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cinono1
299 abonnés
2 054 critiques
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3,5
Publiée le 24 décembre 2014
pas mal de sensibilité pour ce feel good movie doux-amer à la mode soixantaine. Une belle photo cuivre, une actrice polyforme (sorte de Nathalie Baye hispanique) électrice ce portrait qui diffuse une énergie assez revigorante au rythme d'une bande-son soignée. ca pioche parfois par son coté répétitif mais un portrait plaisant.
Sebastián Lelio se contente d’aligner des bouts de scènes, parfois répétitives et sans grand intérêt, à l’image de cette scène de repas de famille pour l’anniversaire du fils de Gloria qui n’en finit pas et dont il ne ressort rien. Difficile donc de trouver une chose à laquelle se raccrocher dans ce film pépère et longuet au possible, dont les personnages, malgré un certain charisme, se révèlent finalement bien peu attachants. Reste le jeu de l’actrice chilienne Paulina Garcia qui, par son charme et son élégance, et malgré son côté Dustin Hoffman dans Tootsie, donne à son personnage un côté attachant, incarnant la séduction au 3eme âge avec beaucoup de finesse. Mais ce n’est en tout cas pas suffisant pour sauver ce film qui avance au rythme d’un déambulateur. Et pendant que Gloria cherche l’amour, nous on cherche encore le scénario.
Elle a quelque chose de Carmen Maura, une des égéries d’Almodovar, plutôt que de Tootsie, même si la ressemblance existe mais est un peu désagréable à son égard. Elle a surtout quelque chose de beaucoup de femmes intemporelles qui essaient de refaire leur vie, comme on dit. Mais voilà, on ne refait pas sa vie, on la continue seulement, et quand on essaie d’oublier, on s’habitue tout au plus. C’est précisément de ses sujets là dont il est question ici : le passé comme un fardeau, les enfants qui restent méfiants et facilement acides envers les nouveaux amis de leurs parents divorcés, le temps qui passe et qui n’a pas tellement de prise sur notre Gloria,...
Même s'il ne paie pas de mine à première vue, "Gloria" est en réalité une vraie bouffée d'air frais venue de l'autre côté de l'Atlantique. Et le public chilien a bien fait d'en faire un des plus grands succès de l'année. Porté par une actrice extraordinaire, qui nous offre une prestation stratosphérique, le film suit une grande timide, et une éternelle adolescente qui va d'émotions en désillusions. Mais sous cette apparente discrétion se cache une femme courageuse qui se permet de telles fulgurances que l'on ne peut que l'applaudir. On prend un immense plaisir à suivre les aventures de ces corps plus tout jeunes mais toujours remplis d'émotions vives et qui finissent par nous donner une comédie rafraichissante et tellement revigorante. Voici qui est valable tant pour Gloria que pour le film : il faut se méfier des apparences !
Avec Gloria, on a le portrait d’une femme attachante enveloppée dans une certaine solitude sans pour autant tomber dans la dépression. Rien à redire de la prestation de Paulina García, véritable révélation, qui fait preuve d’une parfaite justesse ce qui n’empêche pas ce film chilien de tomber dans une profonde monotonie. A force de nous gaver de scènes anecdotiques, c’est tout l’ensemble qui le devient malgré toutes les bonnes volontés de notre héroïne et quelques traits d’humour bienvenus. Un cinéma à découvrir avant toute chose pour son interprète principale si vous arrivez à surmonter la crainte de tomber dans l’ennui.
L'histoire de cette femme de 58 ans qui décide de vivre une jeunesse bis, de s'éclater comme une ado et qui rencontre à nouveau l'amour, n'a pas été contagieuse en terme d'éclate pour moi. Le film m'a laissé une impression de “mouais...”. Peut-être n'ai-je pas su saisir la bonne grille de lecture pour en ressentir la sensibilité ? J'aurais aimé que le sujet soit traité avec plus de subtilité et moins de longueurs, plus d'effet cinéma et moins d'effet documentaire, plus d'esthétisme dans l'image. Et puis surtout, le personnage de Gloria aurait mérité d'être abordé avec plus de profondeur orientée sur son profil psychologique. Bon, le plus, c'est la VO espagnole et comme cela se déroule au Chili, la compréhension est bien plus aisée en Amérique du Sud qu'en Espagne. Je dis 08/20.
A l'image de son personnage central partagé entre un besoin de stabilité et une envie de passion, le film oscille entre une mise en scène plutôt sage et quelques moments forts (le tourniquet, l'attaque au paintball ...). On en sort en se disant qu'il y avait peut-être encore de la place pour plus d'audace.
Après avoir vécue sa vie de jeune femme, de mère, et désormais divorcée, Gloria ne pense pas que le temps qui passe ne doit pas être vécu. Sans cesse à la recherche des gens, elle va vers ce qu'elle aime et cherche à continuer de vibrer. Le film reflète la volonté de milliers de femmes qui cherchent à continuer à vivre, peut importe les étapes par lesquelles elles sont passées. Parfois certaines longueurs, ce film est sans doute plus parlant pour les "quinquas". Ce film montre que d'être heureux ne correspond pas à un âge, mais à un état d'esprit
Ce film n'est rien d'autre qu'une série de scènes de vie sur les plus de 50ans. Il n'y a pas d'intrigue, pas d'histoire... Juste des bouts de vie mis les uns après les autres... Des discussions, des échanges, des situations... Rien d´extraordinaire. Enfin le film dresse quand même un tableau peu glorieux de l'avenir, de nos vies, des relations familiales ou amoureuses. Pour finir, le rythme du film est lent et comporte donc pas mal de longueurs... Mouai...
Trois étoiles, c'est pour ton voleur de père qui les a prises dans le ciel pour les mettre dans ton jeu, Gloria. Quelle actrice ! C'est naturel, c'est enlevé, ça évite les nombreux écueils sur la sexualité des vieux ou sur l'amour à 60 ans.
Redouter de tomber d'une falaise dans les films contemporains d'Amérique Latine peut les faire éviter tant les issues sont sévères. Cet énième portrait féminin appuyant la faillite des repères d'âge balaie cette crainte. On a bien le refuge dans le jeunisme auquel vient s'ajouter l'envie post-dictatures de s'ébrouer. Ni belle ni moche, cette Gloria (piquante Pauline Garcia !) appelle une sonnerie de réveil quelconque. La mue est parfaitement cernée, le phénomène de société, l'ambiance chaotique propre aux crises identitaires, tout y est. C'est un peu envoyé en vrac par moments, mais toujours plaisant car là où le trivial pourrait nuire, Sebastian Lelio devient délicat à l'image, dans les dialogues. Morgue, humour alternent harmonieusement. Ce serait une réussite à cent pour cent sans la pirouette-chanson, avec son seul "il faut en profiter un maximum car les lendemains, n'est ce pas"... Trop aimable invitation à déduire ou à rester suspendu(e) avant de "zapper" plus loin !
Ce film est un subtil portrait d'une femme chilienne d'aujourd'hui qui nous parle aussi beaucoup des hommes (fils, amant, ex-mari...). Gloria, jeune grand-mère aimant danser, va s'en prend plein la gueule, dérailler et se relever, avant de repartir de plus belle. (L'actrice ressemble, par moments, à Dustin Hoffman dans "Tootsie"!).