Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 13 février 2023
« Le fleuve de la dernière chance » (« Smoke signal ») est un western assez original qui avec une intrigue à deux niveaux : (a) des tuniques bleues aux prises avec des Indiens et (b) une rivalité entre un officier psychorigide qui applique le code militaire à la lettre et un ex-officier qui a déserté et donc trahi. Mais le héros principal du film est le canyon et ses rapides meurtriers. Pas mal d’événements et de rebondissements vont égrainer la fuite des protagonistes. Parfois, c’est habile, parfois c’est prévisible, parfois c’est grotesque. Le film date de 1955 et a les effets spéciaux de son époque donc ce n’est pas franchement crédible. J’aime assez le fait que les acteurs ne sont pas des « stars » du western. Dana Andrews est assez convaincant. Piper Laurie est une héroïne assez fade. Le film se termine par spoiler: une happy-end attendue . Globalement, les personnages du « fleuve de la dernière chance » manquent de profondeur. Une bonne série B qui ne prend pas l’eau. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Cette série B, qui a les fesses posées entre le western et le film d’aventure, bénéficie, avant tout, de remarquables paysages. Outre la descente du Colorado (qu’on retrouvera des années plus tard dans "La Rivière sauvage"), le début du film aux abords du fort s’appuie sur un magnifique cadre. Filmées avec intelligence, les premières scènes donnent le ton du film. Alternant plans larges sur les paysages et plans serrés sur les personnages, le réalisateur annonce cette lutte entre l’homme, les éléments naturels, les ennemis cachés dans cette immensité et la lutte entre les hommes eux-mêmes. Si le groupe qui tentera de s’enfuir par le fleuve n’est pas encore constitué, les thématiques sont subtilement posées même si elles se révèleront plus complexes lorsque débutera le périple. Autant le dire de suite, ce film de série est un film intelligent. On y trouve certes de l’action, mais on y trouve surtout une étude de caractères qui n’est pas courante. L’équipée, traquée par les Indiens et mise à l’épreuve par un fleuve capricieux, sera surtout victime de ses propres composantes lors de la descente. Entre l’intelligence de ce choix de narration et de ses décors naturels, on a parfois l’impression de ne pas être dans une série B. C’est finalement le tempérament caricatural de chacun des personnages, le manque de profondeur de chacun d’eux et la faiblesse relative des péripéties qui, peu à peu, refont descendre le spectateur sur terre (bien plus que les transparences aussi peu heureuses que dans "Rivière sans retour" tourné l’année précédente). La dernière ligne droite du film le fait également tomber de deux étages. Les choix scénaristiques ne sont guère convaincants (les Indiens disparaissent, le fleuve est contourné, les personnages s’enfoncent dans la caricature) et le final est bêtement expédié. C’est dommage car sans beaucoup d’autres moyens supplémentaires, la matière était là pour signer une grande série B. Sympathique, divertissante, mais, au final, convenue, à l’image de ses interprètes (on a connu Dana Andrews plus convaincant), elle se contente de remplir son contrat.
Très inspirée de "La rivière sans retour" qui a été réalisé l'année précédente, "Le Fleuve de la dernière chance" mérite d'être visionner pour la beauté de ses paysages et pour la très bonne prestation de Dana Andrews. L'histoire est par contre assez conventionnelle, mais se suit quand même sans ennui, et la mise en scène manque souvent de punch. Quant à Piper Laurie, si elle ne manque pas de charme, sa prestation s'avère par contre assez moyenne.
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 septembre 2017
Certains classiques oubliès de la « Universal » renaissent peu à peu de ses cendres grâce à de belles èditions HD! Tournè dans le Grand Canyon du Colorado, l'un des plus dangereux du monde, "Smoke Signal" est un western qui remplit parfaitement son cahier des charges! Accusè de dèsertion, de trahison et de meurtre, Dana Andrews est un officier de l'armèe pas comme les autres avec un passè douloureux! Sorti en 1955, voilà un western qui arrive à enclencher la première vitesse pour dèmarrer! C'est plutôt efficace et il y a pas mal de rebondissements où les dècors spectaculaires (et rèels) du Colorado, avec ses rapides et ses gorges, restent en mèmoire! Starlette rousse des annèes 50-60, Piper Laurie ajoute ègalement du piment à l'ensemble! Que demander au peuple ? Pour descendre les rapides du Colorado avec des Indiens tous azimuts, rien de tel que ce « fleuve de la dernière chance » , occasion unique de dècouvrir les dècors du Colorado tout en restant confortablement installè dans votre canapè...
Un Western médiocre et maladroit signé Jerry Hopper que j'ai connu plus inspiré dans un autre film intitulé "Le triomphe de Buffalo Bill" avec Charlton Heston !! Ici, les acteurs n'ont aucun charismes à jouer leurs personnages que même le scénario qui aurait peut-être pu ètre à la hauteur, on n'y croit pas un instant. De plus, le grand Canyon, l'un des plus beaux paysages au monde, est massacré par des montages studios notamment quand les héros sont sur un fleuve entourés de méchants Indiens, je sais pas mais quand on fait un type de film de ce genre, il faut s'en donner les moyens même quand c'est tourné dans les années 50 par un grand studio comme Universal. Autant de maladresses qui prêtent a sourire comme les cowboys qui nagent et sortent de l'eau leurs chapeaux sur la tète. Un long métrage à éviter.