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C.Dervaux
136 abonnés
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2,0
Publiée le 25 novembre 2014
En 1995, Steven Brill faisait avec La Colo des Gourmands ses premiers pas derrière la caméra en tant que réalisateur débutant. Un début pas si anodin que ça lorsque l’on sait que cette comédie a également dévoilé un scénariste géant, Judd Apatow. Le film n’était pas terrible, un constat largement excusé. Brill fait alors la connaissance d’un certain Adam Sandler, qu’il fait tourner sous sa jonque deux fois en 2000 et 2001. S’en suivent trois productions au succès très timide. Il revient alors en 2014 prêt à prouver qu’il n’était pas utile de douter de son talent, et offre à travers Blackout Total son propre Very Bad Trip sauce crème anglaise. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’une certaine saveur d’amertume joue avec les sens du spectateur, conscient qu’un ingrédient aurait pu faire la différence. Après Kevin Smith, Steven Brill est probablement le second réalisateur à croire en Elizabeth Banks, une actrice très sous estimée à Hollywood. Pétillante, pleine de vie, attachante et maladroite, l’actrice est inévitablement le gros atout charme d’une comédie qui tombe très souvent dans la facilité. Une cruelle déception qui doit également son semi échec à cette mode virulente d’en faire le moins possible en hypnotisant un public parfois trop focalisé sur ce qui donne à voir et non à réfléchir.
"Blackout total" peut vous faire penser à "Very bad trip" ou encore moi je le compare au film français "Babysitting" ou bien le film américain "21 and over". On voit beaucoup de films dans ce même style apparaître, parce que justement ces films marchent bien auprès du public, on pourrait aussi citer "Projet X" mais je déteste ce film puisqu'il est pas du tout travaillé contrairement aux autres alors n'en parlons pas. Donc, "Blackout total" est un film drôle grâce auquel on ne s'ennuie pas, on est l'ombre de cette jeune femme qui essaye de retrouver sa voiture après s'être retrouver elle-même pour enfin retrouver son lieu de travail. Pour une durée de deux heures un peu près, on oublie nos soucis pour suivre une aventure complètement folle et drôle. L'actrice incarne très bien son rôle de journaliste qui découvre le monde, la rue. Les acteurs jouent bien, le scénario est très bon, la bande-son est pas mal, le décor fait l'affaire: tout va comme sur des roulettes dans ce film ! Alors si vous cherchez un film qui ne casse pas la tête, un film qu'on regarde facilement et avec enthousiaste, vous êtes tombé sur le bon. Même si à première vue il paraît très kitch et gnangnan, détrompez vous, cliquer vite sur play pour plonger dans une nuit qui dégringole et part dans tous les sens.
Depuis Very Bad Trip, on a droit à une bonne dizaine de films qui racontent comment une nuit peut déraper avec un verre en trop. Le dernier en date, c’est Walk of Shame de Steven Brill.
Walk of Shame est donc une comédie burlesque contant le trajet chaotique d’une fille sympathique (c’est tellement rare dans ce genre de comédie que le protagoniste principal soit quelqu’un d’ouvertement sympathique) entre un appartement dans un quartier qu’elle ne connaît pas et le bureau de son futur employeur. Bien évidemment, cela donne lieu à une belle fournée de gags bien régressifs et souvent réussis, grâce à l’abattage exceptionnelle d’une Elizabeth Banks qui se transforme de plus en plus en une actrice incontournable de comédie et un supporting cast de bit players talentueux, comme Alphonso McAuley, Larry Gilliard Jr., Ethan Suplee ou encore le toujours excellent Bryan Callen. En effet, ces acteurs ont bien plus d’importance que les réels seconds rôles, comme James Marsden, Gillian Jacobs et Sarah Wright Olsen, franchement sous-utilisés. Etrangement, Steven Brill semble manquer de sens du rythme dans la mise en scène, heureusement contrebalancée par une écriture habile, qui si elle ne révolutionnera pas la comédie, permet au spectateur de passer un bon moment.
Walk of Shame n’est évidemment pas la comédie de l’année, mais c’est une comédie furieusement drôle et surtout jamais autant cynique que les autres comédies du même genre.
Une comédie légère, truffées d'invraisemblances, de caricatures, et de blagues moyennes, mais qui a au moins le mérite de divertir. Le "charme" de l'actrice y est pour beaucoup, comme ses péripéties qui, à défaut d'être complètement irréalistes, ont au moins le mérite d'être assez nombreuses pour nous tenir devant l'écran.
Pour une fois une comédie US originale, trépidante, pleine d'inventivité avec une Elizabeth Banks époustouflante dans cette course contre la montre déjantée à travers Los Angeles.
léger très léger, prévisible, incohérent, moralisateur....Les défauts sont légions mais finalement passable. C'est vrai que les réactions de la fille sont parfois incompréhensibles; a regarder l'esprit vide vraiment...
Le genre de petit film très léger, qui se laisse regarder mais qui ne laissera pas de souvenir impérissable. Les personnages sont tous plus ou moins surjoués, et l'histoire repose sur un enchainement de quiproquos et de situations toutes plus improbables les unes que les autres. Notre belle blonde se lance dans sa marche de la honte, au gré de rencontres étranges et fortuites, qui prêtent parfois à sourire, mais jamais plus au final et c'est un peu dommage. Seuls les dealers et fumeurs de crac m'auront un peu fait marrer.
Comédie bas de gamme qui nous fait rire par moment avec quelques gags mémorables. Le scénario est très faible et le jeu des acteur pas au top. A voir quand il n'y a rien de mieux.
Dans ce genre de comédie, il ne sort en général rien de bon. Et là encore, oh surprise ! c'est le cas. Cette comédie, fortement inspirée de "Very Bad Trip", n'a qu'un seul atout : Elizabeth Banks. C'est elle qui porte le film sur ses épaules, pas aidée par des seconds rôles qui sonnent presque tous faux. Niveau technique c'est loin d'être extraordinaire, avec une réalisation et une photographie sans aucune inventivité, et un sens du montage qui ne fait que s'inspirer d'autres films sans imposer sa patte. On a donc droit à un produit au final assez formaté, avec un scénario rocambolesque et des rebondissements improbables au possible (agrémentés d'énormes erreurs scénaristiques). Le bilan ne s'avère pas fameux, et seules quelques scènes empêchent le spectateur de sombrer dans l'ennui. Pas terrible.
Je ne dirais pas que ce film m'a déçu étant donné que je ne m'attendais pas à un résultat très épatant. Les dix premières minutes m'ont véritablement gonflé, c'est long et surjoué, Elizabeth Banks, que j'adore dans la saga Hunger Games, est vraiment décevante, elle livre une prestation vraiment pas terrible, cela vient peut être de sa voix française, je n'en sais rien. Une comédie qui ne fait malheureusement pas rire, c'est vrai, déjà c'est à moitié crédible, la mise en scène est fade, les scènes sont prévisibles dès le début, le gags ne provoquent même pas un simple sourire. Ce remake féminin de Very Bad Trip ne fonctionne absolument, c'est surjoué, le scénario est trop simple, malgré le faite que certaines situations sont prenantes, évidemment, il faut le dire, tout est dans la bande annonce. Si vous avez vu la bande-annonce, vous avez vu "Blackout Total" est entier.
mauvais point: la non originalite de l'histoir et la fin qu'on connais jiste en ragardant la bande annonce bon point: on ne sent pas le temps passer, donc un bon divertissement
Une version féminine de tous ces films entre mecs qui se mettent bien mal en soirée et vivent de folles aventures délurées et de malheureuses mésaventures qui nous font rire. Sauf que forcément, on ne peut pas faire faire pareil à une femme. Finalement le réalisateur s'en sort bien, c'est une comédie agréable et mignonne, pas toujours aussi drôle qu'il se le voudrait mais on sourit.