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Idoru
3 abonnés
4 critiques
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3,5
Publiée le 16 janvier 2014
Cadences Obstinées est un beau film malade. Si vous allez au cinéma pour vous divertir, passez votre chemin. Si vous demandez au cinéma une perception singulière, dépêchez-vous avant qu’il ne disparaisse des écrans. Ici l’histoire n’a pas d’importance, Cadences Obstinées ne vous parlera pas du monde, les personnages évoluent dans un espace tout intérieur. Il faut savourer sa lenteur, la fulgurance de certains plans, la beauté terrible des sentiments, ces états émotionnels incontrôlables qui rythment l’errance d’une figure féminine archaïque. Ce froid constat d’un sacrifice unilatéral consenti au nom d’une certaine idée de l’amour, l’hystérie de l’héroïne, peuvent agacer, le parti pris de mise à distance peut dérouter. Proche du cinéma d’écrivain des années 70, Cadences Obstinées récuse toute empathie, rejette la psychologie et la logique narrative, mais au final, trouble et fascine, longtemps.
Pour sa seconde mise en scène (long métrage), Fanny Ardant nous gratifie d’une œuvre pour le moins contrastée… aussi fascinante qu’exaspérante et fulgurante que chiante. On y retrouve tout et donc ça n’aboutit sur rien.
Les références d’abord. Quelques plans sont aussi splendides que chez Peter Greenaway avec ses jeux d’ombres et de géométrie des espaces et des volumes. On est littéralement scotché. Haneke aussi pour le côté déchirures humaines hystériques en huis-clos. Là, on est agacé. Ou encore Argento (Dario, le père de la fille) pour le côté libidineux malsain et un mysticisme de boulevard. On est perturbé.
Les acteurs, ensuite théâtraux, sont tous en excès de jeux. A commencer par Argento (Asia, la fille cette fois-ci) qui, illusion et magie de la lumière ( ?) ressemble par instants à Fanny Ardant. Mais ce n’est qu’un ersatz (trop grimaçante et trop vulgaire pour cela). Les autres, excepté le fantomatique Franco Nero, ne font pas illusion.
Le scénario enfin, dont la trame est aussi ténue qu’insipide comporte quelques merveilles de dialogues ! “ Je suis sale, je sens mauvais, laisse moi nager à contre-courant ” ou encore “ Tu as faim ? Tu aimes le hareng ? Déshabille-toi ! ”.
On aimerait être indulgent vis à vis de l’une de nos meilleures actrices françaises, mais point trop n’en faut. Ses “ Cadences obstinées ” sont infernales en bien des points et les quelques moments de grâce qu’on y trouve ne peuvent sauver un ensemble foutraque et maniéré.
Fanny Ardant livre de belles séquences mais échoue à passionner en mettant trop à distance la réelle passion de cette femme, uniquement dans l'hystérie. A cause d'un scénario trop souvent confus et d'un faux rythme, le film finit par susciter l'ennui.
Je ne sais pas ce qui est le plus marquant (le pire ?), dans le désordre :
- d'avoir tenu 1h41 sans dormir ou être parti (pourtant le 1er film de la réalisatrice ne manquait pas de charmes) - la mise en scène, lourde et prétentieuse - le scénario
Je me suis laisser embarquer par cette histoire... Des jolies scènes...des beaux plans Un peu brouillon parfois mais interressant !!! Les hommes sont manifier et surtout les deux acteurs principaux... Asia argento remarquable a certains moments, Fanny ardant s' est quand meme transposer à l' ecran a travers elle.
Voici donc le 2nd long-métrage de Fanny Ardant en tant que réalisatrice et elle signe également le scénario de ce drame qui risque de tomber dans les oubliettes du cinéma français. La faute déjà à une histoire peu voire pas passionnante avec ce couple qui s’aime autant qu’il se déchire mais qui nous laisse indifférent. Coté réalisation dans l’ensemble c’est assez soigné mais il ne faut pas se le cacher c’est quand même soporifique et pire encore cette scène de l’inauguration de l’hôtel frôle l’amateurisme (ce qui a du rassurer Mika pour son rôle primordial). Reste enfin le choix d’Asia Argento en tant que personnage principal et qui, par moment, fait irrémédiablement penser à l’artiste française et c’est bien là tout ce qu’on pourra retenir de ces Cadences obstinées.
(...) Cadences Obstinés marque la cadence du cœur de Margo, une femme qui porte en elle la culpabilité d’avoir trahi l’art pour l’amour. Noyée, pour ne pas avoir su se nourrir des deux mondes, elle cherche à s’échapper de la cage dans laquelle, elle-même s’est enfermée (...) un film ou l’on aurait souhaité s’attacher aux personnages si le jeu avait été plus convaincant, moins théâtral. Un film décalé, une fresque d’un esthétisme ardent, mais qui malgré sa superbe photographie reste trop lointain (...)
Eh ben moi je vous dis d'oublier ce film de Fanny Ardant. Il vaut mieux l'oublier, c'est une vraie merde. C'est d'un ennui ! C'est d'une prétention. C'est très mauvais, ce film. Alors là, moi je vais perdre ma voix à crier contre. Je l'aime, moi, cette femme, je la connais bien. Mais ça vaut pas le coup, merde ! C'est rien. Je suis incapable de vous le résumer. J'ai rien compris.
Fanny A. nous offre un rôle plutôt bien interprété même si vis à vis d'elle ; j'ai ressenti un sentiment mitigé. Entre hystérie, passion... L'histoire, qui ne pourra sans doute pas plaire à un grand public. Se montre plus abstrait que quelques choses de vraiment concret. Des ruptures assez fréquentes, un rythme pas soutenu... Plein de petite choses qui amènent le spectateur à s'ennuyer peu à peu malgré une prestation majoritairement correct. Ici, le film nous parait ; de la façon dont il est mis en scène. Comme une sorte d'autoportrait (notamment avec une ressemblance (selon ce que j'ai pu lire sur la réalisatrice) de la réalisatrice "Asia Argento". Certes, la production est abouti et arrive en mêlant art et passion ; à y ajouter une touche de "violence" ponctuée d'un fond sonore qui nous emporterait tel une spirale... Mais pour le coup, cela n'a pas pris. Cela aurait pu donner un petit plus, et emmener le public bien plus loin. On met donc de coté les défauts et on essaie de retenir que le positif. Trop peu à mon gout pour me captiver tout le long du film. Là ou certains films mise sur le contenu, là c'est plutôt la forme qui est mise en avant. Pourquoi pas, si cela ; c'était avéré convaincant. Mais pour le coup, cette production, ne ressemble à rien de ce que l'on a pu voir auparavant et c'est peut être là que cela risque de pécher pour beaucoup (il n'y a qu'a voir déjà la distribution si faible...). Franchement, on a du mal, à savoir ou la réalisatrice veut réellement nous emmener. Nous faire transmettre. Ce qui pour le coup, est loin d'être une qualité. Vu complètement par hasard en AVP grâce à des places offertes. Je n'aurai pas mis un sou pour voir cette réalisation. Une sorte de film d'amour brassant beaucoup de vide, rendant l'ensemble l'ensemble insipide et surtout ennuyeux à souhait et c'est de là ; le plus gros défaut du film. Point positif, l'esthétisme! Mais ou face à ce récit d'une passion amoureuse, le spectateur se perd bien souvent dans le ridicule (et là, l'esthétisme aide beaucoup^^). On aurait pu faire mieux, même si le thème n'était pas dés plus au top pour faire un film qui mettraient les critiques positives de sont cotées. Dommage. Une fois, et encore ; mais sans doute pas une seconde. A éviter.
Le style créatif de Fanny Ardant est très similaire à son jeu d'actrice. Mieux que ça, elle a trouvé un succédané d'elle-même en la personne d'Asia Argento. La même mollesse, le même côté passif crispant (oui, je déteste Fanny Ardant). La même manière aussi de porter un film en semblant traverser toute la douleur du monde.
Cela serait passé si encore l'ambiance contrastait davantage, mais c'est peine perdue : tout haut et tout bas retombe sur les épaules d'Argento, unique souffre-douleur inactif de l'anémique scénario. Autour d'elle, un petit monde de colère et de haine s'agite sans plus de raison apparente qu'il n'y en a aux épisodes de joie forcée ou au passage récurrent de l'italien au français et vice versa.
On nous fait croire que l'histoire n'existerait pas sans elle, pourtant tout évoque le contraire et nous convainc que les évènements se dérouleraient bien plus fluidement si elle n'était pas constamment au milieu. D'ailleurs personne ne joue formidablement, délivrant les mots comme des douleurs sans écho, peuplant le film de fantômes de changements.
N'ayant aucune affection pour le travail d'Ardant, je ne peux pas vraiment prétendre à l'objectivité sur ce film. En revanche, je peux assurer que c'est presque strictement un voyage dans l'imaginaire de l'artiste.
Cadences obstinées. Ce pourrait être le titre d'un album de Spirou et Fantasio, où le petit groom de rouge vêtu traquerait un bandit aux intentions douteuses. Dans le cas présent, la gaieté et le dynamisme de l'univers de Franquin laissent la place à une ambiance des plus grises. Dans quoi est allée se fourrer l'élégante Fanny Ardant ? Qu'elle choisisse Asia Argento comme actrice principale est judicieux, qu'elle fasse une petite place à l'énorme Depardieu peu credible déguisé en curlingue, passe encore mais qu'on baigne dans l'obscure atmosphère qui plane sur le film pendant tout ce temps laisse perplexe. Un couple, qui s'aime de moins en moins; elle violoncelliste qui met sa carrière de côté pour lui, son boyfriend, macho cogneur, empêtré dans un business un peu trop sulfureux pour lui laisser le temps de roucouler avec l'Asia Argento qui ne demande pourtant pas mieux; d'incessantes engueulades, de la tension et de nombreux bâillements qui m'ont fait réfléchir pendant la dernière heure du film au dilemme peu cinématographique: "dîner chez moi" ou "dîner chez Higuma"...