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weihnachtsmann
1 146 abonnés
5 130 critiques
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4,5
Publiée le 20 mai 2018
Un très beau dessin animé qui nous émeut. On retrouve cette humanisation du robot dans les DA de Myazaki et même si on découvrait à peine à l’époque cette vague japonaise sublime, on ne peut que considérer ce géant de fer comme un formidable conte.
Déjà pas très beau à l’époque, Le Géant De Fer aura bien du mal à convaincre une nouvelle génération de se laisser bercer par cette histoire déjà vue et revue. Revoir aujourd’hui, le film de Brad Bird est surtout une curiosité pour redécouvrir d’où il est parti et apprécier ainsi encore plus les progrès qu’il a pu réaliser depuis mais seuls les fans inconditionnels prendront vraiment du plaisir à revoir ce long métrage sur grand écran. [Lire la critique complète sur le site]
Alors que les USA sont en pleine Guerre Froide, un robot géant s'écrase dans le Maine, et lie d'amitié avec un jeune garçon intrépide. Un point de départ qui ressemble vaguement à "E.T.", sauf que le film s'en démarque complètement, de par son ambiance et les thèmes abordés. En effet, "Iron Giant" arbore un style délicieusement rétro, qui nous replonge dans l'âge nucléaire et la SF des 50's. Mais surtout, il évoque la paranoïa aigüe de l'époque, entre maccarthysme, xénophobie, et armée réactionnaire. A côté de ces sujets très sérieux, le film offre également une belle histoire d'amitié, magnifiée par une animation sobre mais soignée. Le mélange de CGI et de dessins traditionnels fonctionne bien, et on appréciera l'évolution des couleurs (passage automne/hiver) qui s'inscrit dans le récit. Sans oublier la jolie BO, composée par un Michael Kamen alors dans ses derniers travaux. En somme, "Iron Giant" est une réussite pour petits et grands, et qui ne méritait absolument pas son cruel échec au box-office à sa sortie.
Il fut le dernier arrivé et assurément le dernier des grands films d'animation "à l'ancienne" (comprenez en 2D) avant que le nouveau standard passe en trois dimensions. Hélas, Le Géant de Fer n'eut pas droit au triomphe qui lui revenait de droit (des recettes à 23 millions de dollars pour 70 de budget). Une injustice que le temps a depuis largement réparé, le film devenant un emblème de la pop culture, au même titre que beaucoup d'autres signés Pixar, Disney ou Ghibli. Et quoi de plus logique pour un film qui la célèbre à sa façon, de ses influences (Miyazaki, King Kong, Terminator 2), à ses références (le Superman de Max Fleischer)? D'une simplicité biblique, Le Géant de Fer réinterprète les codes d'une amitié au delà des frontières, à l'instar d'un E.T L'extra-terrestre (auquel on pense immanquablement). Comme chez Spielberg, la fable humaniste se pare d'une toile de fond critique envers l'Amérique du maccarthyste, fourvoyée dans l'hérésie sécuritaire et l'intolérance normative. Elle est ici personnifiée par un agent fédéral corrompu par la fièvre paranoïaque. Si le message est excessivement verbalisé, il conserve une grande pertinence et n'empiète jamais sur un récit bouleversant et fréquemment burlesque. Le long-métrage joue habilement avec les échelles et l'arrière-plan pour décupler ses effets lyriques et comiques, affichant un dynamisme constant dans la narration (Brad Bird à son meilleur). Impossible de ne pas être transporté par la relation magique entre Hogarth et son copain mécanique, qui additionne gags (visuels ou de situation) et instants de grâce sentimentale. Le Géant de Fer touche des cimes que seuls les grands films d'animation côtoient. Ce qui rend son échec en salles difficile à avaler, et son retour en grâce encore plus mérité. En 1999, il faisait déjà partie des plus beaux. Le monde a juste mis plus de temps à s'en apercevoir.
Un très bon film d'Animation coécrit et réalisé par Brad Bird. Son scénario débordant d'imagination nous offre une aventure fantastique pleine de péripéties et d'action. Le réalisateur et coscénariste de l'excellent "Ratatouille" et des " Indestructibles " nous offre un très agréable moment de distraction avec une histoire qui ravira les petits par son esprit, et séduira aussi les plus grands avec une fiction anti violence dotée d'une belle morale.
Un film d’animation vraiment super et très, très intéressant. L’histoire mêle astucieusement les différents thèmes propres aux films jeunesses que sont l’amitié, la tolérance ou encore la peur de l’inconnu, le tout dans un film d’aventure qui fera voyager et rêver petits et grands. Mais l’énorme plus de ce film, c’est qu’il traite également avec brio cette paranoïa qui avait court lors de la Guerre froide, déclenchant réactions disproportionnées et panique générale à la moindre alerte. Cette réflexion, incarnée par l’antagoniste, est vraiment superbe et constitue selon moi l’énorme point fort de ce film. Les personnages sont attachants, que ce soit Hoghart (notons là l’hommage à Howard Hughes), sa mère, Dean, Kent Mansley ou même le général. Mais bien sûr, c’est surtout le géant de fer qu’on retiendra du début à la fin, avec ses émotions, ses réactions tellement humaines qu’on oublie presque qu’il est fait de métal et mesure 30m de haut. Sur le plan technique, le film se dote d’une musique vraiment superbe et d’une animation vraiment très efficace, mêlant astucieusement 2D et 3D sans que cela ne se remarque tant que ça. Bref, un film d’animation vraiment super que je n’avais encore jamais vu et je comprends ce que j’ai raté.
Très bon dessin animé qui n'a rien à envier techniquement aux meilleures réalisations du genre et aux Disney en particulier. Et l'histoire est jolie, drôle, et pleine d'émotions. A conseiller pour les petits et les grands.
Magnifique, magique, un chef d'œuvre! On m'en a souvent parlé mais je ne l'avais jamais vu, et c'est Ready player one qui m'a fait sauter le pas avec la présence du robot géant. C'est simple, j'ai tout aimé dans ce film, les dessins, l'histoire, l'émotion, l'époque durant laquelle se déroule l'histoire... bref ça n'est pas du Disney ou du Pixar mais c'est instantanément devenu l'un de mes animés préférés.
La bombe. C’est le premier long de Brad Bird. Jusqu’alors, il avait à son actif quelques épisodes des Simpsons et le scénario du génial et vintage Miracle sur la 8ème Rue. Depuis, il a navigué dans d’autres sphères avec en point d’orgue, Les Indestructibles et Ratatouille. Mais revenons-en à nos robots puisque Bird entretien un rapport certain avec le monde des comics. On est dans les années 1950 et Hogarth est un gamin curieux, passionné par la SF. Un soir, alors que sa mère travaille au diner du coin, il fait la connaissance d’un immense robot venu de l’espace dont il va vouloir cacher l’existence. C’est sans compter sur l’opiniâtreté des agences fédérales, alors occupées à traquer toutes les nuances de rouge. Ça commence comme un film pour mômes mais fort heureusement ça se réveille vite. Les situations sont drôles et les personnages plutôt chouette. Dans un sens, ça peut rappeler Lilo et Stitch qui sortira 3 ans plus tard. Mais c’est dans la deuxième moitié du film que tout le potentiel de l’intrigue se révèle. Ce robot gentil ne l’est peut-être pas tant que ça et surtout il entretient un rapport étrange à la violence. Étrange ? En fait non, pas plus que les humains autour de lui. Eux sont prêts à l’autodestruction plutôt que laisser un potentiel ennemi s’en tirer. C’est un regard acéré que nous offre Bird sur la paranoïa et la violence américaine de la guerre froide. C’est aussi une main tendue vers le dialogue et l’écoute. On sort de là charmé et ravi de l’entourloupe tout en émotion à laquelle on vient d’assister. Fortement recommandable.
Un grand classique d'animation en 2D. Une belle histoire mêlant parfaitement humour et moment de tristesse. les personnages sont bien caractérisés. C'est une belle réussite qui n'a pas eu le succès qu'il aurait mérité. 9/10
Un des DA que j'adore, et un des rares qui m'a tiré une petite larme.... ben quoi ??!!
la musique est phénoménale; j'adore l'ambiance années 50, les graphismes des persos sont extras (mais ca c'est du personnel, les gouts et le couleurs...) et j'avoue que la première fois, j'ai vraiment pris une claque quand le géant révèle son coté obscur... Du pur bonheur, je suis fan, ma fille aussi !
Un conte sublime. De toute beauté. Les images sont d'une splendeur à tomber par terre ; les personnages semblent toujours exister en dehors du métrage proposé, forts d'une écriture épaisse, dense, solide. Le graphisme, encore traditionnel mais d'une resplendissante précision n'a que faire de l'esbroufe ; le message, universel et parfaitement accessible évoque celui de E.T. l'extra-terrestre : un hymne à l'enfance et à l'innocence, bouclier contre la haine, l'appât du gain, la guerre, l'égoïsme... tout ce qui fait du monde des adultes un concentré de désespoir. La trame, proche de celle du chef d'oeuvre de Spielberg montre ainsi l'amitié inébranlable entre un enfant de 8 ans et un gigantesque robot. Le Géant de Fer présente un héros a priori ignorant et insensible qui - de fil en aiguille - se montrera doué de raison, de sentiments et d'âme à l'état pur. Brad Bird signe donc une pièce maîtresse de l'animation, cruellement méconnu mais tout à fait délicieuse pour les sens et pour l'esprit. Une véritable merveille.
« Le géant de fer » est tiré d’un livre pour enfant du poète Ted Hughes écrit pour consoler ses enfants de la mort prématurée de leur mère l’écrivaine et poétesse Sylvia Plath. Il est à noté qu’il n’est ni une œuvre de Pixar ni de Disney, plutôt rare dans l’animation américaine où ces deux studios trustent la plus parts des sorties dans ce domaine. Cette petite originalité n’en fait pourtant pas une œuvre détonante, en fait elle reprend les codes imposés par ces deux géants et nous offre donc un film agréable qui plaira aux tous petits sans ennuyer les parents, mais qui n’offre rien d’inédit ni dans la forme ni dans le fond. On y retrouve une série de caractères qui rappellent fortement tous ceux déjà aperçus dans les films de Disney : héros au grand cœur solitaire, parents aimant mais absents, intrus à la fois merveilleux et dangereux, méchant cruel et lâche. L’animation est belle et le design du robot, très old fashion, reste malgré tout superbe. Une aventure charmante et pleine de naïveté qui se suit avec plaisir et une certaine tendresse, bref une sucrerie à consommer sans état d’âme et sans arrières pensées.
un excellent film d'animation qui est mignon qui plaira au petit et au grand avec une belle moral , et le faite que les armes sont pas bien et le film peut peux être émouvoir certains enfin par sa fin et sont coter touchant. On ne parle pas beaucoup de ce film mais pourtant il est excellent
Brad Bird, réalisateur chevronné du monde de l’animation, est principalement connu pour avoir réalisé les excellents Indestructibles et Ratatouille. Pourtant, quelques années auparavant, il s’illustrait déjà avec brio dans le style qu’il affectionne particulièrement, l’utilisation d’images métaphoriques afin de faire passer un message précis. A travers Le Géant de Fer, ce dernier démontre qu’être différant, en marge de la société, n’est pas une situation insurmontable et que chacun peut trouver le bonheur à chaque coin de rue. L’amitié entre un jeune garçon et un robot peut à première vue paraître impensable, certes, mais les codes de l’amitié ne sont pas définis à notre naissance. Bird propose, comme à son habitude, un film d’animation caractérisé par son amour du travail bien fait.