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Votre avis sur Birdman ?
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weihnachtsmann
Même si je lui trouve des qualités de mise en scène assez originales (malgré ce plan unique qui donne quand même le tournis), je n'ai pas été convaincu par ce film assez tourmenté et cérébral d'un homme mal dans sa peau qui tente de revenir en scène, et pas seulement pour jouer l'acteur; c'est de sa vie qu'on parle: ses angoisses, ses regrets et sa petite voix dans sa tête. Sophistiqué pour un film assez ennuyeux.
Thibault F.
The Revenant d'Inarritu m'avait un petit peu déçu notamment dans les plans séquence qui n'étaient pas nécessairement justifié par le propos et la quête des personnages. C'est tout l'inverse qui se produit avec Birdman, un petit bijoux qu'on aimerait voir plus souvent au cinéma. La technique irréprochable d'Inarritu coïncide avec l'espace exigu d'un théâtre de Broadway où se mêle une palette de personnage intéressants et facilement identifiables. Autant vous dire de suite que la prestation des acteurs joue beaucoup (Keaton est fantastique, Norton et Stone authentiques...). Inarritu nous offre quelque chose de digeste permettant de nous prouver (une nouvelle fois) son amour pour le 7ème art que ce soit dans la direction des acteurs, le choix de la technique et l'atmosphère décidément unique. Finalement, tout ce que fait "The Revenant" mais en moins bien, beaucoup moins bien. Un chef d'oeuvre qui s'inscrit à mon panthéon cinématographique !
film d'un ennui total, vraiment je croyais m'endormir, je restais à attendre la chute mais absolument rien. film vraiment mou du genou qui n'a absolument aucun sans ni continuité logique. cela devrait plaire aux personnes aimant le monde du théâtre
Du bon innaritu dans un registre différent que celui qu on connait habituellement.
Les oscars ne se sont pas trompés tant le film est techniquement bon.
Les acteurs sont costauds ds leur rôle...le scenario est bon et légèrement mystique sur la fin😊
Les oscars ne se sont pas trompés tant le film est techniquement bon.
Les acteurs sont costauds ds leur rôle...le scenario est bon et légèrement mystique sur la fin😊
T-Tiff
"Birdman" est un film qui est réellement le bienvenu lorsque Hollywood nous bombarde de blockbuster et notamment de films de super-héros, celui-ci nous prend à contre-pied puisqu'il présente une ancienne star déchu, ex-Birdman, aujourd'hui en quête de reconnaissance grâce à une pièce de théâtre qu'il a monté à Broadway. Qui de mieux pour incarner ce personnage que Michael Keaton, inoubliable Batman chez Tim Burton ? La mise en abîme est très intéressante, et franchement on n’avait peut-être jamais vu l'acteur aussi performant que dans ce rôle qui est un peu lui en réalité. Le reste du casting est également très bon, avec une mention spéciale pour Edward Norton, réellement épatant. Au-delà d'un casting de haut niveau, la mise en scène s'avère également excellente. Alejandro González Iñárritu a réalisé une performance incroyable que de tourner la quasi-totalité de son film sous la forme d'un énorme plan séquence d'une fluidité incroyable. Au-delà de la simple prouesse technique, elle-même incroyable, la mise en scène propose une forme de continuité qui est la bienvenue dans ce film souvent déconcertant qui peut parfois nous perdre. Notamment lors des deux scènes qui ne font pas partie du plan-séquence où le réalisateur projette une série d'image pas forcément très compréhensibles et laissant au spectateur sa liberté d'interprétation mais en laissant des pistes trop floues. De même pour la dernière scène du film, hautement symbolique, mais où la grille de lecture se révèle tellement ouverte qu'il est finalement difficile d'imaginer une fin réellement crédible. Cela n'entrave que peu la qualité de "Birdman", qui est captivant dans toute sa longueur. Les thématiques abordées par le film sont traitées de manière intelligente, que ce soit le rapport à la célébrité, l'influence de la critique, ou même plus généralement les rapports humains, dans un milieu où nous, spectateurs qui sommes de l'autre côté de la scène, connaissons finalement assez peu pour la plupart d'entre nous. "Birdman" est un film intelligent et original, qui a largement mérité son succès et ses nombreuses récompenses.
Récipiendaire d’une multitude de récompenses (dont pas moins de quatre Oscars), salué unanimement par l’ensemble des critiques, ce film avait donc une aura extrêmement flatteuse. Mais, voilà, après avoir vu la bande-annonce, j’étais on ne peut plus dubitatif et pour être franc peu enthousiaste, tant le film me semblait plutôt perché et pour tout dire un peu intello-chiant… Je me suis donc mis devant avec beaucoup d’appréhensions, me demandant même, vu que le film fait quand même deux heures, pourquoi j’allais m’infliger ça ! Et là, je dois remercier Alejandro González Iñárritu de m’avoir donné tort, tant son film loin d’être ennuyeux ou prétentieux ou même abscons se révèle incroyablement passionnant. Cette histoire où une ex-star de blockbuster de super-héros, aujourd’hui ringard, qui tente un come-back sur les planches de Broadway en jouant et produisant une pièce qu’il a adaptée est une introspection très prenante du milieu des acteurs. Tout y est traité : l’ego surdimensionné des acteurs, leur insécurité affective, leur désir de reconnaissance, leur soif de célébrité, leurs amours dysfonctionnels, leur famille en pièce, le poids des critiques, du public, les problèmes d’argent et principalement l’éphémère de la célébrité. Ce qui dans un film français aurait donné un entre-soi prétentieux (écrit par, avec et pour les membres de ce milieu) se révèle sous la plume et la direction du réalisateur mexicain une fable sur le métier d’acteur et sur le monde du spectacle qui scotche le spectateur à son siège entre rire et émotion. La forme est également une pure merveille, le réalisateur ayant construit chaque séquence de manière à ce que montées, elles donnent l'impression que l’on a affaire à un long plan-séquence qui donne au film une très grande homogénéité et une puissance de vie qui rend les mésaventures de cet acteur et de la troupe qu’il chapeaute absolument immersives. Le choix de Michael Keaton, dont le passé est un reflet de celui du personnage qu’il incarne, donne en outre au film des accents de vérité proprement stupéfiants. Le film a donc été largement récompensé dans les diverses cérémonies où il a été nommé et c’est plus que mérité tant il représente ce qui se fait de mieux au cinéma : populaire sans faire dans le spectaculaire vain, profond sans faire dans le pédant, digne de ses récompenses sans être formaté pour les recevoir. Un pur moment de détente doublé d’une réflexion sur le 7ème art qui faut absolument voir, non seulement parce que c’est un chef-d’oeuvre, mais aussi parce que le manquer ce serait se priver d’un bon très moment devant un film passionnant.
Film assez intéressant, l'ambiance est bien restranscrite, les seconds rôles sont géniaux. Il se laisse regarder et on se retrouve dans le malheur d'un acteur déchu de sa gloire qui cherche à retrouver son passé perdu. les acteurs sont excellents, la mise en scène est bonne.
Un propos intéressant sur ce qu’est devenu Hollywood aujourd’hui (une machine à fabriquer des produits dérivés). Une réflexion également captivante sur le métier d’acteur, la célébrité, sur le rôle des critiques, les limites et frustrations de ces derniers, la notion de prise de risque. Michael Keaton est juste. Le rôle se prêtait au cabotinage, à l’autodérision outrée. Il connait parfaitement les limites à ne pas franchir.
Il est donc regrettable que la mise en scène d’Iñárritu ne soit pas au diapason de cette simplicité, de cette réserve. Comme toujours, le cinéaste mexicain se croit obligé d’épater la galerie, afin de satisfaire le goût prononcé des jeunes cinéphiles pour le clinquant facile. Hier, cela passait par les puzzles scénaristiques d’Arriaga. Aujourd’hui, ce penchant se traduit par la virtuosité aussi factice que vaine d’un long plan-séquence – un procédé pour moi antinomique du cinéma, qui est un art reposant sur le montage. Factice, car, contrairement à L’arche russe de Sokourov, il s’agit d’un faux plan-séquence. Vain, parce qu’il n’apporte rien au film, si ce n’est un détournement d’attention du spectateur, dont le regard est rapidement accaparé par la recherche des failles – nombreuses – susceptibles de révéler l’imposture.
Bien sûr, j’entends déjà l’antienne du labyrinthe mental, dont cette technique serait la traduction visuelle – un argument d’autant plus fort, pour certains, que le motif du tapis des loges fait écho à celui de Shining. La différence entre Kubrick et ceux qui s’en réclament (ou lui font références), c’est que sa maîtrise n’était pas ostentatoire : entièrement au service de l’histoire, elle était à peine perceptible. Elle se fondait dans le décor. Aujourd’hui, Iñárritu, mais aussi Villeneuve, Nollan ou Fincher, nous la jettent à la face, comme pour nous dire : « Voyez comme nous sommes talentueux ! ». Il en ressort une impression d’autosatisfaction, de leur part, assez irritante.
Birdman ne manque pas de qualités, même s’il m’a paru assez bavard (l’influence de Tarantino, qui a exactement le même âge qu’Iñárritu ?). Je trouve néanmoins ce film très surévalué.
Il est donc regrettable que la mise en scène d’Iñárritu ne soit pas au diapason de cette simplicité, de cette réserve. Comme toujours, le cinéaste mexicain se croit obligé d’épater la galerie, afin de satisfaire le goût prononcé des jeunes cinéphiles pour le clinquant facile. Hier, cela passait par les puzzles scénaristiques d’Arriaga. Aujourd’hui, ce penchant se traduit par la virtuosité aussi factice que vaine d’un long plan-séquence – un procédé pour moi antinomique du cinéma, qui est un art reposant sur le montage. Factice, car, contrairement à L’arche russe de Sokourov, il s’agit d’un faux plan-séquence. Vain, parce qu’il n’apporte rien au film, si ce n’est un détournement d’attention du spectateur, dont le regard est rapidement accaparé par la recherche des failles – nombreuses – susceptibles de révéler l’imposture.
Bien sûr, j’entends déjà l’antienne du labyrinthe mental, dont cette technique serait la traduction visuelle – un argument d’autant plus fort, pour certains, que le motif du tapis des loges fait écho à celui de Shining. La différence entre Kubrick et ceux qui s’en réclament (ou lui font références), c’est que sa maîtrise n’était pas ostentatoire : entièrement au service de l’histoire, elle était à peine perceptible. Elle se fondait dans le décor. Aujourd’hui, Iñárritu, mais aussi Villeneuve, Nollan ou Fincher, nous la jettent à la face, comme pour nous dire : « Voyez comme nous sommes talentueux ! ». Il en ressort une impression d’autosatisfaction, de leur part, assez irritante.
Birdman ne manque pas de qualités, même s’il m’a paru assez bavard (l’influence de Tarantino, qui a exactement le même âge qu’Iñárritu ?). Je trouve néanmoins ce film très surévalué.
"Birdman" est un film unique. Filmé en faux plan séquence extrêmement bien truqué (d'ailleurs très impressionnant), les acteurs du films sont tous parfaits (Michael Keaton livre sa meilleure prestation, Emma Stone, Edward Norton, Naomi Watts livrent également des interprétations epoustouflantes), la musique est superbe, les scénario très original, les couleurs sont très belles. Les relations entre les personnages sont extrêmement interessantes à suivre et la psychologie de ceux-ci l'est tout autant.
La fin symbolique est très reussie.
Un film parfois drôle, parfois émouvant: Birdman est le film de l'année 2015.
La fin symbolique est très reussie.
Un film parfois drôle, parfois émouvant: Birdman est le film de l'année 2015.
Honnêtement, j'ai rarement un film aussi insupportable de toute ma vie et pourtant, j'en ai vu un paquet. Le pire c'est que j'avais adoré "Amours chiennes" et j'avais également apprécié "21 grammes" mais là ... déjà le jeu d'acteurs, tous inclus, est d'un calculé, raconté et pas du tout naturel. Le scénario en soit n'est pas mauvais mais à l'écran, ça rend très mal et j'irai même jusqu'à dire que je n'en pouvais plus au bout de deux heures. C'est du grand n'importe quoi et surtout ce qui m'a fait doucement rire, c'est de faire croire que le film n'est qu'un seul plan séquence alors qu'en réalité ce n'est pas du tout le cas. Mais hormis tout ça, c'est de la répétition pure et dure, c'est de la morale à l'américaine, c'est des pleurs tout le long, c'est navrant. Michael Keaton s'est surement vu rendre un hommage à son époque de Batman avec sa voix intérieure qui le suit et que l'on peut apercevoir sur les murs ou quelques secondes dans la deuxième partie du film. En fait je me demande ce qu'on peut retenir de bon dans "Birdman" même la bande originale est mauvaise et je pèse mes mots. J'avais mal à la tête au bout d'une heure et il m'en restait une de plus à résister, même les scènes qui essaient de faire un passer un message "poétique" sont foirées. On va pas se mentir, je ne suis pas là pour faire de la langue de bois, rien n'est bon dans ce long métrage mise à part les deux / trois effets spéciaux (qui ne sont pas ses principales caractéristiques). Et puis comme d'habitude on a le droit à tout le monde veut coucher avec tout le monde puis tout le monde se pardonne, tout le monde se déteste et puis tout le monde s'aime et puis c'est du bidon et en fait c'est du génie, franchement on est perdu tout le long. Je paraît peut-être méchant mais je dis vraiment ce que je pense mais monsieur le réalisateur, j'éspère que c'est la première et la dernière fois que je vois une de vos création être aussi mauvaise. A oublier. 6/20.
C'est lent, on attend, on attend, on attend ... car on sent qu'il peut se passer quelque chose ... mais RIEN !
Je n'ai pas aimé du tout car l'histoire est molle, et il ne se passe rien.
Dommage, car avec de si bons acteurs et c'est quand même bien filmé.
Je n'ai pas aimé du tout car l'histoire est molle, et il ne se passe rien.
Dommage, car avec de si bons acteurs et c'est quand même bien filmé.
Le grand jeu d'acteur porte le film qui malgré un thème bien maîtrisé n'extasie pas les foules car pas assez percutant.
Les délires d'une ancienne star qui monte sur les planches.
un bijou, spoiler: la fin du film est un régal. De l'émotion, beaucoup d'émotion, mention spéciale à l'ancien Hulk, en second rôle méchant, cynique et qui mets des bâtons dans les roues à l'ancienne gloire, on a envie de lui mettre des coups de bâtons.
un bijou, spoiler: la fin du film est un régal. De l'émotion, beaucoup d'émotion, mention spéciale à l'ancien Hulk, en second rôle méchant, cynique et qui mets des bâtons dans les roues à l'ancienne gloire, on a envie de lui mettre des coups de bâtons.
Le scénario raconte l'histoire d'un acteur-metteur en scène qui essaie de monter une pièce de théâtre à Broadway. Cet homme a des doutes sur son talent et sur ses possibilités et il devra vaincre ses craintes et sa peur.
Très bon film. Très brillant tant dans le fond (originalité du scénario) que dans la forme, et celle-ci est exceptionnelle : tout le film tient en un seul plan séquence continu ce qui donne au film une vivacité extraordinaire. Film donc tout en mouvement, d'une très belle originalité, avec la visualisation des fantasmes du héros. C'est une performance cinématographique extraordinaire.
Très bon film. Très brillant tant dans le fond (originalité du scénario) que dans la forme, et celle-ci est exceptionnelle : tout le film tient en un seul plan séquence continu ce qui donne au film une vivacité extraordinaire. Film donc tout en mouvement, d'une très belle originalité, avec la visualisation des fantasmes du héros. C'est une performance cinématographique extraordinaire.
Je suis mitigée sur ce film.
L'histoire de base me plaît beaucoup, le plan séquence continu est génial, les idées foisonnent et sont incroyables, les acteurs bluffants, mais il y a quelque chose sur lequel je n'arrive pas à poser le doigt qui me dérange et fait que je n'aime pas plus que ca le film (alors que je devrais).
Pourtant Innàritu est juste magistral.
Par contre je ne supporte pas cette affreuse batterie qui me sort définitivement par les trous.
L'histoire de base me plaît beaucoup, le plan séquence continu est génial, les idées foisonnent et sont incroyables, les acteurs bluffants, mais il y a quelque chose sur lequel je n'arrive pas à poser le doigt qui me dérange et fait que je n'aime pas plus que ca le film (alors que je devrais).
Pourtant Innàritu est juste magistral.
Par contre je ne supporte pas cette affreuse batterie qui me sort définitivement par les trous.
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