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gimliamideselfes
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2,5
Publiée le 28 août 2013
C'est rare que j'arrive à voir des westerns spaghetti en VO, mais il faut dire qu'avec la sortie du film de Tarantino on a au moins eu droit à ça, des éditions DVD pour des westerns italiens de seconde zone. Et c'est cool.
Le film s'appelle Django juste pour le fun, et on a même un personnage (qui meurt vite) qui s'appelle Ringo. Histoire de faire dans le clin d'oeil bien appuyé. Et je dois dire que c'est un western tout à fait sympathique. Bon on a quand même au début une scène assez navrante où Django enterre son père en lui faisant la causette et c'est assez perturbant, ça ne sonne pas vrai du tout. Le mec s'en fout un peu que son père soit mort et lui reproche de ne jamais avoir été là, etc. Bon. Heureusement c'est au début et c'est l'une des pires scènes du film (si on excepte une scène où Django se prend pour Shia Laboeuf et fait Tarzan sur un lustre (scène horriblement longue)).
Mais le reste se suit sans déplaisir, il y a pleins de rebondissements, de personnages plutôt cool (le docteur mystérieux, la femme du méchant, l'homme de main du méchant, etc). Du coup on a un film qui ne se prend jamais au sérieux et qui est un joyeux bordel pendant 1h35 avec un rythme qui ne baisse pas. Alors oui ça a très peu de voir à voir avec le film de Corbucci qui reste bien meilleur, ce Django tire le premier est bien plus convenu et classique, mais ça reste rigolo, d'autant plus si on aime le genre.
Donc franchement, pourquoi bouder son plaisir ?
Mais tant qu'à faire je préfère aussi Django le bâtard à ce film là, vu que Django y a une sorte d'aura mystique. Là Django c'est juste un mec qui tire bien aux flingues et c'est tout. Disons que ça manque un peu de consistance. Un héros assez banal, une histoire de vengeance banale. Bon c'est pas l'éclate totale en somme.
Très bon western spaghetti de la part d'un habitué de la série B a savoir le réalisateur Alberto De Martino. "Django tire le premier" possède une mise en scène particulièrement inspirée et une interprétation bien convaincante de son casting, notamment en ce qui concerne Glenn Saxson qui est plutôt bon dans le rôle de Django. A noter quelques passages bien agréable, comme par exemple cette bagarre dans le saloon qui est présente vers la fin du film.
J'attendais pas grand chose de ce western spaghetti mais en bon artisan de la série B italienne Alberto De Martino a réalisé un western tout à fait divertissant. Django tire le premier est bien mené avec un vrai rythme et des scènes de fusillades ou de bagarres qui ne font pas chiquer, les décors aussi ne font pas cheap comme dans certains westerns tournés en Espagne. De plus le héros un blond joué par Glenn Saxson a de la gueule, il y a aussi un acteur qui a une ressemblance avec Bud Spencer ; niveau musique Bruno Nicolai (qui a souvent travaillé avec Morricone) a signé un bel air. Bref Django tire le premier c'est plutôt un bon western spaghetti qui devrait plaire aux fans du genre.
Un belle trouvaille pour moi. C’est simple il y a dans ce film tout ce que j’aime dans le Western Spaghetti. C’est sale, c’est amusant, c’est du pur divertissement, les personnages sont quasiment tous pourris jusqu’à la moelle (le peu d’honnêtes gens ne font pas de vieux os ou sont insignifiants). Ça se bagarre en faisant des grands moulinets, la musique est géniale, il y a un vrai sens du cadre de la part du metteur en scène qui offre des plans vraiment très léchés. C’est immoral bref c’est du divertissement de très grande qualité.
Globalement, le prolifique style western "spaghetti" n'a généré que quelques chefs-d'œuvre qui se comptent sur les doigts d'une ou deux mains. Parfois, j'ai la surprise de découvrir des spaghettis qui, bien que peu prometteurs sur le papier, s'avèrent être de bonnes surprises à la fin. « Django tire le premier » (1966) fait partie de ceux-là. Le scénario est assez malin bien qu'il ne soit pas du tout crédible. La première scène, qui montre la rencontre entre Django et son père, donne le ton. Personne ne prend cela au sérieux ; c'est un second degré qui semble être assumé par les acteurs et le réalisateur. Glen Saxson, qui incarne Django, joue de manière complètement décontractée. Dans une scène, il est habillé en peignoir féminin mais porte sa ceinture et son colt comme si de rien n'était. Les deux actrices principales, quasi jumelles, semblent être les deux facettes (en plus et en moins) d'un même personnage. Les seconds rôles, avec Fernando Sancho en tête, sont intéressants. Il n'y a pas d'explosion de dynamite cette fois-ci, mais une scène debagarre générale assez jouissive. Et que dire du final, avec l'apparition fugace de George Eastman, qui reprendra un rôle de Django (en VF) l'année suivante dans "Django le taciturne". "Django tire le premier" est un bon "spaghetti" habile et astucieux.WHITE FINGERS, votre Marshal de l’Ouest.
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Django, qui n'a rien à voir avec Corbucci ou Tarantino revendique l'héritage de son père dans une petite ville dominé par un méchant pas disposé à partager. Surprise ! malgré ce scénario passe-partout le film est agréable à regarder: le scope et la photo sont soignés avec des emprunts réussis à Sergio Léone et des trognes bien filmées. Ce n'est pas un chef d’œuvre mais un bon moment pour les amateurs, prouvant que le western italien avait des ressources.