Un film qui rends compte de l atmosphere du début de la conquête de l Amérique au début du 19 siècle avec les mauvais indiens cruels qui doivent être éliminés. Le héros se promène dans de très beaux paysages cherchant le calme et la tranquillité mais rencontre la violence des indiens
Un film ou les paysages jouent le 1er rôle et rien que ca en justifie la vision mais l'idee qui se cache derriere ces fabuleux decors c'est qu un homme retrouve toute son humilité face a la nature lorsqu'il choisi de vivre en accord avec lui même.La fin est un peu trop violente a mon gout et l'idée qu'il sera pourchasse par des indiens jusqu'à a sa mort (pour avoir venge sa femme et l'enfant qu'il a recueilli) me semble un final trop négatif mais sinon Redford trouve le ton juste pour incarner cet homme qui décide de quitter le monde civilise et la guerre pour une nature pas moins agressive pour qui ne la connait pas.
J'avais oublié que Robert Redford donnait un magnifique ridicule à Jeremiah Johnson (Sydney Pollack 1972 120 min), sorte de réponse humoristique au terrible Little Big Man (Arthur Penn 1970 avec Dustin Hoffman et Faye Dunaway 140 min), anti-western pro-indien et anti-Custer. Evidemment Reford marié à une Indienne (superbe Swan par Gloria Delle Bolton) résistant aux attaques dans de magnifiques paysages, acteur malhabile, solitaire, dérisoire, lent puis efficace de la montagne, est loin de l'homme oscillant entre deux culture qu'est le "petit grand homme" mais justement, Pollack et surtout Redford (mais aussi le personnage du vieux-trappeur-revenu-de-tout) donnent au genre "anti-western" ses lettres de noblesse en le déclinant du côté semi-comique, en tout cas en lui permettant un certain recul introspectif qui n'était pas le cas du film décapant et radical d'Arthur Penn. Bref les deux grandes fresques partagent un point de vue incisif et contestataire sur la conquête de l'ouest et valent le coup d'être revus d'affilée : un retour aux caustiques années 70 qui ne fait pas de mal, ces années critiques profondément marquées par l'opposition au racisme et à la guerre du Vietnam que nous ferions bien de ne pas oublier aujourd'hui.
Un film d'une brillance intelligence où Pollack met en avant de somptueux décors, un histoire d'une intensité "rare" dans un univers Westerne assez " élégant" , Le style de Pollack à la perfection!
Un vrai film atypique, qui ne ressemble en rien au commun de la production courante. Ce n'est pas du tout un western, ce n'est pas vraiment une ode à la nature, ce film ne ressemble qu'à lui-même et l'on va suivre le parcours d'un homme qui s'exile dans les montagnes pour on ne sait quelle raison. Il va croiser multiples personnages, tous très particuliers et se confronter à une tribu d'Indiens assez hostiles. Le film alterne des plages contemplatives, avec de superbes paysages, et des plages de violence fulgurantes, très bien mises en scènes. L'interprétation de R. Redford est impressionnante, très intense et il nous montre diverses facettes de son talent. S. Pollack signe une nouvelle mise en scène très brillante et montre une vraie disposition à filmer les paysages (avant « Out of Africa ») et montrer le nature (qu'elle soit humaine, végétale ou animale) à la fois dans sa beauté et dans sa cruauté. Le rythme est assez lent par contre et la fin m'a laissé perplexe et orphelin d'un petit plus. D'autres critiques sur
Une grande bouffée d'air frais particulièrement bienvenue, notamment par les temps qui courent. C'est incontestablement un des plus grands westerns de tout les temps : grands espaces (les montagnes enneigées sont magnifiques), solitude, rencontres, indiens mystiques, Robert Redford magnifique... Un film parfois très dur et qui a le mérite de laisser la porte grande ouverte à la fin. Bravo!
Fuir la civilation, revenir aux sources du commencement de l'homme en se nourrissant de fruits et de gibier que l'on chasse au fusil, voilà ce mode de vie que Jeremiah Johnson désirait adopter et croyait alors que cela pouvait être possible même en 1850. Que dire si ce n'est d'asséner à Sydney Pollack un torrent d'applaudissements dans ce film du début des années 1970 où Robert Redford excelle dans un de ses rôles majeurs? Un travail minutieux et de longue réflexion sur la capacité d'un civil Américain à affronter les dangers de la montagne qu'il s'agisse de grizzlis ou d'Indiens peu recommandables en termes d'amitié. Soyons clairs, les Indiens ont été chassés de leurs terres pour vivre dans des réserves et ces Indiens bénéficient des droits et des devoirs formulés par les anglosaxons. Mais dès lors qu'un peuple se retrouve soumis, il lui est difficile d'accepter la présence d'un Américain sur les quelques miettes de territoires qu'il dirige. Un début de film plutôt optimiste où il trouve une femme et un enfant seuls et dont il désire s'occuper. Le final possède une énorme puissance dramatique et c'est sans doute cette apocalypse qui explique pourquoi les nouveaux Américains ne pouvaient partager la culture des Indiens. Le film dispose d'un scénario très riche et très dense, le spectateur assistant avec passion le destin de cet homme qui se dit ne se mêler à aucun camp et qui pourtant devra appliquer des règles de survie pouvant se conclure par la mort d'un ou de plusieurs êtres. La photographie des paysages est somptueuse dans ces montagnes enneigées, le réalisateur voulant à la fois montrer la beauté d'un lieu et la mocheté des rapports entre deux cultures sensiblement différentes. Grand western réalisé à une époque de grande liberté de ton, "Jeremiah Johnson" s'inscrit parmi les films incontournables du cinéma contemporain, tellement réaliste qu'il en est devenu indémodable. Robert Redford réalise une grande performance d'acteur à la fois drôle et bouleversant.
Une très belle photographie et les magnifiques paysages des Rocheuses font de ce film d'aventure (plus qu'un western), un plaisant divertissement porté par Robert Redford et quelques très bons seconds rôles (notamment Will Geer en trappeur initiateur et Stefan Gierash en chasseur extravagant). Les 3 parties sont inégales avec une préférence pour la première (la découverte et l'adaptation à cette nature sauvage) qui met le spectateur en totale immersion alors que la dernière (la vengeance) est plutôt vite expédiée malgré de bonnes scènes d'action. L'ensemble se laisse regarder sans trop d'ennui, à condition de faire un effort minimum de contemplation.
« Jeremiah Johnson » est un film magnifique signé de Sidney Pollack, réalisateur, entre autres, de : On achève bien les chevaux, Yakuza, Les trois jour du Condor, Out of Africa…
L’histoire est celle (légèrement expurgée) d’un « mountain man » ayant réellement existé et devenu légendaire…
Ce récit est servi par un scénario très sobre rehaussé par une photographie remarquable due à Duke Callaghan qui nous offre les paysages magnifiques des Rocheuses (le film fut tourné en partie dans l’Utah).
C’est d’ailleurs une des grandes réussites de ce film que de faire percevoir l’aspect sauvage, difficile à vivre de ces montagnes. On ressent le climat, le froid coupant comme un couteau. La grandeur pure et rude de la nature, ses rocailles, ses animaux et ses immenses forêts…
Au milieu de cet espace sombre et grandiose, l’homme. Les trappeurs et les indiens. On découvre leur quotidien : se déplacer dans un environnement dangereux, survivre plutôt que vivre… Surtout pour les trappeurs !
La Nature, Jeremiah Jonhnson s’y réfugie pour échapper au monde dit civilisé… La quête de la pureté… Il va devoir apprendre la survie… Se confronter aux autres trappeurs et aux indiens… Et déchanter…
Tout cela est montré sans idéalisation… Pollack s’est attaché à ne pas tomber dans le manichéisme. Le milieu naturel rude et imprévisible n’est ni bon, ni mauvais… Il exige une initiation pour y survivre. Et du respect ! Les indiens ne sont ni bons ni méchants globalement. Ils sont divers, tantôt accueillants, tantôt dangereux… Et surtout les connaisseurs affirment qu’ils sont représentés de façon très réaliste… Grande qualité du film…
Formellement, le film vaut surtout par la qualité de son scénario (signé Jonh Milnius) découpé en deux parties. La première que l’on pourrait définir comme ascendante, la seconde illustrant le retour vers les démons de l’homme la transgression, la vengeance, la violence… Le film en VO est ponctué de très belles ballades… Qui deviennent, me dit-on, ridicules dans la VF… Le jeu de tous les acteurs est simplement parfait… A commencer évidemment par Robert Redford… Le récit se déroule lentement, prend le temps de la contemplation au milieu ces espaces magnifiques, en soutenant avec efficacité, HUMOUR et honnêteté le long parcours quasi initiatique de Jeremiah Jonhson…
UN WESTERN VRAIMENT ATYPIQUE A VOIR, NON PAS PARCEQU’IL S’AGIT D’UN FILM CULTE… MAIS POUR RESPIRER !
Avec ses magnifiques plans d'ensemble laissant toute la place aux somptueux décors naturels, Jeremiah Johnson est un grand film sur l'homme et la nature, qui a très certainement inspiré Sean Penn pour son récent Into the Wild. C'est aussi un film sur le désir de liberté, que ne trouvera jamais tout à fait Robert Redford qui est très bon dans le film.
Assez mitigé sur ce film car il a des tournures à mon sens exceptionnelles et d'autres pas terrible voire malsaines. Le début m'a plu il pose l'histoire spoiler: et vers le milieu tout dérape à partir du choix de pénétrer un territoire sacré des indiens "la violence reprend ses droits" c'est ce que montre le déroulé et c'est fait de telle façon que cela est comme une démolition soignée de tout espoir dont on avait eu des prémices. Aussi si ce film fait réfléchir il est fortement orienté dans une idéologie fataliste. Le message que transmet le film est que ce personnage est devenu une légende du fait qu'il a survécu dans des conditions extrêmes d'hostilité. Au lieu d'être une ode à la liberté, c est une ode à la survivance dans un monde très violent et qui ne pourrait être autrement. spoiler: La fin module cela mais ce n'est qu'une sorte de convenance qui amplifie une façon de penser des indiens qui en fait dans le fond véritablement des sauvages. S'il y a un film pour légitimer, justifier ou expliquer l'extermination des indiens cela peut bien être celui-ci. Dans un sens ce film respecte une tradition du western qui est d'être noir, ténébreux.
Jeremiah Johnson ou le biopic d'aventure retraçant les périples du trappeur à la manière d'un road-movie dans les Rocheuses aux paysages magnifiques, porté par un blondin : Robert Redford !
Ce film laisse le temps d'apprécier les décors magnfiques et ressentir l'immersion à la vie sauvage. Le scénario est très mince et beaucoup plus paisible que le synopsis laisse penser.