque qu’on aurait pu craindre. Ainsi, Clouzot fait du mari jaloux (Bernard Blier, formidable de dévouement) un musicien de seconde zone, éclipsé artistiquement par son épouse mais totalement épris d’elle… ce qui permet de comprendre son caractère possessif et sa relative lâcheté. Son épouse (Suzy Delair, extraordinaire en vedette de music-hall capricieuse) s’éloigne, également, des sentiers battus puisque son arrivisme exacerbé est presque excusé par son amour sincère par son mari. L’amie du couple (Simone Renant, intrigante) n’est pas le personnage le moins surprenant puisque Clouzot nous trompe, dans un premier temps, sur l’objet de son désir pour mieux ne le dévoiler par des subtiles allusions (ce qui s’avère particulièrement osé, d’ailleurs, pour l’époque). Enfin, bien qu’il tarde à faire son entrée, le rôle le plus marquant du film est sans conteste celui de l’inspecteur Antoine (campé par un Louis Jouvet époustouflant de charisme, avec sa diction si particulière et sa présence si imposante), le réalisateur ayant fait le choix de ne jamais le rendre sympathique dans ses relations avec les suspects mais lui conférant un passé et un fils le rendant finalement humain. Ces personnages magnifient, donc, l’intrigue qui brille, par ailleurs, par ses faux-semblants (la résolution est loin d’être évidente) et qui prend place dans l’ambiance si particulière du Quai des orfèvres avec ses flics qui ne comptent pas leurs heures, ses journalistes qui attendent dans le couloir le moindre scoop ou encore ses interrogatoires à l’ancienne. Enfin, une fois n’est pas coutume, "Quai des Orfèvres" ne souffre pas d’un rythme trop lancinant et bénéficie de dialogues particulièrement bien écrits (les tirades du commissaire Antoine sont autant de merveilles !). Clouzot s’autorise même un peu de fantaisie en truffant son film de moments plus légers (la chanson "son p’tit tralala", qui reste longtemps en tête, la remarque du futur mort sur ses préférences artistiques, les piques du commissaire Antoine…) et pousse même le vice jusqu’à conclure son film par un happy end un peu artificielle mais plutôt réconfortant. "Quai des Orfèvres" est donc un petit bijou qui n’a pas usurpé sa flatteuse réputation et qui rappelle, s’il en était encore besoin, que Clouzot était bien l’un de nos plus grands metteurs en scène.
    Akamaru
    Akamaru

    3 092 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Une oeuvre impeccable,très moderne pour l'époque pour un suspense de haute volée par Henri-Georges Clouzot,le Hitchcock français de l'après-guerre."Quai des Orfèvres"(1947)transcende une classique histoire de meurtre,sur fond de jalousie et d'arrivisme.On est frappé par la rythmique très rapide des dialogues et par la mise en scène au scalpel de Clouzot,qui s'autorise quelques savoureuses métaphores visuelles pour contourner la censure.C'est aussi une peinture du Paris de la fin des années 40,où tout le monde tente de se faire une place au soleil,privilégiant l'individualisme et le mensonge.Bernard Blier incarne un brave homme,qui devient le suspect idéal après avoir proféré des menaces de mort envers un puissant lubrique.Suzy Delair y est sa femme,chanteuse de cabaret prise dans l'engrenage.Bien sûr,le clou du spectacle,c'est la composition incroyablement humaine,cynique et inspirée de Louis Jouvet en inspecteur Antoine.Il est aussi têtu dans son enquête que volubile quand il s'agit de cuisiner des suspects,tout en étant très protecteur en vers son jeune fils.Clouzot livre un policier de haute volée,lucide et ludique.
    Yetcha
    Yetcha

    877 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Un beau et bon policier de plus de 60 ans, une distribution de premier ordre avec un Louis Jouvet toujours aussi cinglant dans ses répliques avec sa rythmique si particulière. Un classique du polar noir français. A voir et revoir...
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2016
    Exclu de la grande famille du cinéma français, le grand H-G Clouzot revenait en grandes pompes (pris de la mise en scène à Venise) dans le monde du cinéma. L'intrigue est simple au 1er abord et ressemble à du Simenon, la seule différence étant qu'au débonnaire commissaire Maigret s'est substitué le touchant inspecteur Antoine, gouailleur et perspicace, flanqué d'un petit enfant adopté (relation à peine exploitée içi). L. Jouvet se régale avec des dialogues sur mesure, bien entouré par les B. Blier, S. Delair ou R. Dalban. C'est du cinéma de papa comme on dit mais c'est bien mis en scène et l'intrigue se révèle bien tordue et rebondit jusqu'à la fin. Une étude de caractères parfois pertinente doublée d'une enquête policière solide, un truc qu'on ne sait plus trop faire de nos jours, surtout en France. D'autres critiques sur
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2011
    Un seul reproche: la musique beaucoup trop envahissante dans un film dont les dialogues dits par de très grands comédiens sont si agréables à écouter. Il est probable, en plus, que la bande son ait vieillie et que sa puissance dépendait de la mode du moment . Le reste est parfait avec une Suzy Delair (30 ans dans ce film et 95 ans bientôt) et son petit tralala en haut de l'affiche, elle arrive même ici à dépasser Jouvet. Le scènario est comme à cette époque d'une logique absolue ce qui signe le respect du au public. La mise en scène s'adapte parfaitement à toutes les situations mais n'est pas le point le plus fort de Clouzot qui reste sa direction d'acteurs et son extrême précision à les placer dans un contexte qui explique leur comportement. Ils jouent tous à la perfection avec des temps extrêmement fort comme Larquey éblouissant lorsqu'il revient vers Simone Renant en lui disant ''Excusez moi madame, nous ne sommes pas les plus forts'' La double histoire d'amour, un peu tumultueuse, est une idée de génie pour faire avancer l'intrigue et la fameuse phrase du commissaire à la photographe vaut autant à mon sens que le ''Nobody is perfect'' de ''Certains l'aiment chaud''. L'intrigue policière, bien évidemment secondaire, seules les ambiances intéressant Clouzot, a encore plus de mérite de rester exemplaire. On ne peut qu'admirer ce grand cinéaste français à la réputation austère. Il est ici plein de compassion pour ses personnages auprès desquels il est en permanence à leur service.
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2015
    Je l ai redécouvert, j ai adoré. Ce que j ai préféré c est cette plongée dans la France de l après guerre et dans le milieu des cabarets parisiens. C est criant de vérité. Le trio amoureux entre le personnage du mari jaloux, de la femme carriériste qui veut réussir pour fuir sa misère passée et le l amie amoureuse en secret est aussi particulièrement réussi. Le film réussi la performance d avoir traversé le temps, que ce soit au niveau du rythme de la mise en scène, il n a pas pris une ride. Même le jeu des acteurs ce qui est souvent une marque du temps, passe très bien, le jeu de Louis Jouvet par exemple à un côté second degrés très amusant. Bref une pépite qui traverse les décennies et qui gardé aujourd'hui toute sa beauté.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2023
    Toujours dans le cadre de la rétrospective HG Clouzot, j’ai revu « Quai des Orfèvres » sorti en 1947 et j’avoue avoir été un peu déçu !
    L’intrigue du célèbre romancier policier belge Stanislas-André Steeman - déjà à l’origine de l’adaptation de « L’assassin habite au 21 » - peut in fine se résumer en 3 lignes … et je trouve que Clouzot a – en quelque sorte – parasité son film avec trop de sons parois criards (piano, chants dont le fameux « avec son fameux p’it tralala », bruits au café-théâtre, bruits lors des interrogatoires, bruits des journalistes à la PJ …) et des images trop denses en nombre de personnages avec une caméra trop mobile ne permettant pas de s’attarder sur la psychologie des personnages et même l’enquête.
    On y retrouve les qualités de Clouzot en termes de noir & blanc et de cadrage (cf. la scène du miroir où on voit Bernard Blier se supposant déjà condamné à la guillotine) mais aussi ses obsessions : mari hyperjaloux interprété par un Bernard Blier bien « mollasson » face à l’exubérance de sa femme, Suzy Delair ; homosexualité latente avec le personnage de Dora (blonde comme bon nombre de femmes dans le cinéma de Clouzot) ; remarques sur la bourgeoisie (« Excusez-moi Madame, nous ne sommes pas les plus forts » dit un chauffeur de taxi lors d’une séance de reconnaissance de suspects) et même suicide avec comme dans « La vérité » la section des vaisseaux du poignet avec – point à souligner – une des toutes premières représentations au cinéma d’une transfusion sanguine effectuée de bras à bras à l’aide d’une seringue de Tzanck … Obsessions également ou mieux fidélité de Clouzot envers ses acteurs fétiches qui jouent des petits rôles tels Charles Dullin en amateur de photos de nus, Raymond Bussières, Pierre Larquey …
    Le personnage d’Antoine – joué comme il se doit à la Jouvet – est troublant : il n’est pas commissaire car il a raté à 2 reprises son examen, et semble très nostalgique d’une jeunesse passée aux colonies où il a été blessé au bras droit (comme Noël Roquevert dans « Le Corbeau ») et n’a pu intégrer l’aviation (cf. le nombre impressionnant d’affiches y faisant allusion au long du film). Il en est revenu veuf avec un petit métis qui – comme son père – n’est pas très doué pour les maths et échouera aussi à son examen mais « aura quand même son mécano pour Noël » car l’enquête menée avec malice et légèreté se clôt comme il se doit un jour de Noël sous la neige.
    Sans les fameuses répliques du grand Louis Jouvet spoiler: (par exemple malgré l’avertissement de son supérieur qui lui dit que vu la personnalité tuée « il faudra mettre des gants », il répond « Je n’ai pas les moyens de m’en payer » ; « C'est un faussaire qui m'a appris l'alphabet et c'est un escroc qui m'a appris la comptabilité » ou encore face à Suzy Delair qui lui explique pourquoi elle lui parait « arriviste », il répond « Moi, je suis le fils d’un larbin »)
    , je pense que ce film n’aurait pas eu le succès qu’il a eu et continue d’avoir spoiler: … car comme le dit Louis Jouvet lui-même « C’est une histoire sordide et comme les histoires sordides, ça se termine en pipi de chat » !
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Tavernier disait au cours d'une interview qu'il tenait ce film pour un chef d'oeuvre et que c'était le meilleur de Clouzot. Je ne partage pas cet avis. Je ne suis pas sûr du tout qu'aujourd'hui il ferait encore plus de 5 millions d'entrées en salle. Certes, deux ans après la guerre, les gens étaient avides de se distraire et il n'y avait pas encore beaucoup de choix. La télévision n'existait pas encore, et tout le monde n'avait pas la TSF ! Et puis, les anciennes stars d'avant-guerre arrivaient encore, mais pour plus longtemps, à faire recette avant d'être envoyées à la retraite par le public et la jeune vague d'acteurs montante. Je n'ai pas été tenu en haleine par ce film d'autant que le rythme en est interrompu par des chansons comme "son tralala" devenues aujourd'hui des "scies musicales" et sans intérêt pour l'action si tant est qu'elle existe ici ! Cette exhumation permet néanmoins de revoir d'anciens acteurs renommés et le retour de Clouzot après une mise en quarantaine au lendemain de la guerre pour sa conduite durant celle-ci...Quant à Louis Jouvet, on aime ou on déteste !
    willycopresto
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    Vu à la suite du « Corbeau » c’est un peu décevant. Un très bel exercice après un coup de génie. Mais tout de même quelle somme de talents ! Louis Jouvet incarne formidablement un grand personnage, les personnages ont tous leur complexité, la mise en scène est virtuose, que ce soit pour montrer un music hall ou les locaux de la police criminelle.
    Nicothrash
    Nicothrash

    367 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Un bon policier qui n'a pas trop mal vieilli dans l'ensemble, l'enquête est intéressante à suivre à défaut d'être très originale mais ce sont surtout les dialogues qui donnent tout son sens à ce film, ils sont pour la plupart très bons et sonnent souvent justes même à notre époque. Maintenant le son est très moyen, ce qui donne du fil à retordre pour comprendre certaines répliques trop criardes et je n'ai clairement pas aimé les phases en chanson ainsi que les musiques qui accompagnent assez mal l'intrigue. Evidemment, les acteurs sont excellents et la mise en scène parfaite pour l'époque, à voir au moins une fois, sans soucis.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Tout est excellent, la mise en scène, le montage, le jeu des acteurs, la gouaille de Suzy Delair qui nous chante "mon petit tralala", Jouvet qui domine le film, Blier en jaloux obsessionnel, Simone Renant en lesbienne refoulée et même Charles Dulin en vieux cochon. L'intrigue policière est habile (en fait on est bluffé jusqu'au dénouement). Deux critiques cependant : La musique un peu envahissante de Francis Lopez et le côté "Défense de la police" un peu trop appuyé (le coup du bébé barbu, une fois suffisait, mais deux fois…) On n'est pas passé loin du chef d'œuvre.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top