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    Piranhas
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    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2021
    Un honnête film d angoisse signé Joe Dante dans les années 70 . Du pur divertissement plutôt bien réalisé . Il y a juste une baisse de tension vers le milieu du film dû au scénario qui stagne un peu mais reste une curiosité.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    Sorti trois ans après Jaws premier du nom, véritable révolution puisqu’il sera le point de départ et la référence de tout un sous-genre du cinéma mettant en scène la lutte entre hommes et animaux prédateurs marins – en l’occurrence les requins –, Piranha n’a de cesse de taquiner cet aîné auquel il rend un vibrant hommage non pas servile, sujétion qui cantonnerait Joe Dante à suivre la recette à succès établie par Steven Spielberg, au contraire volontiers parodique dans sa forme et son ton, en lui apportant une déclinaison tout à la fois efficace et burlesque. La très grande force du cinéma de Joe Dante est d’aborder des sujets sérieux et graves – pensons à la menace nucléaire de Matinee – non pas avec un second degré constant, marque de fabrique des daubes contemporaines, mais avec un esprit critique savoureux qui est capable, telle l’ironie, de faire cohabiter un premier niveau de lecture fort sérieux et un second, plus souterrain, qui porte un regard parodique sur le film en train de se faire. Aussi cet aspect double du long métrage lui confère-t-il une densité remarquable, le spectateur habitué aux intrigues du genre se délectant du fourmillement de références qui jamais n’interfèrent avec le récit. Dit autrement, il est invité par le long métrage à jouer avec lui dans la mesure où le long métrage tend à se jouer de lui. Et ce que l’on remarque d’entrée de jeu, c’est l’importance accordée aux couleurs qui évoquent l’univers de la bande dessinée, auquel le cinéaste rend hommage puisqu’il égrène du début à la fin bon nombre de références, des cartoons au comic book lu par la jeune fille en colonie de vacances : le choix des costumes privilégie les couleurs vives, du jaune poussin d’une équipe de vacanciers au bleu de l’autre ; le foulard rose de Gardner, la chemise bordeaux à carreaux du protagoniste principal, le rouge tomate du sang qui tache le bleu azur de l’eau, à l’instar du titre en début et fin de film. Joe Dante compose ses scènes comme autant de planches de bande dessinée, geste artistique qui se double d’un goût pour la parodie : le requin de Jaws nous accueille sous la forme d’un jeu d’arcade, Moby Dick est lu au bord de l’eau, la pleine lune encadre la baignade interdite des deux nageurs, les actrices n’arrêtent pas de faire tomber le haut pour un oui pour un non. Nul hasard, par conséquent, si les jugements défavorables formulés sur le parc nautique insistent sur le recyclage opéré par Gardner, ce dernier reconnaissant explicitement avoir compilé là des attractions récupérées un peu partout ; Dante fait la même chose, il recycle du vieux pour le changer en neuf et proposer une attraction-somme capable de résumer et d’anticiper l’univers Jaws décliné sur trois films – nous retrouvons le baigneur tiré au fond de l’eau et les plans sous l’eau en caméra subjective issus de Jaws, l’enfant seul sur son embarcation qu’il faut secourir (Jaws 2) et le parc nautique qui tourne au cauchemar, anticipation de ce que sera ou aurait pu être Jaws 3. De même, l’attachement aux créatures étranges, dont une animée en stop motion dans le laboratoire, convoque tout un pan du cinéma B d’épouvante à la Roger Corman, par ailleurs producteur exécutif du film, ou à la Charles Band. Voilà donc une œuvre d’une richesse folle, divertissement de grande qualité qui parvient à mêler l’efficacité de séquences d’action réussies, que porte une partition musicale anxiogène signée Pino Donaggio, à la légèreté de tons et la multiplication de clins d’œil pour spectateur aguerri, de la jeep décollant de terre au poisson à la poêle en passant, bien évidemment, par ce piranha croqueur de nez.
    mx13
    mx13

    241 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2020
    Les nouveaux sont mieux je pense car les images étaient meilleures et les scènes plus marrantes. Ça a un certain charme de voir les anciennes images et les actrices de l époque dévorées donc vous ne perdrez pas forcément votre temps. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Quand Joe Dante tente de faire une "suite" des Dents de la mer de Steven Spielberg (sans rapport, mais voyez un peu le slogan de l'affiche, et l’œuvre est citée de façon détournée plusieurs fois dans Piranhas)...il se casse les dents (de la rivière) mais avec un certain charme. Piranhas est un film fauché dans lequel on voit des poissons à jambes en stop-motion aussi bien fait que ceux d'Harryhausen (avec "juste" trente ans de retard technologique), des poissons en plastique de chez JouéClub secoués frénétiquement au niveau des cuisses des baigneuses avec force sirop de fraise pour faire croire (difficilement) à une attaque de piranhas... On n'y croit jamais, on se marre comme des baleines non pas pour le délire du film (l'intrigue de poissons-tueurs de l'armée qui s'échappent dans une colo de vacances) mais plutôt pour sa réalisation épouvantablement cheap. On adore aussi les dessins d'ombres de poissons (toujours les mêmes dessins qui reviennent en boucle) avec le bruit d'appareil ménager électronique qui annonce l'arrivée des piranhas (on regrette la musique de John Williams pour le requin), que de fous-rires... Même le bouquet final nous réjoui en grand n'importe quoi entre les enfants en arrière-plan qui sortent à deux à l'heure de l'eau ou semble bien rigoler en pataugeant, les blessures qui font latex premier prix, et les personnages très méchants qui tombent à l'eau sans aucune raison particulière (une sacrée maladresse, dira-t-on). On espère vraiment que Joe Dante a voulu faire un nanar des Dents de la Mer, en ce cas c'est plus que réussi, mais les quelques moments "matures" du film (et la fin qui annonce une suite à plus grande échelle encore) nous font penser que tout cela était sérieux (et auquel cas, c'est une catastrophe), dans le doute, marrons-nous et n'en demandons pas plus. Les Dents de la Rivière...sponsorisé par JouéClub (et Teisseire).
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    689 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Film agréable, qui partage une sorte d'amateurisme des débuts. Presque comme (un très bon) film d'étudiant, Piranha transmet un charme fou, par ses petites maladresses et ses références multiples au cinéma de Steven Spielberg.

    https://hitek.fr/actualite/10-films-horreur-aquatiques-parfaits-pour-vacances-ete_48866
    Jérémie C-35
    Jérémie C-35

    1 abonné 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2019
    Une bonne surprise, scénario assez intéressant (quelques moments un peu plus plats, surtout en milieu de film), acteurs bien que pas extraordinaires, ils sont intéressants. Visuellement le film a un peu vieilli (mais les effets sont réussis pour l’époque). On passe un bon moment devant Piranhas, même si ce n’est pas un grand film d’horreur.
    OMTR
    OMTR

    17 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2020
    Piranha est un film de série B de la fin des années 1970 de très bonne facture. Surfant sur les vagues du succès des Dents de la mer, sorti trois ans plus tôt, Piranha bénéficie d’une histoire originale intéressante, d’un bon casting et d’une réalisation efficace de Joe Dante (futur père des Gremlins, qui dirige là son troisième film). On reconnaît déjà son attachement à des films « fantastiques » avec un message philosophique et social. Joe Dante s’est d’ailleurs battu, toutes ces dernières années, avec les studios pour que Gremlins ne soit pas défiguré, et que, si, troisième épisode il doit y avoir, il se fasse de manière traditionnelle : effets spéciaux mécaniques et casting d’origine ! …
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    J’aime bien cette fiction épouvantail, avec la bénédiction « les dents de la mer », au tour des célèbres poissons carnivores d’Amérique du Sud d’attaquer la chair fraîche, des nageurs imprudents. On y voit la patte du créateur de « Gremlins », des monstres de laboratoire top secrète ayant subit une mutation comme explication plausible. La mise en scène est d’un calme ambiant et sans être trop inquiétant avec cet assaut piranha au visuel sanguin grotesque, la panique sous l’eau n’a rien à envier de son homologue grand prédateur des mers, le requin cinéma.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2017
    Le début avec cette scène de baignade nocturne est sympa et on est confiant pour la suite. Malheureusement rythme et suspense retombent vite et la série B tombe dans du Z voir dans du nanar.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mars 2017
    Piranhas a ceci de particulier que c'est un film rendu culte par sa suite désastreuse, réalisée par un certain James Cameron en manque complet de long-métrage à tourner. Tenant bien plus de la farce que du film vraiment intéressant, ce premier volet d'une saga comportant tout de même 4 films tombe dans les tréfonds d'une piète qualité. Jamais vraiment convaincant, jamais vraiment divertissant, il peine à intéresser tout du long, tombant rapidement dans un rythme peu trépidant. Perdant une heure et demie de son temps à nous servir une intrigue d'une banalité qui n'a d'égale que les autres scénarios plagiés des Dents de la mer, le film se termine comme il aurait dû commencer, connaissant dès lors un gore fort réjouissant. Sans commune mesure, sa violence extravertie s'étend des vieux aux familles recomposées, des mères à leurs filles fraichement sorties. Il n'y a pas d'âge, pas de genre, rien qui soit épargné par les piranhas. Sans concession, le film surprend alors tout autant qu'il passionne, brisant violemment la morale de l'époque, nous livrant un humour noir terriblement redoutable ( et qui fait plutôt écho au Death Race de l'époque ). Les maquillages aident clairement le rendu spectaculaire de ce final marquant, ne tombant que très rarement dans un kitsch destructeur. Aujourd'hui encore, ils restent crédibles et convaincants. Seulement, il y a un hic : aussi intéressante que soit cette fin, elle arrive beaucoup trop tard pour faire passer la pilule. Car si le film surprend à ce moment, il aura surtout tapé sur nos nerfs le temps d'avant, nous empêchant de vraiment l'apprécier : ses acteurs, sa mise en scène ( encore que certaines idées ne sont pas mauvaises ), son scénario plagié de Jaws, tout sonne mauvais, mauvais pastiche et faux film d'horreur honnête. Produit mercantile sans intérêt autre que sa dernière partie vraiment marquante et de qualité, Piranhas ne vaut pas le coup qu'on le voit. Dommage, le coche est manqué.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Le poisson, c'est pas bon. Le premier long de Dante est un classique. De la série B qui rappelle un temps béni ou Belmondo faisait des films d'action pour la ménagère de moins de 50 ans et où François Fillon n'était pas encore député. Bref, il s'agit là d'une époque où ambition artistique et film potache étaient parfaitement compatibles. Et Dante en est l'exemple parfait. Il s'agit ici d'un « Dents de la mer » d'eau douce. Spielberg n'est pas loin, ni dans l'inspiration, ni dans la production. A la différence de Spielberg qui a toujours eu une certaine pudeur quand il s'agissait de montrer le sang et l'horreur, Dante s'amuse à en rajouter, quitte à transformer une petite rivière paisible en jacuzzi sanguinolent. La séquence d'ouverture est tout ce que j'aime dans ce cinéma qui s'assume et assez représentative du reste du film : des jeunes qui bravent l'interdit lors d'un bain de minuit à oilpé là où il faut pas. Grande séquence. Le reste du film est un peu à cette image, sans foi ni loi, drôle, légèrement subversif (oui, oui, y'a des scouts qui finissent croqués) et mâtiné d'un discours politique discret. En clair, le poisson, c'est pas bon sauf quand c'est Joe Dante qui leur dit qui manger. Au passage, Alexandre Aja en a fait un remake vintage pas si mal en 2010.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Mis en chantier pour surfer sur le succès des dents de la mer (auquel le film fait un clin d'œil au tout début), Piranhas est une série b fauchée qui bénéficie du savoir faire de Joe Dante qui surpasse son matériel de base. Alors oui les personnages sont ultra caricaturaux, font quasiment tous preuve d'une bêtise sans fond mais du coup on prend plaisir à les voir se faire dévorer par une bande de Piranhas génétiquement modifiés par l'armée. Bourré d'humour noir et d'une certaine forme de sadisme (l'attaque du groupe d'enfants en est le parfait exemple) il arrive à faire oublier son peu de moyens par une mise en scène inventive. Une vraie réussite et un moment amusant à passer.
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    On pense que c'est ur on a vu le film après d'autres mêmes genres de films du mêmes genres. Mais ce film a été tourné en 1979, c'est le premier du genre donc une excellente idée originale. Un magnifique sujet d'interprétation. De très bons acteurs et actrices, est crédibles. un chef d'oeuvre. Une magnifique actrice canadienne. Ce n'est pas un mauvais. La base d'une bonne idée.
    Napoléon
    Napoléon

    141 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juillet 2016
    Un film sans doute vieillissant au scénario trop simple tenant sur un timbre poste, un rythme peu présent, des incohérences et des acteurs assez transparents.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 mai 2016
    En 1978, Joe Dante se voit confier la réalisation de son premier film en solitaire : "Piranhas". Dans l'idée que s'en fait le producteur Roger Corman, "Piranhas" doit être une sorte de pastiche du film "Les Dents de la Mer" sorti trois ans plutôt, mais avec un budget bien moins conséquent. En effet, là où "Les Dents de la Mer" avait un capital de 8 millions de dollars, "Piranhas" lui n'aura que 600 mille dollars à son actif. Malgré cette différence notable et le côté série B plus prononcé que chez son illustre source d'inspiration, le film de Dante n'a pas à rouge du manque de moyens. Il s'en tire même à bon compte et se révèle être une bonne surprise.

    L'histoire est plutôt basique : des Piranhas génétiquement modifiés par l'armée américaine sont accidentellement relâchés dans une rivière fréquentée par de nombreux baigneurs. Manque de bol, ces poissons mutants sont à présent capable de vivre en eau douce et ils ont une dalle d'enfer ... Plus gros manque de bol encore, une colonie d'enfants et un parc d'attractions nautiques se trouvent en aval de la rivière. S'en suivra alors une course contre-la-montre (et contre la mort) pour Maggie et Paul, nos deux malheureux responsables afin de prévenir les badauds et ainsi éviter un carnage ...

    Difficile de faire plus simple. D'autant que raconté ainsi, le côté série B et nanar se fait vraiment ressentir. Néanmoins, le film de Dante parvient assez habilement à jongler entre le côté horrifique/sérieux et le côté parodique/fun des évènements ce qui rend le film plus authentique. Tout du long, "Piranhas" maintient cet équilibre fragile sans à aucun instant basculer totalement d'un côté où de l'autre. C'est à mon sens ce qui fait la réussite de ce film et qui l'en éloigne du bon gros nanar qui caractérise très souvent les films mettant en scène des animaux tueurs où l'histoire sombre toujours dans la connerie la plus pure.

    Ce qui rend le film plaisant à suivre, c'est la tension qui s'installe au rythme de la progression des carnivores. Plus ils descendent la rivière, plus la menace grandit et l'horreur croit. La course contre-la-montre est de plus en plus pressante pour nos deux héros à mesure qu'ils découvrent les ravages faits par ces petits monstres

    Dans le même temps, à mesure de cette progression il y a un côté fun, un peu parodique et débile lié à la maladresse/la bêtise des personnages qui se manifeste occasionnellement ce qui d'une certaine façon permet au spectateur de "décompresser" et de se souvenir que le film n'est pas à prendre totalement au sérieux. Je pense par exemple au passage dans la cellule de la prison où Maggie parvient à berner le policier crédule avec une histoire de fuite d'eau pour l'attirer à l'intérieur, l'assommer sans qu'il ne voit rien venir et s'évader ensuite. Ou encore la scène du ski nautique qui se terminera dans une explosion incroyable entre deux bateaux ridiculement petits ...

    Les scènes d'attaques plutôt nombreuses sont à la fois horribles et drôles. Plus horribles que drôles évidemment, car voir une nuée de petites dents s'attaquer à l'homme , des marres de sang et entendre des hurlements apeurés n'a rien d'amusant, mais la façon dont c'est amené (quand les piranhas approchent on entend un bruitage amplifié, rappelant des dents qui claquent et des nageoires qui frétillent), les réactions qui suivent les morsures sont parfois drôles. Manque de moyens oblige, le même plan des piranhas sera utilisé à plusieurs reprises lors des attaques, et ils sont à chaque fois filmés de façon furtive, rapide et dans des nappes sanguines de façon à ce que l'on ne se rende pas compte qu'il s'agisse de marionnettes en caoutchouc. C'est d'ailleurs là justement où Dante s'en tire bien puisque malgré le manque de moyens, les scènes ont l'air crédible et réaliste y compris les attaques de grandes envergures où la confusion et le chaos se font bien ressentir.

    Pour un premier film en tout cas, on sent déjà l'inventivité et le talent de Joe Dante dans sa façon de raconter ses histoires. Ici en tout cas, "Piranhas" s'avère être un bon compromis entre film d'horreur et film parodique (sans qu'il en soit totalement un pour autant). C'est un bon pastiche des "Dents de la Mer" qu'il imite plutôt (l'attaque finale entre autre) bien sans jamais plagier et à qui il rend un bel hommage (notamment avec la scène d'ouverture où l’héroïne joue à "Jaws" sur une borne d'arcade, clin d'oeil évident à Spielberg et son film). C'est par ailleurs grâce à ce film qu'il obtiendra quelques années plus tard la réalisation de "Gremlins" des mains de Spielberg lui-même, c'est dire si "Piranhas" s'éloigne définitivement des séries B de seconde zone et autres nanars plagiaires produits à tour de bras, après tout recevoir un tel cadeau de la part d'un des maitres du cinéma n'est pas donné à tout le monde. Quoi qu'il en soit, ce premier film ouvrira la carrière d'un réalisateur (injustement oublié de nos jours) au talent et à l'imagination véritable.
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