Dans "Citrouille et vieilles dentelles", un journaliste cherche un visage représentatif de la vieillesse tandis que dans "Cul de Bouteille", le jeune Arnaud confond rêve et réalité. Avec "Duo de volailles, sauce chasseur", on assiste à une leçon particulière de tango alors que le Monstre du Loch Ness est victime de sa célébrité dans "Monstre Sacré". De quoi se plaint-il, puisque selon le dernier court métrage de ce programme, "Bye Bye Bunny", les lapins sont en voie d'extinction, ce qui va entrainer de lourdes conséquences sur notre planète ?
Dans "Citrouille et vieilles dentelles", Juliette Loubières s’est inspirée des contes de Charles Perrault pour peupler une maison de retraite, décor de son histoire. Elle a ainsi invité Le Petit Chaperon Rouge, Le Prince Charmant, La Belle au bois dormant, Cendrillon et Blanche Neige à venir séjourner dans son court métrage.
Les cinq courts métrages offrent une véritable palette de techniques d’animation. Ainsi, on passe de l’animation image par image à l’aide de marionnettes ("Citrouille et vieilles dentelles") aux dessins en noir et blanc ("Cul de bouteille") de Jean-Claude Rozec, pour ensuite arriver à l’animation par ordinateur en 2D ("Bye Bye Bunny").
C’est au moment où les photographies floues du Monstre du Loch Ness sont réapparues dans la presse que Jean-Claude Rozec a eu l’idée de réaliser son court métrage intitulé "Monstre Sacré". En effet, une nouvelle théorie venait de mettre à mal l’existence de la créature en affirmant qu’il s’agissait seulement d’un éléphant se baignant dans l’eau. Préférant la légende à l’explication rationnelle, le réalisateur a alors imaginé ce que deviendrait le monstre s’il était véritablement découvert par la presse.
Il est très courant de rassembler plusieurs courts métrages d’animation en un seul et même film. Les enfants et leurs parents ont déjà eu l’occasion de voir 10, 11, 12... Pougne le hérisson ou encore L'Ogre de la taïga, qui réunissent respectivement trois et quatre courts métrages.