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negsa
6 abonnés
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5,0
Publiée le 17 mars 2015
Difficile de "noter" un tel film. L'image relève du chef d'oeuvre absolu (version Grünewald et Bosch), les acteurs sont exceptionnels tout comme leur direction, l'expérience est saisissante (au sens littéral et quasi obscène du terme), si l'on se prête au jeu de ce déferlement de boue, de morve et de gris. Et puis il y a le scénario, tiré d'un roman fantastique de la fin des années 60s pas fameux et un peu daté. De quoi est-il question au juste? S'agit-il d'une critique radicale du stalinisme, d'une méditation sur les liens entre politique / art-science / religion / folie, d'une ballade avec Caligula dans quelque cercle de l'Enfer de Dante...? D'un peu tout cela, mais de manière confuse, anecdotique... Et... j'ai vaguement eu l'impression, passé un moment, de regarder un film expérimentalo-moyen des années 70s avec leur goût pour les propos obscurs et abscons. Si les dialogues ont parfois la fulgurance de révélations, ils laissent rapidement le spectateur sur sa faim, moins pour leur hermétisme que pour leur vacuité, la prédictibilité de leur incohérence presque...Et comme le récit ne parvient pas à toucher à l’universel (en raison même de la période qu’il évoque de manière très précise et du traitement romanesque proposé), on peut finir par éprouver la sensation d’être face à une œuvre gigantesque et un peu vaine. Je classerais donc ce film du côté des curiosités, pas des curiosités délicieuses et charmantes, mais monstrueuses et dérangeantes, une œuvre hors norme dont on parlera encore dans tous les cours de cinéma d’ici 50 ans pour son INCROYABLE performance formelle. Pourquoi 5 étoiles alors? Sans doute car il en faudrait 10 ou zéro et que 5 est le compromis fade, la réponse comptable à une production d'une telle ambition, même s'il peut paraître lui manquer "LE" propos à la hauteur de sa réalisation titanesque.
Bon j'avais un peu de temps, je suis allé voir ça, le pitch avait l'air sympa, ça faisait penser à Stalker... normal, c'est adapté d'un bouquin des mêmes auteurs... Je rentre dans la salle et c'est long, franchement c'est long... J'aurai aimé dire que le film me reste à l'esprit et me parle même une fois dehors, comme ça peut arriver des films qui hantent et qui obligent à reconsidérer le premier visionnage, mais ce n'est même pas le cas.
J'adore l'idée de base, une autre planète coincée dans une sorte de Moyen-âge, ils ont empêché la renaissance de se produire... et on suit ces personnages avec des plan séquences qui ne sont pas laids, loin de là (enfin quoique, la salle (toute petite) était bondée, j'étais au second rand, le nez collé à l'écran et la projection numérique c'est immonde à cette distance, l'image du grain et tu vois les sortes de pixel sur l'écran ça pique !), mais en fait la même scène tourne en boucle pendant 2h50, alors si on rentre dans le truc je suis certain que l'on peut trouver ça magnifique, mais si comme moi on regarde ça de dehors, ben 2h50, c'est 2h50 et c'est long. Je ne dirai pas que c'est ennuyant, mais c'est long, on regarde ça montre quoi...
En fait ça manque d'intérêt, d'émotions, c'est trop tout le temps... ça n'ose pas tout simplement se poser et filmer ces gens là, faut toujours faire pleins de mouvements de caméras dans tous les sens... Je pense également que le Moyen-âge ne devait pas en être très loin niveau crasse, mais là vu comme c'était filmé ça faisait quand même un peu caricature et ça lasse, c'est toujours la même chose.
L'intrigue de base passe totalement au second plan pendant tout le film pour suivre ces bouseux vivre leur vie pestilentielle ! C'est triste quoi.
Un film que j'ai déjà oublié en fait... sans que ça soit mauvais, je comprends qu'on puisse accrocher, les quelques plans où il filme les décors naturels c'est pas mal parce que ça fait dans la simplicité et pas dans l'esbroufe, le surplus, on est dans l'épure. Je pense par exemple au plan final.
J'ai cependant bien aimé le truc pour promener les prisonniers, une sorte de véhicule où tous les gens sont attachés à une corde et s'ils tombent ben ils meurent pendus. La sélection naturelle en somme.
Faut peut-être le voir comme une curiosité. Pour ma part j'irai sans doute voir la première adaptation du bouquin qui sera peut-être moins bordélique.
"Il est difficile d'être un dieu" est le film testament de Aleksei Guerman, un des cinéastes singulier du cinéma russe. Rappelant quelques-uns des films de Tarkovski, cet enfer logistique, qui a nécessité en tout treize ans de production, est d'ailleurs un enfer tout court. Un enfer pour les chercheurs, pour les savants, pour les Don, pour les pauvres, pour les gris, pour les noirs, et même pour le spectateur. Rarement à ce point le spectateur aura pu être maltraité par un long-métrage : pendant plus de 2h50, partout notre regard s'attarde sur un univers gris, désargenté, meurtri, poisseux, boueux, sale, indigent et violent. La caméra de Guerman et les cadrages serrés nous font devenir claustrophobes à force de montrer tout une succession de pièces, de taudis et d'endroits tous plus insalubres les uns que les autres sans jamais montrer de vue d'ensemble ; les plans rapprochés donnent à voir de près une galerie répugnante mais non moins formidable de personnages qui débitent à la pelle des dialogues très souvent abscons, participant un peu plus à la déstabilisation du spectateur. Et ce ne sont pas les quelques secondes de répit que l'on nous offre de temps en temps pour nous laisser reprendre notre souffle qui vont nous faire apprécier ce monde anxiogène et malade... La mise en scène mise à part, on peut comprendre ce film comme une allégorie de la Russie contemporaine, enfermée dans ses idées et ses préjugés, mais aussi comme une métaphore de notre civilisation tout entière où Don Rumata, prétendu "dieu vivant", ne parvient pas à sauver le peuple d'Arkanar de lui-même et de ses travers. Un exercice de style qui ne plaira pas du tout au plus grand nombre, mais qui demeurera quoi qu'il arrive une expérience unique et mystique de cinéma.
"Il est difficile d'être un Dieu" est un film monstre. Une expérience visuelle douloureuse et inoubliable. L'adaptation en noir et blanc en 2h50 d'un roman de science-fiction des frères Strougatski - qui avaient inspiré "Stalker" à Tarkovsky. Dans un univers parallèle, l'humanité n'est pas sortie du Moyen-Age. Un pouvoir tyrannique a empêché l'émergence de la Renaissance. Sous la pluie, dans la brume, les hommes, soumis à leurs instincts, survivent misérablement.
Alexeï Guerman a consacré treize ans de sa vie à la réalisation de ce film. Décédé en 2011, il n'en a pas vu l'achèvement. Chaque plan est un chef d’œuvre débordant qui sollicite tous nos sens. On patauge dans la fange, dans le sang, dans les fèces. On est assourdi par les cris et la musique. On est révulsé par les trognes des acteurs qui nous dévisagent pour nous prendre à partie et nous happer dans le cadre et par l'odeur de décomposition qui s'exhale des cadavres animaux et humains. Cette œuvre dantesque s'inscrit dans une filiation typiquement russe : les films monstrueux de Tarkovsky (Andrei Roublev), de Klimov (Requiem pour un massacre), de Kanevsky (Bouge pas, meurs et ressuscite) sont de la même farine. Tous à leur façon décrivent une humanité misérable, violente, opprimée, mais aussi baroque, charnelle, débordante de vitalité. J'ai failli quitté la salle vingt fois. La moitié des spectateurs l'ont d'ailleurs fait, assommés par une telle violence visuelle. Mais je suis resté scotché à mon siège, sans rien comprendre à tant de bruit et de fureur.
Non, franchement non. Pas de scénario (y'a bien un pitch de départ, mais rien ensuite), des dialogues qui ne veulent rien dire et des effets gores parfaitement gratuits, le tout pendant presque 3h, dans un décor crado de pseudo Moyen Âge qui n'est pas sans rappeler parfois les Visiteurs (l'humour en moins). On sent une volonté de choquer le spectateur, de le dégoûter, de l'emmener loin dans une expérience foutraque, mais faute de construction narrative c'est juste une longue succession de scènes insensées, de crachats et de glaires, qui n'inspire qu'un profond ennui et un franc sentiment de perdre son temps. C'est un film d'esthète qui repose entièrement sur son ambiance visuelle et sonore, ce qui est bien insuffisant pour en justifier la longueur, d'autant qu'on se lasse de cette ambiance dès la première heure. Une caricature même de ces films qui se veulent conceptuels/expérimentaux/hardcore mais qui réussissent juste à être chiants, comme ces dernières scènes qui s'éternisent et n'en finissent pas à l'image du film tout entier. Un navet obscur et halluciné donc, long comme un jour sans pain, et même pas assez drôle pour faire un nanar.
Adaptation d'un roman des frères Strougatski. Tout est censé se dérouler sur une autre planète, une planète où sévit un Moyen Age horrifiquement fantasmé. Un monde de violence, de boue et d'immondices dans lequel pataugent des êtres qui semblent tout droit sortis d'un tableau de Jérôme Bosch. Un monde privé de Dieu où des hommes se rendent compte qu'il est difficile d'être dieu à la place de Dieu, comme le suggère le titre. Une vision de l'enfer. Alexei Guerman, le réalisateur, a passé les quatorze dernières années de sa vie à tourner ce film monstrueux. Comment noter une telle oeuvre, tellement hors norme? Je suis partagé entre l'admiration et le dégoût. J'admire l'obstination et le talent du cinéaste, mais je n'éprouve que répulsion pour ce qu'il met en scène. Disons donc: 6/10
On ne peut pas plaire à tout le monde, mais tout vaut le coup d'oeil ! A voir sans se poser de questions, sans attente, juste se délecter de ce monde dans lequel on nous entraîne et qui nous dépasse et nous faire rire ! sisi !
Le cinéma d’art et essais russe peut de prime abord sembler appartenir à un style parfaitement déconnecté des attentes du grand public européen mais, pour qui a appris à apprécier les maitres Eisenstein et Tarkovski, l’exercice de style proposé par Alexei Guerman (malheureusement décédé avant de voir son projet finalisé) apparait comme une continuité logique des classiques du genre. Voir tournoyer pendant près de trois heures une caméra à l’épaule, formant des plans séquences d’une fluidité impeccable, dans une photographie noire et blanche sublimée par la pellicule argentique, est un spectacle qui, sur la forme, évoque en premier lieu l’œuvre de Bella Tarr. Mais le véritable tour de force de ce film inclassable, dont le tournage et la post-production auront chacun mis plus de six ans, est d’avoir noyé cette beauté formelle dans une véritable apologie de la laideur, dans laquelle chaque image pourrait être une peinture gothique inoubliable. Tiré du roman éponyme datant des années 60, le récit de Don Rumata n’a finalement que peu d’importance, le film n’étant pas construit sur son intrigue mais sur une observation de son contexte crasseux. L’obscurantisme et la barbarie qui règnent sur la planète fictive Arkanar, métaphore évidente de la Russie contemporaine, sont reconstitués dans des décors majestueux peuplés de figurants aux allures rebutantes. Cette fresque immersive dans un univers cauchemardesque sera indubitablement un vrai supplice pour un spectateur habitué à être brossé dans le sens du poil mais un moment de cinéma intéressant à vivre pour les cinéphiles amateurs de performances filmiques inattendues.
Film de perfectionniste acharné, il a fallu plus de quatorze ans pour achever ce chef d'oeuvre de science fiction de près de trois heures, dont le montage (uniquement, comme a tenu à le préciser sa compagne et co-scénariste Svetlana Karmalita avant la projection) a été achevé par Karmalita et le fils du réalisateur après la mort de ce dernier.
On ne va pas s'en cacher, Il est difficile d'être un dieu ne plaira pas à tout le monde, certains spectateurs ont d'ailleurs quitté la salle en cours de film (dommage, une oeuvre de cette envergure s’endure jusqu’au bout), Il est difficile d'être un dieu ne divertira ou ne fera rêver aucune spectateur.
Témoin contemplatif d'un nouveau monde moyenâgeux, c'est un éprouvant spectacle presque physique que s'impose le spectateur porté dans une reflexion sociale et métaphysique pour le moins marginale avec pour coeur le rôle dans les affaires politiques et sociales de ce nouveau monde des chercheurs envoyés sur cette planète, notamment de Rumata à qui les locaux prêtent des facultés divines. Une reflexion également artistique, Alexei Guerman livre une perle d'esthétisme. La bande son, d'abord, est travaillée dans les moindre détails, aucune musique autre que celle de la vie quotidienne, une particularité qui offre un rythme unique au film empreint de chaos. Les plans ensuite, chaque séquence est un désordre ahurissant, les personnages s'adressent à la caméra, interfèrent, continuent leur vie, rien n'est figé, le spectateur n'est plus spectateur, la fiction devient réelle. A noter que les acteurs sont foudroyants, Leonid Yarmolnik est littéralement un dieu du cinéma et chaque figurant effectue un travail remarquable.
On ne se privera pas non plus de mentionner qu'il y a du sang (beaucoup), des crachats (encore plus), du nu (et on ne fait pas dans le sexy), des excréments, de la laideur, des entrailles et un amont de boue impressionnant, une boue qui se mêle à tout, élément liant et omniprésent.
Certains spectateurs vont donc adorer le voyage, d'autres detester, une chose est certaine, Il est difficile d'être un dieu ne ressemble à rien, ne se termine pas vraiment, ne respecte aucun code autre que celui de la création, ce qui en fait à mes yeux un véritable monument du cinéma.
Un des premiers films en CINEMA 5D ... tellement dégoulinant de boue, de crachats, de vomi, d'urine et de viandes suspendues... qu'on a l'impression d'avoir l'odeur sur nous tout au long du film. Quand même trois heures de baffes et d'insultes pour parsemer le tout... et pourtant difficile de dire que le film est nul ... on peut quand même saluer le travail des acteurs et de la réalisation pour ce film mal odorant adapté d'un roman de sciences fiction des années 60.
Si nous lisons le synopsis tel quel on pourrait s'attendre à quelques effets spéciaux et pourtant nous plongeons directement dans un univers médiéval semblable à celui qui fut sur Terre et où l' invention de l’Hygiène de base reste à découvrir.
A noter que Alexeï Guerman qui est décédé quelques mois avant la sortie du film, a voulu filmé en noir et blanc car « les souvenirs n'ont pas de couleur » et puis d'un autre côté ça participe peut être aussi à rendre le film moins dégueulasse à l’écran? D’ ailleurs j'y pense... mais... si on avait voulu réaliser un documentaire en immersion dans un village au XXII eme siècle on aurait pas fait mieux dans le genre. Car au final on a aussi un peu l'impression de voir un épisode de "j'irais dormir chez vous " version moyenâgeuse avec tout ce que cela implique niveau salubrité (avec certainement un peu d'exagération
Il faut une certaine dose de patience et la curiosité pour aller au bout de ce film. J'ai faillit décroché à la 20 eme minute mais j'ai finalement tenu en serrant les dents ;->
(...) Il Est Difficile d’Être Un Dieu est un film complètement fou, certainement le film le plus fou de ce début 2015, et probablement au-delà. Voilà un film, testament de son réalisateur mort quelques temps après le clap de fin, qui explose tous les codes cinématographiques en vigueur, pour livrer une partition artistique comme peu d’œuvres peuvent prétendre le faire (...) cette absence de narration, véritable volonté artistique (comme chacun sait, l’art fait peur) est assortie d’un joyeux bordel à l’écran, de scènes et de répliques parfois d’une drôle intelligence telle que : « Ce n’est pas parce-que nous parlons que nous avons une conversation ». S’il n‘y avait pas, à défaut d’un scénario, une thématique commune, on pourrait presque parler d’un film à sketchs, tant différentes saynètes se succèdent distinctement, mais avec toujours un fond de bouffonnerie. Certes, le film est long, mais l’idée que chaque séquence soit un paquet surprise qui réserve au choix : de l’humour, un peu d’action ou un peu de gore, aide à ne pas voir le temps passer (...) Il Est Difficile d’Être Un Dieu restera comme un objet captivant, la pépite d’un réalisateur qui trouva une fulgurance artistique juste avant de trépasser. Un film qui déconstruit un art pour mieux le reconstruire sur les cendres du surréalisme. Un film épique, sale et répugnant mais qui captive, par un foutoir récréatif et sans tabous pour ces corps, que l’on donne en pâture à un public coupable et voyeur (...)
Film testament. Intimidant. Expérience de 3h. Difficile à cerner. Face à quelque chose de plus grand que nous. Densité du propos. Saturation de l'image. Période du moyen âge sur une planète familière. Scientifiques humains censés chaperonner cet embryon misérable de civilisation. Boue, crachat, morve, excrément, obscénité, tripes à l'air, odeur nauséabonde, violence. Déambulation suffocante durant 3h parmi la fiente. Parmi la souillure d'un peuple ignare et ignorant. Où les dieux humains sont censés les guider vers la lumière.
Regarder « Il est difficile d’être un dieu », c’est être trainé et même enfoncé dans la boue et les déjections, c’est être piétiné par les gueux qui peuplent ces images, c’est être rongé par la vermine qui grouille dans ses recoins… C’est être suffoqué par la promiscuité imposée par la caméra avec ce monde et ces personnages : le film est une suite de plans-séquences saturés au plus haut point de détails, dans tous les espaces du champ, aussi bien à l’avant-plan qu’à l’arrière-plan – c’est assurément la mise en scène la plus baroque qui soit. Regarder « Il est difficile d’être un dieu » est une expérience très forte, qui donne la nausée par sa densité insupportable, mais provoque aussi de vrais moments d’euphorie lorsqu’on essaye de loin en loin de s’extraire de ce chaos épouvantable et que l’on se rend compte que l’ampleur de cette œuvre est si démesurée qu’elle est insaisissable…
À l'instar du Leviathan de Verena Paravel et Lucian Castaing-Taylor l'année dernière, Il est difficile d'être un dieu de Guerman tente, entre cruauté et distanciation, de refonder la place du spectateur dans la relation qu'il entretient avec un film. Au-delà de ses images d'une beauté sans compromission et d'une animalité se faisant de plus en plus rare - et donc infiniment précieuse-, l'ultime film du cinéaste russe est une œuvre profondément déceptive : alors que le fil narratif reste impitoyablement linéaire, la réalisation fait subir au temps et à l'espace des distorsions telles qu'elle ouvre des brèches à des dimensions insoupçonnées à l'intérieur même des séquences. Comme si Guerman avait fait que chaque photogramme du film atteigne le statut d'image mentale, rendant le sens général quasiment subliminal, et qu'il s'adresse directement à l'inconscient du spectateur.