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I'm A Rocket Man
289 abonnés
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2,0
Publiée le 18 février 2017
Film fort et intéressant qui traite des séquelles de la guerre de Yougoslavie mais malheureusement un peu trop long à décoller pour passionner !!! Le rythme est vraiment trop lent et trop pesant et on met un moment avoir d'arriver à comprendre les liens entre les gens et c'est un peu lassant !! Un beau film mais qui ne m'a pas transcendé !!
émouvant, vrai, esthétique, insoutenable, acharné, vivant, désespérant, humain, inhumain, la claque ce film. Ce talent de montrer l'insoutenable et l'espoir. Les films français sont loin d'atteindre de tels intensités. A voir.
Circles est un film d’une extrême intelligence qui se base sur la guerre entre serbes et bosniaques en 1993. Le scénario très ambitieux se la joue Babel de Alejandro González Iñárritu qui lui, est plus habitué aux histoires entremêlées. Oui, Golubovic peine à faire perdurer l’intérêt du genre au spectateur. Les acteurs interprètent pourtant leurs personnages avec conviction et naturalisme. Mais ce qu’a oublié le réalisateur, c’est d’insuffler de l’émotion dans son drame. Par conséquent, l’ensemble est neutre et froid. Circles est une belle ébauche mais qui manque terriblement d’émoi. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
spoiler: Ce film est au programme du festival du film européen d'Aubenas 2014. Je suis étonné de l'accueil qui lui a été réservé en France. Le sujet très fort. Les réactions des spectateurs montrent qu'il fonctionne bien. Le père de Marko donne la clé du scénario dans son dialogue avec l'ami médecin de son fils. Le pire, dit il, est que la vie donnée par son fils contre l'injustice du lynchage d'un bosniaque par une milice serbe n'a pas eu de conséquence positive. Le réalisateur nous montre comment les protagonistes de ces événement emblématiques de la guerre des Balkans sont marqués, en particulier par cet acte. Le film renvoie plus largement à l'avenir de cette région. Comment un ensemble de territoires aussi incohérent que celui dessiné par les accords de Dayton peut il permettre à ses habitants de reconstruire un vivre ensemble ?
Un film choral qui mérite largement toutes les récompenses qu'il a obtenues. D'un fait "divers" en pleine guerre de Bosnie, nous sommes témoins 12 ans plus tard, de la croisée des chemins des protagonistes de ce drame qui aura marqué de très nombreuses vies... Peut-on oublier ? NON. La vraie question : peut-on pardonner au bourreau ? Un film généreux plein d'émotion et de réflexion. Une pépite qui, comme tous les bons films, n'est passée que dans quelques rares salles... A voir absolument.
À voir absolument. Dommage que le synopsis dévoile trop un scénario qui se construit très intelligemment à la manière d'un puzzle. Mais tout est adroit, intelligent et subtil dans ce film où on voit petit à petit le pardon et le rédemption l'emporter sur la violence et la bestialité. Pour avoir été sur place au plus fort de ces violences en octobre 1993 je peux dire que l'image donnée de la mentalité des miliciens de l'époque n'a rien d'exagérée. La distribution est parfaite, il y a du Sean Connery dans le jeu de Bercek. bref un film qui mérite amplement tous les prix qu'il a obtenus. Il avait sa place à la quinzaine de réalisateurs.
Beau film sur le pardon, et la rédemption. Pas de manière, encore moins de tralali-tralalère, le réalisateur serbe film la réalité, la misère et les séquelles de la guerre, telles quelles ...
La construction en film choral qui nous fait suivre de manière fluide trois histoires parallèles réussit à parer les baisses de rythme dont souffre Circle, filmé de manière minimaliste sur une durée de près de deux heures. L’idée de retrouver, douze ans plus tard, les protagonistes directs et indirects d’un drame survenu en pleine guerre civile en Bosnie est un point de départ astucieux pour réfléchir au pouvoir de pardon et aux séquelles que laissent, d’une génération à l’autre, les conflits meurtriers entre les communautés d’un même pays. La scène d’ouverture, indispensable pour saisir les relations entre personnages, est un peu trop courte alors que certains passages suivants ont tendance à s’appesantir dans une mise en scène démonstrative et une tonalité tragique écrasante. Pour sa troisième réalisation (la première à avoir droit à une diffusion dans quelques salles françaises), Srdan Golubovic s’est inspiré de l’histoire vraie d’un soldat serbe, renommé à l’occasion Marko, auquel le film est humblement dédicacé.
12 ans après, un "accident" survenu pendant la guerre en ex-Yougoslavie influence la vie de ses témoins ou acteurs. Circles s'ajoute à la longue liste des films qui racontent les séquelles d'un conflit qui laissera des traces encore sur plusieurs générations. Conçu comme un thriller psychologique polyphonique, il exige du spectateur une attention soutenue au gré d'un récit parfois trop chargé, elliptique et cependant par instants démonstratif. Néanmoins, si Srdan Golubovic a tendance a faire compliqué et à rajouter des couches de douleur, son film est poignant dans ses non dits et mis en scène avec application et une certaine aisance narrative. L'interprétation, sobre, confère à l'ensemble une grande dignité.