Je suis allée voir "Naitre père" hier soir et ce film m'a vraiment bouleversée. Ce lien entre la mère porteuse et les deux papas était vraiment magnifique. Coleen est une femme incroyable. La GPA est un sujet tabou en France, pays extrêmement hypocrite, par conséquent un grand bravo pour ce film ! Les préjugés en prennent un sacré coup grâce à lui !
Si ce que vous aimez dans le cinéma ce sont les émotions qu'il vous fait vivre et l'ouverture qu'il vous procure sur le monde, allez vite voir "Naître père". Vous rirez, vous pleurerez et, au bout du film, puis une fois rentré chez vous, vous vous apercevrez que ce film vous a changé que certaines de vos idées reçues sont tombées toutes seules. A la place il y aura des bulles de bien être. spoiler:
Joli film sur sujet épineux ! On regrettera simplement qu'il ne traite pas de la polémique entourant la GPA et qu'il ne devienne, par ce choix narratif, qu'une vitrine de tous les aspects positifs de ce procédé interdit en France.
Plus que tous les débats des experts de tous poils sur le sujet de la GPA : un témoignage poignant. Documentaire à ne pas rater. Merci à tous ceux et celles qui ont participé à cette réalisation.
Documentaire de pure propagande. On y montre le visage avenant de la GPA, la générosité de l’action de la mère porteuse, les liens qui se tissent, etc. On refoule ce qui peut gêner : La rémunération n’est abordée que 2 mn, sous l’angle de la dérision, alors que les mères porteuse US sont payées, même si c’est plus « carré » qu’en Inde ou en Ukraine. Le « pur » altruisme affiché ne convaincra que ceux qui veulent se laisser convaincre. On glisse sur la confusion totale dans laquelle sont visiblement les enfants de la mère porteuse sur leur rapport avec les futurs bébés, on glisse rapidement sur les états d’âme de la mère porteuse elle-même qui pointent sous les sourires de plus en plus mécaniques au fil du documentaire, on n’ose pas imaginer ce qui se serait passé si la grossesse ou l’accouchement s’était mal passés (il y a bien un petit pb évoqué en fin de parcours, mais tellement bénin qu'on oublie) ... et enfin, la loi française est vilipendée et on explique très clairement comment on peut la contourner sans peine. Pas de quoi pavoiser.
Hé bien moi j'ai trouvé ce film d'une violence insoutenable, et saturé de non-dits et de tabous.
Tabou de l'argent: Colleen ne ferait pas cela si elle était pleine aux as - elle n'est pas misérable mais il est clair qu'ils ne roulent pas sur l'or. Et en plus, elle le fait pour TROP PEU d'argent ! Quant à l'"association" Surrogacy Center, c'est en réalité une société commerciale, qui empoche 3 fois plus d'argent que la mère porteuse.
Tabou de l'attachement d'une mère aux enfants qu'elle a porté et de ses enfants à la mère qui les a fait grandir 9 mois durant: Colleen refoule ses larmes, après leur naissance, elle refoule ses cauchemars dont elle empresse de dire qu'ils ne sont pas liés aux bébés, elle refoule sa solitude et son sentiment d'abandon, elle refoule sa crainte que les deux pères ne remplace pas une mère auprès des bébés.
Tabou par dessus tout: le point de vue des bébés, privés délibérément de mère, de l'attachement mammifère d'un enfant à sa mère. Car nous sommes aussi des animaux, pas que des purs esprits ! L' "intention" ne suffit pas à devenir parents, c'est illusoire, c'est désincarner l'homme et faire de son élevage hors-sol un idéal.
Très beau documentaire, tout en pudeur et humour. Il montre la gestation des enfants à naître tout autant par leur gestatrice que par leurs futurs parents. Et cela fait du bien en ce moment où tout est fait pour amalgamer mariage, adoption, PMA, GPA avec des âneries comme l'inceste, la polygamie, la pédophilie, le clonage, la fin du monde… Merci à Delphine Lanson pour son regard (de réalisatrice et de mère !). On ressort un peu grandi et plus fière de ne pas être juste contre, sans vouloir savoir ni comprendre. Et, oui, à côté des possibles dérives, qui existent car nous sommes humains, il existe des organisations qui encadrent, reconnaissent, informent et font que les choses se passent bien, pour tous, en premier pour les enfants à naître, en leur garantissant la transparence sur leurs origines, transparence spoiler: que l'état français ne garantit pas dans sa loi actuelle sur la PMA pour les couples hétéros.
Un reportage touchant et qui permet d'aborder le débat sur la GPA d'une autre manière. Les protagonistes sont touchants, vrais et bien loin des clichés que l'on veut nous imposer. A voir !
Je suis allé voir "Naître Père" mercredi soir avec beaucoup d'idées reçues, qui se sont avérées fausses. J'étais indécis concernant la GPA, du moins jusqu'à hier. Après la séance, je suis sortis apaisé. Je me suis simplement rendus compte que j'étais pour la gestation pour autrui. Ce qui m'a le plus touché c'est la joie de ces deux hommes, ce bonheur qui traverse l'écran. C'est de voir leurs yeux s'illuminer quand ils rencontrent pour la première fois leurs enfants. Mais aussi Colleen la mère porteuse, cette femme incroyable. Je ne trouve pas les mots pour qualifier ce qu'elle a accomplit. Mais aussi son mari, il en faut de l'amour pour laisser sa femme porter les enfants de quelqu'un d'autre. Comme je disais j'en suis ressortis apaisé, ce film m'a fait du bien. Et je me suis rappelé combien il est important de ce faire du bien par les temps qui courent.
Permet de revenir sur les préjugés liés à une méconnaissance de la GPA. Emouvant et drôle et plein d'humanité, à mille lieux des discours entendus en France. Dommage que rien ne soit dit sur la donneuse d'ovocytes, ni sur ce que reçoit en compensation la mère porteuse, mais cela alimentera les débats, je suppose et n'était pas l'objet du film. A voir !
Contrairement à une femme, un homme ne naît pas Père. Il le devient le plus souvent au moment de la naissance. Dans ce film documentaire, on ressent le désire, l'envie de NAÎTRE PÈRE avant la naissance des enfants. C'est une histoire simple et très sincère, de 2 hommes qui s'aiment, qui ont deux enfants, des pleures , des larmes, des moments profonds, comme dans n'importe quel couple dans notre société...