Evidemment « Les Ardennes » est une histoire pleine de bruit et de fureur !
Celle de deux frères et du bien et du mal, ou comment on se sort du second en essayant peut-être d’atteindre au premier ?
Dave et Kenny et la petite amie de celui-ci font un cambriolage qui tourne mal… Pour Kenny surtout, qui prend 7 ans et en fera 4.
Et les choses ont changé en 4 ans : Sylvie suit un groupe de paroles thérapeutiques pour décrocher de la drogue, Dave travaille à la station de lavage.
Dès l’ouverture le film est noir, poisseux; quelque chose se dégage comme de l’inexorable fatalité, mais sans que cela soit certitude. C’est là aussi le talent du réalisateur Robin Pront; nous faire croire que l’inéluctable n’arrivera peut-être pas.
Alors on suit, collé au fauteuil, la tragédie pour nous tissée aux fils désastreux d’un écheveau fraternel cassé. L’ambiance de ce film ne nous lâche pas, même elle nous imprègne davantage que le film avance et que tout se noue.
Pour un premier film, Robin Pront tient quelque chose: un goût et une volonté de faire du cinéma, un casting aux petits oignons, quoiqu’un peu frits sans doute.
Et après le très bon « Bullhead’ où Jeroen Perceval -interprète de Dave et scénariste de « Les Ardennes »- était déjà présent, de jeunes cinéastes belges vont nous aider à sortir des Dardenne’s.
« Les Ardennes » ? Un souvenir de gosses qui tourne au cauchemar.
Ah les Ardennes... Un film qui mérite le détour ! Le casting a été choisi avec soin, les acteurs jouent très bien leur rôle. L'histoire est bien écrite, bien développé avec en prime, une ambiance très particulière, glauque et assez malaisante. Le tout sur un fond de suspens et de drame. Franchement, je vous le conseille vivement pour ceux qui aime le genre.
Un thriller sombre qui met en scène deux frères, l'un ultra-violent, l'autre enfin rangé. Le présent a rebattu les cartes mais il ne convient pas à l'un des deux. Une spirale de non-dits, de violence et des comptes qui se règlent lentement et sûrement. On n'est pas non plus en extase devant un bien maigre scénario...
Ce film flamand, dans la même veine que Bullhead (2011), reprend la recette ' une extrême violence sous fond de misère sociale. C'est presque du Dardenne avec une forte dose de violence. Cette violence se caractérise à la fin du film lorsque les 2 frères s’entre tuent après que leur copine soit elle aussi assassinée. On quitte la ville d'Anvers, pour se retrouver au fin fond des Ardennes belges. Le film est très bien joué par le trio, Perceval, Janssens et Baetens, avec des seconds rôles plutôt savoureux comme Louwyck, et Godon. Un bon film mine de rien sauf qu'on pourrait lui reprocher un peu trop de violence.
"Les Ardennes" est avant tout un thriller psychologique qui oppose deux frères : Kenneth qui vient de purger 4 ans de prison et Dave qui avait réussi à échapper à la police et qui, après s'être racheté une conduite s'est mis en couple avec l'ex petite amie de ce premier. L'atmosphère est sombre et Robin Pront, jeune réalisateur, réussit à maintenir une tension permanente tout au long du film qui va mener ces deux frères dans les ardennes, lieu où ils aimaient aller dans leur jeunesse. spoiler: Le dénouement final est une réussite, sanglant comme l'ensemble du film . Du très bon cinéma belge.
Après quatre ans d’incarcération, un jeune délinquant au passé ultra-violent et issue d’une banlieue barbare d’Anvers en Belgique sort de prison. Sa seule famille se compose de sa mère, son frère cadet et éternel complice de ses délits, et sa copine toxicomane qui n’est plus venue au parloir depuis deux ans. Et pour cause, elle et son frère travaillent, sont abstinents, vivent ensemble et ambitionnent une vie rangée et familiale ensemble. Ignorant cette situation, l’ainé semble être devenu encore plus aigri, violent, excessif et dangereux que jamais depuis son séjour en taule. Impossible pour le couple de révéler quoi que ce soit tant que l’ambiance menace d’être aussi explosive que coupable. Ce sombre et puissant drame urbain Flamand se sert de l’intimité filmée pour nous toucher et nous emporter dans son glacial tourbillon de tension, de violence, d’angoisse et de suspense, tant exprimés que suggérés. Et quand on suppose avoir atteint le summum, pour les amateurs, foncez voir les événements trancher et embarquer les protagonistes dans une cascade qui vire franchement à l’abomination, twist final compris.
Ambiance glauque a faire froid dans le dos...petit rebondissement final qui va bien...on est loin d'une partie de rigolade avec un happy end dans ce thriller qui ne donne pas forcément envie d'aller se promener dans les Ardennes. Le scénario, efficace et les acteurs, convaincants nous tiennent en haleine jusqu'au bout, mais attention : dépressifs, s'abstenir...
Polar familial et adaptation de pièce de théâtre pour ces Ardennes aux fortes ressemblances avec Rundskop ♥♥♥
Un cambriolage tourne mal. Dave arrive à s’enfuir mais laisse son frère Kenneth derrière lui. Quatre ans plus tard, à sa sortie de prison, Kenneth, au tempérament violent, souhaite reprendre sa vie là où il l’avait laissée et est plus que jamais déterminé à reconquérir sa petite amie Sylvie.Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’entre-temps, Dave et Sylvie sont tombés amoureux et mènent désormais une vie rangée ensemble.Avouer la vérité à Kenneth pourrait tourner au règlement de compte…
Nous voici donc dans une suite logique de Rundskop (Bullhead pour l’international) à la fois dans l’atmosphère, dans la thématique également (à forte testostérone) ainsi que dans le montage et la composition musicale. Pour sûr, il s’agit de la même société de production qui s’occupa du désormais classique belge comme pour ce nouvel ovni européen et qui apporte un certain vent de fraicheur dans les productions américaines sortant en Amérique du Nord.
Cette fois-ci encore, point de tête d’affiche (Matthias Schoenaerts n’était pas internationalement connu à l’époque) si ce n’est la présence de la révélation de The Broken Circle Breakdown (Alabama Monroe), Veerle Baetens et qui interprète ici l’unique rôle féminin. L’intrigue principale se concentrant sur Jeroen Perceval déjà excellant dans Rundskop et qui gagnerait à être plus utilisé.
Adapté d’une pièce de théâtre, ce polar fraternel réussit à se défaire d’une intrigue initiale plutôt simpliste , « se débarrasser de ce qu’il y a dans le coffre » pour mieux vendre un long métrage où les caractéristiques des personnages sont abondamment développés, appuyés voir instinctivement créés.
Pour tous ceux qui ont adoré le long métrage de Michael R. Roskam, il va de soi que la première partie sera plutôt décevante : Malgré une mise en scène habile et une photo magnifique, le film se laisse regarder comme un sous-Rundskop, la faute à un scénario plutôt prévisible et qui conserve en effet tout son lot de surprise pour sa fin particulièrement réussie. Robin Pront semble vouloir en garder sous le moteur quitte à oublier d’en intriguer son auditoire.
Forcément, il conviendra donc de rester pour une seconde partie plus haute en couleur (et qui justifiera par ailleurs le titre Les Ardennes) qui devrait contenter la plupart des spectateurs. Le film vient de remporter le Prix du Sang Neuf au Festival de Beaune 2016. C’est en effet du cinéma belge plutôt réussit…mais qu’on a connu en meilleure forme.
Pour son premier film Pront nous plonge dans un univers sordide et misérable ou la justesse des acteurs est un atout précieux pour renforcer cette histoire simple mais bien construite . Je n'ai cependant pas trouvé le rythme très haletant , la tension ne parvient pas non plus vraiment à s'établir et il n'est jamais parvenu à me prendre aux tripes.
Très bon film. Ce thriller nous emmène dans des décors de plus en plus sombre et effrayant, les acteurs ont "la tête" qu'il faut pour incarner ses personnages, avec leur passif. On se demande juste où va le film les quelques premières minutes mais on est vite pris par la relation entre les frères et on voit enfin où va le film, on se prend à l'histoire.
Quel ennui. Encore des critiques Presse et Spectateurs élogieuses pour une oeuvre qui ne mérite pas autant d'honneur. A voir Les Ardennes, j'ai perdu mon temps. Déception.