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    Birdman
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 024 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Alejandro Gonzales Innaritu occupe un statut à part dans la galaxie hollywoodienne, car créateur avec son ex-fidèle scénariste Guillermo Arriaga d’un style narratif très particulier et déroutant qui entraine le spectateur sur plusieurs histoires apparemment distinctes se déroulant dans des milieux, voire sur des continents différents et dont les liens se nouent peu à peu jusqu’à aboutir à un climax final donnant toute sa cohérence à l’ensemble. En 2000 « Amours chiennes » leur premier film en commun et sans doute leur meilleur, produit au Mexique fit l’effet d’un coup de tonnerre autant pour la force crue de son propos que pour sa virtuosité. Depuis Inarritu a fait de nombreuses émules y compris le grand Sidney Lumet qui en 2007 avant de tirer sa révérence montra avec « 7h58 ce samedi-là » que le procédé n’avait aucun secret pour lui. De Mexico à Hollywood il n’y a qu’une encablure et c’est dans la Mecque du cinéma que le jeune réalisateur a mis en chantier en 2003 son deuxième long métrage « 21 grammes », un peu moins digeste mais néanmoins salué par la critique. Après « Babel » (2006) fresque altermondialiste avec Brad Pitt et Cate Blanchett, Inarritu s’est séparé de Guillermo Arriaga sentant peut-être que le procédé narratif ingénieux proposé par les deux hommes déboucherait fatalement sur une impasse les contraignant à une surenchère qui finirait pas lasser et les exclure définitivement d’un cinéma certes plus conventionnel mais davantage accessible. En 2010 « Biutiful » avec son sujet plombant sur la fin de vie est resté relativement confidentiel. Inarritu passé pour la première fois à l’écriture avait donc besoin de prouver qu’il pouvait exister sans Arriaga. Rien de mieux pour séduire les critiques américains que les pensums doloristes sur les affres de la célébrité. « Birdman » le cinquième film du réalisateur a décroché la timbale, remportant deux statuettes majeures aux Oscars 2015 avec celle du meilleur réalisateur et celle du meilleur film. Les festivals du monde entier ont récompensé le retour en grâce de Michael Keaton retombé dans un relatif anonymat après avoir côtoyé les sommets grâce à son rôle de Batman dans les deux épisodes dirigés par Tim Burton en 1989 et 1992, lors de la première tentative d’Hollywood pour réactiver les comics au cinéma afin de profiter à plein de l’essor prochain des effets spéciaux et aussi pour venir en relai de la panne d’inspiration des scénaristes de studios. Le flop des épisodes 3 et 4 mis en scène par Joel Schumacher mis pour un temps en berne la reconquête, l’heure n’ayant pas encore sonné. Vingt ans plus tard ce sont bien les adaptations Marvel et DC Comics qui font les blockbusters. Sélectionné à l’époque pour le rôle de Batman parmi une liste impressionnante de candidats potentiels dont Kevin Costner, Mel Gibson ou Tom Cruise parce qu’il avait déjà collaboré avec Tim Buron pour « Beetlejuice », Michael Keaton apparait aujourd’hui comme ces tirailleurs sénégalais de 14-18 que l’on envoyait en première ligne au sortir des tranchées pour encaisser la première salve des feux ennemis. Si les comics ont un peu plombé la carrière de Keaton, ils ont au contraire réveillé celle de Robert Downey Jr. qui est devenu l’acteur « bancable » du moment. La preuve qu’en matière de célébrité le timing fait tout. Comme Spike Jonze avait pénétré dans le cerveau de John Malkovich (« Dans la peau de John Malkovich », 1999), Inarritu s’immisce dans la psyché de Keaton que sa caméra suit d’un bout à l’autre du film pour ce qui sera malgré quelques trucages le plus long faux plan-séquence de l’histoire du cinéma. On découvre donc Riggan Thompson (Michael Keaton) en lévitation dans sa loge grâce au pouvoir imaginaire qui lui reste du temps lointain où star mondiale éphémère, il incarnait « Birdman ». Il a décidé dans un ultime sursaut de se confronter à l‘exercice périlleux de la mise en scène à Broadway d’une nouvelle de Raymond Carver (Parlez-moi d’amour) pour tenter de relancer encore une fois une carrière encalminée par le poids trop lourd d’un super-héros qui l’a momifié dans l’inconscient collectif. Vieilli et usé, n’ayant plus que sa vanité à laquelle se raccrocher il doit se frotter à la férocité critique new-yorkaise pour tenter d’acquérir enfin ce qui lui a été refusé toute sa vie, le statut d’acteur. Complètement désinhibé et entièrement tourné vers sa quête d’échapper à la voix obsédante de Birdman qui le rabaisse en permanence, Thompson/Keaton gère au débotté son spoiler: manager angoissé, un partenaire de jeu défaillant qu’il évince de manière peu élégante, son remplaçant rempli de ce qu’il croit être le don du jeu, sa fille à peine sortie d'une cure de désintoxication, sa maîtresse croyant être enceinte ou encore une diva de la critique qui lui a déjà réglé son compte avant même la première
    . Rien n’y fera, la tentative restera piteuse, la pièce ne devant son succès qu’à une série d’évènements fortuits tenant plus du fait divers faisant le buzz que de la performance scénique de l'acteur. Thompson devra se rendre à l’évidence, il est Birdman pour toujours. Inarritu toujours à la limite de l’épate et en recherche de performance ne fait pas dans le ciselé, ne reculant devant aucun effet choc pour démythifier la célébrité sous toutes ses formes qui asservit l’homme bien plus qu’elle ne le libère. Cette lourdeur démonstrative qui sert davantage la forme que le fond ne fait pas entrer le spectateur en empathie avec les personnages, obéissant ainsi aux visées répulsives du réalisateur qui veut faire ici œuvre sanitaire pour les trop nombreux candidats à la brillance des sunlights. Entreprise de destruction réussie mais néanmoins célébrée unanimement par la profession qui n’aime rien tant que s’autoflageller. Michael Keaton quant à lui prend une sacrée revanche, omniprésent à l’écran après avoir dû jouer plus souvent qu’à son tour les utilités depuis vingt-cinq ans.
    bolt
    bolt

    95 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Birdman est un long métrage surprenant, à la fois drôle et tragique, il possède également une dimension improbable. Un très grand film qui vaux vraiment le détour.
    Scorcm83
    Scorcm83

    89 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Birdman est un film passionnant. Pour tout ce qu'il représente, pour tout ce qu'il entreprend, pour son propos et ses différents niveaux de lecture.

    Je dois avouer que j'ai eu du mal à rentrer totalement dans le film. Les quarante premières minutes, j'étais tellement subjugué par l'artifice du faux plan séquence que j'en oubliais presque son histoire. J'avais peur que le film ne tienne finalement que sur sa mise en scène et se repose sur sa technique, j'avais peur d'une coquille vide, très belle, avec finalement peu de choses à l'intérieur. Et j'avais tord. Car une fois la prouesse technique digérée, c'est ce que le film dénonce qui nous touche. Je conçois d'ailleurs que les propos du film ne puissent pas plaire à tout le monde, c'est quand même assez direct, terre à terre, mais finalement ça marche.

    Je ne vois pas vraiment une critique des blockbusters ou des films de super-héros, je vois plus une critique de ce que le public en fait et sa manière de le consommer, je vois surtout une critique de l'acteur, en constante recherche d'admiration, de reconnaissance, et j'y vois là, parfaitement représentée, la névrose de l'artiste, dans le doute constant et oppressant. C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que la mise en scène n'était pas là juste pour impressionner le public et l'académie, mais qu'elle servait et représentait le film en profondeur.

    En effet, comme le personnage de Riggan, on a l'impression que ça ne s'arrête jamais, malgré les ellipses, la temporalité semble inchangée, et les rares moments de coupure n'interviennent que lorsque Riggan est sorti de l'emprise de sa pièce de théâtre. Le film est donc presque un huis-clos, et la mise en scène le souligne de la meilleure des manières. De plus, n'est-ce pas le propre de l'acteur de théâtre de jouer continuellement, sans coupe, sans possibilité de retour en arrière ?

    Une fois cette considération passée, impossible de ne pas saluer le jeu des acteurs, qui effectuent là une performance admirable, devant non seulement réciter des tirades entières correspondant une quinzaine de pages de texte tout en respectant les mouvements de caméra et les différents déplacement, c'est du grand art. Cependant, j'aurai aimé une plus grande profondeur psychologique dans les personnages secondaires qui apparaissent finalement comme des étiquettes plus que comme des créations originales. Intention créatrice ou faiblesse d'écriture ? Pour le coup je n'ai pas la réponse.

    Enfin, la BO ajoute sa touche d'originalité qui propulse le film au sein des oeuvre majeures de la décennie, composée quasiment entièrement de morceaux de batterie brouillons, non-rythmés mais tellement efficaces.

    En clair, Birdman ne plaira pas à tout le monde, malgré l'impressionnante qualité de sa mise en scène. Son propos peut paraître simple et déjà vu, mais la façon dont il le traite suffit à justifier ses choix. Malgré quelques baisses de rythme en milieu de film, la deuxième partie est tout bonnement folle, et fait de ce film l'un des meilleurs de l'année et de la décennie. Il faut voir ce film, si vous cherchez autre chose du cinéma, si vous voulez vivre une expérience de mise en scène, c'est une oeuvre non pas parfaite, mais importante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Iñárritu, qui avait l’habitude de faire des films profondément dramatiques, s’essaie là à la comédie en ayant dans son viseur les blockbusters type Transformers ou Iron man, et c’est une grande réussite. Le personnage joué par Michael Keaton est une ancienne star de blockbuster, qui souhaite justement se débarrasser de cette image, il veut se donner une stature d’auteur en mettant en scène une pièce de théâtre à Broadway. Il tente alors de diriger un comédien turbulent joué par Edward Norton, et qui se prend pour Marlon Brando, tout en composant avec sa fille, qu’il n’a guère vu grandir et appris à connaitre. Il est également guetté par la critique qui l’attend au tournant pour l’étriller, quand il n’est pas dérangé par son surmoi d’ancienne star de pompes à fric, avec cette voix intérieure qui le rappelle sans cesse à ses origines. C'est rythmée, parfois hilarant, la caméra dévale les couloirs en suivant les discussion parfois houleuses des personnages, bref un des meilleurs films de 2015.

    Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de 2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) sur mon blog:
    Michel C.
    Michel C.

    240 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Comme beaucoup... très déçu par ce film tant attendu et malgré un casting affriolant.... Naomi Watts (Lesley), Andrea Riseborough (Laura), Amy Ryan (Sylvia) ou Emma Stone (Sam) ou Lindsay Duncan (Tabitha) pour le camps seulement des femmes...Cichés aussi bien sur les films de héros volants, ou mythe Icare, sur les grands films romanesques, sur les réseaux sociaux... bref, beaucoup de temps perdu dans les couloirs du théâtre... seul amusement .. quand Mickael Keaton se retrouve coincé à l'extérieur (pour fumer mais la porte se referme) et doit faire le tour pour revenir à la scène "finale" certes imprévue... Mais l'ensemble est fatiguant, sans compter la musique ( batterie ) qui revient trop souvent et trop fort...Film fouillis, compliqué qui n’apporte rien. et content de voir qu'il plaît aux Américains .. tant pis !! **
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    93 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2017
    On aime ou on déteste, y a pas à dire. C'est un film très spécial, à part, presque physique pour le spectateur. Car le film est long, on ressent vraiment cette longueur. Du point de vue purement prise de vue, c'est excellent. Notamment ce fameux long plan séquence, sans coupure, sans croiser une seule surface réfléchissante. Du point de vue du scénario, on doit vraiment attendre pour connaître la fin, ça peut partir dans n'importe quelle direction à tout moment. Pour ce qui est des choses les moins en favuer du film, le jeu de ping-pong entre ce que tout un chacun voit et ce que le personnage de Keaton voit. Laquelle est la réalité ? Au bout d'un moment, je comprends très bien que le spectateur soit perdu ou en ait marre. Autre chose, la musique roulement de tambour, d'une pénibilité extrême quand vient surtout le long plan séquence. Enfin, si l'ego démesuré de certains (pas mal d') artistes vous gêne ou vous agace, ce film n'est pas fait pour vous.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2015
    je n'ai pas accroché à ce film : trop lent, faussement intellectuel, bref un mauvais moment à passer
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    288 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2015
    "Birdman" est le grand vainqueur des Oscars de l'année 2015 avec 4 récompenses à son actif dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Sans aucun doute, l'Oscar du meilleur réalisateur a été attribué à Alejandro González Iñárritu car cet homme est parvenu à créer le plus long faux plan-séquence de l'histoire du cinéma. Le film dure 119 minutes et c'est presque autant de temps sans que la caméra ne semble vouloir s'arrêter de tourner. Même si les trucages sont assez visibles, cela n'en est pas moins impressionnant de voir un film continuer ainsi sans jamais prendre de pause. On comprend vite que techniquement, cela représente un sacré défi et de ce point de vu, l'Oscar est mérité. Cependant, la mise en scène ne fait pas tout. C'est bien beau d'être capable de berner le spectateur et de faire croire que tout le film a été tourné que d'une traite, mais ça ne suffit pas pour sortir un très bon film. Et pourtant, lé début était très prometteur avec son humour et ses personnages intrigants. La mise en abîme qu'offrait l'histoire était très intéressante et le côté un peu surnaturel du film ne troublait pas le récit, rendant même cela encore plus étonnant. Puis, sans que l'on sache trop pourquoi, le film perd peu à peu en intérêt. Les acteurs restent bons du début à la fin. Michael Keaton, Edward Norton, Emma Stone, ils restent tous fidèles à eu même. Là n'est pas le problème. Ce qui est le plus embêtant, c'est l'histoire du film qui au fil du temps devient de moins en moins intéressante. Et le côté surnaturel, qui au début ne dérangeait pas, prend de plus en plus d'importance, rendant certaines scènes étranges. Et cela continue jusqu'à la fin, le dernier quart du récit gâchant tout simplement le film qui avait pourtant si bien commencé. On se retrouve au final plutôt frustré d'avoir placé de grands espoirs sur un film qui dès les premières minutes semblait réserver quelque chose de très bon mais dont la dernière partie nous nous refroidit.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    169 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2015
    Très sympathique et, comme peut le montrer l'affiche, très original! On passe un bon moment avec ce "Birdman". L'histoire est vraiment cool. C'est du cinéma dans du cinéma. On a des références à de nombreux films et acteurs réels. C'est très amusant. Même les musiques confirment cette ambiance un peu déjantée, drôle, mystérieuse et parfois émouvante. Le casting est génial et original également. Je penses que Michael Keaton signe un de ces meilleur rôle parmi sa grande carrière. Ce rôle titre lui va vraiment à merveille. On a aussi l'excellent Edward Norton, un peu de Naomi Watts, ou encore la petite Emma Stone très bonne aussi. A voir rien que pour l'originalité qui se dégage à tous les niveaux du film (ou simplement parce que ce "Birdman" est le grand gagnant des Oscars!).
    scarface666
    scarface666

    176 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Oh my gooooooooooooooood BIRDMAN !!!!!!!!!!! Quel film de dingue c'etait ! Enoooooooooooorme a tout les niveau ! Acteurs au TOP (Michael Keaton et Edward Norton au sommet). Un gigantesque plan séquence de 2h (une illusion bien entendu - et ça vous rappelle pas un chef d’œuvre du "maitre du suspense" par hasard ?) qui va surement faire gagner l'Oscar du Meilleur Réalisateur à Alejandro González Iñárritu.
    Nathe j
    Nathe j

    8 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2017
    Birdman, ou le film qui a empoché 5 oscars en une soirée. Le film est une comédie dramatique réalisé et produite par Alejandro González Iñarritu. Le film raconte l'histoire de Riggan Thomson, un acteur mondialement célèbre lorsqu'il interprétait le Super-héro, Birdman. Mais tout ceci n'est que de l'histoire ancienne, il tente maintenant de monter une pièce de théâtre à Broadway pour retrouver sa gloire. Il va devoir faire face à ses proches, son passé et son ego... La question que l'on peut se poser après avoir vu le film, c'est pourquoi Birdman mérite t'il ses 5 oscars ? La réponse est évidente. Dès les premières images, le spectateur est tout de suite submergé. Aidé par une excellente mise en scène, où l'on remarque que le réalisateur, à choisi de filmer son long-métrage en un long plan de séquence qui donne l'impression d'immersion et d'une prise de vue en temps réel, on retrouve, le personnage Riggan, interprété par Michael Keaton, qui arrive à portée le film à lui tout seul. L'ancien Batman de Burton réalise le rôle de sa vie. Une interprétation brillante, fascinante, dantesque. Bref, les mots manquent pour définir la prestation de cet acteur. Le film explore toutes les facettes du personnage, les bonnes, comme les mauvaises. On assiste, tout au long du film, à un combat psychologique entre lui et son ego. Qui tourmente le personnage pendant tout le long-métrage. Et oui, les acteurs sont l'une des grandes forces de ce film. Tous les proches du personnage, chacun interpréter par Emma Stone qui joue Sam Thomson, sa fille, alcoolique et, Edward Norton qui joue Mike Shiner, un célèbre acteur loufoque et avare. Naomi Watts, une actrice susceptible et manquante de confiance en elle. Zach Galifianakis, le meilleur ami du personnage principal et Andrea Riseborough, son amante, ont un impact sur l'évolution du personnage. De plus, le film est fondé sur un scénario très inspiré. Le film jongle en l'aspect réaliste et fantastique. L'intrigue qui tourne autour d'une interprétation de la nouvelle de Raymond Carver, apporte une touche sentimentale et de profondeur à l'histoire. D'autres parts, on peut remarquer que le film s'appuie sur une photographie plus qu'excellente. Des images éclaircissantes qui donnent une vision très réaliste et incroyable du film. Enfin, que dire de la bande originale du film... Créé par Antonio Sanchez, le batteur nous emporte dans un monde complètement fou. Cette musique de Jazz qui ne s'arrête pas nous met dans le rythme. Ainsi, Birdman ou la surprenante vertu de l'ignorance, est un film époustouflant, touchant, rythmé et original. Ce film peut devenir dans quelques années, un classique du cinéma mondial.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    58 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2015
    Oscars du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et de la meilleure photographie, il n'y a aucun doute, "Birdman", le dernier film du cinéaste mexicain Alejandro González Iñárritu est le grand triomphateur de cette 87° cérémonie des oscars. Basé sur l'adaptation théâtrale de la nouvelle "Parlez moi d'amour" écrite par Raymond Carver, "Birdman" est une claque visuelle qui malgré la qualité indubitable de sa réalisation n'a pas réussi plus que ça à m'emballer. Le film met donc en scène Riggan Thompsons, un acteur déchu devenu has been, jadis connu pour avoir incarné un célèbre super héros, Birdman, qui revient à Broadway dans l'espoir de retrouver sa gloire en montant une pièce de théâtre. Quatre ans après "Biutiful", le réalisateur Alejandro González Iñárritu récidive avec une chronique sur la célébrité et réalise par la même occasion un véritable tour de force. La réalisation frôle la perfection, c'est indubitable : le cinéaste convie le spectateur à suivre le parcours de son héros déchu qui se présente sous la forme d'un long plan séquence. C'est beau et bien filmé, les cadrages sont impeccables, la photographie d'Emmanuel Lubezki est irréprochable et la bande originale vient magnifier les acteurs qui cassent littéralement la baraque : Michael Keaton s'offre un comeback spectaculaire comme ce fut le cas de Mickey Rourke avec "The Wrestler" il y a quelque temps, d'ailleurs le film raisonne un peu comme la métaphore de sa carrière, lui qui connut la gloire avec "Batman" avant de sombrer peu à peu dans les méandres du cinéma Hollywoodien. A ses côtés, Edward Norton régale, tout comme les ravissantes Naomi Watts et Emma Stone. Mais suffit'il d'une réalisation exceptionnelle et d'acteurs talentueux pour faire un bon film ? La réponse est non. A trop vouloir démontrer son talent, Iñárritu étouffe son récit dans des démonstrations de force, lassantes au bout de deux heures. L'intrigue ne parvient pas à prendre une ampleur suffisante pour captiver durant l'intégralité de la bobine, le long-métrage souffre ainsi d'une grosse baisse de régime au bout d'une heure et ne parvient pas à se reprendre. On s'ennuie, c'est prévisible, gonflant et redondant. Encore un succès critique injustifié, l'académie des oscars ayant davantage récompensée les bonnes intentions du réalisateur que la réelle qualité du film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Je me suis royalement fait chier devant ce film. J'ai remercier le ciel quand j'ai vu apparaître le générique de fin. Plusieurs choses à dire pour vous rendre compte.

    D'abord, la plus évidente, c'est que c'est un film d'acteur -oui certes- mais pour les acteurs au sujet des acteurs, ça a déjà été dit, mais c'est Hollywood qui contemple son vaste nombril. Si vous n'avez pas, à un moment de votre vie, très sérieusement pensé à aller la gagner en travaillant dans le théâtre ou le cinéma, vous avez de belles chances de vous faire royalement chier.

    C'est plein de personnages tous plus narcissiques les uns que les autres. Et c'est même le sujet. S'entend, c'est présenté comme étant une description de la quête vers la reconnaissance, alors que c'est juste des engueulades entre salops caractériels imbuvables.

    Ceci explique cela, on comprend pourquoi ils a récolté une pluie d'or en statuettes. Le nombril fait de l'introspection, il se masturbe.

    Mais ça ne se contente pas d'être chiant, ça théorise et ça revendique sa chiantitude comme gage de profondeur et de droiture morale. Et dire qu'ils ont filé 4 statuettes à cette bouse et n'ont rien filé à Boyhood, Night Call ou A Most Violent Year...
    Delphine A.
    Delphine A.

    11 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2015
    J'ai bien du mal à croire que ce film est obtenu un oscar, c'est le genre de film pompeux et pseudo intellectuel et philosophique que je déteste.
    On suit la vie de plusieurs personnes dont le personnage principal qui est un acteur voulant renouer avec la célébrité en mettant en scène une pièce de théâtre, il n'y a aucun fil conducteur dans l'histoire, il n'y a d'ailleurs pas d'histoire à suivre, on ne fait que suivre leurs vies sans intérêts qui se déroulent.
    J'ai vu le film du début jusqu'à la fin et je me suis fait chier grave, c'est de loin l'un des films les plus ennuyeux que j'ai vu de toute ma vie.
    N'allez pas au cinéma le voir, sachant que le film est disponible en ligne en VFF depuis 2 semaines et ne le téléchargez pas non plus. Il y'a plein de bons films et celui-ci est mauvais je trouve.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 février 2015
    Voilà encore une preuve que les critiques et moi ne faisons pas ménage... Ce film est tout simplement l'un des plus ennuyeux que j'ai pu voir... Quelques moments droles qui n'ont malheureusement pas suffit a rattraper tout le reste... C'est un film pompeux, qui emoustillera quelques intellectuels trop heureux de théoriser sur ce film et sa métaphore de notre société... A mon avis, un beau ramassi de clichés débiles le tout rythmé par une batterie trop présente et en total décalage avec l'image... En résumé, le film a déconseiller même à votre pire ennemi sauf si vous voulez sa mort, ou qu'il fasse une bonne sieste... Au final ce ne sont que deux heures de gâchées ! Heureusement que la fin sauve le film (non je déconne c'est encore pire que le reste :-P )
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