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Votre avis sur Gloria ?
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vidalger
Attachant portrait d'une femme seule qui s'accroche à ce qui lui reste de petits bonheurs pour ne pas crever de solitude. Le portrait est composé par petites touches, instantanés de vie plein de vérité. Pas toujours aimable avec son interprète, l'émouvante Paulina Garcia, peu amène pour les hommes qu'elle croise, le réalisateur et scénariste, Sebastián Lelio, ne nous épargne rien des désillusions de cet âge ingrat que vivent des sexagénaires middle-class du Chili d'aujourd'hui. Mais le film nous touche par son côté universel et intemporel.
Inintéressant ,n'apporte rien sauf peut-être pour le troisième age en manque de scènes de sexe de son age
Hyper déçu ! La bande annonce et le prix d'interprétation à pour Paulina Garcia à Berlin m'avaient vraiment donné envie de le voir mais le film n'est pas aussi dynamique que la bande annonce ! C'est lent et loooooong. L'atmosphère familiale particulière est déroutante pour nous autres européens. Même si Paulina Garcia est une grande actrice ce n'est pas pour ce rôle qu'on mérite de la voir...
Les femmes sont aussi fortes que les hommes et méritent de prendre le pouvoir ! Tant mieux car le grand écran leur laisse la place, et Gloria succède aujourd'hui à Adèle, Suzanne, Lulu, Bettie, Ida ou Philomena, des films rendant hommage à la femme, chacun à leur manière. À cinquante-huit ans, Gloria est divorcée et semble heureuse dans sa vie de célibataire. Jusqu'au jour où elle rencontre Rodolfo, l'homme qui pourrait faire changer les choses.
On assiste ici à un portrait purement contemporain qui n'aurait pu voir le jour il y a vingt ans. Avec l'émancipation des femmes et la vulgarisation des divorces, quel sort la société peut-elle réserver à des femmes comme Gloria, et quelle étiquette est-elle obligée de porter ? En rencontrant Rodolfo, on s'aperçoit qu'il n'est pas non plus aisé pour les hommes de se sortir indemnes d'une séparation. Le poids de la culpabilité, les enfants comparables à des dommages collatéraux, et cette nostalgie de la vie de famille que nous n'arrivons pas à mettre de côté. Dans ces cas-là, le passé prend le pas sur le présent en nous empêchant de vivre les moments qui nous sont donnés. Une belle analyse sociologique, montrant qu'il est difficile de se reconstruire à cet âge.
Paulina García (Ours d'Argent de la Meilleure Actrice), méconnue des écrans, donne tout à la caméra de Lelio en se mettant à nue, dans tous les sens du terme. Son regard est le reflet de son âme et trahit ce manque affectif qu'elle recherche tant. L'être humain ne choisit pas une route pour ne plus en emprunter d'autres, il change de direction sans cesse, comme Gloria, tantôt pathétique (se réveillant sur la plage), tantôt splendide et pleine d'assurance (à l'hôtel).
Avec ses immenses lunettes derrière lesquelles elle se réfugie, Gloria va finir par les enlever pour ne plus avoir à se cacher, et assumer enfin qui elle est : une personne à la fois drôle et mélancolique, fragile et terriblement charmante. Bref, une femme comme il en existe plein d'autres, faite de failles et de paradoxes. Une femme qui donne envie de tomber amoureux, à n'importe quel âge.
On assiste ici à un portrait purement contemporain qui n'aurait pu voir le jour il y a vingt ans. Avec l'émancipation des femmes et la vulgarisation des divorces, quel sort la société peut-elle réserver à des femmes comme Gloria, et quelle étiquette est-elle obligée de porter ? En rencontrant Rodolfo, on s'aperçoit qu'il n'est pas non plus aisé pour les hommes de se sortir indemnes d'une séparation. Le poids de la culpabilité, les enfants comparables à des dommages collatéraux, et cette nostalgie de la vie de famille que nous n'arrivons pas à mettre de côté. Dans ces cas-là, le passé prend le pas sur le présent en nous empêchant de vivre les moments qui nous sont donnés. Une belle analyse sociologique, montrant qu'il est difficile de se reconstruire à cet âge.
Paulina García (Ours d'Argent de la Meilleure Actrice), méconnue des écrans, donne tout à la caméra de Lelio en se mettant à nue, dans tous les sens du terme. Son regard est le reflet de son âme et trahit ce manque affectif qu'elle recherche tant. L'être humain ne choisit pas une route pour ne plus en emprunter d'autres, il change de direction sans cesse, comme Gloria, tantôt pathétique (se réveillant sur la plage), tantôt splendide et pleine d'assurance (à l'hôtel).
Avec ses immenses lunettes derrière lesquelles elle se réfugie, Gloria va finir par les enlever pour ne plus avoir à se cacher, et assumer enfin qui elle est : une personne à la fois drôle et mélancolique, fragile et terriblement charmante. Bref, une femme comme il en existe plein d'autres, faite de failles et de paradoxes. Une femme qui donne envie de tomber amoureux, à n'importe quel âge.
Comme tout a été dit ou presque sur ce film dans les comm. Bon je répète surement un peu : actrice absolument géniale (Paulina Garcia), musique superbe (qui date de trente ans et qui est ce qu'on écoute au Chili aujourd'hui dans les clubs de quinquas), une mise en scène et une caméra exceptionnelle qui nous fait devenir cette Gloria, on est dans sa tête, dans ses yeux (justement), le compagnon de Gloria --fabuleux Sergio Hernández-- (ex-militaire, sans aucun courage, qui voudrait refaire sa vie mais qui n'arrive pas à se défaire de ses filles et de son ex, comme c'est le cas d'une grande partie du Chili lequel vit avec ses remords, ses hontes, ses secrets que l'on continue à cacher), l'ambiance d'un pays qui se cherche, des scènes de familles superbement filmées (un anniversaire qui va rester dans l'histoire du cinéma avec des performances d'acteurs extraordinaires notamment celle de l'ex-mari bourré), des scènes très courante dans la plupart des pays d'Amérique du Sud (chanter en groupe des standards brésiliens, des repas où le pays est disséqué), un déclinaison des différentes façons d'aimer (le père encombrant et sa fille, la mère et sa fille, la fille et sa mère, l'amant, les jeunes couples, le chat ! très important le chat...), des clins d'oeils amusants (le sociologue chilien), les trucs qu'on ne peut pas aimer du Chili (Viña del Mar dépeinte comme un antre de l'horreur capitaliste où Gloria se fait dépouiller et où on voit la seule boîte de nuit merdique), les manifs les étudiants, les "caserolazos" (manifs où on frappe sur les casseroles), et au total une grande joie de vivre, malgré tout. Et contrairement à plusieurs commentaires, je ne me suis pas ennuyé à aucun moment et j’ai souvent eu envie de danser: il n'y a que des scènes nécessaires.
Assez ennuyeux cette affaire et un scénario qui tiendrait au dos d'un timbre poste.
Film touchant. L'actrice, très naturelle, apporte une vraie profondeur au film. Très bon moment. A voir!
La bande annonce laisse présager un film relativement léger et drôle. Il n'en est rien : film très long, pas du tout drôle. Dommage de faire une bande annonce aussi éloignée de la réalité. C'est pas nul, mais c'est pas bien non plus. Et je me suis senti trompé
Trois étoiles, c'est pour ton voleur de père qui les a prises dans le ciel pour les mettre dans ton jeu, Gloria. Quelle actrice ! C'est naturel, c'est enlevé, ça évite les nombreux écueils sur la sexualité des vieux ou sur l'amour à 60 ans.
Pauvre gloria , c'est pas banal ce qui arrive a cette femme, on a beaucoup dr sympathie pour elles. Et ce rodolpho fait vraiment de la peine.
Redouter de tomber d'une falaise dans les films contemporains d'Amérique Latine peut les faire éviter tant les issues sont sévères. Cet énième portrait féminin appuyant la faillite des repères d'âge balaie cette crainte. On a bien le refuge dans le jeunisme auquel vient s'ajouter l'envie post-dictatures de s'ébrouer. Ni belle ni moche, cette Gloria (piquante Pauline Garcia !) appelle une sonnerie de réveil quelconque. La mue est parfaitement cernée, le phénomène de société, l'ambiance chaotique propre aux crises identitaires, tout y est. C'est un peu envoyé en vrac par moments, mais toujours plaisant car là où le trivial pourrait nuire, Sebastian Lelio devient délicat à l'image, dans les dialogues. Morgue, humour alternent harmonieusement. Ce serait une réussite à cent pour cent sans la pirouette-chanson, avec son seul "il faut en profiter un maximum car les lendemains, n'est ce pas"... Trop aimable invitation à déduire ou à rester suspendu(e) avant de "zapper" plus loin !
Le film n'a rien à voir avec la bande-annonce très prometteuse. Même si l'interprétation est excellente, le rythme est trop lent, le film trop long et j'en suis sorti déçu.
Yves G.
Gloria a 58 ans. Elle est divorcée. Ses enfants ont grandi : son fils lui a déjà donné un petit-fils, sa fille est enceinte d'un séduisant alpiniste suédois. Gloria chasse l'ennui sur les dance floors des discothèques. Elle y croise Rodolfo et espère y vivre avec lui un dernier amour.
Gloria est un prénom emblématique. Dans le film de Casavetes ou dans la chanson d'Umberto Tozzi, Gloria est une femme forte, inébranlable, insubmersible.
Le film de Sebastian Leilo est bâti sur ce malentendu. Car contrairement à la présentation qu'en donne la bande-annonce, Gloria n'est pas un personnage univoque, une femme encore séduisante qui ne voudrait pas vieillir mais encore aimer.
La fin du film est particulièrement intrigante.
Elle leste le personnage principale d'une complexité déconcertante et inhabituelle.
Gloria - c'est du moins la perception que j'en ai eu - part en vrille. Si son couple avec Rodolfo déraille, passée la fièvre des premières étreintes (filmées avec un réalisme cru auquel on n'est pas habitué lorsque les héros ont la cinquantaine bien frappée), c'est la faute à la veulerie de Rodolfo, mais c'est la faute aussi à l'intransigeance de Gloria.
Gloria est un prénom emblématique. Dans le film de Casavetes ou dans la chanson d'Umberto Tozzi, Gloria est une femme forte, inébranlable, insubmersible.
Le film de Sebastian Leilo est bâti sur ce malentendu. Car contrairement à la présentation qu'en donne la bande-annonce, Gloria n'est pas un personnage univoque, une femme encore séduisante qui ne voudrait pas vieillir mais encore aimer.
La fin du film est particulièrement intrigante.
Elle leste le personnage principale d'une complexité déconcertante et inhabituelle.
Gloria - c'est du moins la perception que j'en ai eu - part en vrille. Si son couple avec Rodolfo déraille, passée la fièvre des premières étreintes (filmées avec un réalisme cru auquel on n'est pas habitué lorsque les héros ont la cinquantaine bien frappée), c'est la faute à la veulerie de Rodolfo, mais c'est la faute aussi à l'intransigeance de Gloria.
J'ai adoré, l'actrice est charismatique, on passe un super moment !
J'ai adoré !!! Une très belle histoire de femme au Chili !
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