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Un visiteur
2,5
Publiée le 28 février 2014
Il n' y a pas de quoi s'extasier ! L'histoire d'une femme d'un certain âge qui cherche l'amour et qui malgré les déceptions continue à croquer la vie à pleine dent et ne baisse jamais les bras, l'espoir fait vivre. J'aurais espéré un meilleur film !!
Prés de deux heures de film réalité nous servant le quotidien d'une femme divorcée qui veut continuer à vivre, c'est un peu long et ça manque cruellement de rythme, peut être faut il s'habituer au rythme du cinéma chilien? Assez peu de découvertes dans le déroulé du quotidien de l'actrice principale, on enchaîne les anecdotes, les sketches et il n'y a pas de surprise. Le quotidien est terne? oui, c'est parfois la vie qui est comme ça et le cinéma parfois ne fait pas rêver: c'est ici le cas.
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4,0
Publiée le 15 novembre 2017
Idèal pour se requinquer ou se refaire la cerise, venez donc à la rencontre d'une quinquagènaire nommèe Gloria, femme libre et amoureuse dans la ville de Santiago au Chili! Une vie rythmèe par les refrains populaires (le tube « I Feel Love » de Donna Summer donne le frisson dans la scène d'intro) qui l'accompagnent un peu partout! Exceptionnelle, Paulina Garcia est de celles qui confirment que quelques rides ne rendent pas un visage moins attachant! Et que le talent (immense) n'a que faire du poids des ans! Que ce soit en voiture ou dans les dancings qu'elle arpente en quête de rencontres masculines, cette Gloria là vous allume le feu! Une grande dame dont la beautè et l'euphorie rayonnent sur les pistes et sous toutes les formes! Comèdienne et dramaturge rèputèe dans son pays, Paulina Garcia se met totalement à nue pour ce personnage extraordinaire dont le prènom est aussi le titre du cèlèbre tube d'Umberto Tozzi que l'on retrouve à la fin du film en italien et en espagnol! Du cinèma thèrapie drôle et plein de vie comme on n'aimerait en voir plus souvent! Coup de coeur! Merci Arte...
Quoique complètement différent dans son propos, le « Gloria » du chilien Sebastian Lelio brosse un joli et émouvant portrait de femme comme l’était celui de John Cassavetes qui en 1980 offrait à sa femme, Gena Rowlands, le rôle d’une call-girl au grand cœur. Troublant hasard Gena Rowlands et Paulina Garcia avaient quasiment le même âge quand elles ont abordé ces deux rôles importants de leur carrière. La cinquantaine triomphante, Gloria la chilienne vit à Santiago où elle tente de faire face à la solitude qui l’accompagne depuis son divorce et la prise d’indépendance de ses deux grands enfants. Elle passe ses soirées à s’étourdir dans les discothèques où de temps à autre elle rencontre un partenaire d’un soir. Secrètement elle pense sans doute encore au grand amour mais la partie n’est pas simple pour les femmes qui abordent l’âge mûr, les hommes regardant volontiers les femmes bien plus jeunes que Gloria. Quand elle se laisse séduire par Rodolfo (Sergio Hernandez très convaincant) sexagénaire divorcé et follement amoureux, Gloria se lance sans retenue dans l’aventure. Mais les choses ne vont pas s’avérer si simples qu’elles le devraient. Le scénario écrit par Sebastian Lelio lui-même soulève alors la différence d’approche de chacun vis-à-vis d’un passé qui peut parfois s’avérer encombrant quand il n’a pas été correctement soldé. Dans ce domaine les hommes ne sont pas toujours les plus courageux souvent rongés par la culpabilité née de comportements parfois irresponsables et infantiles au sein du couple. Rodolfo est incontestablement de cette nature, incapable même au soir de sa vie d’assumer pleinement ses choix. Ce sera pour Gloria l’occasion de revivre assez durement, les rendez-vous manqués qui scandent les amours adolescentes. Mais Gloria a de l’énergie et manie avec dextérité la forme de recul amusé qui doit normalement accompagner l'accumulation des années d'expérience. Pour bien marquer cette capacité à l'autodérision, Lelio nous offre un finale au parfum burlesque du meilleur effet qui permet de parachever en beauté et avec le sourire la performance de Paulina Garcia, actrice de théâtre et réalisatrice célèbre dans son pays fort justement récompensée d'un Ours d'argent au festival de Berlin en 2013 .
Ce film a de belles choses à raconter sur des sujets certes un peu austères. Le scénario est toujours juste, il manque juste un peu de ressort pour dynamiser davantage le récit. Une assez belle découverte.
Un film vraiment très juste et très touchant. Un beau portrait de femme qui tombe amoureuse, s'engage dans une relation avec un homme qui s'avère au final pas libre et qui la déstabilise complètement.
Gloria...de Sebastian Lelio. Film chilien. Avec dans le rôle titre Paulina Garcia qui est une star dans son pays. Côté physique, elle ressemble à Tootsie et Nathalie Baye vieille. Omniprésente dans le film, elle réalise là une vraie prouesse de comédienne qui porte tout sur ses épaules. Le pitch ? Alors avant tout, n’est pas Cassavetes qui veut...ni Gena Rowlands d’ailleurs...Une femme d’une soixantaine d’années, à Santiago, divorcée, deux enfants adultes, l’une qui part rejoindre son boyfriend en Suède, l’autre qui vient d’être père. Les journées de Gloria ? Rien de spécial, entre son job dans un bureau et ses sorties dans des dancing pour vieux où elle fait la rencontre d’un type de son âge, Rodolpho, qui à force de ne pas choisir entre elle et son épouse, va la rendre un peu dingue. Je n’ai rien à reprocher à ce film, même si la mise en scène est ultra-classique, le casting formidable, l’histoire honnête sans toutefois casser des briques, mais cela ne m’a pas intéressé. Je me disais que c’était peut être à cause de l’âge des protagonistes. Je vais me faire des ennemis, mais je suis très gêné quand je vois des personnes de soixante ou soixante-dix ans nus, en train de se bécoter, de faire l’amour comme si de rien n’était. Ce n’est pas du racisme anti-vieux, je leur donne ma bénédiction et plus encore, SAUF que je n’ai pas envie de voir ça sur un écran. Je trouve aussi que le film a une baisse de régime en son milieu. Ca démarre fort, speed, intelligent, et ça s’enlise ensuite avec une grande lenteur, sans retrouver l’élan des quinze premières minutes.
Le problème d'un film comme Gloria, c'est qu'il repose presque exclusivement sur la performance de son actrice principale.
La caméra de Sebastian Lelio semble littéralement aimantée par le visage et le corps de Paulina Garcia, à tel point que cela en devient parfois gênant. J'ai eu en effet plusieurs fois envie de voir en contrechamp les expressions sur les visages des interlocuteurs de Gloria, ou de découvrir son environnement par un cadre plus large.
Si la mise en scène est entièrement conditionnée par la personnalité du personnage de Gloria, le scénario ne se préoccupe pas non plus de développer trop de péripéties inutiles : le film s'affiche clairement comme le portrait d'une sexagénaire divorcée extrêmement seule, qui sent... la suite ici :
Film très décevant. Sujet intéressant et bande annonce très prometteuse mais également très trompeuse sur le contenu. C'est long et le film manque de rythme. On est juste content d'apercevoir les moments drôles de la bande annonce, mais on connaît déjà la chute...
Ne pas se fier à l’ancrage en Amérique du Sud de ce destin de femme à l’aube du troisième âge, nous nous trouvons bel et bien face à un portrait universel. D’ailleurs, si l’on excepte une brève évocation de la situation politique au Chili au détour d’une conversation entre deux personnages secondaires, le film repose entièrement sur les épaules de son interprète principale, Paulina Garcia, récompensée par un prix au dernier Festival de Berlin. Gloria est une femme insatisfaite, mais néanmoins doté de ce fond positiviste l’invitant à croquer la vie. Un travail dans lequel elle ne s’épanouit pas (ou plus), une solitude extrême le soir venu, un besoin d’extériorisation par la danse et le chant à tue-tête dans sa voiture. Et puis cette rencontre avec un homme, qu’elle pense plus ou moins dans la même situation qu’elle, habité par l’envie de redémarrer une nouvelle vie. Hélas elle se rend compte assez vite qu’il se complait dans sa dépendance au passé, n’a pas vocation à se délester des boulets qui minent son présent. Malgré sa belle audace de départ, le film perd de sa force en chemin, faute à une certaine lenteur et un manque d’empathie évident pour ses personnages, excepté Gloria. Passée la scène-pivot de la réunion de famille, révélatrice des difficultés inhérentes à tirer un trait sur une existence toujours prégnante, on devine aisément les ficelles narratives. Et on suit le schéma implacable sans ferveur aucune. Reste à sauver la qualité esthétique de certaines images, ainsi que la scène fabuleuse de vengeance, à ne pas dévoiler pour conserver la grâce à ce moment.
J'aime les atmosphères lentes et les films tout en psychologie et comme c'est tout à fait le cas de ce charmant film, j'ai été enchanté ! Ce film est tout en émotions et c'est un vrai plaisir de le regarder. J'ai lu qu'il avait reçu un très bon accueil de la part de spectateurs étrangers et j'espère que les français pourront lui réserver le même accueil tant ce film est formidable.
Film intéressant sur la solitude d'une femme sexagénaire et ses attentes amoureuses mais on reste un peu sur sa faim et il y a quelques longueurs. A noter que la bande annonce ne reflète pas du tout le contenu du film. L'actrice principale, Paulina Garcia, est toutefois exceptionnelle.
J'étais sceptique en lisant certains avis mais finalement j'ai bien aimé ce film! Je trouve Gloria très attachante, les musiques et les décors nous font voyager. Parfois quelques longueurs néanmoins mais dans l'ensemble un film sympa qui donne le sourire !