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Corbett
34 abonnés
110 critiques
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5,0
Publiée le 20 janvier 2016
J'ai adoré ce film. Lafosse comme d’habitude arrive à nous mettre dans la peau de personnages qui commettent le pire. Comme il le dit si bien, l'enfer est pavé de bonnes intentions. J'avais été fasciné par l'affaire de l'arche de Zoé à l'époque et il en fait une fiction des plus passionnantes. Et Lindon magistral comme à son habitude. Je l'avais adoré dans Welcome, Pater et La Loi du marché et là il dépasse toute nos attentes tant il incarne cet humanitaire à la perfection. A voir absolument.
J'attendais la sortie de ce nouveau film avec Vincent Lindon! de loin son meilleur depuis longtemps. Malgrès les quelques critiques négatives que j'ai vu, le film est un beau combat (qui n'est absolument pas une réhabilitation de l'arche de zoé). Le personnage de Vincent Lindon, est profond car il se perd en chemin en essayant de faire ce qu'il pense être bien... ce qui va bien au delà du sujet sur lequel le film est basé. Un casting parfait avec Reda Kateb, Louise Bourgoin et Valerie Donzelli, tous très juste dans leur interpretations, et soulignant leur contradictions intérieures. Bref, un beau film à voir!
Un film d'une justesse rare, qui traite sans prétention ni jugement un sujet extrêmement difficile. L'intensité du jeu des acteurs est à couper le souffle et maintient une tension qui ne disparaît qu'à la dernière minute du film.
Bien que l'affaire de l'Arche de Zoé soit la base de l'histoire, on oublie bien vite d'où est inspiré ce film, pour se concentrer sur les personnages eux-mêmes. Les images sont magnifiques, presque autant que la performance de Vincent Lindon qui est, une fois encore, le mur porteur du film. Assisté par un casting 5 étoiles - plus discret mais tout aussi juste que son chef de file - Lindon est parfait, et prouve encore une fois qu'il est un des plus grands acteurs à l'heure actuelle. La justesse de la mise en scène alliée à la qualité technique parfaite du film nous fait vivre cette histoire comme si nous étions avec ses personnages.
A la fois émouvant, fascinant et subtil je suis sorti bouleversée. Vincent Lindon est d'une justesse et d'une sincérité extraordinaire. Le film parle très intelligemment de l'affaire de l'Arche de Zoé et jusqu'au bout on ne sait pas de quel côté se placer. Un immense film !!!
Joachim Lafosse revient avec un film fort et passionnant, il confirme son talent de cinéaste! Les chevaliers blancs est un film très intelligent porté par des acteurs extraordinaires (surtout Vincent Lindon, plus émouvant que jamais). A voir en salles !!!
Opération enlèvement d’enfants en Afrique, Les chevaliers blancs s’intéresse aux nouveaux héros d’un quotidien qui échappe ♥♥♥½
Président d’une ONG installée dans un pays africain en guerre, Jacques Arnaud fait croire aux administrations locales qu’il œuvre, avec des bénévoles dévoués, pour sauver des enfants en les envoyant en France dans un orphelinat bien organisé, où un avenir prometteur les attend. En vérité, en échange d’honoraires substantiels, il dirige une opération visant à aider des familles françaises éprouvant des difficultés à adopter
Il y a cette année dans les productions hexagonales le souhait d’aller hors des sentiers battus, hors des problématiques nombrilistes des citadins et Les chevaliers blancs, sixième film de fiction de Joachim Lafosse en est la preuve. A l’instar de Jacques Audiard et son Dheepan ou Stephane Brizé et sa loi du marché, Les chevaliers blancs est une insertion façon documentaire dans un monde que peu côtoient. D’ailleurs la présence d’une journaliste sur place dans l’équipe de la fausse « ONG » rappelle régulièrement que la fiction peut d’ailleurs facilement flirter avec la réalité.
les chevaliers blancsInspiré du scandale de l’Arche de Zoé (survenu en France en 2007), Les chevaliers blancs donne un petit aperçu de ce qui a pu être le voyage de cette équipe dont le meneur, Jacques Arnaud, est interprété par Vincent Lindon.
Si l’action se déroule en Afrique, le film n’est pas sans rappeler A l’Origine de Xavier Giannoli et qui montrait un homme capable de construire une autoroute sans aucun fond et en mentant à tout le monde… Beaucoup plus sobre dans sa mise en scène par rapport à son précédent film (pas de cris, de larme ou de dépression cette fois-ci), Joachim Lafosse semble faire les choix d’éviter tout sentimentalisme. Ses personnages, interprétés pourtant par des acteurs de renom, s’effacent avec pudeur devant son propos. Valérie Donzelli et Louise Bourgoin, deux comédiennes à forte personnalité, sont d’ailleurs parfaites dans les deux rôles secondaires : Un peu amies, beaucoup ennemis ; Lafosse les dirige idéalement car leur différent ne vient jamais bafouer l’histoire. Leurs quelques scènes de fiction (repas, captations vidéo…) viennent d’ailleurs idéalement balancer l’aspect documentaire du film.
Coquille d’argent de la meilleure réalisation au dernier festival de San Sebastian, Les chevaliers blancs est un film neutre qui évite de prendre parti ni pour ces français proche de « l’enlèvement d’enfant » ni pour les autorités ou les forces de police présentes. Les dernières images laisseront une réflexion puissante dans l’esprit de tous. A voir !
Joachim Lafosse revient avec un film inspiré de faits réels : l'histoire de l'Arche de Zoé qui créa des problèmes diplomatiques entre la France et le Tchad en 2007. Même si l'histoire en reste inspirée, elle paraît extrêmement réelle et donne froid dans le dos. Comment une organisation a pu lever autant de fond pour "enlever" des enfants à leur pays, même s'ils sont orphelins, pour les faire adopter en France? Le film ne répond malheureusement pas à cette question mais aborde toute la partie sur le terrain, la manière de recueillir le maximum d'enfants, le pouvoir de l'argent, la réalité de l'insécurité dû à des milices armées, le désespoir de mères de voir leurs enfants mourir prêtent à les donner et jusqu'où l'implication et la culpabilité peut nous entraîner. Et c'est vraiment intéressant, prenant et difficile à la fois. La réalisation, caméra à l'épaule, convient parfaitement au propos et est soignée. Les plans larges sur le désert sont superbes. Le casting cinq étoiles est parfait. Vincent Lindon tient le film et donne le rythme. Il est vraiment très bon. Valérie Donzelli, Louis Bourgoin, Yannick Renier et Reda Kateb sont bons dans leurs rôles respectifs. On notera quelques passages où le montage sonore aurait pu être mieux abordés et un élément scénaristique, spoiler: la prise de conscience soudaine du personnage de Valérie Donzelli qui aurait pu passer très facilement à la trappe. Un très bon film qui sort des chantiers battus.
Vu ce film hier soir en avant première surprise, il n'apporte pas grand chose par rapport à ve qu'a pu en rapporter la presse à propos des clampins de l'Arche de Noé Mais surtout si j'avais su que Lindon a le rôle principal, je serai resté chez moi lire un bon livre.En effet, comme dans Le journal d'une femme de chambre", il n'articule pas et ses ses répliques sont pratiquement inaudibles sauf quand il gueule... ( je signale vu en avant premiére surprise le merveilleux film japonais "délices de Tokyo")
Beau film, inintéressante évocation de l’ambiguïté (naïveté ?) des engagements de certaines "ONG" humanitaires. Et il y a aussi des belles images! Donc à ne pas rater.
Joachim Lafosse nous replonge dans les zones sombres de l'Arche de Zoé avec un casting efficace, tout à fait crédible avec en tête de file Monsieur Lindon. Le titre Les Chevaliers Blancs, très évocateur et aux multiples interprétations, résume parfaitement ce long métrage. On s'interroge, on se questionne tout au long du film et on se rend compte finalement que les Chevaliers Blancs ne le resteront pas longtemps. À la sortie, on se pose inévitablement tout un tas de questions, notamment sur le profil de ces chevaliers, leurs histoires personnelles et leurs motivations. Les choses ne paraissent au final pas si simple à juger. INTÉRESSANT.
Vu LES CHEVALIERS BLANCS de Joachim Lafosse, inspiré de l’affaire de l’Arche de Zoé qui avait défrayé la chronique en 2007. Cette association avait organisé le rapatriement en France d’une centaine d’orphelins tchadiens pour satisfaire le désir d’adoption de couples en mal d’enfants. Arrêtés par la police du pays juste avant le décollage de l’avion spécialement affrété, condamnés à des peines de travaux forcés, ses principaux membres furent graciés par le président tchadien (ce n’est pas un spoiler puisque l’histoire est connue☺!). Vincent Lindon incarne, avec l’intensité qu'on lui connait, le président de l’association, rebaptisée « Move for kids » pour les besoins de la fiction. C’est intéressant de le voir interpréter un personnage plus ambigu que d’habitude, un type tellement convaincu du bien fondé de sa démarche qu’il oublie de voir à quel point elle est viciée. Persuadé d’agir pour le bien de gamins malheureux à l’avenir incertain, il « oublie » de dire à ceux qui lui confient ces gosses que jamais ils ne les reverront. Le film décrit de façon un peu répétitive l’organisation interne permettant la « collecte » d’enfants dans les villages ravagés par la guerre, les difficultés que l’équipe rencontre systématiquement face aux chefs des villages, se noyant dans des consignes et des mensonges dont les membres eux-mêmes sentent bien qu’ils ne sont ni légaux, ni éthiquement défendables. C’est quand-même stupéfiant de voir que cette entreprise a failli fonctionner, que des hommes et des femmes ont été assez dingues pour croire une seconde à sa pérennité. Ça m’a fait penser au film de Xavier Giannoli avec Cluzet, « À l’Origine » (lui aussi tiré d’un fait réel), où un escroc à la dérive reprend à son compte un chantier d’autoroute abandonné, entraînant plusieurs dizaines d’ouvriers au chômage dans son projet mégalo. Mais le film de Lafosse pâtit d’un scénario aux ressorts un peu redondants et guère captivants au final, malgré le casting au poil (Louise Bourgoin, Valérie Donzelli et Reda Kateb, mon chouchou).