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    Mes séances de lutte
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    39 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 août 2014
    Un film aussi étrange à voir qu'il a dû être éprouvant à tourner pour les deux acteurs qui interprètent des personnes qui s'attirent mais se repoussent et ils se repoussent pour mieux s'attirer... c'est étrange mais c'est ce genre de jeu qui s'installe entre les deux avec ces séances de lutte, il fallait y penser quand même car c'est bizarre on frôle même parfois le ridicule mais en même temps il y a une vraie tension qui monte crescendo entre les deux ce qui était l'effet recherché dommage que la mécanique du film soit toujours la même c'est à dire une scène de lutte suivie d'une discussion avec une personne extérieure et rebelote ainsi de suite. Je n'ai pas forcément aimé ni détesté ce film je suis juste resté scotché devant ce spectacle si différent de ce que j'ai l'habitude de voir sans ennuie au contraire grâce à deux très bons acteurs dont une grande Sara Forestier.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2014
    Mieux que ce qu'on pourrait croire. Doillon a qui on reproche souvent d'être très verbal nous donne une belle leçon de rapport des corps, sans voyeurisme. Un peu trop soft?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mai 2014
    Un film surprenant à tous niveaux.
    L'histoire tient sur un ticket de métro mais le film laisse la part belle aux deux acteurs.
    Le jeu des acteurs est impressionnant, leur engagement dans ce film est total et lisible à l'écran. On remarque même sur leur corps les stigmates du tournage, ils sont couverts de bleus et d'écorchures.
    Chaque lutte à l'écran est comme un balais millimétré d'une précision et d'un engagement incroyable. La vie est présente sur chacune des scènes. La scène dans la boue va devenir une référence je pense pour nombre d'acteurs.
    Un film étrange, dérangeant par la force des sentiments et la nudité omniprésente, non conventionnel par sa forme de narration, mais qui fait partie de ces films qui m'auront marqué.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Un film plus qu'étrange !!! L'affiche est alléchante (dans tous les sens du terme), la bande annonce est explosive, mais alors le film est une vraie déception....
    Les scènes croustillantes de la bande annonce ne sont présentes que dans la bande annonce. La manière de jouer de Sara Forestier est détestable (uniquement dans ce film, je tiens à le préciser). Les séances de lutte ne sont finalement que spoiler: des séances de lutte verbales
    pendant les 3/4 du film qui ne m'ont pas passionnées du tout ! C'est vraiment plus que dommage... Le petit-fils de Charlie Chaplin s'en sort un peu mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    Avec Mes séances de lutte, Jacques Doillon signe un nouveau film plein de poésie, épris d’une violente délicatesse.

    Dans un village français, elle, Sarah Forestier, est revenue définitivement briser ses liens avec ce père tout juste décédé qui ne lui a jamais témoigné la moindre attention. Lui, James Thiérrée, garde et remet en état une vieille maison pour des propriétaires absents.

    Dès leur premiers échanges on est plongé en douceur dans la complicité particulière qui subsiste entre les personnages. Un passé est là, à découvrir et ainsi vont-ils devoir se battre pour lui donner sens. Car tout est parti d’une nuit, d’un acte non abouti, vécu comme un véritable traumatisme par ces deux amoureux en puissance. Le film est pour cela une conquête mutuelle de ces deux âmes qui se cherchent et se confrontent. Et James Thiérrée, qu’on connait chorégraphe et danseur, n’a ici bien entendu pas été choisi au hasard. Le ballet des combats en dit parfois autant que les dialogues, les corps se répondent, s’épousant et se rejetant avec violence. De cette lutte nait une tendresse qui les baigne dans ce climat apaisant mais incertain, dans ce huis-clos qu’ils créent à eux deux.

    Doillon a su ici saisir avec légèreté et adresse, les absurdités mêmes qu’apporte l’amour, « la passion » dira Sarah Forestier dans le film. Il est rempli de tous ces non-dits, ces regards, ces actes insensés qui forment l’essence de son langage, notamment lors d’une scène où ils tentent de reproduire cette nuit, cet instant inachevé qu’ils s’efforcent à accomplir. Mais les choses de l’amour ne se déclenchent pas, on ne peut les mettre en scène à sa guise et ainsi font-ils face à cette réalité.

    La direction d’acteur y est puissante, le jeu des comédiens subtil, nous transportant toujours davantage au coeur de cette intimité qui apparait comme exceptionnelle. La caméra de Doillon, à l’épaule, sert au mieux cette atmosphère. Au rythme des interactions, à l’image de leur relation, elle est bousculée, puis apaisée mais ne se montre jamais lointaine.

    Ce film est donc une oeuvre touchante et inédite dans la carrière du réalisateur, où les affrontements prennent des airs de danses suggestives à chacune des rencontres des personnages, en immersion dans l’évolution de leurs rapports. De l’animalité de l’être, Doillon en peint sa parade nuptiale.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Trop écrit, peut-être. Mais très bien écrit, c'est sûr. Brillamment écrit, même. Jacques Doillon propose une joute verbale dont il a le secret, entre deux êtres en lutte contre leurs désirs et leurs répulsions, contre eux-mêmes, contre l'autre, contre les autres (père défunt, frère et soeur autoritaires et condescendants, fantôme d'un amour passé...). Autant de combats qui se mêlent et s'entremêlent, autant de saillies verbales provocantes voire cruelles, qui puisent leur inspiration (et leur venin) dans la rhétorique amoureuse comme dans la psychanalyse (du couple, de la famille). Tout cela aurait pu se limiter à un exercice de style oral et littéraire, peut-être lassant sur la durée. Mais Doillon a su donner à son sujet une extension corporelle, une incarnation sensuelle assez extraordinaire, grâce à la contribution de James Thiérrée, acteur et surtout chorégraphe. La joute verbale se conjugue à une joute physique. L'acuité intellectuelle exulte en une certaine puissance charnelle, via un ballet de corps qui se heurtent, se caressent, se pétrissent, se déchirent, se pénètrent. C'est ludique et grave à la fois. Radicalement cru. D'une intensité folle. Qui va crescendo, se nourrissant des transferts et autres catharsis jusqu'à l'expression libérée de la passion amoureuse. En matière d'érotisme violent, on peut y voir une sorte d'Empire des sens d'un genre nouveau. Doillon capte ce jeu farouche de séduction et de possession avec une épure qui n'est pas sans virtuosité en termes de mise en scène (longs plans-séquences tournoyants) ou de direction d'acteurs. Des acteurs sidérants par leur engagement : Sara Forestier qui transcende ici son image de jolie actrice fraîche et enjouée, tout en offrant un heureux contrepoint naturel aux artifices d'écriture ; James Thiérrée qui traduit à l'écran, avec une belle présence, mi-ours, mi-loup, l'inventivité dont il fait preuve sur scène. Doillon les suit de très près, orchestrant un mouvement permanent de mots et de corps, avec une liberté et une audace de tous les instants. Il n'avait jamais atteint cette alchimie entre l'intellectuel et le sensuel. Ces Séances de lutte constituent probablement son meilleur film.
    Jumgeo
    Jumgeo

    28 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2016
    Dans une interview, Jacques Doillon se demande pourquoi on le range parmi les cinéastes intellectuels. On a envie de lui répondre : il n'y a qu'à écouter ses comédiens parler pour comprendre que, dans "Mes séances de lutte", ce n'est pas tant le fait de parler qui est en cause que la nature de cette parole : invasive, proliférante, avec l'impression forte que les dialogues que Doillon dépose dans la bouche de ses comédiens sont tellement pensés que dans la fiction, ils semblent préexister à toute narration.

    De plus, dans "Mes séances de lutte", il y a un argument psychanalytique (autour de la mort du père) qui vient justifier (et solidifier) les incessants débats entre Sara Forestier et James Thierré. Comme si le trauma dont serait victime Sara Forestier ne pouvait que retarder le vrai sujet du film, autrement dit le dialogue des corps. Dès le départ, la tendance explicative des dialogues prend le pas sur tout abandon comportemental, toute découverte de l'autre. C'est sans doute ce qui peut fatiguer très vite : cette incessante manière de différer - qui ne tient même pas du marivaudage, dans le sens qu'aucun plaisir n'est lié à un report conscient d'une quelconque jouissance.

    Pourtant, dans ce déluge verbal, Doillon arrive quand même à atteindre son but, in extrémis, car dans son dernier mouvement, les personnages s’abandonnent tout simplement, laissant tomber leurs oripeaux langagiers. Les échanges corporels qui, petit à petit, grignotaient le champ invasif du langage, se transforment littéralement en ballet, sans recours pour autant à une esthétique léchée (on n'est pas dans un combat issu d'un film de sabre chinois). C'est à ce point que les deux acteurs s'y engagent totalement, avec ce que cela suppose d'aléas (on remarque même des bleus sur les corps).

    C'est là qu'est vraiment l'originalité dans ce film clivé. Doillon, au fond, semble nous avouer que cet accès vers le langage du corps devait nécessairement passer par un flux verbal et que la libération du corps de ses acteurs y serait proportionnée. C'est ainsi que l'on retrouve le trouble ressenti par l'un de ses films (La pirate) où le corps prenait le plus de place . Le corps, meilleur rempart face à l'hégémonie du langage.
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Après les 15 premières minutes d'installation, le film prend forme et s'envole au plus profond de deux personnes - 1 homme/1femme - qui tout d'abord se cherchent, se rapprochent puis se battent, se cognent, font l'amour dans un corps à corps époustouflant. Et s'aiment sans doute tout simplement.
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    C'est un peu le contraire de "Gravity" : chez Doillon, ça commence assez mal, mais le final est éblouissant. Et ça change tout. Si les dialogues laborieux et les images assez moches qui ouvrent le film augurent mal de la suite, on aurait tort de se laisser glisser hors de cette histoire de corps qui vont rapidement s'agripper, s'accrocher, se heurter, s'empoigner à mesure qu'ils vont se taire. Avec des moyens presque dérisoires (de la peau et de la lumière), Doillon élève son cinéma jusqu'à des sommets d'érotisme qui ridiculisent un peu plus - s'il était nécessaire - les fameuses séquences de "La vie d'Adèle". Après plus de 30 films, Doillon continue de creuser son sillon singulier avec une énergie, une jeunesse plutôt réjouissante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Fumisterie ou chef d'œuvre ?
    J'ai bien failli partir au milieu du dernier film de Jacques Doillon.
    Depuis une heure je poussais des soupirs las devant le face-à-face répétitif de Sara Forestier et James Thierrée (mal) filmés en numérique par un vieux cinéaste que je commençais à suspecter de sénilité.
    L'intrigue me semblait totalement manquer de crédibilité. A l'occasion de la mort de son père, l'héroïne retrouve un voisin avec lequel une histoire d'amour s'était ébauchée quelque temps plus tôt. Ils se parlent, s'engueulent, se rapprochent. Ils s'embrassent ? Non. Ils se bagarrent, au propre comme au figuré dans un ballet chorégraphique de plus en plus intime.
    Les mots sont bavards. Le film devient envoûtant quand les acteurs se taisent laissant parler la troublante alchimie de leurs corps.
    Il n'est pas anodin que James Thierrée, génie multifacettes (c'est le petit film de Charles Chaplin), ait tâté à la danse. La confiance placée par Sara Forestier dans le réalisateur force l'admiration : tour à tour fragile et forte, elle se donne à la caméra.
    On pourrait trouver grotesque la répétition de leur protocole : ces scènes de combat proprement pugilistiques vont crescendo jusqu'à un dénouement final aussi violent que sensible.
    Je m'y suis laissé prendre et en suis sorti (une demie heure plus tard heureusement) enthousiasmé.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    Chose rare, j'ai du me résoudre à quitter la salle avant la fin de cette absconse et inepte bobo-bouse pseudo-psycho-torturée soporifique au possible. On aime (les critiques qui s'extasient sur un scénario ridicule et raté parce que ça les titille, ah bon, ou sur la direction d'acteurs, la blague) ou on déteste (cinéphiles compris).
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    Décidément, James Thiérrée n’a pas de chance avec le cinéma. D’abord, on n’a même pas été fichu d’éviter une faute d’orthographe dans son nom au générique de début. Mais surtout, cet artiste, considéré à juste titre comme un génie de la scène et du cirque, à titre d’auteur, metteur en scène, interprète, acrobate et musicien, n’a joué que dans des navets, dont celui-ci est certainement le pire des vingt-huit films et téléfilms où il est apparu – et le fait que le metteur en scène de celui-ci soit une sorte de vétéran intouchable du cinéma français me laisse de glace.

    C’est un drame à deux personnages dénués de nom, plus trois comparses très fugitifs : Lui et Elle ont failli avoir naguère une aventure, qui n’a pas abouti, et Elle lui en a voulu. Alors, comme Schwarzy, Elle est très énervée et Elle revient, prétendûment afin de récupérer le piano qui se trouve dans la maison de campagne de son grand-père récemment défunt, piano dont on ne l’entendra jamais jouer ; Lui est occupé à faire de la maçonnerie, il est plutôt calme et placide, mais Elle veut sa revanche. spoiler: Le reste du film va se passer en une suite de bagarres à coups de poings, de pieds, un peu partout, sur un canapé, sur un tapis, debout dans le jardin, sur un tas de sable, avant les scènes inévitables – puisque le film est construit pour ça – de coït plutôt violent, dans la boue d’un ruisseau (voir l’affiche racoleuse), dans un escalier, etc.


    Ce film poura servir de maître-étalon permettant de mesurer la distance entre « intellectuel » et « intello », et vous devinez de quel côté il penche, ou plutôt il sombre. À un moment, l’homme dit que leur conversation est nulle (elle est surtout ordurière, mais il paraît que l’auteur voulait éviter les « dialogues d’une grande pauvreté »), et que tout individu doté de bon sens ne trouverait aucun intérêt à leur histoire. On ne saurait mieux définir l’entreprise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Ce film m'a fait peur parce que je me suis pas mal ennuyé pendant 1h et j'ai cru que ça allait durer jusqu'au bout. Ce qui m'a gêné ce sont les dialogues trop psychologisants et sans grand intérêt ni sens, et la désagréable impression de voir du théâtre au cinéma, bref beaucoup de mal à rentrer dedans. Mais les 40 dernières minutes, c'est autre chose, les scènes deviennent subitement poignantes. Les dialogues sont meilleurs et s'effacent pour laisser la place aux "séances de lutte", qui sont d'une telle intensité qu'elles en deviennent palpable pour peu qu'on y soit sensible, c'est peut-être pas le cas de tous. Tout comme ceux des acteurs, nos corps sont mis à contribution, on sent très concrètement dans le corps ce qui se passe à l'écran, et ça devient physique, concret, immersif et présent, et c'est là que le film est très fort. C'est une sacrée expérience, donc je recommande mais faut s'accrocher.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Un film atypique d'une grande intensité. Les corps-à-corps sont très bien filmés, les deux acteurs brillamment dirigés, et les dialogues acérés. Quelques longueurs sur la fin mais ce film mérite le détour.
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Le synopsis laissait déjà bouche bée. Le film est du même calibre. Sara Forestier et James Thierrée (chorégraphe, caution artistique du long-métrage) se débattent effectivement avec leurs dialogues sans aucun sens. Tentons une hypothèse : l’idée de les faire lutter ensemble est peut-être venue d’eux. Excédés par la nullité de leur texte, Forestier ou Thierrée s’est mis à décharger sa colère sur son partenaire de jeu. Doillon a trouvé ça génial et a décidé d’en faire le sujet de son film. Avec sa photographie moche, son montage approximatif et l’amateurisme de ses seconds rôles, Jacques Doillon n’a pas signé un grand exercice de style, mais l’exemple-même du film d’auteur autiste qui ne plait (on l’espère) qu’à son réalisateur. A fuir.
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