On ne va pas y aller par quatre chemins, Pitch Perfect 2, c’est comme le premier mais en mille fois mieux ! Une surprise doublée d’un exploit car, rares sont les suites qui enterrent littéralement leur aîné six pieds sous terre. L’actrice Elizabeth Banks, reconvertie réalisatrice, prend la suite de Jason Moore et signe ce qui a de bonnes chances de figurer comme l’une des meilleures comédies américaines de l’année. Prenant appui sur ce qu’il y avait de mieux dans le premier opus, la néo-cinéaste, dont c’est le premier long-métrage, décuple chacun des bons ingrédients pour pondre une réjouissance entraînante et sur-vitaminée, qui se savoure comme un bon panaché un soir d’été à canicule. Une BO explosive, de meilleures chansons, de meilleures chorégraphies, une intrigue plus efficace, une énergie maximisée, un feel good spirit atomique, un show spectaculaire, des personnages bien mieux écrits et davantage peaufinés (et ce, des premiers aux seconds, voire troisièmes rôles), une drôlerie permanente et complètement barrée en plus de varier les plaisirs, faisant à tour à tour dans le trash, le potache, le graveleux, le clin d’œil, la vanne qui tue, le politiquement incorrect, la moquerie raciste ou misogyne, assujettie à un second degré dévastateur, et tout le monde en prend pour son grade, les yankees en tête.
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