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Marty McFlan
5 abonnés
56 critiques
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5,0
Publiée le 30 octobre 2023
Fin 1944, une poignée de soldats américains plus barges les uns que les autres est envoyée en garnison dans un château médiéval, sur le passage de la contre-offensive allemande des Ardennes destinée à stopper l'avancée des Alliés.
Un film audacieux et complètement décalé, des personnages tous névrosés, des situations improbables, une bande son psychédélique et des décors de rêve confèrent au tout une ambiance mélancolique et surréaliste qui ne laisse pas indifférent.
Qu'on adore ou qu'on déteste, 5 étoiles à ce chef-d'oeuvre de non-sens, aussi absurde que peut l'être la guerre elle-même.
Un château en enfer et un film de guerre abordé de façon totalement différente des autres films sur le sujet.Et c'est un volonté de Pollack,seulement cette histoire de ces hommes possédants chacun leur propre obsession n'est pas construite de façon a être plus intéressant que ça.Car toutes ces obsessions ne sont que survolé.Et donne un rendu plat,voir même a certain moment grotesque.Il faut dire que le montage chaotique n'aide absolument pas a suivre cette histoire.L'image quand a elle est vraiment belle et même fascinante,et les scènes de combat de la fin possède une vraie dimension,mais malheureusement tout le reste fait que ce film ne possède pas la dimension voulu.Il reste plat.
Un film de guerre qui avait du potentiel et le mérite de l'originalité hélas Pollack et les scénaristes ont du faire un bad trip pendant le tournage, le film part carrément en vrille.
Jamais une drogue n'a jamais été aussi reine que le LSD à la fin des années 60-début des années 70 ; la preuve : Sidney Pollack et ses collaborateurs ont dû sérieusement en prendre en accouchant de ce film à qui on ne peut qu'accorder que c'est très original, qu'il n'y a pas un film de guerre qui lui ressemble voir même un film tout court (j'en vois pas d'autres où on parle d'une Volkswagen comme d'un véritable être humain, à part peut-être la série de la "Coccinelle" mais c'est nettement plus familiale !!!). D'ailleurs ça donne un aspect métaphysique pas inintéressant et la séquence finale, spectaculaire et troublante, fait son effet. On peut donc regretter que le reste ne soit pas à la hauteur, surtout les trois premiers quarts qui paraissent interminables et que certaines bonnes idées ne soient qu'effleurées. Reste un très bon trip dans le dernier quart et une réflexion abstraite audacieuse dans une oeuvre dans ce genre.
On pourrait qualifier Un Château en enfer d'une sorte de film de guerre philosophique avec ses protagonistes retirés dans un château isolé se posant des questions sur leur sort mais ce ne sera que momentané car les soldats devront affronter à nouveau la guerre dans l'endroit où ils semblaient l'oublier et cette partie du film donnera lieu à un combat superbement filmé. Je crois que c'est mon Pollack préféré, j'ai eu une immense surprise en découvrant ce film de plus Burt Lancaster y joue dedans et c'est toujours un plaisir de voir ce grand acteur. Un film particuliers qui se démarque des autres films de guerre de l'époque.
Un film de guerre réalisé par Sydney Pollack ? Sans même rien savoir de plus que ça, on sait très bien que ça ne va pas ressembler aux autres productions du genre. Ce film, pour en parler, je me suis imaginé comme si j'avais été le voir lors de sa sortie. Il n'y a que comme ça que ça peut marcher. Prenons la première partie du film par exemple. D'accord, c'est frustrant, voire chiant avec ce verbiage excessif et creux, il y a ces évangélistes grotesques (que l'on revoit plus tard) mais il y aussi le cadre dans lequel elle prend place : les quatre murs dudit château. On évolue dans une atmosphère étrange, un mélange de psychédélisme et de baroque. Et là, il n'y a pas le choix, pour ne pas fuir devant ça, il faut se mettre dans la peau d'un spectateur ayant été voir le film à sa sortie en 1969, époque où les deux courants cités ci-dessus avaient mis leur patte sur les arts de l'époque, notamment la musique et le cinéma. Et il y a la seconde partie, rondement menée et qui aboutit tout naturellement à la défense du château. Là non plus ça n'est pas sans défauts, la réalisation est parfois chaotique et trop nerveuse, mis ça envoie le bois quand même. Moi, ce qui m'a le plus branché dans ce film, ce sont les personnages. En effet tous (à l'exception du Capitaine joué par Burt Lancaster et du Capitaine joué par Patrick O'Neal) sont complètement décalés par rapport à l'univers qui les entourent. Leurs réactions et comportements sont systématiquement incongrus par rapport à ce que l'on attend d'eux. Il est très clair que chacun de ces soldats souffre d'un mal dont on ne parlait jamais à l'époque : le choc post-traumatique. Car rappelons que l'histoire du film se passe en 1944 et que les américains sont entrés en guerre en 1941, ce qui laissait trois longues années aux soldats pour être atteints de séquelles psychologiques conduisant à un point de non-retour. Voilà un film qui n'est évidemment pas le meilleur de son réalisateur et qui n'est pas non plus le meilleur du genre qu'il représente, mais il est assurément, malgré ses errements, l'un des plus singuliers et méritent le coup d'oeil. Et en plus, le casting fait sacrément bien le boulot.
Inattendu. Voilà ce que l'on pourrait dire ce film dans lequel huit soldats américains se réfugient dans un château dans les Ardennes en 1944. Si l'on sent le film de guerre, cela est bien plus que ça. En effet, dans ce château si somptueux s'oppose plusieurs point de vue. Celui du major, qui veut tenir le château coûte que coûte contre les allemands quitte à le détruire et celui du capitaine, historien de l'art dans le civil qui veut préserver le château et ses trésors tels qu'ils sont. En plus d'eux, il y a un sergent qui retrouve son bonheur dans une boulangerie, un soldat qui tombe amoureux d'une Volkswagen, le seul soldat noir du groupe qui est écrivain et qui parle avec de grandes phrases et la châtelaine, mariée au comte impuissant même s'il affirme qu'elle est sa nièce, qui couche avec le major. Toute la première partie du film est centrée sur la vie de ces soldats au château, mélangeant l'absurde et le conte philosophique grâce à ses personnages tous un peu fêlés. La deuxième partie est plus classique et met en scène les batailles livrées par ces américains contre les allemands, scellant leurs destins et celui du château. Si l'on a connu Sydney Pollack plus inspiré (la même année, il signait "On achève bien les chevaux", son chef-d’œuvre), "Un château en enfer" se révèle être un film aussi troublant que fascinant qui nous montre des hommes livrés à eux-mêmes dans une guerre qui dure depuis trop longtemps.
Un film détonnant et étonnant. Inclassable. Certainement pas le meilleur de Sydney Pollack, mais un bon film tout de même traversé par quelques fulgurances qui en font son originalité. Pour le reste, on oubliera sa vision de la guerre naïve et sa mise en scène parfois trop brouillonne pour véritablement convaincre. Un film mineur dans la carrière de Sydney Pollack.
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2,5
Publiée le 25 avril 2010
L'un des premiers films du grand Sydney Pollack, son quatrième tournè en 1969! Cet ètrange Pollack adorait la France et il y avait dèjà pleins de français dans son film, puisque le chef opèrateur Henri Decaë, le musicien Michel Legrand et que l'un des acteurs principaux Jean-Pierre Aumont ètaient français! Faut dire, nous sommes en 1944 dans les Ardennes et qu'un groupe de soldats amèricains fait halte dans un château, c'est le dèbut de l'histoire! Le groupe dècide de faire du lieu une place forte, alors qu'il est rempli de trèsors! Burt Lancaster, Patrick O'Neal, Peter Falk sont parmi les amèricains! Le dèroulement de l'action est très surprenante puisqu'on atteint toute une dimension allègorique, voir philosophique et morale, très imprèvisible! La guerre n'ètant qu'un prètexte, une toile de fond à cet impression de surrèel que Pollack a voulu dès le dèbut, tout en se reprochant par la suite de n'être pas vraiment arrivè à l'obtenir! il voulait montrer que les guerres sont toujours menès pour des fantasmes, des illusions totalement artificiels! Pas totalement abouti mais la mise en scène de Pollack est solide et fascinante dans son final...
Film de guerre assez particulier, avec une grosse part de philosophie ce qui donne au film un côté mystique. Les scènes de combats sont réussies mais sans plus. Vraiment pas grand chose à dire, Pollack était encore débutant.
je rejoins le pack de 1664, ce film de guerre part carrément en vrille. heureusement les acteurs sont là pour combler ce grand n'importe quoi. dire qu'on doit ce film au génial pollack. une étoile parce que j'ai une passion pour les beaux châteaux.
Des soldats américains sont chargés de barrer la route aux troupes allemandes en transformant en forteresse un château médieval... Etrange, mais pas dénué de qualité pour autant, que ce film de guerre de Sydney Pollack. Les séquences de combats et de fusillades sont bien filmées et l'ambiance qui flirte avec le surnaturel est par moment bien appréciable. En plus, le casting est plutôt bon dans l'ensemble, avec une mention spécial à Burt Lancaster dans le rôle du major et surtout pour le toujours très bon Peter Falk dans celui du sergent Rossi, ce dernier possède des scènes bien sympa à travers le métier de boulanger. Une oeuvre donc assez bizarre dans son style, mais qui mérite que l'on s'y attarde d'autant qu'il possède des atouts de charme non negligeable avec les présences de quelques femmes bien charmantes, dont une certaine Astrid Heeren, une actrice que j'ai pris plaisir à découvrir grâce à ce film.
Un film de guerre peu passionnant signé dans ses débuts en 1969 par le cinéaste Sydney Pollack !! Quant on voit le générique et l'équipe technique avec Sydney Pollack à la réalisation, Michel Legrand à la musique, des images images et décors soigneusement mis en valeurs plus un casting alléchant composé de Burt Lancaster, Peter Falk, Jean-Pierre Aumont plus dans un petit role la présence de Bruce Dern, on s'attend a voir un grand film et , personnellement, je me suis beaucoup ennuyé. Sydney Pollack n'a pas voulu faire un film de guerre comme les autres avec une histoire assez étrange de soldats Américains se réfugiant dans un chateau Français en hiver pendant la seconde guerre mondiale. je me suis lassé vite mème pendant les batailles de la seocnde partie . "Un chateau en enfer" n'est pas un long métrage que je conseille, une erreur de parcours dans la filmographie du metteur en scène.