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    Birdman
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    946 critiques spectateurs

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    Jérémie
    Jérémie

    143 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2015
    Birdman, birdman... Je ne sais pas trop comment prendre ce film.

    D'un côté j'aime ce cinéma décalé, avec tous ces grands acteurs et ces dialogues. D'un autre côté, j'ai mal aimé cette lenteur, ce scénario manquant de punch et d'ingéniosité.

    Je reste quand même déçu de ce film qui, pourtant, commence fort.

    Je m'en suis lassé assez souvent, et heureusement qu'Edward Norton arrivait, car ça devenait assez ennuyeux.

    Mais ce qui sauve ce film, c'est les bons et longs discours psychologiques sur la recherche perpétuelle d'exister et faire quelque chose de sa vie.

    Globalement, ça reste un film trop moyen, qui ne marque pas et qui déçoit.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2015
    Alejandro Gonzales Innaritu occupe un statut à part dans la galaxie hollywoodienne, car créateur avec son ex-fidèle scénariste Guillermo Arriaga d’un style narratif très particulier et déroutant qui entraine le spectateur sur plusieurs histoires apparemment distinctes se déroulant dans des milieux, voire sur des continents différents et dont les liens se nouent peu à peu jusqu’à aboutir à un climax final donnant toute sa cohérence à l’ensemble. En 2000 « Amours chiennes » leur premier film en commun et sans doute leur meilleur, produit au Mexique fit l’effet d’un coup de tonnerre autant pour la force crue de son propos que pour sa virtuosité. Depuis Inarritu a fait de nombreuses émules y compris le grand Sidney Lumet qui en 2007 avant de tirer sa révérence montra avec « 7h58 ce samedi-là » que le procédé n’avait aucun secret pour lui. De Mexico à Hollywood il n’y a qu’une encablure et c’est dans la Mecque du cinéma que le jeune réalisateur a mis en chantier en 2003 son deuxième long métrage « 21 grammes », un peu moins digeste mais néanmoins salué par la critique. Après « Babel » (2006) fresque altermondialiste avec Brad Pitt et Cate Blanchett, Inarritu s’est séparé de Guillermo Arriaga sentant peut-être que le procédé narratif ingénieux proposé par les deux hommes déboucherait fatalement sur une impasse les contraignant à une surenchère qui finirait pas lasser et les exclure définitivement d’un cinéma certes plus conventionnel mais davantage accessible. En 2010 « Biutiful » avec son sujet plombant sur la fin de vie est resté relativement confidentiel. Inarritu passé pour la première fois à l’écriture avait donc besoin de prouver qu’il pouvait exister sans Arriaga. Rien de mieux pour séduire les critiques américains que les pensums doloristes sur les affres de la célébrité. « Birdman » le cinquième film du réalisateur a décroché la timbale, remportant deux statuettes majeures aux Oscars 2015 avec celle du meilleur réalisateur et celle du meilleur film. Les festivals du monde entier ont récompensé le retour en grâce de Michael Keaton retombé dans un relatif anonymat après avoir côtoyé les sommets grâce à son rôle de Batman dans les deux épisodes dirigés par Tim Burton en 1989 et 1992, lors de la première tentative d’Hollywood pour réactiver les comics au cinéma afin de profiter à plein de l’essor prochain des effets spéciaux et aussi pour venir en relai de la panne d’inspiration des scénaristes de studios. Le flop des épisodes 3 et 4 mis en scène par Joel Schumacher mis pour un temps en berne la reconquête, l’heure n’ayant pas encore sonné. Vingt ans plus tard ce sont bien les adaptations Marvel et DC Comics qui font les blockbusters. Sélectionné à l’époque pour le rôle de Batman parmi une liste impressionnante de candidats potentiels dont Kevin Costner, Mel Gibson ou Tom Cruise parce qu’il avait déjà collaboré avec Tim Buron pour « Beetlejuice », Michael Keaton apparait aujourd’hui comme ces tirailleurs sénégalais de 14-18 que l’on envoyait en première ligne au sortir des tranchées pour encaisser la première salve des feux ennemis. Si les comics ont un peu plombé la carrière de Keaton, ils ont au contraire réveillé celle de Robert Downey Jr. qui est devenu l’acteur « bancable » du moment. La preuve qu’en matière de célébrité le timing fait tout. Comme Spike Jonze avait pénétré dans le cerveau de John Malkovich (« Dans la peau de John Malkovich », 1999), Inarritu s’immisce dans la psyché de Keaton que sa caméra suit d’un bout à l’autre du film pour ce qui sera malgré quelques trucages le plus long faux plan-séquence de l’histoire du cinéma. On découvre donc Riggan Thompson (Michael Keaton) en lévitation dans sa loge grâce au pouvoir imaginaire qui lui reste du temps lointain où star mondiale éphémère, il incarnait « Birdman ». Il a décidé dans un ultime sursaut de se confronter à l‘exercice périlleux de la mise en scène à Broadway d’une nouvelle de Raymond Carver (Parlez-moi d’amour) pour tenter de relancer encore une fois une carrière encalminée par le poids trop lourd d’un super-héros qui l’a momifié dans l’inconscient collectif. Vieilli et usé, n’ayant plus que sa vanité à laquelle se raccrocher il doit se frotter à la férocité critique new-yorkaise pour tenter d’acquérir enfin ce qui lui a été refusé toute sa vie, le statut d’acteur. Complètement désinhibé et entièrement tourné vers sa quête d’échapper à la voix obsédante de Birdman qui le rabaisse en permanence, Thompson/Keaton gère au débotté son spoiler: manager angoissé, un partenaire de jeu défaillant qu’il évince de manière peu élégante, son remplaçant rempli de ce qu’il croit être le don du jeu, sa fille à peine sortie d'une cure de désintoxication, sa maîtresse croyant être enceinte ou encore une diva de la critique qui lui a déjà réglé son compte avant même la première
    . Rien n’y fera, la tentative restera piteuse, la pièce ne devant son succès qu’à une série d’évènements fortuits tenant plus du fait divers faisant le buzz que de la performance scénique de l'acteur. Thompson devra se rendre à l’évidence, il est Birdman pour toujours. Inarritu toujours à la limite de l’épate et en recherche de performance ne fait pas dans le ciselé, ne reculant devant aucun effet choc pour démythifier la célébrité sous toutes ses formes qui asservit l’homme bien plus qu’elle ne le libère. Cette lourdeur démonstrative qui sert davantage la forme que le fond ne fait pas entrer le spectateur en empathie avec les personnages, obéissant ainsi aux visées répulsives du réalisateur qui veut faire ici œuvre sanitaire pour les trop nombreux candidats à la brillance des sunlights. Entreprise de destruction réussie mais néanmoins célébrée unanimement par la profession qui n’aime rien tant que s’autoflageller. Michael Keaton quant à lui prend une sacrée revanche, omniprésent à l’écran après avoir dû jouer plus souvent qu’à son tour les utilités depuis vingt-cinq ans.
    bolt
    bolt

    120 abonnés 807 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Birdman est un long métrage surprenant, à la fois drôle et tragique, il possède également une dimension improbable. Un très grand film qui vaux vraiment le détour.
    Scorcm83
    Scorcm83

    102 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Birdman est un film passionnant. Pour tout ce qu'il représente, pour tout ce qu'il entreprend, pour son propos et ses différents niveaux de lecture.

    Je dois avouer que j'ai eu du mal à rentrer totalement dans le film. Les quarante premières minutes, j'étais tellement subjugué par l'artifice du faux plan séquence que j'en oubliais presque son histoire. J'avais peur que le film ne tienne finalement que sur sa mise en scène et se repose sur sa technique, j'avais peur d'une coquille vide, très belle, avec finalement peu de choses à l'intérieur. Et j'avais tord. Car une fois la prouesse technique digérée, c'est ce que le film dénonce qui nous touche. Je conçois d'ailleurs que les propos du film ne puissent pas plaire à tout le monde, c'est quand même assez direct, terre à terre, mais finalement ça marche.

    Je ne vois pas vraiment une critique des blockbusters ou des films de super-héros, je vois plus une critique de ce que le public en fait et sa manière de le consommer, je vois surtout une critique de l'acteur, en constante recherche d'admiration, de reconnaissance, et j'y vois là, parfaitement représentée, la névrose de l'artiste, dans le doute constant et oppressant. C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que la mise en scène n'était pas là juste pour impressionner le public et l'académie, mais qu'elle servait et représentait le film en profondeur.

    En effet, comme le personnage de Riggan, on a l'impression que ça ne s'arrête jamais, malgré les ellipses, la temporalité semble inchangée, et les rares moments de coupure n'interviennent que lorsque Riggan est sorti de l'emprise de sa pièce de théâtre. Le film est donc presque un huis-clos, et la mise en scène le souligne de la meilleure des manières. De plus, n'est-ce pas le propre de l'acteur de théâtre de jouer continuellement, sans coupe, sans possibilité de retour en arrière ?

    Une fois cette considération passée, impossible de ne pas saluer le jeu des acteurs, qui effectuent là une performance admirable, devant non seulement réciter des tirades entières correspondant une quinzaine de pages de texte tout en respectant les mouvements de caméra et les différents déplacement, c'est du grand art. Cependant, j'aurai aimé une plus grande profondeur psychologique dans les personnages secondaires qui apparaissent finalement comme des étiquettes plus que comme des créations originales. Intention créatrice ou faiblesse d'écriture ? Pour le coup je n'ai pas la réponse.

    Enfin, la BO ajoute sa touche d'originalité qui propulse le film au sein des oeuvre majeures de la décennie, composée quasiment entièrement de morceaux de batterie brouillons, non-rythmés mais tellement efficaces.

    En clair, Birdman ne plaira pas à tout le monde, malgré l'impressionnante qualité de sa mise en scène. Son propos peut paraître simple et déjà vu, mais la façon dont il le traite suffit à justifier ses choix. Malgré quelques baisses de rythme en milieu de film, la deuxième partie est tout bonnement folle, et fait de ce film l'un des meilleurs de l'année et de la décennie. Il faut voir ce film, si vous cherchez autre chose du cinéma, si vous voulez vivre une expérience de mise en scène, c'est une oeuvre non pas parfaite, mais importante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Iñárritu, qui avait l’habitude de faire des films profondément dramatiques, s’essaie là à la comédie en ayant dans son viseur les blockbusters type Transformers ou Iron man, et c’est une grande réussite. Le personnage joué par Michael Keaton est une ancienne star de blockbuster, qui souhaite justement se débarrasser de cette image, il veut se donner une stature d’auteur en mettant en scène une pièce de théâtre à Broadway. Il tente alors de diriger un comédien turbulent joué par Edward Norton, et qui se prend pour Marlon Brando, tout en composant avec sa fille, qu’il n’a guère vu grandir et appris à connaitre. Il est également guetté par la critique qui l’attend au tournant pour l’étriller, quand il n’est pas dérangé par son surmoi d’ancienne star de pompes à fric, avec cette voix intérieure qui le rappelle sans cesse à ses origines. C'est rythmée, parfois hilarant, la caméra dévale les couloirs en suivant les discussion parfois houleuses des personnages, bref un des meilleurs films de 2015.

    Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de 2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) sur mon blog:
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 462 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2015
    Comme beaucoup... très déçu par ce film tant attendu et malgré un casting affriolant.... Naomi Watts (Lesley), Andrea Riseborough (Laura), Amy Ryan (Sylvia) ou Emma Stone (Sam) ou Lindsay Duncan (Tabitha) pour le camps seulement des femmes...Cichés aussi bien sur les films de héros volants, ou mythe Icare, sur les grands films romanesques, sur les réseaux sociaux... bref, beaucoup de temps perdu dans les couloirs du théâtre... seul amusement .. quand Mickael Keaton se retrouve coincé à l'extérieur (pour fumer mais la porte se referme) et doit faire le tour pour revenir à la scène "finale" certes imprévue... Mais l'ensemble est fatiguant, sans compter la musique ( batterie ) qui revient trop souvent et trop fort...Film fouillis, compliqué qui n’apporte rien. et content de voir qu'il plaît aux Américains .. tant pis !! **
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    113 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2017
    On aime ou on déteste, y a pas à dire. C'est un film très spécial, à part, presque physique pour le spectateur. Car le film est long, on ressent vraiment cette longueur. Du point de vue purement prise de vue, c'est excellent. Notamment ce fameux long plan séquence, sans coupure, sans croiser une seule surface réfléchissante. Du point de vue du scénario, on doit vraiment attendre pour connaître la fin, ça peut partir dans n'importe quelle direction à tout moment. Pour ce qui est des choses les moins en favuer du film, le jeu de ping-pong entre ce que tout un chacun voit et ce que le personnage de Keaton voit. Laquelle est la réalité ? Au bout d'un moment, je comprends très bien que le spectateur soit perdu ou en ait marre. Autre chose, la musique roulement de tambour, d'une pénibilité extrême quand vient surtout le long plan séquence. Enfin, si l'ego démesuré de certains (pas mal d') artistes vous gêne ou vous agace, ce film n'est pas fait pour vous.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    106 abonnés 1 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    La mise en scène est élégante et joue, de ses longs faux plans séquences, avec le spectateur. Doté d'un casting en béton, Inarritu filme cette incroyable introspection de Michael Keaton, à la frontière de la vie de l'acteur lui-même et celle de son personnage, sans faire d'erreur sur ce périple visuel constant. On en sort facilement séduit, pleins de questions et admiratif. Le traitement paraît démonstratif, survolant un sujet pleins de promesses, mais a su revenir à des fondamentaux classiques mais efficaces, au moment souhaité, sans tourner au ridicule. La musique est étonnante, le rythme puissant, les intentions honnêtes. Le film est bavard mais certaines séquences valent le détour à elles seules. Je me serai attendu à plus de parallèles avec le rêve, l'inconscient, à rentrer beaucoup plus dans la folie, ou quelque chose de plus sombre. L'ensemble reste soigné, culotté et surprenant.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2015
    je n'ai pas accroché à ce film : trop lent, faussement intellectuel, bref un mauvais moment à passer
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    311 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2015
    "Birdman" est le grand vainqueur des Oscars de l'année 2015 avec 4 récompenses à son actif dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. Sans aucun doute, l'Oscar du meilleur réalisateur a été attribué à Alejandro González Iñárritu car cet homme est parvenu à créer le plus long faux plan-séquence de l'histoire du cinéma. Le film dure 119 minutes et c'est presque autant de temps sans que la caméra ne semble vouloir s'arrêter de tourner. Même si les trucages sont assez visibles, cela n'en est pas moins impressionnant de voir un film continuer ainsi sans jamais prendre de pause. On comprend vite que techniquement, cela représente un sacré défi et de ce point de vu, l'Oscar est mérité. Cependant, la mise en scène ne fait pas tout. C'est bien beau d'être capable de berner le spectateur et de faire croire que tout le film a été tourné que d'une traite, mais ça ne suffit pas pour sortir un très bon film. Et pourtant, lé début était très prometteur avec son humour et ses personnages intrigants. La mise en abîme qu'offrait l'histoire était très intéressante et le côté un peu surnaturel du film ne troublait pas le récit, rendant même cela encore plus étonnant. Puis, sans que l'on sache trop pourquoi, le film perd peu à peu en intérêt. Les acteurs restent bons du début à la fin. Michael Keaton, Edward Norton, Emma Stone, ils restent tous fidèles à eu même. Là n'est pas le problème. Ce qui est le plus embêtant, c'est l'histoire du film qui au fil du temps devient de moins en moins intéressante. Et le côté surnaturel, qui au début ne dérangeait pas, prend de plus en plus d'importance, rendant certaines scènes étranges. Et cela continue jusqu'à la fin, le dernier quart du récit gâchant tout simplement le film qui avait pourtant si bien commencé. On se retrouve au final plutôt frustré d'avoir placé de grands espoirs sur un film qui dès les premières minutes semblait réserver quelque chose de très bon mais dont la dernière partie nous nous refroidit.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    "Birdman" est le seul film ayant reçu l'Oscar du meilleur film depuis le début de la décennie que j'ai hésité à regarder. Pour être honnête, je ne l'ai regardé qu'en janvier 2017, après avoir vu "Spotlight", le dernier détenteur de l'Oscar du meilleur film à l'heure où j'écris ces lignes. J'ai été particulièrement convaincu par "Spotlight" et le fait que Michael Keaton soit dans ces deux films a dressé une sorte de parallèle qui m'a fait dire "faudrait quand même que tu le vois". D'autant plus que l'Academy s'est peu ou pas trompée depuis 2010 au moment d'attribuer cette récompense.

    J'avais peur que ce film soit trop perché et que je n'accroche pas au délire d'Alejandro Gonzalez Iñarritu.
    Je n'ai pas eu tort dans un sens : "Birdman" est perché, c'est indéniable. En revanche, là où j'ai eu tort, c'est quand je pensais que je n'accrocherai pas au délire du réalisateur mexicain. J'ai accroché dès le début : les dialogues et la mise en scène m'ont happé dans l'histoire et ne m'ont relâché qu'avec le générique de fin.

    "Birdman" est obsédant : on ne peut pas détacher les yeux de Michael Keaton, d'Edward Norton ou encore d'Emma Stone car ces acteurs captent votre regard et vous empêchent de regarder ailleurs.
    Même si l'histoire est prévisible, on reste parce qu'on a quand même envie de voir ce qui va se passer, comment les acteurs vont interpréter ce que l'on imagine déjà et comment Iñarritu va réussir à le mettre en scène.

    D'ailleurs cette mise en scène est surprenante. Le choix a été fait de composer les scènes uniquement de plans séquences. Les seuls cuts que contient le film, ce sont pour passer d'une scène à l'autre.
    Et pourtant le rythme n'en pâtit pas car les acteurs sont intenses, les dialogues sont ciselés et la tension est palpable. C'est un véritable tour de force de l'équipe. Je suis vraiment impressionné par ce film dans la plupart de ses aspects.

    De plus, le même minimalisme est présent à l'égard des décors. On sort très peu du théâtre où Riggan Thomson prépare et joue sa pièce. Le théâtre est presque un personnage à lui tout seul : les acteurs ou la caméra toute seule se baladent dans ses couloirs à la recherche d'une nouvelle histoire, d'un nouvel échange, d'une nouvelle confrontation ...

    J'aurais été bête de m'en passer. Lorsque l'Oscar du meilleur film 2017 sera révélé le 26 février, je me fais la promesse de le regarder, peu importe s'il ne m'attire pas de prime abord.

    PS : Jack Galifianakis est impressionnant. J'ai failli ne pas le reconnaître avec tous ces kilos en moins et ce rôle de producteur cynique. Il prouve qu'il n'est pas seulement un bon acteur comique mais qu'il peut être aussi un acteur dramatique exceptionnel.
    T-Tiff
    T-Tiff

    92 abonnés 1 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2016
    "Birdman" est un film qui est réellement le bienvenu lorsque Hollywood nous bombarde de blockbuster et notamment de films de super-héros, celui-ci nous prend à contre-pied puisqu'il présente une ancienne star déchu, ex-Birdman, aujourd'hui en quête de reconnaissance grâce à une pièce de théâtre qu'il a monté à Broadway. Qui de mieux pour incarner ce personnage que Michael Keaton, inoubliable Batman chez Tim Burton ? La mise en abîme est très intéressante, et franchement on n’avait peut-être jamais vu l'acteur aussi performant que dans ce rôle qui est un peu lui en réalité. Le reste du casting est également très bon, avec une mention spéciale pour Edward Norton, réellement épatant. Au-delà d'un casting de haut niveau, la mise en scène s'avère également excellente. Alejandro González Iñárritu a réalisé une performance incroyable que de tourner la quasi-totalité de son film sous la forme d'un énorme plan séquence d'une fluidité incroyable. Au-delà de la simple prouesse technique, elle-même incroyable, la mise en scène propose une forme de continuité qui est la bienvenue dans ce film souvent déconcertant qui peut parfois nous perdre. Notamment lors des deux scènes qui ne font pas partie du plan-séquence où le réalisateur projette une série d'image pas forcément très compréhensibles et laissant au spectateur sa liberté d'interprétation mais en laissant des pistes trop floues. De même pour la dernière scène du film, hautement symbolique, mais où la grille de lecture se révèle tellement ouverte qu'il est finalement difficile d'imaginer une fin réellement crédible. Cela n'entrave que peu la qualité de "Birdman", qui est captivant dans toute sa longueur. Les thématiques abordées par le film sont traitées de manière intelligente, que ce soit le rapport à la célébrité, l'influence de la critique, ou même plus généralement les rapports humains, dans un milieu où nous, spectateurs qui sommes de l'autre côté de la scène, connaissons finalement assez peu pour la plupart d'entre nous. "Birdman" est un film intelligent et original, qui a largement mérité son succès et ses nombreuses récompenses.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    187 abonnés 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2015
    Très sympathique et, comme peut le montrer l'affiche, très original! On passe un bon moment avec ce "Birdman". L'histoire est vraiment cool. C'est du cinéma dans du cinéma. On a des références à de nombreux films et acteurs réels. C'est très amusant. Même les musiques confirment cette ambiance un peu déjantée, drôle, mystérieuse et parfois émouvante. Le casting est génial et original également. Je penses que Michael Keaton signe un de ces meilleur rôle parmi sa grande carrière. Ce rôle titre lui va vraiment à merveille. On a aussi l'excellent Edward Norton, un peu de Naomi Watts, ou encore la petite Emma Stone très bonne aussi. A voir rien que pour l'originalité qui se dégage à tous les niveaux du film (ou simplement parce que ce "Birdman" est le grand gagnant des Oscars!).
    scarface666
    scarface666

    187 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Oh my gooooooooooooooood BIRDMAN !!!!!!!!!!! Quel film de dingue c'etait ! Enoooooooooooorme a tout les niveau ! Acteurs au TOP (Michael Keaton et Edward Norton au sommet). Un gigantesque plan séquence de 2h (une illusion bien entendu - et ça vous rappelle pas un chef d’œuvre du "maitre du suspense" par hasard ?) qui va surement faire gagner l'Oscar du Meilleur Réalisateur à Alejandro González Iñárritu.
    Delphine A.
    Delphine A.

    12 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2015
    J'ai bien du mal à croire que ce film est obtenu un oscar, c'est le genre de film pompeux et pseudo intellectuel et philosophique que je déteste.
    On suit la vie de plusieurs personnes dont le personnage principal qui est un acteur voulant renouer avec la célébrité en mettant en scène une pièce de théâtre, il n'y a aucun fil conducteur dans l'histoire, il n'y a d'ailleurs pas d'histoire à suivre, on ne fait que suivre leurs vies sans intérêts qui se déroulent.
    J'ai vu le film du début jusqu'à la fin et je me suis fait chier grave, c'est de loin l'un des films les plus ennuyeux que j'ai vu de toute ma vie.
    N'allez pas au cinéma le voir, sachant que le film est disponible en ligne en VFF depuis 2 semaines et ne le téléchargez pas non plus. Il y'a plein de bons films et celui-ci est mauvais je trouve.
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