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    Birdman
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    3,8
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    936 critiques spectateurs

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    Cédric A
    Cédric A

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Fluide, magique, mystique. Une ode à la représentation scénique et une mise en abyme du concept de cinéma américain. Une Emma Stone et un Michael Keaton bluffants, plus vrais que vrais. Oscars amplement mérités.
    cyril50
    cyril50

    8 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Film chiant et prétentieux, la batterie trop souvent en fond sonore est pénible , les effets de camera (genre steadycam qui suit et tourne autours des acteurs) sont pénibles aussi
    Par contre l'impression que tous a été tourné en une seul prise est plutôt couillu ( çà n'en fait pas un bon film pour autant à mon gout).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Nul creux vide pas compris. Mention spéciale pour la musique particulièrement désagréable
    Pauline G.
    Pauline G.

    34 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Alejandro González Iñárritu nous gâte ! Il pose avec Birdman une nouvelle approche du récit, fluide et réaliste, en totale immersion auprès des personnages, qui sont ici montrés presque sans fard, dans le plus simple appareil de l'Homme, habillé de doutes et de questionnements quant au sens de la vie, leur place et leurs rôles parmi les leurs. C'est donc tout "naturellement" qu'on se glisse tout près de leur intimité pour partager leurs interrogations, plaisirs et douleurs. Et Michael Keaton, Edward Norton et Emma Stone, aussi touchants et expressifs les uns que les autres, forment un trio solide, - LE trio, ai-je envie de dire, tellement je ne vois personne d'autre interpréter ces rôles à leur place aussi bien qu'ils l'ont fait et retransmettre leurs émotions avec tant de justesse. Car pour porter un tel projet de mise en scène, il ne suffisait pas de balader la caméra d'une scène à l'autre en un interminable plan séquence, il fallait la stature d'acteurs de talents pour aller au fond des choses, au fond de cette nouvelle approche de l'art que propose ici Alejandro González Iñárritu et le défi est relevé haut la main. Non seulement, les acteurs posent le ton adéquat au propos du film et valorisent bien le fond mais ils se fondent aussi complètement dans le rythme qui leur est imposé, soutenu et souple à la fois, si bien que la forme prend celle d'un ballet dans les coulisses du théâtre comme dans celle des personnages. Pour couronner le tout, la bande son est innovante, expressive et habille parfaitement l'oeuvre, un vrai régal !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 mars 2015
    "Birdman" est un long (et parfois pénible) morceau de bravoure, tant au niveau technique que du jeu des acteurs, mais au fond sans scénario réellement prenant. En effet le propos, pourtant loin d'être inintéressant, se trouve comme affaibli, assourdi par cette lourde démonstration de virtuosité. En somme, ce film est un beau coquillage vide.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2015
    Voici une nullité absolue dont on se demande comment elle a pu être primée face à l'excellent American Sniper de Clint Eastwood. Le scénario est faiblard et les acteurs mauvais. Ne dépensez pas votre argent pour voir ce navet.
    floramon
    floramon

    69 abonnés 1 374 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Je n'ai pas dutout apprécié l'histoire ne m'a pas paru intéressante, je ne comprend pas trop l'engouement autour de ce film , c'est bien joué mais le film n'est pas du tout captivant.
    quent1
    quent1

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Salut, alors une très très bonne technique de cinéma, plan séquence, la photographie, le talent des acteurs, mais cela ne fait pas tout. Pourquoi autant de technique pour un scénario pareil quel gâchis. Bien pour les amoureux de technique ciné ça vaut le détour sinon passé ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mars 2015
    Le réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu nous était connu comme un grand auteur abordant avec grandiloquence des sujets dramatiques, Amours chiennes ou 21 Grammes. Avec Birdman, il se livre à un grand jeu de massacre fort comique. Il aborde son sujet en nous laissant pressentir l’analyse des tourments que connaît un acteur de théâtre depuis les répétitions dans les coulisses jusqu’à la révélation salvatrice de la première. Pourtant, après quelques minutes, le réalisateur s’arrange pour que le héros se débarrasse magiquement d’un comédien au cabotinage prétentieux en l’expédiant à l’hôpital et ce, sans conséquences pour lui. Dès lors, le film oscille entre le plus cynique des réalismes, la plus impeccable observation d’acteurs en situation et le délire le plus fou d’un personnage assailli par ses images mentales et sa voix intérieure. Le tout porté par une bande-son particulièrement bien composée.
    Afin de donner plus de crédibilité à son œuvre, Iñárritu a choisi comme acteur principal Michael Keaton, celui-là même qui, en 1989 et 1992, incarna Batman pour Tim Burton. Or cet acteur est connu pour ne jamais s’être remis d'avoir incarné ce superhéros avec succès. Avec une magistrale maîtrise, Michael Keaton interprète Riggan Thompson, la star déchue, débordant d’une incommensurable amertume et empli d’un narcissisme exalté mais tentant, par son retour sur les planches, de retrouver amour de ses proches et reconnaissance du public. La ressemblance entre le comédien et son personnage ne s’arrête pas là car la pièce de Raymond Carver qu’il joue traite du même sujet. Si bien qu’au cours du film, on se trouve parfois à se poser la question du niveau auquel on se trouve. Thompson se laisse ravager par sa voix intérieure, l’homme-oiseau le suit partout et l’obsède telle une chimère vengeresse, le déconsidère, l’avilit tel un surmoi démesuré. Sa tentative de renaissance en acteur de théâtre intello enfonce le clou de son déclin. De cette interprétation hors pair, on sortira convaincus du brio de l’artiste. Chapeau, monsieur Keaton ! Autour de lui, mieux que des faire-valoir, cinq autres comédiens incarnent avec grandeur les complices au théâtre. Outre son conflit intérieur, Thompson s’oppose à sa femme, à sa fille, à ses proches… Entre eux, des haines s’installent ou se développent. Sur celles-ci, le réalisateur ajoute son fiel et ne ménage pas ses coups de griffes. Il s’attaque au microcosme newyorkais guère éloigné du parisien que nous connaissons mieux. Naomi Watts joue une actrice quadragénaire pleurnicharde qui n'en revient toujours pas d'être enfin à Broadway. Edward Norton incarne le pur comédien profitable et phraseur fier de sa scénique érection. Lindsay Duncan est la reine des critiques assénant des sentences aussi convenues que déplacées. Dans un élan misanthropique, il discrédite la célébrité, aussi bien celle qui émane de la presse écrite dite intellectuelle que celle d’un star-système corrompu ou d’un internet à la fulgurante réactivité. Il renvoie donc dos à dos Hollywood et Broadway.
    Maniant sa caméra avec la dextérité d’un chirurgien, le réalisateur nous donne tout à voir, ce qui, par instants, nous place dans la situation de voyeurs pour notre plus grand embarras.
    Après un dénouement angoissant, il renvoie le spectateur à ce qu’il est, un naïf confondant l'art et l'illusion. En deux heures, nous assistons à une magnifique leçon de cinéma, à un cours de sémiologie du spectacle et à une psychanalyse d’acteur. Tout ça pour le prix d’un billet. Des films comme celui-ci, on en reveut. Ca méritait bien un Oscar.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Un chef d'œuvre sa fessait longtemps que j'avais pas vus un film comme sa et qui m'a fait changer ma vision du cinéma avec c'est acteurs 5 étoile et une Emma stone toujours aussi belle et un plan séquence magistrale mon film préféré si je peux le dire
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2015
    Epoustouflant. La maîtrise du cinéma d'Alejandro Gonzalez Iñarritu est époustouflante. Certes, on le savait déjà: mais là, il est au sommet de son art en mêlant comédie, psychologie, fantastique en..... un plan séquence unique de deux heures. Vous me direz: la prouesse technique, on s'en fout un peu, mais ce n'est pas vrai: suivre ainsi les personnages sans les lâcher, passant de façon totalement fluide d'une scène à l'autre, d'un décor à l'autre nous insère, nous immerge plus fortement encore dans cette histoire à la fois improbable et réaliste.

    Riggan Thomson (formidable Michael Keaton) a été une super vedette -interprète de quatre opus des aventures d'un super-héros. Un peu vieux, peut être, pour un cinquième volet..... mais surtout, Riggan veut se racheter. Il a honte de ce grotesque poulet en armure qui lui a valu sa notoriété. Il veut faire de l'intello, revenir au grand théâtre... monter et interpréter, pensez-vous, à Broadway, une pièce de Raymond Carver!

    Riggan a un surmoi qui lui parle beaucoup. Malheureusement, pas pour l'encourager dans sa nouvelle vie: son surmoi ne rêve que du temps du poulet masqué. Il a aussi (ou il pense avoir) des super pouvoirs. A part ça, Reggan a des ennuis avec le monde entier. Une fille qui sort de rehab, Sam (Emma Stone), une maitresse qui se croit enceinte, une actrice à problèmes, Lesley (Naomi Watts), parce qu'elle non plus n'a jamais interprété de théâtre de prestige..... et surtout, un imbuvable acteur qui doit partager la scène avec lui. Edward Norton est irrésistible (je lui aurai bien donné aussi l'oscar du meilleur second rôle...) dans le rôle de ce Mike, abominable petit snob prétentieux qui écrase Reggan de son mépris. N'oublions pas dans ce musée des horreurs la critique théâtrale du NY Times, Tabitha (Lindsay Duncan) qui démolira la pièce sans s'être avilie à la regarder, juste pour moucher cet histrion qui ose se mêler d'art! [D'après Mike, Tabitha a "une tête à lécher le cul d'un SDF", ceci pour dire que les dialogues sont aussi colorés que certaines situations sont....pittoresques], Bref Riggan n'a qu'un soutien, le brave Brandon (Zach Galifianakis), régisseur et ami de longue date. Ils sont tous excellents!

    On suit les dernières répétitions générales et leurs péripéties abracadabrantesques. Dont cette scène de bravoure que vous avez tous vue, tant elle a été diffusée, où Reggan, coincé dehors côté coulisses en slip, doit faire tout le tour du pâté de maison pour regagner l'entrée principale, au milieu de la foule de Broadway by night en délire devant son ancienne vedette, Birdman...

    Bien sûr, il y a ce thème mille fois traité des interactions entre le théâtre et la vraie vie. Mais il y a aussi des petites questions plus impertinentes posées par le surmoi: au fond, n'est on pas plus utile à l'humanité en donnant de la joie à des millions d'ados grâce à des films de super-héros qu'en montant des pièces prétentieuses, vieillottes et ampoulées?

    On vole et on survole NY et ses lumières, on rit, on a peur, on doute, on cauchemarde, on castagne, on obsessionne avec Riggan, avec Iñarritu. On est ébloui! Quelle vie dans tout ça. C'est drôle, c'est tragique, c'est brillant, c'est du grand cinoche!
    marine P.
    marine P.

    54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mars 2015
    Je m'attendais à un film avec plus de contenu. Les histoires qui se profilent tout au looooooong des deux heures du film sont d'un ennui profond. La musique extrêmement dépouillée et omniprésente est particulièrement agaçante. Ce film se veut intelligent mais il a oublié d'être captivant.
    Je l'ai trouvé nul! J'aurais préféré partir avant la fin mais je laisse ce bon conseil à tous les futurs spectateurs. Si vous n'aimez pas les 10 premières minutes du film, tirez vous, car le ton reste exactement le même, ne vous attendez pas à une bonne surprise.
    virnoni
    virnoni

    94 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2015
    "bien" pour l'histoire, assez élitiste je trouve (càd film que j'ai senti plus accessible pour les artistes et l'intelligentzia - comme un message d'amour à leur vie de sacrifices face à l'image et derrière l'écran), et "très bien" pour la réalisation assez phénoménale. Côté scénario, c'est original et alambiqué. Il y a des personnages assez barrés et émotionnellement forts. L'interprétation est juste majestueuse. Mention bien sur à Keaton, complètement habité! Dommage pour l'oscar. Edward Norton semble enfin de retour aussi, tour à tour pourri et allumé mais en fait, l'un des plus sages de cette fable (?) avec la fille de Keaton. On n'a cette sensation qu'il parle de lui-même ou de sa carrière, et même s'il s'en défend dans les interviews. C'est une certaine vision du métier d'acteur et de la création en général que nous propose le réal. La destruction même que peut provoquer la passion de l'art, cette forme de dépassement des limites, la starisation, et que la folie guette au final! Les liens entre les personnages sont bien amenés (justement grâce à ce "faux" plan séquence tout au long du film - spectaculaire de grâce, d’ingéniosité). La construction est solide et on se prend très rapidement au jeu de ces répétitions et premières générales catastrophes où tout semble pouvoir se passer sans que personne réellement ne s'offusque des débordements. Le jeu dans le jeu...jusqu'où peut aller la performance. Le jeu de chat et la souris également entre chacun des protagonistes laisse parfois sans voix et les faux semblants du départ finalement plus sincères qu'on ne pense. La fin est tout à fait significative de tout l'ensemble : barrée et irréelle! Ce qui serait totalement saugrenu pour un autre film et réal, devient intelligent et réaliste ici! Il y a souvent bcp d'émotion et d'humour. On se laisse véritablement entraîner par la fluidité de mouvement de la caméra et ces personnages qui se raccrochent à leur pathétisme, idéaux, problématiques...Le lien se fait facilement entre tous, sans que le réal n'en laisse un sur le bord de la route. Pas simple pour un film qui parle aussi des égos des artistes. Film à voir fortement mais pour un certain public torturé par l'Art avec un gd A!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mars 2015
    Daube prétentieuse qui se regarde le nombril. Récompense comme tous les films qui glorifie le monde des acteurs, du théatre et de la production ciné. C'est sans interêt, ça ne dit rien d'autre que le narcissisme de ce petit milieu.
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2015
    Alejandro González Iñarritu a d’abord été le roi des puzzles en créant une trilogie dramatique sur la mort et la violence, puis celui-ci a prouvé qu’il ne pouvait s’attacher qu’à un personnage, le suivre, le décortiquer, nous le faire aimer malgré toutes ses impardonnables faiblesses et, d’une certaine manière, le cinéaste réitère aujourd’hui cet exploit en présentant Riggan Thompson, ou la figure même de l’acteur raté souhaitant faire son comeback en montant une pièce de théâtre à Broadway, car tel son personnage, coincé entre ses désirs ambitieux et la triste réalité de sa situation, le réalisateur cherche à la fois la vérité, avec une œuvre conçue comme un plan-séquence de deux heures sans interruption ni montage, tout en trichant et en opérant des coupes quasi invisibles, mais ces dernières n’empêchent pas le film d’évoquer une superbe chorégraphie filmique, où un ballet d’acteurs valse dans un récit tragi-comique terriblement bien écrit, mettant à mal la profession égocentrique d’interprète, courant après une gloire illusoire et superficielle, ainsi que le monde des critiques, pédant et prétentieux, devant juger ce qu’eux même ne peuvent accomplir, car il s’agit bien d’une profonde et dangereuse mise en abîme, où le cinéma filme le théâtre en passant par les dédales de couloirs étriqués, où la caméra n’a d’autres choix que de suivre de très près ces interprètes en proie à des maux intérieurs intenses, où la musique, accentuant le côté spectaculaire de ce show dramatique, met en scène un batteur aux accents jazzy, où, finalement, un mexicain prouve à l’Amérique entière qu’une manière originale et attractive de filmer peut être récompensée, et cela malgré une dernière scène métaphoriquement réussie, mais narrativement excessive, n’empêchant en rien d’affirmer que Birdman est proche du chef-d’œuvre, et que Alejandro González Iñarritu est devenu un véritable artiste.
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