Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Malevolent Reviews
998 abonnés
3 207 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 25 novembre 2020
Adapter l'OAV culte Domination Nakite de Yasuomi Umetsu, réputé pour sa violence graphique et surtout ses scènes porno, était suicidaire. De l'animé original, le scénariste et producteur Brian Cox n'en a tiré que des bribes pour pondre un tout nouveau scénario, préférant exploiter le nom d'une franchise pour en faire un film d'action clippesque pour d'jeunz en manque de produits bariolés. D'abord confié à David R. Ellis (Destination Finale 2 et 4), retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel à quelques jours du tournage, le projet tombe finalement entre les mains d'un ex-clippeur sud-africain reconverti en metteur en scène de quelques petits films méconnus dans les années 2000. Probablement sélectionné sur place pour éviter de payer un nouveau voyage à un autre réalisateur ricain, Ralph Ziman est un gars qui aime les effets de style pourris à base de jump cuts à la Rollerball, de ralentis foutus n'importe comment, de musique techno datée et de séquences d'action illisibles dans une Afrique du Sud que lui et son équipe tentent de faire passer pour rétro-futuriste. Visuellement, c'est le jour et la nuit avec le film de Umetsu qui s'inspirait, lui, des méfaits de John Woo pour nous en foutre plein la gueule à travers des plans inventifs autour d'un jazz enivrant servant à contre-emploi des images aussi sanglantes qu'explosives. Mais là où l'incompréhension est de mise, c'est quand le scénario change complètement la thématique qui faisait la force du film original : le fait que la pédophilie soit partout et de manière insoupçonnée. Ici, nous avons affaire à un trafic d'ados plus aseptisé qu'un Taken agrémenté d'une guerre de gangs adeptes du Parkour tout droit sortis d'un clip de Die Antwoord. Quant à la relation déviante entre le commissaire Akai (campé ici par un Samuel L. Jackson bayant aux corneilles) et sa jeune protégée (India Eisley, qui incarnait la fille de Selene dans Underworld 4, piètre premier rôle), elle passera totalement à la trappe. Adapter le projet est primordial, l'édulcorer est évident, lui enlever toute sa substantifique moelle est sans intérêt. En soi, Kite est un très mauvais film, interprété avec les pieds, graphiquement cheap avec une surexposition tentant de maquiller une photo dégueulasse, un produit creux blanchi au détergent et faussement subversif façonné par des incompétents qui pensent que foutre du sang numérique partout suffit à rendre violent une œuvre inoffensive.
Il était une fois Ralph Ziman, un type ayant regardé "Kite", un anim' japonais noir et hyper-violent autour de l'histoire de Sawa, une jeune fille au passé tragique qui devient une tueuse à gages associée à un policier pour éliminer tout un tas de types déviants (pour simplifier à l'extrême). Des années plus tard, ce même bonhomme se retrouva on ne sait comment à la tête de l'adaptation cinématographique de cette oeuvre. Le souci c'est qu'apparemment, il ne se souvenait que des noms des personnages et de quelques scènes. "Pas grave" se dit-il en pleine montée de LSD (il ne peut en être autrement), il décida de réécrire le tout à sa sauce en ayant l'idée complètement démente de placer cette histoire dans le contexte d'une dystonimperie hystérique où des gangs pulluleraient dans les villes après l'effondrement des gouvernements et des forces de police. Hormis le fait de bondir sur les murs comme des sauterelles yamakasis, l'activité de ces drôles de gugusses consisterait à enlever tous les enfants qui leur passent sous la main pour le compte d'un grand méchant, "l'Emir", un féru du trafic d'êtres humains. Et, vous l'avez deviné, c'est là qu'interviendrait Sawa pour tuer tout ce petit monde...
Ni une, ni deux, Ralphie prit sa plus belle caméra, embarqua mystérieusement Samuel L. Jackson dans cette étrange affaire (un pari de fin de soirée arrosée semble la meilleure hypothèse) et sauta dans le premier avion pour aller tourner dans le pays qui lui rappelait esthétiquement le plus le Japon...: l'Afrique du Sud. Oui, l'Afrique du Sud, on ne saura jamais trop pourquoi mais on peut supputer que le n'importe quoi dans lequel il s'était engagé n'avait désormais plus de limites...
Et le résultat à l'écran est à la hauteur de ces intentions ubuesques : d'un polar violent et sombre comme la nuit typiquement japonais, "Kite" passe au statut de bidule invraisemblable aux fortes allures de production made in Luc Besson futuriste et ultra-affreuse. Réalisée avec les moignons d'un manchot aveugle (l'ami Ralph se donne en effet pour but ultime d'enchaîner tous les effets de caméra les plus artificiels et immondes possibles), cette adaptation n'a de cesse d'enlaidir tout ce qu'elle peut tenter de nous raconter entre des séquences d'action invariablement loupées par leur mollesse (on sauvera quand même le côté cartoonesque de certaines exécutions mais cela tient plus à l'oeuvre d'origine qu'autre chose) et une interprétation qui, tout en lorgnant du côté haut-en-couleur des personnages de manga, s'enfile la quasi-totalité du temps dans cette frontière magique entre le ridicule et la gêne. Évidemment, vous retrouverez tout de même quelques similarités avec l'anim' ici et là (l'intro, la scène avec les jumeaux ou encore la relation entre Sawa et Aker, il faut bien justifier le côté adaptation aussi) mais l'intrigue de fond a été tellement vidée de sa substance pour devenir un truc à twist idiot dans un contexte des plus risibles que toute tentative d'impliquer le spectateur dans ses enjeux tombent irrémédiablement à l'eau. Et mieux ne vaut même pas aborder l'aspect trash du matériau d'origine, ici mis sous la muselière aseptisée occidentale rendant ce film encore plus inutile qu'il ne l'est déjà...
En plus de cumuler tous les mauvais choix artistiques existants, "Kite" s'octroie le droit de pulvériser l'oeuvre d'Yasuomi Umetsu dont il s'inspire d'une manière qui en deviendrait presque impressionnante tant le résultat parvient à échouer sur absolument tous les tableaux. Fans & néophytes, passez tout simplement votre chemin.
Il faut voir Kite comme une série B sans trop vouloir le comparer à de véritables blockblusters taillés pour le grand écran. Avec ses petits moyens, le film a le mérite de nous divertir avec des scènes d’action très réussies. Même si il ne s’agit que d’un petit film, Samuel L. Jackson reste magistral et la jeune India Eisley montre des capacités qui ne demandent qu’a être plus souvent exploitées. On regrettera juste que Quitte à sortir directement en Vidéo et non pas en salles, cette adaptation n’aurait pas du hésiter à assumer pleinement la violence du dessin animé pour faire vraiment plaisir aux fans. [lire la critique complète sur le site]
Un drôle de film... avec un scénario de départ intéressant. Malheureusement, la réalisation et les décors gâchent l'ensemble. On a du mal à se représenter ce "monde post-apocalyptique" filmé dans une friche industrielle... tout autant qu'on a du mal à savoir si on se trouve en Somalie, en Angleterre ou à Los Angeles comme décrit dans le synopsis. La musique est horripilante. Reste quelques scènes sanglantes intéressantes...pas assez pour faire décoller l'ensemble.
À la base Kite est un film d'animation Japonais que je regarderai s'il est disponible pour me faire un vrai avis et connaitre le potentiel de cette histoire, car le film ne m'a pas vraiment convaincu et d'après certaines critiques, il ne correspond pas à l'œuvre original. Il y avait pourtant matière à faire quelque chose de bien avec un environnement post-apocalyptique dans lequel le chaos et la violence règnent où l'on retrouve surtout une héroïne originale notamment pour un film qui est parfois très violent, c'est d'ailleurs uniquement grâce à ce point-là et à cette violence que le film s'en sort et ne sombre pas, car cette histoire de vengeance est loin d'être captivante ça manque de rebondissement et surtout le twist final est tellement gros que c'est impossible de le manquer tant les ficelles sont grosses. C'est dommage de ne pas être allé encore plus loin dans la violence ça aurait pu donner une série B divertissante qui s'assume ce qui n'est pas le cas à la place, on a un film tout juste regardable qui manque vraiment de rythme.
India Eisley est pour ma part une belle découverte dans le rôle de cette jeune fille qui est prête a tout pour venger la mort de ses parents, dans ce film d'action qui est en fait une adaptation d'un manga animée pour adultes de Yasuomi Umetsu. Le scénario ne fait par contre pas dans l'originalité, d'ailleurs le retournement de situation final n'est pas forcément très surprenant, mais nous avons le droit à une mise en scène assez rythmée et qui propose quelques séquences bien violentes.
Pas grand chose à dire ici, le film n'est pas bon. Les motivations de l'héroine sont incompréhensibles, elle veut venger la mort de ses parents, elle se shoote et elle oublie tout en faisant cela, même ses parents...Gné? Tout fait faux, la ville, les motivations des differents protagonistes, les dialogues affligeants, la succession des scènes parfois sans liens (lorsque l'héroine s'évanouit à un moment donné, elle se réveille en culotte dans un lit, qui l'a amenée ici? on ne le saura jamais et on s'en fout d'ailleurs). Bref, inutile de s'etendre ici, un bon nanar qui n'est même pas sauvé par Samuel l Jackson et la jolie frimousse de l'actrice.
Ce film, adapté d'un anime japonais, nous propose une histoire de vengeance dans un futur proche... Le scénario nous donne quelques pistes, mais il n'y pas assez de matières pour apprécier totalement cette histoire, malgré les séquences violentes très sanglantes...
Malgré un rythme effréné, un univers et une esthétique qui tentent d'échapper aux conventions, cette histoire de vengeance est d'une banalité affligeante où l'ennui finit par prendre toute la place. Des personnages sans charismes, un scénario déjà bien maigre abandonné au profit d'une esthétique qui n'apporte rien, Kite est a oublié aussi vite qu'il passe d'un plan à l'autre. Son ultra-violence n'ajoutera rien de plus à ce qui ressemble à un téléfilm de fin de soirée tout juste bon à confirmer que Samuel L. Jackson accepte aussi bien les rôles mémorables qu'insignifiants. Si un jour vous hésitez, passez votre chemin. Gagnez 1 heure et demi et profitez en pour faire... autre chose.
Autant prévenir tout de suite, « Kite » ne plaira pas à tout le monde, loin s'en faut. Tiré d'un manga connu pour son extrême violence, l'adaptation cinéma n'est guère plus qu'une succession de tueries gratuites et sanguinolentes, à la limite du gore. Ces meurtres ultraviolents ne sont d'ailleurs motivés que par l'hypothétique vengeance d'une jeune lolita, totalement timbrée et droguée jusqu'aux yeux. C'est donc peu dire que le scénario est totalement inexistant, parfaitement glauque et irrémédiablement dénué de morale. Le côté bande dessiné est toutefois assez bien rendu à l'écran et l'univers japonisant de l'ensemble est d'ailleurs son seul véritable intérêt... même s'il souffre d'un évident manque de moyens qui l'empêche de se hisser à la hauteur des meilleures œuvres du genre. Reste une distribution en dents de scie, emmenée par l'inévitable Samuel L. Jackson qui démontre qu'il est encore à peu près dans le coup. A réserver à un public très averti, sous peine d'indigestion d'hémoglobine !
Il est plus qu'évident de voir cette adaptation non distribuée chez nous. Adaptation d'un OAV japonais, Domination Nakite sortie en 1998, pendant les belles années des Guns fight cinématographiques. L'étalonnage rend hommage au reste. Ici tout est disgracieux et déplaisant. Boring.
Bon j'ai regardé jusqu'au bout malgré une première moitié très longue. Le film est moyen, la mise en scène par moment bonne par moment infâme, et le jeu de certains acteurs souvent limite, le seul survivant de cette déception, l'univers.. est malheureusement sous exploité... La fin quand à elle propose un twist plutôt sympa même si .. attention spoil : [[ elle parait très largement inspirée de memento, c'est peu dire c'est la même avec pour seul différence le type d’amnésie...]] Samuel L Jackson que j'ai trouvé particulièrement bâclé le long de du film, se révèle enfin sur la fin et ça fait plaisir. Plutôt pas mal si on arrive a passé outre la première moitié, et surtout outre la mise en scène parfois fâcheusement moche. Dommage il y avait du potentiel.. 2.5/5
Un film d'action très mauvais. Samuel L.Jackson incarne un policier. India Eisley joue une tueuse. Mais elle n'est pas très convaincante. C'est juste une banale histoire de vengeance à l'américaine. Le problème c'est qu'il y a eu pleins de films comme cela depuis une vingtaine d'années.