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    Double messieurs
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    9 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Second long-mètrage mis en scène par Jean-François Stèvenin, longtemps devenu un acteur à part entière alors que la mise en scène appartenait à un passè de plus en plus lointain. "Double messieurs" (1986) est son plus difficile d'accès! Un titre ètrange pour une histoire qui l'est tout autant! On nage dans l'intrigue policière insolite avec un zeste de rire et un poil de mystère! Stèvenin a su trouver des scènaristes assez compètents et motivès (Jackie Berroyer et Bruno Nuytten) pour mener l'entreprise à bon port! Un tel film est forcèment condamnè à des audiences modestes, en salles comme à la tèlè, avec un univers très particulier! Ce n'est pas une èclatante rèussite comme l'ètait "Passe montagne" (1978) mais c'est à coup sûr une oeuvre inclassable à rèèvaluer! Et puis il y a ici Carole Bouquet, incroyable de beautè, et quelques acteurs sous-estimès (Afonso, Roüan...) qui ont bien connu l'acteur / rèalisateur...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 août 2021
    rarement vu un film aussi nul d'ailleurs dès le debut on a du mal à comprendre le scenario
    j'ai patienté une bonne demie heure car j'aime beaucoup Stévenin mais je n'ai pu aller au delà
    ennuyeux à mourir et certains dialogues incomprehensibles
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Peu de films transmettent ce sentiment d’existence, celui d’avoir vécu à l’unisson des personnages. Outre son esprit aventurier, la singularité profonde du cinéma de Stévenin réside dans son souffle romantique, qui se lie entre les êtres et le paysage, et où se dessine toute la grandeur, toute la folie des sentiments humains. Dans « Double messieurs », nous suivons deux hommes qui cherchent leur adolescence en empruntant des chemins de traverse, se perdent… et finissent peut-être par trouver leur âge adulte. François et Léo achèvent pourtant leur voyage séparés, détachés l’un de l’autre. Pas à cause de cette femme fatale (Carole Bouquet, magistrale déesse aux pieds d'argile) qui va faire bifurquer le récit, mais parce qu’ils finissent par ne plus rêver de la même chose. Léo n’imagine rien d’autre que l’impossible retrouvaille avec le passé. François va peu à peu en venir à échanger sa quête d’un moment d’adolescence contre la vérité du présent. François, c’est Stévenin, qui sait comme personne incarner l’introversion du rêveur honteux, un homme qui freine en fonçant, un homme dont la puissance en réserve brûle de se libérer. Peu à peu, il Le passé était pour lui un souvenir mêlé de culpabilité (ce qu’ils ont fait subir au Kunch, on ne le saura jamais), dont il va peu à peu se détacher pour aller de l’avant, quitte à ce perdre dans cette brume magique et inquiétante. Il est finalement modifié par cette montagne mythique et concrète à la fois, dépositaire du secret de l’existence. C’est là, et dans les bras d’une femme à l’abandon inatteignable, qu’il trouve son âge adulte. L’âge des véritables aventures (et non des escapades buissonnières), aventures qui ne sont ni des exploits ni des victoires. Des aventures qui n’ont d’autre valeur que d’avoir été entreprises, menées à fonds perdus sans ambition de réussite. C’est ainsi qu’il ne croit jamais vraiment à la conquête de cette femme qu’il s’est pris à désirer. Mais les instants passés avec elle, les minutes qui vibrent de toutes ses aspirations, de tous ses efforts secrets, de tous ses sentiments timides et éblouis, forment finalement une nécessité existentielle, aussi fragile que vibrante. Le secret au cœur de « Double messieurs » est aérien, impondérable et angoissant. En suivant une femme inaccessible, hypothèse de futur, François est tiré vers le haut. Du sommet où il ne l’atteint pas, elle lui adresse un merveilleux sourire ironique mais complice, un sourire pour adulte. Un sourire qui embrasse les fantasmes dynamiques du présent. Quant à la dernière image du film, ce spectaculaire travelling sur l’abime, elle a valeur métaphysique, celle d’un néant atmosphérique dont François, au long de sa dérive ascendante, de sa poursuite feinte de la femme, a pressenti l’insoutenable légèreté. Il en admet enfin l’insoutenable attraction, là-bas, à l’issue de la vie. Au terme de cette aventure, François sait que le risque de projeter sa vie vers l’avant plutôt que vers l’arrière vaut la peine d’être. « Double messieurs » ne se raconte pas : on se l’approprie ou il s’installe en vous. « Double messieurs » est un voyage plus qu’un spectacle. C’est un film qui part pour vous travailler longtemps, pour vous accompagner dans votre parcours de vie, comme le font quelques rares grandes œuvres.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 janvier 2018
    Aïe aïe aïe... sortie de route totale. Boursouflé de prétention, rien ne se dégage, à aucun moment, de ce navet comme on en voit peu souvent ! Tout est faux, tout est plat. Et l'unique question que l'on pourra éventuellement se poser, pour peu que l'on ait du temps à perdre, c'est de savoir où Stévenin a été le plus mauvais : comme réalisateur, ou comme acteur ? Impossible de choisir ! :-)
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2016
    Nous pourrions résumer l'argument de Double messieurs ainsi : deux amis d'enfance incarnés par Jean-François Stévenin et Yves Afonso à la recherche d'un troisième marié à Carole Bouquet. De ce postulat de base simple, Jean-François Stévenin orchestre un film atypique qui peut s'apparenter à un road movie sur les traces d'un ami d'enfance perdu de vue depuis de longues années.
    Une sorte de chasse à l'homme où la trame dramatique aurait été remplacée par son équivalent comique, rocambolesque voire burlesque pour certaines des situations mises en images. Ici, l'acteur-réalisateur propose un mode de narration très particulier accentué par un montage libre et sans académisme. Imprévisible de son début jusqu'à son terme, le film enchaîne les scènes écrites dans lesquelles le réalisateur laisse ses acteurs s'exprimer librement. Un petit jeu dont les règles sont parfaitement maîtrisées par Yves Afonso, irrésistible en mode "doublure de Jean-Paul Belmondo".
    Dans Double messieurs, l'idée maîtresse semble être de ne répondre à aucun standard. Au final et pour notre plus grand bonheur, nous découvrons un film très singulier, absolument pas formaté et définitivement inclassable. Un film rare, trop rare dans le cinéma français.
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2016
    Jean-François Stévenin lance ses personnages sur une route qui n'a aucun intérêt,alors je veux bien que le film soit absurde mais c'est de l'absurdité au rabais. Rien ne va dans ce film car contrairement à Blier qui lui sait faire passer l’absurdité Stévenin n'a ni une fine plume de dialoguiste,les dialogues sont vraiment mauvais,ni un sens de la mise en scène de la mélancolie. Il en résulte un film long et ennuyeux dans lequel il ne se passe absolument rien. Et captiver avec du rien ce n'est pas une chose facile, double messieurs se vautre dans un truc qui voudrai mais qui n'arrive pas. Alors oui Carole Bouquet est magnifique et elle joue bien,mais ça ne suffit pas. D'autant que les acteurs de seconds rôles sont assez mauvais ils donnent l'impression d’être dans un Mocky,qui embauche n'importe qui du moment qu'il a une tronche, ce ne sont pas des professionnel et ça se sent. Hormis son image le film n'a pas grand chose pour lui,le montage est catastrophique Stévenin coupant à la hache la fin de ses scènes,pour enchainer sur autre chose et on ne sait ni comment ni pourquoi les personnages se retrouvent projeter là.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2009
    Deuxième opus de Jean - François Stévenin après le sublime " Passe montagne".On est dans la même lignée du voyage initatique , les êtres se cherchent dans un climat de camaraderie mais de solitude. Stévenin s'embarque dans un voyage , une sorte de road movie , à la recherche d'un copain de colonie. Comme dans "le passe montagne ", le voyage , la rencontre se fait à deux. Mais peut- être que le duo avec Alonso fonctionne moins bien que celui avec Villeret. Celui- ci , personnage lunaire nous emmenait dans le sublime, dans l'intemporel, dans le mystique. Ici le duo fonctionne moins bien , peut-être moins en phase avec la poèsie fine de Stévenin. Par contre dans la deuxième moitié du film , quand Carole Bouquet arrive le film prend de la hauteur et retrouve toute sa magie . Ce nouveau duo fonctionne à merveille , Carole est surprenante et éblouissante. Un de ses meilleurs rôles de toute sa carrière. Le final est sublime , la fuite /quête dans la montagne . Le tournage dans des conditions surréalistes ,éouvantables , titanesques, en pleine tempête, Carole qui se perd et se " noie" dans cette tempête de neige ultra lumineuse. Les personnages disparaissent littéralement et le film se dissous , s'envole, se liquéfie, le voyage est terminé, les rencontres se sont faites et sont maintenant défaites..La vie continue..Le film est aussi plus élaboré que "Le Passe montagne" , plus recherché , plus travaillé dans son désordre apparent, peut-être il y perd un peu de sa fraîcheur. Mais cela reste un film exceptionnel , hors du temps. Stévenin est un grand poète , un cinéaste unique .Avec un language très Célinien , Peut- être celui qui se rapproche le plus de l'écriture et du style Célinien au cinéma. Il mérite notre profond respect. C'est un film à voir et à revoir, car il nous délecte ..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2007
    Je me lève en porte-à-faux contre les deux critiques que je viens de lire à propos de "Double Messieurs". Il semblerait que le monde des spectateurs se divise en deux (au moins le temps de ce film): les gens qui attendent des films à message(s), et les autres, ceux qui veulent voyager dans leur imaginaire... et Double Messieurs est fait pour la seconde catégorie...
    (Si vous aimez les films d'Abbas Kiarostami, vous aimerez Double messieurs, j'en fait le pari..)
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 décembre 2006
    Aux 1ers abords cela peut sembler un film tout à fait sympa mais rapidement Double messieurs devient n'importe quoi. Je me suis vite désintéressé à cette histoire mal exploitée de 2 amis d'enfance se retrouvant, d'ailleurs je n'ai pas désiré regarder le film jusqu'au bout.
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