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95 abonnés
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3,5
Publiée le 19 janvier 2015
Un biopic plutôt intéressant. Il y a donc deux principales parties, une sur la survie en mer, plutôt bien retranscrite, très réaliste et parfaitement bien maîtrisée ; et une seconde sur la survie dans les camps de prisonniers prisonnier, un peu moins bien maîtrisée mais tout aussi intéressante. L’une comme l’autre est un véritable questionnement sur les limites de l’homme, et l’humanité en général. Les difficultés qu’affronte le héros ont différents visages mais toutes sont aussi implacables. Les flashbacks sont peut-être les moments les moins bien utilisés du film, de par la façon dont ils sont introduits. C’est dommage parce qu’ils sont aussi très intéressants pour raconter le récit extraordinaire de cet athlète olympique (à croire que Dieu lui-même en a après lui). On est en isolement total durant tout le film, se demandant, comme le héros, comme ça se passe à l’extérieur, comment les Alliés vont réussir à inverser la tendance. On a des infos distillées ici et là, en arrière-plan, Hiroshima et Nagasaki sont à peine suggérés… On comprend que l’objectif du film est de rester au plus près de son personnage et de ce qu’il ressent. Et il réussit. Mis à part les longueurs ici et là dans la deuxième partie, c’est vraiment bien maîtrisé et très intéressant.
Le casting est plutôt bon, avec un Jack O’Connell au-dessus du lot. Techniquement, c’est plutôt bien maîtrisé là aussi. La musique de Desplat réussit à transcender le film et l’histoire quand il le faut, avec des passages toujours en accord avec les sentiments des personnages. Les décors sont superbes, les effets spéciaux correct et la mise en scène d’Angelina Jolie très efficace et inspirée, avec des plans rapprochés comme des plan-large.
Bref, un film très intéressant et bien filmé. Il y a quelques faiblesses ici et là, ce n’est pas parfait ni haut niveau des grands biopics ou film de guerre, mais le film se suffit à lui-même et se démarque assez pour qu’on s’y attarde.
"Invincible" marque le passage réussi d'Angelina Jolie à la réalisation. En effet, on sent beaucoup de maîtrise dans l'évocation de cette émouvante biographie. Ce film nous fait passer pas mal de sentiments et réussit à garder pendant longtemps une intensité certaine. Il devient toutefois un peu répétitif vers la fin, nous laissant un peu sur notre faim, car l'on s'attend quand même à un peu plus de rebondissements avec par exemple une issue à la "Rescue Dawn" qui aurait permis que le bonheur soit complet. Mais pour une première mise en scène, cela reste cependant très joli.
L'avantage d'un Biopic, c'est qu'on n'a pas trop besoin de se casser la tête pour trouver un scénario, il suffit de trouver une vie suffisamment intéressante pour que cela puisse être adapté au cinéma.
Celle de Louis "Louie" Zamperini ne déroge pas à la règle, un destin hors du commun qui permet à la belle Angelina Jolie (oui facile, je sais) d'éblouir aussi derrière la caméra.
Un destin hors du commun et une volonté à toute épreuve, dont on est le spectateur aux premières loges. Un grand spectacle qui ne nous épargne rien, et au final une formidable leçon de vie et de tenacité.
On a un peu l'impression d'assister à quatre films en un, ça commence par Les Chariots de Feu, puis Memphis Belle, ça continue avec Open Water et ça termine par Furyo.
Et au final, cela constitue tout de même un bon film. A noter que le titre en anglais (unbroken) est bien plus pertinent que sa traduction française, mais ça c'est quasiment une vérité universelle.
Louis Zamperini va vous hanter encore pendant un ou deux jours après avoir vu ce film ou en tout cas la façon dont il a abordé son histoire pendant et après les événements. Il est de ces grands hommes qui se sont révélés durant la Seconde Guerre Mondiale. De ceux au caractère bien trempé et à la foi en l'humanité jamais ébréchée.
Quel bel exemple que celui choisi par Angelina Jolie : un homme qui a connu les pires sévices (famine, sévices physiques & psychologiques …) et qui pourtant a su tenir et a su pardonner à ceux qui les lui ont fait. Un beau personnage de cinéma en somme et Mme Jolie Pitt a su le déceler. Elle adapte donc son histoire sur grand écran avec une maîtrise que je ne lui soupçonnait pas forcément (je n'ai pas vu « Au Pays du Sang et du Miel »).
Voici donc « Invicible », un film au sujet passionnant donc. Mais je suis mitigé sur le traitement qui lui a été consacré. Certes, les acteurs sont splendides : Jack O'Connell est impressionnant et la transformation physique laisse pantois (si elle n'a pas été fait par CGI, je ne me suis pas renseigné). Quant au scénario, l'histoire parle d'elle-même : la vie de Zamperini est suffisamment complète pour que le film puisse avoir différents tableaux, de quoi ne pas s'ennuyer. Cependant, la réalisation est très académique. Dans un sens, j'ai aimé : après tout, le sujet ne se prête pas vraiment à de l'originalité, ne serait-ce que par respect pour les protagonistes dont l'histoire est contée. De plus, ce biais là permet de faire passer les émotions que, semble-t-il, Angelina Jolie a voulu transmettre : fierté, courage, dureté, exaltation & pardon. Cela dit, cet académisme fait que le film traîne parfois en longueur : certaines scènes sont parfois trop longue ou artificiellement allongée. Je pense que le film aurait beaucoup gagné à réduire un peu sa durée.
Hormis cette considération, le film fait passer avec brio le message que défendait Zamperini par son engagement religieux et par sa visite au Japon : le pardon. Enfin, avec brio, je m'entends, vous n'échapperez pas à un certain patriotisme américain.
L'Histoire du monde a hélas toujours un goût de déjà vu. Mais contrairement à d’autres films de guerre et notamment à Furyo auquel on pourrait apparenter Unbroken (Invincible), l’action se déroule au Japon dans un camp de prisonniers durant le deuxième guerre mondiale, l'intérêt ici est de montrer comment un homme, Louie Zamperini (1917-2014), de par sa résistance exceptionnelle, est parvenu à mobiliser ses troupes pour survivre à la barbarie.
Une première partie en huis clos dans un canot de sauvetage après l’amérissage forcé de son bombardier nous décrit la survie de Zamperini et de celle de trois soldats durant 47 jours avant qu’ils ne soient récupérés par les Japonais. Traitée avec une grande sobriété, on voit tout de suite que ce qui a intéressé la réalisatrice n’est pas tant le film de guerre en tant que tel, mais le drame humain au travers de la confrontation avec l’autre dans une situation extrême. Angelina Jolie nous dresse le portrait d’un homme habité par une volonté de dépassement et dont l’exceptionnelle résistance à la douleur nous prépare dès cette première partie du film à une nouvelle épreuve au cœur d’une effroyable cruauté.
Récupérés par les Japonais, les trois survivants ne passeront pas moins de deux ans en captivité dans l’atoll de Kwajalein sous l’emprise du caporal sadique Mutsuhiro "Bird" Watanabe. Plus que dans tout autre film sur des camps de prisonniers, Unbroken surprend de par sa puissance d’évocation, son point de vue féminin ouvrant de nouveaux espaces de perception dans le traitement du sujet : la confrontation avec l’horreur, la violence extrême, l’ignominie, y sont abordés avec beaucoup d’intelligence et de courage, et tous les acteurs, Miyavi en tête et Jack O'Connell qui incarne Louie Zamperini, y sont saisissants de vérité.
La scène où Zamperini parvient à éviter l'exécution d ‘un soldat en se sacrifiant sous les coups des siens, poussés par Watanabe, est en ce sens exemplaire. En acceptant de se soumettre physiquement Louie dépasse la violence sourde et aveugle qui les aurait tous détruits. C’est bien de solidarité dont il s'agit dans ce film aux accents fordiens et qui en fait une oeuvre unique basée sur la notion de survie, non pas individuelle, mais de celle qui permet d'entraîner un mouvement collectif dans le but de sauver les autres.
« On gagne en survivant jusqu'à la fin de la guerre… C''est comme ça qu'on fait… C'est comme ça qu'on se venge aussi… C'est celui qui tient bon qui arrive jusqu'au bout… » dit un soldat à Louie lorsqu’il subit de premiers sévices. Et c’est tout l’intérêt du film qui semble être passé étrangement sous silence tandis qu’on encense Fury de David Ayer, et qui prouve une nouvelle fois après Kathryn Bigelow et son Démineurs, que les femmes ont une place prépondérante dans le cinéma, n’en déplaise à leurs détracteurs.
N’ayons pas peur des mots, Unbroken, incompréhensible absent des Oscars 2015, est un film qui approche le chef d’œuvre. Il situe l'homme à un niveau de grandeur nous réconciliant avec l'humain et il va sans dire que le message délivré par le film d'Angelina Jolie fait du bien par les temps qui courent.
Invicible" réalisé par Angelina Jolie retrace une partie de la vie de Louis Zamperini qui fut interné à la fin de la guerre dans un camps d'internement au Japon. Le film a une photographie assez "old school" et on perçoit que l'actrice a tenté, dans la mesure du possible, d'être la plus réaliste possible, s'agissant d'un film de guerre. La relation entre Louis Zamperini et le chef du camp surnommé "l'oiseau" est vraiment très intéressante. Un film de guerre vraiment bien mené avec un très bon casting, une très bonne surprise que ce unbroken.
"Invicible" réalisé par Angelina Jolie retrace une partie de la vie de Louis Zamperini qui fut interné à la fin de la guerre dans un camps d'internement au Japon. Le film a une photographie assez "old school" et on perçoit que l'actrice a tenté, dans la mesure du possible, d'être la plus réaliste possible, s'agissant d'un film de guerre. La relation entre Louis Zamperini et le chef du camp surnommé "l'oiseau" n'a pas non plus été sans me rappeler Furyo/Merry Christmas Mister Lawrence, film de 1982 dans lequel jouaient David Bowie et Ryuichi Sakamoto. Le sous-officier japonais qui fait preuve de beaucoup de sadisme a, en effet, une attitude des plus ambigues avec son prisonnier. Le film, qui n'évite pas le piège du mélodrame, aurait pu être tourné par Clint Eastwood au vu de l'hétérogénéité de ses dernières réalisations.
Un très bon film dans son ensemble. Un casting intéressant, une scène d'ouverture réussie, des moments intenses mais aussi des scènes assez dures (les camps à la guerre) et quelques longueurs. Angelina Jolie nous offre un film de qualité.
Un beau film d'aventure, long, généreux en décors et en paysages, avec un magnifique travail de la photo et de la couleur. Parfois un peu trop "mélo" avec un abus d'incrustations, de flash-back, ralentis et autres effets inutiles. Un trés bon spectacle en tout cas inspiré d'une histoire vraie.
Le film se découpe en trois parties distinctes. La jeunesse (et la période sportive), la guerre (avion et canot de sauvetage) et la période de captivité. Les trois parties sont très bonnes et captivantes. Tout tient la route et on n'a vraiment pas l'impression d'être dans un biopic. Seul point négatif à mon sens, quelques longueurs inutiles...
Je m'y suis jeté sans avoir lu une ligne ou visionné une image au préalable, si ce n'est la direction d'Angelina Jolie et l'affiche du film, autant dire que je ne savais pas à quoi m'attendre. Et la surprise quant au scénario fut véritablement appréciable. Nous voilà donc immergé dans une histoire vraie qui forge le respect, celui d'un champion olympique qui collectionnera les mésaventures durant la seconde guerre mondiale. Un parcours hors-norme qui méritait amplement son traitement cinématographique. Les belles prestations sont là (Jack O'Connell sur le podium), les quelques longueurs nécessaires également pour accentuer cette immersion, une réalisation maîtrisée, alors que dire si ce n'est bravo Madame Jolie qui confirme, après "Au pays du sang et du miel" ses compétences en matière de mise en scène. Le courage et la bravoure d'un champion n'ont plus de limites !
Un excellent biopic ambitieux de la part d'Angelina Jolie qui révèle le talent du jeune Jack O'Connell accompagnés de Dommalh Glesson , un ancien d'Harry Potter et de Garett Helbund . Poignant ,émouvant,attachant.
Long-métrage adapté d'une histoire vraie, "Invincible" entraîne le spectateur dans une aventure émouvante. En effet, le scénario est très bien écrit et la réalisation effectue une mise en scène pleinement convaincante. D'autre part, les acteurs jouent parfaitement surtout le protagoniste qui se démarque une nouvelle fois. Ainsi, le film est captivant, plaisant et surtout réussi.
Un film poignant et réaliste. La caméra se fait discrète et sensible sans jamais tomber dans le mélo. un excellent moment de cinéma servi par d'excellents actreurs