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7eme critique
542 abonnés
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1,5
Publiée le 15 septembre 2017
Près de dix années se sont écoulées depuis "Pretty woman", et voilà que le metteur en scène Garry Marshall vient nous proposer une nouvelle romance avec son duo fétiche. Cherchant certainement à retrouver le succès de son film emblématique de 1990, le cinéaste refait donc appel au couple Richard Gere/Julia Roberts, et ne s'arrête pas là, puisqu'il reprend également l'acteur Hector Elizondo (incarnant le manager de l'hôtel dans "Pretty woman"). Le cinéaste espère donc retrouver le public admirateur du couple mythique qu'il a su faire briller aux débuts des années 90, et ce sera d'ailleurs tout simplement sur cet aspect que "Just married (ou presque)" sera construit. En effet, ce film qui ne sera qu'une simple comédie romantique banale, niaise, et terriblement épuisante, se ressentira comme une grossière facilité lucrative, misant sur la nostalgie des spectateurs. Même s'il n'y aura rien à voir dans le scénario et les personnages (ici on suivra une femme effrayée à l'idée de se marier et prenant pour habitude de s'enfuir devant l'autel), on ne pourra s'empêcher de faire un comparatif avec "Pretty woman" (c'est de toute façon là-dessus qu'il s'est appuyé pour se vendre). "Just married (ou presque)" sera bien loin de son objectif principal, et à contrario, vexera son public, pris à cette occasion pour une vache à lait.
La volonté de surfer sur la vague "pretty Woman", mais le scénario est bien faible, peu crédible. Les personnages sont mal campés. Même les acteurs n'ont pas l'air de vraiment y croire . C'est poussif, on sourit parfois, mais très modestement . On s'ennuie souvent aussi.
La volonté de faire un Pretty Woman 2 est bien là, le même producteur qui embauche bien évidemment les deux vedettes de la comédie romantique culte de cette décennie. La recette reste la même pour commencer puisque l'on présente Julia Roberts et Richard Gere en deux êtres diamétralement opposés que l'évidence va rapprocher. Enfin, là ou Pretty Woman a fonctionné à merveille avec beaucoup d'élégance et une romance menée de façon naturelle, ici on pêche plus côté standard de la comédie romantique. Pourtant malgré ce constat je dois quand même avouer que je m'attendais à pire. Gere n'est pas terrible, mais Robert est vraiment radieuse et son expérience a rendu son jeu plus assuré. On se doute bien évidemment du dénouement, mais l'histoire réserve quelques surprises et les dialogues sont parfois plus intelligents que ce que l'on attend (j'ai bien dis parfois). Car dans le fond, cette obsession du mariage pour l’Amérique de base est peut-être plus ou moins toujours vrai aujourd'hui, mais alors pour nous européens, cette histoire de mœurs à d'autant plus mal vieillis comparé au propos plus universel de Pretty Woman malgré la chronologie des deux films. Enfin une mariée qui fuit ça à de quoi intriguer (surtout quand on sait combien coûte un mariage bordel), c'est donc plutôt amusé que l'on se laisse bien avoir par cette romance ciné anecdotique.
Un film de 1999 assez méjugé non pris pour ce qu'il est, une simple comédie romantique avec tous ses clichés New York vs campagne, à cause du succès de Pretty Woman 9 ans plus tôt du même réalisateur dont il n'est pas une suite. On a ici au contraire un film léger, une vraie comédie sans trop d'excès ni vulgarités et peu importe ce qui est prévisible ou non. J'ai trouvé les deux acteurs principaux crédibles dans leurs rôles. Gere moins hautain et inexpressif qu'à l'habitude et Roberts bien campée dans la provinciale irrésolue bien que pétillante. Le film est assez bien conçu avec les circonvolutions de la belle et les personnages secondaires ni insignifiants ni envahissants.
Bien évidemment, on sent la volonté du film dans son seul casting de surfer sur la vague glamour de « Pretty Woman ». Seulement voilà, « Pretty Woman » avait pour lui sa force à brasser de la romance avec un sujet corrosif au possible. Là, rien de tout cela, c’est de la romance tout ce qu’il y a de plus basique avec très peu d’enjeu sur lequel se raccrocher. Moi, en tout cas, je suis resté totalement à côté de la chose…
Les towns américaines sont un champ infini de possibilités ; communautés ouvertes à l'extérieur tout comme refermées sur elles-mêmes, elles offrent exactement le format voulu par un film, en nombre de personnages comme de rebondissements potentiels. Les premiers films de Roberts l'avaient compris, et c'est un semi-retour aux sources avec Marshall… Un retour aux mauvaises critiques, aussi.
Pourtant, la vie de Roberts est une bulle bien pensée qu'on pénètre comme par effraction, d'amples mouvements de caméra rythmant la découverte de son monde et se faisant la métaphore de ses mœurs ouvertes. Gere et Roberts vont bien ensemble, la comédie est légère mais consciente de ses limites, et le côté doucement communautaire de la ville de Hale fait comme un fil rouge, et blanc comme le mariage, et bleu comme le ciel presque tout le temps ; les couleurs du "I love America" auquel on fait bien d'être converti pendant un moment. Même si, il faut l'admettre, la patine est un peu trop optimiste et ne jette pas un regard sur la crédibilité de son cœur ; 50% d'absurdité et 50% de cocasse dans les mariages ratés en chaîne (pour référence, c'est 100% d'absurdité dans le titre français), mais pas vraiment de cohésion dans l'éclosion des sentiments.
On a déjà vu ces deux acteurs ensemble dans pretty woman et les revoir dans un style différent n'est pas une riche idée. Le sujet est farfelu et au final, seul Gere s'en tire pas trop mal. Un film sans gros intérêt et même pas amusant.
Le succès inattendu de "Pretty Woman" a donné des idées à Garry Marshall, et pourquoi pas réunir le duo magique 9 ans après. Malheureusement cette fois la magie ne prend pas, la faute à qui ? Surement à un scénario abracadabrantesque dans lequel un journaliste se fait virer pour avoir écrit un article quelque peu mysogine à l'encontre d'une femme dont il a entendu parlé et dont les histoires n'auraient pas été rapportées correctement. La première partie de cette comédie romantique fonctionne à merveille avec le jeux du chat et de la souris mais la deuxième partie quant à elle franchement éxagérée. Sans raconté l'histoire les rebondissements sont originaux soit mais ils manquent de naturel et surtout de crédibilité. Et même si le couple formé par Richard Gere et Julia Roberts fonctionne toujours autant on est bien loin du niveau d'excellence atteint par "Pretty Woman".
Elle est loin la magie de Pretty Woman...le charme de Julia ne parvient pas à sauver ce film d'un ennui mortel...Heureusement que les seconds roles s'en tirent bien comme l'excellente Joan Cusack ! Rien d'original , c'est un peu lent , on sourir quelques fois plus qu'on ne rit...bref encore une fois c'est un divertissement , un film que l'on regarde quand il n'y a rien d'autre. On attendait beaucoup de la retrouvaille Julia Roberts-Richard Gere...un peu trop d'ailleurs non ?
Les retrouvailles Gere/Roberts sentent le réchauffé à plein nez. Les dialogues sont plats et le scénario d'une pauvreté consternante. On est bien loin de la Pretty Woman drôle et émouvante. Sûrement le plus mauvais film de la filmographie de Julia Roberts à ce jour.
Personnages peu attachants, une histoire d'amour vieille d'une semaine, c'est tellement crédible. On voudrait nous faire croire que son petit ami, qui connaît son passé, veut vraiment se marier avec elle sans craindre qu'elle le lâche lui aussi. Pourquoi la demander en mariage dans ce cas (puisque c'est son problème) et ne pas rester ensemble sans se marier ? Ah non, aux Etats-Unis, c'est inimaginable. Et se marier au bout d'une semaine, vraiment ? Le concept du mariage est vraiment bizarre chez eux. Quoi qu'il en soit, cette comédie est plutôt insipide, on passe notre temps à relever les invraisemblances, car l'histoire n'est que peu plausible.